La saison des allergies fait pleurer davantage


 

Malgré qu’en avril, nous étions sous la neige, mai a commencé en lion, ce qui a eu pour effet de libérer plus de pollen de diverses espèces dans les mêmes temps. Ce qui en résulte des problèmes plus grands pour ceux qui font des allergies
Nuage

La saison des allergies fait pleurer davantage

L’arrivée du printemps fait sourire plusieurs Québécois. D’autres pleurent plutôt le retour des allergies qui affectent de plus en plus de personnes.

Et cette année, les températures au-dessus des normales enregistrées au début mai, ont comme conséquence d’augmenter le niveau d’allergie, car la concentration de pollen dans l’air est plus importante.

L’allergologue Marie-Josée Francoeur note que la chaleur élevée enregistrée a eu des effets négatifs sur la qualité de l’air.

«Il y a plusieurs arbres et arbustes qui ont pollinisé en même temps, ce qui fait que le taux de pollen dans l’air est très important», indique-t-elle.

Depuis plusieurs années, les autorités de santé publique notent une hausse constante de la proportion de gens souffrant d’allergies. Actuellement, entre 20 et 30% de la population canadienne doit composer avec cette problématique.

D’ailleurs, le rhume des foins, ou rhinite allergique a plus que doublé chez les personnes de 15 à 44 ans en une décennie, selon l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal.

COÛTS ÉLEVÉS

Les allergies peuvent signifier d’importantes dépenses pour certaines personnes. Les habitants de la province aux prises avec des allergies dépensent annuellement plus de 65 millions $ en médicaments pour soulager leurs symptômes.

Et selon une étude de la Direction de la santé publique de la Montérégie, les allergies saisonnières coûtent de 157 millions $ à 250 millions $ par année pour l’ensemble du Québec.

Car au-delà des médicaments, les personnes touchées se procurent des appareils d’épuration d’air, s’absentent du travail et consultent fréquemment des médecins.

Afin de limiter les effets néfastes des allergies saisonnières, des chercheurs tentent depuis quelques années de mettre au point un vaccin pour modifier la réponse immunitaire et ainsi éduquer le corps à ne pas développer de réaction allergique.

SYMPTÔMES DES ALLERGIES PRINTANIÈRES

– Nez qui pique et qui coule

– Yeux rouges, irrités, enflés et larmoyants

– Éternuements

– Nez congestionné qui parfois perturbe le sommeil

– Gorge irritée et qui pique

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Allergies saisonnières: 5 facteurs aggravants


Ceux qui souffrent d’allergies saisonnières, on probablement hâte au printemps mais voit de mauvais oeil les réactions que cette saisons ont sur leur allergies … Peut-être que ces quelques conseils pourraient diminuer les effets désagréables ..
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Allergies saisonnières: 5 facteurs aggravants

 

 

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Si vous êtes sujet aux allergies, le printemps venu, voici cinq facteurs aggravants relevés par Myron Zitt, l’ancien président du American College of Allergy, Asthma and Immunology (ACAAI), et certains sont plutôt surprenants: consommer certains fruits et légumes, choisir le mauvais filtre à air, ouvrir ses fenêtres, repousser la prise de médicaments et préférer l’automédication aux conseils d’un professionnel.

«Souvent, les personnes souffrant d’allergies printanières ne se rendent pas compte des multiples facteurs qui peuvent aggraver leurs symptômes, et ils se contentent de faire avec en espérant que la saison se termine le plus tôt possible», explique Myron Zitt dans un communiqué. «Mais il n’y a pas de raison de souffrir. Quelques modifications dans vos habitudes et vos traitements peuvent suffire à rendre le printemps plus agréable.»

5 choses à éviter si vous souffrez d’allergies saisonnières:

1. Manger certains fruits et légumes

Cela peut paraître étrange, mais les allergies saisonnières peuvent être la manifestation d’allergies croisées entre pollens et aliments. D’après le communiqué, cela relève d’«une réaction croisée entre les protéines de certains fruits et légumes (et certaines noix) et celles du pollen allergène». Si vous êtes par exemple allergique au pollen de bouleau ou d’aulne, mieux vaut ne pas consommer de céleri, de pommes ou de cerises. En cas de rhume des foins, évitez les tomates, les pommes de terre et les pêches. Consultez un allergologue pour en savoir plus.

2. Utiliser le mauvais type de filtre à air

Plusieurs études montrent que les filtres des systèmes d’air conditionné à bas prix et les purificateurs d’air ioniques peuvent aggraver les symptômes. Les premiers doivent être nettoyés fréquemment pour réduire les risques. Quant aux purificateurs d’air ioniques, ils diffusent des ions qui peuvent irriter.

3. Ouvrir ses fenêtres

Pour empêcher les pollens d’entrer chez vous et de s’incruster dans la moquette et les meubles, gardez vos fenêtres fermées jusqu’à la fin de la saison. Cette recommandation s’applique également aux voitures.

4. Repousser la prise de médicaments à plus tard

Si vous êtes sujet aux allergies saisonnières, mieux vaut les anticiper, en commençant à prendre vos médicaments avant le début de la saison, d’après l’ACAAI.

5. Avoir recours à l’automédication

Plutôt que de chercher à régler le problème par vos propres moyens, n’hésitez pas à consultez un allergologue pour vous aider à déterminer quelles sont les causes de vos symptômes et vous suggérer le bon traitement.

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