Étonnant : ces araignées sauteuses allaitent comme les mammifères


L’allaitement ne serait pas juste un atout chez les mammifères, une espèce d’araignée, l’araignée-sauteuse allaite ces petits. En plus, elle les allaite même quand ses enfants sont adultes, du moins pour les femelles, les mâles adultes s’est trop risqués pour eux. P.S. ceux qui cherchent des protéines, se liquide aurait plus de protéine que le lait de vache
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Étonnant : ces araignées sauteuses allaitent comme les mammifères

 

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Les bébés de Toxeus magnus sont alimentés par leur mère jusqu’à l’âge adulte par un liquide nutritif fabriqué par la mère. Un comportement jusqu’ici uniquement observé chez des mammifères évolués.

Lorsqu’il a croisé pour la première fois un nid de Toxeus magnus dans un jardin de Singapour, Zhanqi Chen, un chercheur de l’Académie des sciences chinoises, a été intrigué par une femelle entourée de nombreux petits. Un comportement bizarre chez les araignées sauteuses, un animal habituellement peu sociable. Le chercheur a donc décidé de ramener des spécimens dans son laboratoire, au jardin botanique de Xishuangbanna en Chine, pour les étudier de plus près.

Privés de leur lait maternel, les bébés araignées meurent

Le mystère n’a fait que s’épaissir lorsqu’il s’est aperçu que les bébés grandissaient étonnamment vite après l’éclosion, atteignant la taille adulte en moins de 20 jours, et ce sans quitter le nid et sans que leur mère ne leur rapporte le moindre encas à grignoter. Comment était-ce possible ? Zhanqi Chen a alors scruté les araignées au microscope et a observé de microgoutelettes d’un liquide sortant de l’abdomen de la mère. Celle-ci secrète un sorte de « lait »  qu’elle dépose sur les parois de son nid et que les araignées juvéniles viennent aussitôt aspirer. Grâce à ce « lait » nutritif, les bébés araignées grandissent à la vitesse grand V. En analysant sa composition, les chercheurs ont découvert qu’il était quatre fois plus riche en protéines que le lait de vache ! Il est même vital pour les jeunes araignées : quand elles en sont privées, elles meurent en moins de 10 jours.

 

Le « lait » nutritif de l’araignée sauteuse Toxeus magnus est quatre fois plus riche en protéines que le lait de vache. © portioid, iNaturalist, CC by-sa

Le « lait » nutritif de l’araignée sauteuse Toxeus magnus est quatre fois plus riche en protéines que le lait de vache. © portioid, iNaturalist, CC by-sa

    Du lait ou… des œufs brouillés ?

    Mais s’agit-il vraiment de lait, comme celui des humains, des vaches et autres mammifères ?

    Au sens strict du terme, le lait se définit comme « un liquide nutritif délivré par les glandes mammaires chez les mammifères ».

    Ce qui exclut donc, a priori, l’araignée sauteuse. Plutôt que de lait, il faudrait plutôt parler… d’œufs brouillés, selon Zhanqi Chen : le liquide en question pourrait être constitué d’œufs liquéfiés excrétés prématurément. Un phénomène déjà observé chez certains amphibiens, qui pondent des « œufs trophiques » pour nourrir leurs petits. Le cafard du Pacifique (Diploptera punctata), un des rares insectes vivipares, alimente lui aussi sa progéniture avec de minuscules cristaux de protéines fabriqués dans son abdomen.

    Un allaitement qui perdure chez les adultes

    Mais ce nourrissage ne dure que très peu de temps, alors que les mères araignées sauteuses, elles, continuent d’alimenter leur progéniture très longtemps, même au-delà de l’âge adulte. Mais seulement les femelles, remarquent les chercheurs. Les jeunes mâles, eux, sont systématiquement attaqués lorsqu’ils tentent de revenir au bercail.

    Un comportement destiné à favoriser la survie de l’espèce : « plus de femelles signifie plus de chances de procréer », explique Zhanqi Chen, de l’Académie des sciences chinoises.

    Cette propension à nourrir les petits durant une longue période n’avait ici été observée que chez des espèces évoluées, comme l’homme ou l’éléphant. Selon Quan Rui-Chang, collègue de Zhanqi Chen, ce comportement ne s’observe que lorsque l’animal est confronté à un environnement difficile, où la nourriture est rare, ou que les bébés ont de grandes chances d’être dévorés par des prédateurs hors du nid maternel.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les araignées sauteuses Toxeus magnus nourrissent leurs petits avec un liquide nutritif s’apparentant à du lait.

  • Ce dernier permet aux petits de grandir très rapidement.

  • Il pourrait s’agir d’œufs liquides pondus prématurément par la mère.

https://www.futura-sciences.com/

Des policiers lui interdisent d’allaiter : "Vous n’allez pas imposer ça aux gens"


Cette mauvaise aventure se passe à Paris, mais cela pourrait être même dans mon coin de pays. Je me souviens de mon patron dans un restaurant auquel j’étais employé. Et un jour, il dit qu’une femme allaitait dans la salle à manger et ce n’était pas acceptable. Je lui ai fait pour réponse qu’étant une femme très pudique, j’ai toujours allaité mes enfants quand je venais au café ou manger et les seules personnes qui le savaient sont ceux qui étaient près de moi et entendaient l’enfant téter, car j’avais toujours une petite couverture sur moi. L’allaitement est un acte normal et naturel et s’offusquer est selon moi, inadmissible
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Des policiers lui interdisent d’allaiter : « Vous n’allez pas imposer ça aux gens »

 

Des policiers lui interdisent d'allaiter : "Vous n'allez pas imposer ça aux gens"« 

Les joies de la bonne mere », une peinture de Giuseppe Sciuti, 1877 (LEEMAGE)

Des policiers du IIe arrondissement de Paris ont empêché une mère d’allaiter en public. Le tout avec un ton un brin agressif. Dommage pour eux : avec Internet, tout se sait.

La scène se passe dans un commissariat du IIe arrondissement de Paris, le 10 avril dernier. Il fait très beau. Une jeune femme fait la queue avec son compagnon dehors.

Plan Vigipirate oblige, ils ne peuvent pas rentrer : trop de monde à l’intérieur. Le couple de trentenaires attend donc, patient, parce qu’il veut faire une procuration pour les élections prochaines. Et Nicolas porte en écharpe leur fils de 2 mois.

Quand soudain… Le petit se met à pleurer. Il a faim. Quiconque est parent sait. Si votre enfant de 2 mois pleure de faim (scoop), vous lui donnez à manger et vous cherchez des solutions rapides.

Sophie, la mère du nourrisson, demande donc aux policiers si elle peut accéder à une pièce tranquille pour donner le sein à son enfant. Sans savoir, la malheureuse, qu’il s’agit apparemment d’un immense sacrilège pour les policiers à qui elle s’adresse.

Bientôt 5.000 signatures

Tout cela est raconté dans une pétition qui monte sur Change.org (4.700 signatures ce jeudi soir). Ils avaient d’abord (gentils) demandé la permission à une policière d’allaiter :

« Une minute après, gênée, elle revient accompagnée d’un policier qui prend immédiatement le parti de nous agresser. Il nous explique sur un ton très hostile qu’ils ne nous laisseront pas allaiter et qu’ils n’ont aucune pièce prévue à cet effet.

Nous répliquons que je n’ai besoin que d’une chaise. Sa réponse ? « Il est hors de question que vous allaitiez en public ! Vous n’allez pas imposer ça aux gens. »

Nous promettons d’allaiter “très discrètement grâce à une pièce de tissu, un lange, qui sert à cacher ma poitrine” (ce sein que la police ne saurait voir). Il reste inflexible, catégorique et nous fait signe de circuler : l’allaitement au commissariat du IIe n’aura pas lieu. »

Le ton monte.

« Je prends mon courage à deux mains et lui explique qu’à mes yeux, c’est une honte de refuser à quelqu’un de nourrir son bébé. Mon compagnon est avec moi, notre enfant toujours en écharpe. Et là, choc absolu : le policier nous accuse d’être de mauvais parents pour avoir emmené notre fils dans un commissariat. Selon lui, c’est notre comportement qui est honteux, notre fils devrait être à la maison. »

« Subir ça seule, ce doit être horrible… »

Et le couple finit par partir sans faire sa procuration. Joint au téléphone, Nicolas raconte lui aussi une altercation violente :

« On s’est dit par la suite qu’on a eu de la chance d’avoir été ensemble. On a pu se soutenir, se calmer ensemble.  Subir ça seule, ce doit être horrible… »

En France, l’allaitement en public est d’ordinaire plutôt bien accepté, réagit Claude Didierjean-Jouveau au téléphone. La porte-parole de la Leche league, mouvement de défense de l’allaitement au sein, raconte :

« Ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident arrive, mais c’est assez rare. La plupart du temps, quand une femme allaite en public, rien ne se passe. On doit avoir deux ou trois épisodes de ce genre qui suscitent une mobilisation chaque année. »

Elle se souvient de  Lætitia, la mère qui, en 2013, avait été sommée de quitter un magasin par une commerçante dans les Landes.

« Je suis en bout de rayon […], il n’y a personne à part mes deux filles. Je baisse le haut de mon pull, je sors mon mamelon qui est tout de suite pris par ma petite qui a 20 mois, qui me cache donc déjà toute la poitrine quand la gérante vient vers moi et me dit :

‘Madame, nous sommes dans un magasin. Et les femmes qui allaitent, c’est comme les hommes torse nu, je n’en veux pas dans mon magasin’. »

Un post Facebook pour absorber le choc

Choqués par ce qui venait de leur arriver, Sophie et Nicolas se sont connectés à Facebook en arrivant chez eux. Besoin d’exorciser le truc.

« On avait envie d’entendre un écho de ce qu’on venait de vivre. Ça permet de sentir que ce qui s’est passé n’était pas normal, d’absorber le choc. On a donc écrit un post Facebook et des gens dans les commentaires nous ont conseillé de créer une pétition. »

Sur la pétition, les signatures s’amoncellent assez vite et les commentaires aussi. Plusieurs femmes racontent notamment devoir se cacher dans les toilettes régulièrement pour donner le sein à leur enfant.

http://tempsreel.nouvelobs.com

Le Saviez-Vous ► 4 informations scientifiques à savoir sur les baleines


Les baleines sont fascinantes autant par leur aspect physique, par la protection des baleineaux et par leurs formes de communications entre elles. Malheureusement, elles sont menacées par l’être humain et les changements climatiques
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4 informations scientifiques à savoir sur les baleines

 

Baleine

Les éthologues ne cessent de faire de nouvelles découvertes concernant les baleines.

© CRIAG PARRY/CATERS/SIPA

Retour sur les connaissances actuelles qui portent sur le comportement des baleines, ces géants marins aussi fascinants que menacés.

BALEINE. Depuis toujours, elles fascinent petits et grands. Animaux majestueux et mystérieux, les vraies baleines appartiennent à un sous-ordre de cétactés appelés mysticètes (contrairement à certaines espèces du sous-ordre odontocètes nommées baleines par abus de langage). Elles délivrent au compte-gouttes leurs secrets scientifiques. Chaque année apporte son lot de découvertes sur ces animaux qui dévoilent des comportements incroyablement complexes. Sciences et Avenir revient sur quelques uns d’entre eux, et sur quelques anecdotes scientifiques qui ont changé à jamais la vision que l’homme avait de ces cétacés.

Un animal proche des siens 

Les baleines sont des animaux qui ont le sens de la famille. Par exemple, chez les baleines à bosse (Megaptera novaeangliae) les mères s’occupent longuement de leur progéniture après les avoir portés entre 11 et 12 mois, ces cétacés étant des mammifères. Le « petit » (1 tonne sur la balance et 4,50 mètres de longueur, tout de même) est sevré vers 11 mois et ne devient complètement autonome qu’à l’âge de 4 ans. Mais avant cela, la mère l’allaite : lors de ce processus, le baleineau alterne entre les phases de succions et de respirations car il a besoin de reprendre son souffle à la surface régulièrement. Tant qu’il n’est pas autonome, la mère se montre particulièrement protectrice avec son petit.

SUPER-MAMAN. Ce comportement de défense s’étend parfois même à d’autres animaux : des chercheurs ont découvert en 2016 qu’une mère baleine à bosse est capable de s’attaquer à un orque pendant qu’il chasse… afin de secourir sa proie, qu’elle que soit l’espèce de celle-ci. Et ceci dans le seul but de dissuader l’épaulard de venir un jour chasser son baleineau, en faisant démonstration de ses capacités de défense. De son côté, le baleineau éprouve un fort attachement pour sa mère, comme le montre une vidéo parue en octobre 2016 dans laquelle un baleineau s’est acharné pendant 40 minutes à pousser sa mère, échouée malgré elle sur un banc de sable au large des côtes de Brisbane en Australie.

Pour en savoir plus :

VIDEO. Une baleine bleue allaite son petit

La baleine à bosse, cette justicière des océans

VIDEO. Un baleineau sauve sa mère piégée par un banc de sable

Un langage complexe

Les baleines utilisent des ultrasons pour communiquer, en tirant parti des conditions particulières de l’océan (profondeur, température et salinité de l’eau). Ainsi, certains sons émis à profondeur moyenne se retrouvent « piégés » dans un canal où les signaux se réfractent et peuvent se propager sur de longues distances. De quoi permettre à ces animaux d’envoyer un signal d’un continent à l’autre en quelques heures !

SALTO. Mais l’utilisation des ultrasons ne serait pas la seule méthode de communication de ces géants des mers. En effet, un comportement appelé breaching (qui se traduit par un saut de l’animal hors de l’eau pour ensuite retomber bruyamment), servirait aussi de moyen de communication.

Cette dernière méthode serait utilisée préférentiellement quand deux groupes sont séparés d’environ 4 kilomètres, ou si la météo est défavorable. Les baleines accompagnent parfois ces sauts de claquements des nageoires pectorales et de la queue. Ces mouvements sont plutôt observés lorsque des membres d’un groupe sont séparés, ou suite à l’apparition d’un nouvel individu. Ils auraient donc un rôle dans une communication rapprochée ou dans un échange à l’intérieur du groupe.

 

Figures artistiques pour tour de force

Ces animaux de plusieurs dizaines de tonnes ne sautent pas uniquement pour converser les uns avec les autres. Lorsque les baleines élèvent leur corps hors de l’eau puis effectuent une torsion pour retomber sur le ventre, les flancs ou le dos, c’est avant tout pour démontrer leur force. En effet, ce mouvement demande beaucoup de puissance au mammifère. Pour cette raison, les mâles utilisent ce comportement pour attirer les membres du sexe opposé ou afin de montrer un comportement agressif face à un rival. Les adultes peuvent également sauter pour se débarrasser des parasites cutanés, effrayer des proies ou les assommer, mais aussi pour se rafraîchir ou respirer quand les vagues sont trop fortes. Mais attention : toutes les espèces de baleines ne sautent pas. Selon les chercheurs, ce comportement est uniquement observable chez le rorqual à bosse, la baleine noire, le cachalot et le petit rorqual.

Des espèces menacées

Appréciées pour leur viande ou leur graisse, les baleines doivent faire face à de nombreuses menaces. Sous couvert de « pêche scientifique » (la recherche létale, c’est à dire sur des spécimens morts, est autorisée sur ces animaux), des pays tel que le Japon n’hésitent pas à chasser bon nombre de ces mammifères pour ensuite en consommer la chair.

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE. Et malheureusement, comme beaucoup d’autres animaux,  ces cétacés pâtissent aussi de la hausse des températures, qui modifie leurs sources d’alimentation et leurs cycles migratoires. Ces derniers deviennent de plus en plus longs et épuisants à cause du réchauffement des eaux, qui désoriente les baleines et chamboule leur parcours. En outre, l’acidification des océans, également due au changement climatique, met en danger la reproduction de ces animaux.

https://www.sciencesetavenir.fr

Un bébé détecte le cancer du sein de sa maman


Un bébé qui refuse le sein, est souvent frustrant pour la mère. Cette maman a fait le bon choix pour aller consulter après le refus de boire du sein droit … Ce qui lui a sauvé la vie
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Un bébé détecte le cancer du sein de sa maman

 

Un bébé détecte le cancer du sein de sa maman

Le bébé refusait systématiquement d’être allaité par le sein droit.Photo Fotolia

Si beaucoup de mères vivent mal le fait que leur bébé refuse d’être allaité, Sarah Boyle, une jeune mère de famille de 26 ans, a été sauvée grâce à cela.

Son fils Teddy refusait systématiquement d’être allaité par sa mère quand celle-ci voulait le nourrir avec le sein droit.

Elle a alors décidé de consulter un spécialiste pour savoir quel était le problème. Résultat, les médecins ont diagnostiqué que Sarah était atteinte d’un cancer du sein triple négatif. Un cancer réputé pour être agressif qui doit être pris en charge tôt pour qu’il soit traité avec succès.

Interrogée par le Daily Mail, elle a souhaité remercier son fils:

«Teddy est mon héros. Je n’aurais jamais suspecté d’avoir un cancer. Mon médecin m’a dit que l’allaitement permet à une mère de créer des liens. Dans mon cas ça a été encore plus loin: cela m’a sauvé la vie.»

Il semblerait que Teddy pouvait sentir que le lait provenant du sein droit, infecté, avait un goût différent que celui du gauche. C’est pourquoi il n’en voulait pas.

D’après une étude américaine publiée en 2013 dans le Journal of American Medicine Association, les cancers du sein touchent 10 % des femmes de moins de 40 ans. Mais les formes sévères de cancers du sein, comme celui qui a touché la jeune Sarah, augmentent depuis 1976 chez les femmes de 25 à 39 ans.

La prévention et les dépistages du cancer du sein restent primordiaux pour pouvoir bénéficier d’un traitement rapidement. En cas de doute, n’attendez pas.

http://fr.canoe.ca

L’UNICEF a constaté des carences dans l’alimentation des bébés dans le monde


Des millions d’enfants dans le monde souffrent de malnutrition, dans les pays en voie de développement, mais aussi dans des familles riches que les enfants n’ont pas une alimentation adéquate. Le problème est grave car c’est dans les premières années qu’il est primordial que l’alimentation a un grand rôle dans la croissance
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L’UNICEF a constaté des carences dans l’alimentation des bébés dans le monde

 

La malnutrition affecte toujours 156 millions d'enfants de... (Photo archives AFP)

La malnutrition affecte toujours 156 millions d’enfants de moins de cinq ans dans le monde

PHOTO ARCHIVES AFP

VICKY FRAGASSO-MARQUIS
La Presse Canadienne

 

À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, dimanche, l’UNICEF appelle les gouvernements du monde à s’impliquer pour que les jeunes enfants soient mieux alimentés à ce moment critique de leur vie.

Le portrait est peu reluisant à l’heure actuelle.

L’organisme onusien a publié vendredi un rapport d’une centaine de pages dans lequel il souligne l’importance de bien alimenter les bébés dans les deux premières années de leur vie pour «leur santé, leur développement et leur survie».

La malnutrition affecte toujours 156 millions d’enfants de moins de cinq ans dans le monde, tandis que 42 millions d’autres éprouvent des problèmes de surpoids ou d’obésité – soit 11 millions de plus qu’en 2000.

Le rapport considère deux facteurs: l’allaitement et l’alimentation. D’une part, le taux d’allaitement stagne dans certaines régions notamment parce que plusieurs pays ne prévoient pas de congés parentaux, ce qui dissuade les femmes à opter pour cette pratique. Pourtant, l’allaitement a prouvé ses bienfaits avec le temps. Le lait maternel fournit aux nourrissons de multiples anticorps et les protège de plusieurs maladies, dont la pneumonie et la diarrhée.

L’UNICEF interpelle les gouvernements pour remédier au problème: ils peuvent adopter des lois pour faire la promotion de cette habitude, a soutenu France Bégin, l’une des auteures du rapport, en entrevue avec La Presse canadienne.

L’allaitement est moins fréquent dans les pays industrialisés, mais il a tendance à se répandre avec l’expansion des congés parentaux en Europe et au Canada, par exemple.

Mis à part les congés de maternité, les pratiques des entreprises de lait maternités devraient être mieux encadrées pour limiter l’accessibilité à leurs produits. De plus, selon Mme Bégin, les systèmes de santé doivent être aussi mieux adaptés pour «appuyer les mères dès le premier moment, dès la première heure de vie de l’enfant».

D’autre part, les pays accusent de nombreux retards pour ce qui est de l’alimentation en termes de quantité et de qualité.

Selon les dernières données de l’UNICEF, la moitié des bébés de 6 à 23 mois ne consomment pas le minimum de repas par jour selon leur âge. Les enfants allaités de 6 à 8 mois doivent manger au moins deux fois par jour, tandis que ceux de 9 à 23 mois doivent consommer au moins trois repas. Les bébés qui ne sont pas allaités doivent quant à eux manger au moins quatre fois par jour à partir de 6 mois.

Actuellement, dans le monde, 70 % des nourrissons et des jeunes enfants sont considérés comme dénutris, c’est-à-dire qu’ils ne consomment même pas quatre groupes alimentaires parmi les huit catégories de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les familles pauvres sont évidemment surreprésentées dans ces statistiques, mais l’UNICEF note des carences dans les ménages plus riches aussi.

«Même dans les familles plus riches, on a des problèmes à avoir une alimentation adéquate. Parfois, c’est une question d’éducation et on ne sait pas que ce sont des aliments qu’on ne doit pas donner», a analysé France Bégin.

Il est parfois difficile de modifier des pratiques et des mentalités profondément ancrées dans la culture des pays, par exemple l’allaitement en public qui demeure toujours controversé dans certaines régions.

Pour y arriver, l’UNICEF tente de rejoindre des leaders d’opinion qui sauront sensibiliser la population.

«On va travailler avec des gens qui sont influents avec les médias sociaux, de plus en plus (…) On a besoin d’avoir beaucoup plus d’information, d’éducation», a souligné Mme Bégin.

http://www.lapresse.ca/

Que contient le lait maternel ?


Le lait maternel est l’aliment par excellence pour une nouveau-né, par sa composition et à l’avantage d’évoluer pour les besoins du bébé. Cependant, la femme ne doit être stigmatisée parce qu’elle n’allaite pas. C’est un choix personnel.
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Que contient le lait maternel ?

 

Lait maternel. © PETILLOT/SIPA

Lait maternel. © PETILLOT/SIPA

Par Lise Loumé

Riche en anticorps à la naissance de l’enfant, le lait maternel voit sa composition évoluer un mois après afin de s’adapter à ses besoin

200 : c’est le nombre de molécules de sucre que contient le lait maternel humain, le plus complexe de tous les mammifères (à titre de comparaison, le lait de vache n’en contient qu’entre 30 et 50). Et de manière étonnante, ces molécules ne sont pas toutes destinées à nourrir le bébé. Des chercheurs de l’Université de Zurich (Suisse) font le point sur ce que la science sait de leur rôle, longtemps resté mystérieux, dans une étude publiée dans la revueTrends in Biochemical Sciences. On l’ignore souvent mais la composition du lait maternel évolue un mois après la naissance de l’enfant afin de répondre aux différents besoins liés à son développement…

Un rôle majeur dans le microbiote intestinal

Vitamines, immunoglobulines, oligosaccharides : les molécules de sucre prennent différentes formes et servent à renforcer l’immunité, stimuler la croissance et, même, façonner le microbiote intestinal de l’enfant.

« La première fonction du lait maternel est de favoriser la colonisation de l’intestin par des bactéries capables de digérer les molécules de sucre », explique dans un communiqué Thierry Hennet, co-auteur de l’étude.

Les nourrissons naissent sans bactérie dans leurs intestins, mais en quelques jours, ils en possèdent des millions, et une semaine seulement après leur naissance, des milliards !

« Les nouveau-nés n’ont pas la machinerie nécessaire pour digérer ces sucres, qui sont en fait destinés aux bactéries. C’est comme un terrain d’ensemencement dont le lait maternel serait l’engrais. »

L’engrais du microbiote intestinal donc.

Outre ce rôle, le lait maternel a pour fonction bien connue de poser les premières pierres du système immunitaire du nouveau-né. Dès sa naissance, le lait est riche en anticorps et en molécules ralentissant la croissance de bactéries nocives et coordonnant l’activité des globules blancs. Après un mois, le niveau d’anticorps maternels baisse donc de plus de 90 %, probablement car l’enfant commence à développer son propre système immunitaire. La diversité des sucres est elle aussi en forte diminution, suggérant un recrutement moins important des populations bactériennes. Au contraire, les molécules de graisse et les nutriments augmentent afin de soutenir la croissance de l’enfant.

Allaiter ou pas ? « La décision revient aux familles »

Même si l’allaitement maternel présente de nombreuses vertus, rappelons que l’enfant peut rester en bonne santé sans y avoir été exposé une seule fois. Les auteurs se refusent donc à formuler toute recommandation aux parents.

« Le lait maternel est le produit de millions d’années d’évolution et possède certainement les nutriments optimaux pour le nouveau-né, mais la question est de savoir sur quelle durée le nouveau-né a vraiment besoin de cet apport ? La décision appartient aux familles, pas aux scientifiques », juge Lubor Borsig, co-auteur de l’étude.

Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un allaitement maternel « exclusif » jusqu’à l’âge de six mois et un allaitement partiel jusqu’à deux ans. Selon les chercheurs, les progrès récents des technologies de séquençage génétique devraient permettre d’améliorer davantage notre compréhension du rôle des différentes molécules présentes dans le lait maternel, notamment les hormones.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Ces 14 publicités chocs ont marqué l’année 2015


À travers le monde, on essaie de trouver des images chocs pour lancer un message, faire réfléchir. En 2015 on s’aperçoit que beaucoup de causes sont similaires (ou presque) d’un pays à un autre
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Ces 14 publicités chocs ont marqué l’année 2015

1. « Plus vous êtes connecté, moins vous êtes connecté. »

Campagne du Centre de Recherches sur la Psychologie de Shenyang sur les dangers de l’hyperconnexion (Chine)  @CRPS

2. « La vitesse tue. » 

Campagne de la préfecture de la province de Western Cape (Afrique du Sud) @WCG

3. « Vous voyez à quel point ça peut être facile de nourrir ceux qui ont faim ? »

Campagne de l’ONG Feed SA pour venir en aide aux enfants en malnutrition dans le monde (Afrique) @FeedSA

4. « Arrêtez la violence, ne buvez pas au volant. »

Campagne d’Ecovia pour lutter contre le fléau de l’alcool au volant (Angleterre)  @Ecovia

5. « Votre enfant est ce que vous mangez. »

Campagne de la Société Pédiatrique de l’État de Rio (SPRS) pour éclairer sur les répercussions positives de l’allaitement (Brésil) @SPRS

6. « Aucun enfant rêve de devenir un adulte en surpoids. »

Campagne de la Ligue Anti-Obésité (LAO) concernant le surpoids (Guatemala)  @LAO

7. « Ce que vous gaspillez en 2 minutes, ça la fait vivre 2 jours. »

Campagne de Colgate pour pousser les gens à économiser de l’eau (États-Unis)  @Colgate

8. « Portez la cause. »

Campagne de l’association de défense des animaux DDB Mozambique. Elle montre à quoi ressemblent les animaux symboles de grande marque sans leur peau, ici Lacoste et Puma (Mozambique Fashion Week)  @DDBMozambique

9. « Pensez à ceux de l’autre côté. »

Campagne de la municipalité de la ville d’Ekaterinburg pour stopper l’utilisation des téléphones au volant (Russie) @Ekburg

10. « L’enfance s’arrête où le travail commence. »

 Campagne de l’ONG portugaise APAV pour lutter contre le travail chez les enfants (Portugal)  @APAV

11. « Ne parlez pas pendant qu’il/elle conduit. »

Campagne de la Police de la ville de Bangalore contre le téléphone au volant (Inde) @BangaloreTrafficPolice

12. « Attachez-vous. Restez en vie. »

Campagne du gouvernement du Québec pour sensibiliser au port de la ceinture (Québec)  @Québec

13. « Qui vous ramènera ce soir ? »

Campagne du gouvernement islandais contre l’alcool au volant (Islande)  @IslGov

14. « Liker, n’est pas aider. »

Campagne de l’ONG singapourienne Crisis Relief Singapore (CRS) pour pousser les gens à agir et non pas rester inactif derrière un écran. (Singapour)@CRS

http://www.demotivateur.fr/

Le Saviez-Vous ► Les bébés et le bon vieux temps!


Nous sommes souvent nostalgique du passé, et même certains pensent qu’ils auraient aimé vivre dans une autre époque comme au temps de la Nouvelle-France. Mais du point de vue grossesse et accouchement, personnellement, je suis vraiment contente de l’époque actuelle. Je n’aurais pas voulu vivre ce que nos grand-mères et arrière-grand-mères ont vécu
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Les bébés et le bon vieux temps!

 

Le dernier siècle aura été synonyme de changement pour tout ce qui entoure la grossesse, l’accouchement et la maternité. Quelle mère n’est pas parfois nostalgique du bon vieux temps? Mais comment cela se passait-il exactement dans le bon vieux temps? Comme les historiens s’intéressent souvent plus à la politique qu’à la puériculture, la réponse à cette question n’est pas toujours évidente. Heureusement, Denise Lemieux, dans son livre Les petits innocents, aborde le thème de l’enfance en Nouvelle-France et lève le voile sur la vie de famille à l’époque.

Bien sûr, même aux premiers temps de la colonie, tout commence par la grossesse et celle-ci ne se passe pas tellement différemment d’aujourd’hui. Ainsi, l’idée de traiter cette période de la vie d’une femme comme une maladie est moins nouvelle qu’on ne le pense. En fait, puisqu’à l’époque la grossesse se termine parfois moins bien, une certaine inquiétude entoure la naissance.

Les gens croient donc qu’une femme enceinte doit être très prudente pour protéger l’enfant à venir. Pour eux, le corps de la mère et celui du bébé ne forment qu’un. Par conséquent, si la femme enceinte voit des choses particulièrement belles ou, au contraire, horribles, cela s’imprègnera dans le corps et le caractère de l’enfant. Par exemple, on cite le cas étrange d’une femme qui aimait assister aux exécutions publiques lorsqu’elle était enceinte et dont l’enfant était particulièrement cruel.

Par contre, quand vient le temps de l’accouchement, cela se passe très différemment. Tout d’abord, la naissance a lieu à la maison puisque l’accès aux hôpitaux est tout simplement interdit aux femmes enceintes et aux enfants de moins de sept ans. Bien que certains chirurgiens puissent pratiquer des accouchements, une sage-femme est toujours présente. En effet, la pudeur empêche un homme d’être seul pour examiner une femme. En théorie, le père n’assiste pas à l’accouchement. Par contre, dans la pratique, certains d’entre eux sont là pour épauler leur épouse. L’accouchement demeurera tout de même le monopole des femmes jusqu’à la fin du 18e siècle.

À une époque où la première préparation commerciale pour nourrisson n’a pas encore été mise au point, l’allaitement est bien sûr prédominant en Nouvelle-France. Cependant, certaines aristocrates ou bourgeoises n’allaitent pas et confient leur enfant dès la naissance à des nourrices. Ce comportement est toutefois très critiqué par les religieux et donc peu répandu dans la population en général. On dit en effet qu’une mauvaise nourrice peut être dangereuse pour le bébé car ce dernier « suce le vice et la vertu avec le lait. » Les religieux comparent d’ailleurs le comportement des aristocrates à celui des femmes amérindiennes qui refusent qu’une autre allaite leur bébé.

Aujourd’hui, la plupart des mères veulent que leurs mamelles servent d’attrait… et se voulant donner du bon temps envoient leurs enfants aux champs, là où ils sont donnés à des nourrices vicieuses, desquelles ils sucent avec le lait la corruption et la mauvaise nature. […] Les femmes sauvages ont plus d’amour que cela envers leurs petits : car [nulle] autre qu’elles ne les nourrissent.

Par conséquent, déjà à cette époque, on fait la promotion de l’allaitement. Les religieux disent même qu’en allaitant son enfant, une mère est semblable à la Vierge Marie nourrissant l’Enfant Jésus. Cette image est très importante à l’époque et est peut-être une réaction à la pratique qu’on retrouve dans les milieux aristocrates ou bourgeois qui consiste à séparer l’enfant de ses parents pour l’envoyer en apprentissage.

Pour ce qui est des aliments complémentaires, ils sont introduits très tôt par les colons français. On prépare une bouillie composée de farine et de lait animal que la mère offre sur le bout de son doigt. Les Amérindiennes, elles, allaitent exclusivement ce qui étonne beaucoup les nouveaux colons.

L’emmaillotage est également une pratique répandue. Les femmes de l’époque emmaillotent le bébé complètement dans plusieurs épaisseurs de linge. Les bras demeureront immobilisés jusqu’à 5 mois parfois alors que les jambes ne seront libérées qu’aux alentours de 8 mois. Cette curieuse méthode avait pour but, semble-t-il, de protéger l’enfant du froid et des dangers de chute.

Enfin, pour ce qui est du sommeil, les mères semblent vivre une situation semblable à la nôtre : un déchirement entre l’avis des « experts » et leurs propres instincts. En effet, les religieux leur déconseillent vivement de dormir avec leur bébé de crainte que ce dernier ne soit étouffé pendant la nuit. Par contre, les Canadiennes-françaises auraient plutôt tendance à minimiser ce risque. Elles craignent davantage que le bébé meure de froid seul dans son berceau. Quelques centaines d’années plus tard, le débat se poursuit!

Sous certains aspects, les mères de la Nouvelle-France vivaient probablement des questionnements semblables aux nôtres. La nostalgie d’un autre temps n’est certainement pas le propre des femmes du 21e siècle. Qui sait, peut-être que ces mères rêvaient aussi d’une époque plus simple comme celle d’avant les grandes explorations…

Références :

Lemieux, Denise. (1985) Les Petits innocents : l’enfance en Nouvelle-France. Institut québécois de recherche sur la culture, Québec, 205p.

http://www.mamaneprouvette.com/

L’allaitement bientôt obligatoire au Venezuela


Je suis une pro allaitement, j’ai allaité, mais enfants, mais ce fut un choix personnel sans aucune obligation. Mais, il y a des femmes qui ne sont pas a l’aise avec l’idée d’allaiter et cela ne fait pas de mauvaise mère pour autant Promouvoir l’allaitement est nécessaire mais l’obligé, ce n’est pas vraiment une bonne idée. Le seul point positif, c’est que celle qui travaille et veut allaiter, cela sera pour elles plus accessible
Nuage

 

L’allaitement bientôt obligatoire au Venezuela

 

Les Vénézuéliennes qui ont le malheur de donner le biberon à leur bébé s’exposeront bientôt à des sanctions si le projet de loi du gouvernement rendant obligatoire l’allaitement est voté au Parlement le 25 juin.

Exit les biberons, tétines et laits en poudre. Au Venezuela seul l’allaitement au sein devrait être toléré. C’est la consigne que devront bientôt respecter les mères vénézuéliennes. Pourquoi une telle mesure ? Cette obligation d’allaiter est justifiée officiellement par le souci de « protéger l’amour filial ».

« Chaque nourrisson a le droit à l’allaitement. Le plus important est l’amour, la connexion entre la mère et l’enfant, qui est parfois perdue, car elles ne leur donnent pas la chaleur transmise par l’allaitement », martèle la vice-présidente de la commission de la famille de l’Assemblée nationale, Odalis Monzon, sur la télévision nationale VTV.

Officieusement, contraindre les mères à nourrir leur bébé naturellement est sous-tendu par des motifs économiques. Le lait en poudre infantile coûte trop cher pour l’Etat qui espère avec cette nouvelle juridiction en limiter drastiquement les importations.

Des banques de lait maternel

Concrètement, si ce projet de loi passe l’étape parlementaire, les nourrissons de moins de 6 moins ne pourront être alimentés avec une boisson autre que le lait maternel. Une dérogation sera possible uniquement sous prescription médicale, à condition que la mère prouve qu’elle n’est pas en mesure d’allaiter.

Les établissements de santé et les médecins qui se risqueront à enfreindre cette loi pourront se voir interdire d’exercer pendant quatre mois et écoperont d’une amende pouvant grimper jusqu’à 50 000 dollars. Cela fait cher le biberon.

Il sera également interdit de faire la pub pour du lait en poudre ou des biberons. Pour aider les Vénézuéliennes à allaiter, des « banques de lait maternel » pourraient voir le jour. Sur leur lieu de travail, les femmes devraient pouvoir trouver un lieu pour allaiter tranquillement leur enfant puisque le projet de loi prévoit également que les entreprises aménagent leurs locaux pour faciliter cette obligation maternelle.

Avec cette mesure qualifiée d’atteinte aux droits de la femme par les féministes, le gouvernement espère gonfler le taux d’allaitement de son pays : de 27 % aujourd’hui à 70 % d’ici 4 ans.

http://www.topsante.com