Le Saviez-Vous ► Être allergique au froid, est-ce possible?


Il y a des allergies quand une personne est atteinte ne peut pas vraiment l’éviter comme l’allergie au pollen. C’est aussi le cas pour l’allergie au froid quand on reste au Québec. Heureusement, ce n’est pas une allergie que l’on voit souvent.

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Être allergique au froid, est-ce possible?

    L’allergie au froid existe réellement et, il ne faut pas se méprendre, elle ne signifie pas que les rigueurs de nos hivers québécois nous empoisonnent la vie! Également appelée urticaire au froid, cette réaction excessive de l’organisme touche plus ou moins 5 personnes sur 10 000.  

    Déclencheurs

    L’urticaire au froid est provoquée par l’abaissement de la température de la peau au contact de l’air, de l’eau ou d’objets froids ou encore du refroidissement des muqueuses de la bouche et de l’œsophage lors de l’ingestion de boissons ou d’aliments glacés. Elle peut causer des lésions cutanées ou muqueuses.

    Parmi les déclencheurs, notons :

  • Une température extérieure très fraîche, le vent froid et parfois même la pluie

  • Une baignade dans une eau fraîche

  • Un sol froid sous des pieds nus

  • La climatisation

  • Une boisson ou un aliment froid, comme une boisson gazeuse ou une sucette glacée

    Symptômes

    Comme dans le cas d’une allergie au pollen, par exemple, les cellules mastocytes et basophiles situées sous la peau sont activées par le froid et libèrent de l’histamine et d’autres médiateurs chimiques, qui vont occasionner la réaction urticarienne. Le froid n’étant pas un allergène en soi, certains hésitent toutefois à qualifier cette réaction d’allergie.

    Les personnes dont l’organisme réagit fortement au froid et aux écarts prononcés de température observent généralement les manifestations suivantes :

  • Des éruptions cutanées prurigineuses, c’est-à-dire qui provoquent de la démangeaison et qui s’apparentent à des piqûres de moustiques.

  • Des gonflements aux yeux et au visage.

    Les symptômes se produisent principalement aux endroits qui sont exposés au froid, mais peuvent parfois s’étendre. Ils disparaissent habituellement d’eux-mêmes au bout de quelques heures ou de quelques jours.

    Prévention et traitement

    Afin de prévenir ces réactions :

  • On évite de s’exposer au froid, le déclencheur.

  • On se couvre adéquatement, même le visage, si on doit absolument s’aventurer à l’extérieur.

  • On prend des antihistaminiques pour prévenir, atténuer ou éliminer la réaction allergique. Pour connaître les doses efficaces pour ce type d’allergie, on consulte son médecin ou son pharmacien de famille.

Il ne faut pas prendre cette allergie à la légère et soumettre son corps à des contrastes de températures extrêmes, comme plonger dans l’eau glacée après être allé dans un sauna sec ou dans un bain de vapeur, car, dans de rares cas, l’allergie au froid peut provoquer un choc anaphylactique et entraîner la mort. Certaines personnes se verront donc prescrire un auto-injecteur d’adrénaline.

Diagnostic

Si on croit souffrir d’une allergie au froid, on consulte un allergologue, qui nous fera subir le test du glaçon. Ce dernier consiste simplement à déposer sur l’avant-bras un glaçon enveloppé dans un sac de plastique durant 5 à 20 minutes. Si on peut voir apparaître une lésion cutanée surélevée ou une urticaire dans les 15 minutes suivant l’application du glaçon, le test est positif. Plus la réaction est rapide, plus l’allergie au froid est sévère.

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Le miel local, un remède efficace pour les allergies?


La raison qu’on donne que le miel pourrait aider à désensibiliser les allergies au pollen est que les abeilles butinent et apportent avec elles du pollen qui peut se retrouver dans le miel. Sauf que le miel, il n’y a que des traces et de plus, les abeilles ne butinent pas les plantes qui font le plus d’allergie. Donc, on propose des cures qui en fait ne sert pas à grand chose.
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Le miel local, un remède efficace pour les allergies?

 

IMGORTHAND

Vous avez les yeux rouges, le palais qui vous démange et vous êtes ensevelis sous une montagne de mouchoirs depuis le début de la saison de l’allergie à l’herbe à poux ? Si vous vous êtes tournés vers internet, vous avez vu des articles affirmant que le miel local serait un remède efficace pour prévenir les symptômes d’allergies. Ce conseil tient-il la route ? Le Détecteur de rumeurs de l’Agence Science Presse a fouillé la question.

L’origine de la rumeur

L’idée que le miel local puisse prévenir les allergies repose sur le concept d’immunothérapie. L’argumentaire semble logique : puisque les abeilles butinent des fleurs, le miel contient du pollen. Donc, en mangeant chaque jour du miel produit localement, on consomme de petites quantités du pollen auquel on est allergique et on se désensibilise naturellement. Sur certains sites, on recommande de commencer cette « cure » deux mois avant la période des allergies et de poursuivre jusqu’à la fin de la période critique. Théoriquement, cela semble tenir la route, mais scientifiquement ce n’est pas le cas.

La théorie contre les faits

Même s’il est vrai que le miel local contient du pollen, ce n’est pas nécessairement celui auquel on est allergique.

« Les fleurs butinées par les abeilles ne sont pas les plantes les plus allergènes », explique le Dr Jean-Nicolas Boursiquot, immunoallergologue au CHU de Québec-Université Laval.

Au Québec, le miel provient principalement de la culture des arbres fruitiers, des petits fruits, des cultures fourragères, des cucurbitacées (concombres, courges, citrouilles…) et des fleurs sauvages, peut-on lire sur le site internet des apiculteurs du Québec. Or, les principales allergies saisonnières sont dues aux bourgeons des arbres, aux graminées et à l’herbe à poux.

Ce qui peut empirer les allergies

De plus, même si le miel local peut contenir le type de pollen auquel on est allergique, la quantité présente dans cet aliment n’est pas suffisante pour rendre le système immunitaire plus tolérant à l’allergène, souligne Jean-Nicolas Boursiquot.

« Le pollen se retrouve à l’état de trace dans le miel. Alors que pour désensibiliser une personne, il faut utiliser l’allergène exact, dans des doses précises et suffisantes. »

En immunothérapie, on augmente graduellement la dose administrée, par injection ou sous la langue.

« Cela entraîne graduellement le système immunitaire à ne plus réagir à l’allergène », explique le Dr Boursiquot.

Une étude qui démontre l’inefficacité

Sur certains sites, on mentionne que « des études » ont confirmé l’efficacité de ce remède, mais sans mettre de liens vers ces études ni donner des informations précises à leur sujet. Cela devrait être suffisant pour tirer la sonnette d’alarme chez le lecteur. En effet, les conseils santé devraient toujours être accompagnés de sources solides et appuyés par l’avis de spécialistes dans ce domaine.

« L’efficacité du miel n’est pas démontrée scientifiquement », souligne le Dr Boursiquot. « Il y très peu de littérature à ce sujet et les études qui existent sont de petite taille, comme cette étude publiée en 2002 dans les Annals of Allergy, Asthma and Immunology qui conclut à l’inefficacité de ce remède. »

Dans cette petite étude menée par l’Université du Connecticut, les scientifiques ont suivi 36 personnes allergiques pendant la saison d’allergie du printemps. Les sujets ont été divisés au hasard en trois groupes. Le premier consommait au déjeuner une cuillère à soupe de miel brut local (non pasteurisé et non filtré), le deuxième mangeait du miel commercial (filtré et pasteurisé) et le troisième un sirop de maïs avec un goût de miel synthétique (placebo). Après avoir suivi les sujets pendant des mois, les scientifiques ont constaté qu’il n’y avait pas de différences significatives dans les symptômes chez les trois groupes.

Soulagements des symptômes d’allergies et désensibilisation

« Ceux qui désirent soulager leurs symptômes d’allergies devraient plutôt se tourner vers les antihistaminiques sans somnolence disponibles en vente libre dans les pharmacies ou encore prendre des corticostéroïdes nasaux prescrits par leur médecin », conclut le Dr Boursiquot. « Un traitement de désensibilisation peut aussi être recommandé par un allergologue. Il faut le commencer en-dehors de la période d’allergie et le poursuivre pendant plusieurs mois. »

Sur le site de l’Association des allergologues et Immunologues du Québec, on peut lire qu’environ 80-85 % des gens recevant un traitement d’immunothérapie pour les pollens observeront une amélioration de leur condition.

Verdict

La consommation de miel local — ou non — n’est pas un moyen efficace de se désensibiliser à un allergène et ne soulage pas non plus les symptômes d’allergie.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Une tique présente dans plusieurs pays rend allergique à la viande


Être piqué par une tique étoilée cause une allergie assez particulière, soit l’allergie à la viande. Elle est présente dans plusieurs pays dont les États-Unis … Et qui sait voyagera jusqu’au Canada
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Une tique présente dans plusieurs pays rend allergique à la viande

 

La maladie de Lyme n’est pas la seule à être causée par une morsure de tique. La morsure de la tique étoilée provoque des allergies à la viande dans le sud-est des États-Unis, rapporte le journaliste Jean François Bouthillette sur le site de Radio-Canada (émission Années lumière). La tique monte vers le nord et sera bientôt aux portes du Québec.

Des chercheurs rapportent aussi des cas d’allergie à l’alpha-gal, c’est-à-dire à la viande, en Australie, en France, en Allemagne, en Suède, en Corée, en Chine et au Japon.

Le journaliste rapporte notamment le cas d’une femme de 40 ans qui a trouvé une toute petite tique brune accrochée à son pied en revenant de son jogging. Quelques semaines plus tard ont commencé des symptômes de vomissements et de diarrhées entraînant une déshydratation et une hospitalisation. Sont ensuite apparues des crises d’anaphylaxie nécessitant des transports à l’urgence.

Après une errance diagnostique d’un an, un allergologue identifie une allergie à l’alpha-gal.

Elle ne peut pas manger de viande, sauf de la volaille ou du poisson. Elle doit lire tous les ingrédients sur les emballages.

« Il y en a partout, des produits d’origine animale. Partout ! » « Ce n’est pas tant la viande qui me manque. C’est la tranquillité d’esprit. »

Elle est suivie par le Dr Thomas Platts-Mills, allergologue-immunologue à l’Université de la Virginie qui fait partie des chercheurs qui ont récemment découvert l’existence de ce syndrome dont il a vu les premiers cas en 2004.

Depuis l’an dernier, le médecin et ses collaborateurs ont répertorié près de 4000 cas d’allergie à l’alpha-gal aux États-Unis.

Plusieurs cas sont certainement ignorés, « ceux de gens dont les symptômes sont moins graves (…) et qui n’ont pas reçu de diagnostic », explique-t-il.

« Les plus chanceux s’en tirent avec un mal de ventre ou des rougeurs s’ils mangent un steak. C’est le cas du Dr Platts-Mills, lui-même mordu et devenu allergique dans la foulée de sa découverte. »

On voit maintenant des cas jusqu’à l’extrémité nord de Long Island à New York, dans le sud du Maine et du Vermont…

Plus d’informations sur le site de Radio-Canada : Une tique qui rend allergique à la viande.

http://www.psychomedia.qc.ca/

La saison des allergies fait pleurer davantage


 

Malgré qu’en avril, nous étions sous la neige, mai a commencé en lion, ce qui a eu pour effet de libérer plus de pollen de diverses espèces dans les mêmes temps. Ce qui en résulte des problèmes plus grands pour ceux qui font des allergies
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La saison des allergies fait pleurer davantage

L’arrivée du printemps fait sourire plusieurs Québécois. D’autres pleurent plutôt le retour des allergies qui affectent de plus en plus de personnes.

Et cette année, les températures au-dessus des normales enregistrées au début mai, ont comme conséquence d’augmenter le niveau d’allergie, car la concentration de pollen dans l’air est plus importante.

L’allergologue Marie-Josée Francoeur note que la chaleur élevée enregistrée a eu des effets négatifs sur la qualité de l’air.

«Il y a plusieurs arbres et arbustes qui ont pollinisé en même temps, ce qui fait que le taux de pollen dans l’air est très important», indique-t-elle.

Depuis plusieurs années, les autorités de santé publique notent une hausse constante de la proportion de gens souffrant d’allergies. Actuellement, entre 20 et 30% de la population canadienne doit composer avec cette problématique.

D’ailleurs, le rhume des foins, ou rhinite allergique a plus que doublé chez les personnes de 15 à 44 ans en une décennie, selon l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal.

COÛTS ÉLEVÉS

Les allergies peuvent signifier d’importantes dépenses pour certaines personnes. Les habitants de la province aux prises avec des allergies dépensent annuellement plus de 65 millions $ en médicaments pour soulager leurs symptômes.

Et selon une étude de la Direction de la santé publique de la Montérégie, les allergies saisonnières coûtent de 157 millions $ à 250 millions $ par année pour l’ensemble du Québec.

Car au-delà des médicaments, les personnes touchées se procurent des appareils d’épuration d’air, s’absentent du travail et consultent fréquemment des médecins.

Afin de limiter les effets néfastes des allergies saisonnières, des chercheurs tentent depuis quelques années de mettre au point un vaccin pour modifier la réponse immunitaire et ainsi éduquer le corps à ne pas développer de réaction allergique.

SYMPTÔMES DES ALLERGIES PRINTANIÈRES

– Nez qui pique et qui coule

– Yeux rouges, irrités, enflés et larmoyants

– Éternuements

– Nez congestionné qui parfois perturbe le sommeil

– Gorge irritée et qui pique

http://fr.canoe.ca/

L’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur


Nous aimons que nos demeures sentent bon. Et sur le marché, on offre pleins de produits offrant des odeurs diverses, en plus des polluants tels que la fumée passive. Mais ces produits sont une nuisance pour les allergies et les asthmatiques et même pour les personnes en santé et en plus les diffuseurs, bougies parfumées et autre cela fini par couter cher
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L’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur

 

Isabelle Bossé

Vice présidente de la Fédération française d’allergologie et coauteur du « Livre noir des allergies »

Nous venons de connaître des records historiques de pollution atmosphérique. Tous les médias ont consacré beaucoup d’articles à ce phénomène, très préjudiciable pour la santé de millions de personnes.

En effet, de nombreuses études montrent que cette pollution aiguë aggrave en particulier la santé des personnes fragilisées sur le plan respiratoire, et lorsqu’elle est chronique, est cause de morts prématurées. Les autorités se sont entre autres mobilisées à Paris, à juste titre, et ont finalement décidé après un temps d’hésitation, l’alternance de la circulation.

Une autre menace, beaucoup plus sournoise, touche quotidiennement des millions de personnes: la pollution intérieure. Qui sait pourtant que l’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué (1) que l’air extérieur avec des répercussions sur la santé probablement tout aussi sérieuses?

Pourquoi les professionnels et les médias semblent bien moins concernés par cette pollution?

Certainement, parce qu’ils sont moins bien informés sur ses répercussions. Parmi ces polluants, tous ces produits que nous n’utilisions pas, pour la plupart, il y a une trentaine d’années: les bougies parfumées, les huiles essentielles pulvérisées sous forme de vaporisateurs ou de diffuseurs, l’encens, qui émettent des composés organiques volatils (COV), qui ont un impact négatif sur les bronches des allergiques et des asthmatiques. En effet, une récente étude a montré que les taux de COV, émis en suivant les recommandations du fabricant, sont nettement supérieurs à ceux qui engendrent des bronchospasmes chez l’asthmatique (2). Certains de ces produits libérateurs de COV, se targuant d’être antiacariens et donc bénéfiques aux allergiques, sont en fait un facteur de risque supplémentaire. Ils induisent ainsi en erreur le consommateur qui se fie aux allégations du fabricant.

Allergologues et pneumologues évoquent ce problème, depuis plusieurs années, sans provoquer beaucoup de réactions concrètes, s’étonnant de voir certains de ces produits vendus en pharmacie à grand renfort de publicité, battant chaque mois des records de vente. Faudra-t-il attendre quelques années encore pour avertir les consommateurs de la dangerosité prouvée de ces produits en particulier pour les femmes enceintes, les bébés, les allergiques, les asthmatiques.

Qu’attendent les pouvoirs publics et les autorités de santé pour légiférer, et supprimer ces produits nocifs pour des millions de personnes?

Cette alerte sur les produits à usage domestique émettant des COV, ne doit pas nous faire oublier les rôles extrêmement nocifs du tabagisme passif en milieu intérieur. (3,4)

S’il est difficile de lutter contre les sources de la pollution atmosphérique, il est pourtant beaucoup plus facile de diminuer les effets de la pollution domestique.

Notes
1. Observatoire de la qualité de l’air intérieur- http://www.oqai.fr
2. S.Ortega, M. Ott, A. Dazy, F.de Blay – Mesure de la concentration dans l’air d’un composé organique volatil (COV), le limonène, libéré par la pulvérisation d’un mélange de 41 huiles essentielles de la gamme Puressentiel®. – Pôle de Pathologie Thoracique – Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg – Université de Strasbourg.
3.Wong GC and all., Do children with asthma and their parents agree on household ETS exposure? Implications for asthma management, Division of Cancer Prevention and Control Research, Jonsson Comprehensive Cancer Center, University of California 2004.
4. R. S. Chinthrajah and all, Epigenetics of allergy. Global Atlas of Allergy, EAACI 2014

http://quebec.huffingtonpost.ca/