Trois mystérieux symboles d’or découverts dans le sarcophage noir d’Alexandrie


Dans le sarcophage noir, il n’y avait pas juste 3 squelettes, mais aussi 3 symboles gravés sur papier d’or. Après avoir contacté plusieurs chercheurs, un parmi eux a répondu pour énoncer selon lui, les significations de ces symboles.
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Trois mystérieux symboles d’or découverts dans le sarcophage noir d’Alexandrie

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

par  Malaurie Chokoualé

Finalement, la saga du sarcophage en granit noir massif découvert en Égypte continue, et le mystère s’épaissit.

Elle a débuté début juillet par sa découverte à Alexandrie, avait enchaîné sur une pétition pour boire le liquide rouge qu’il renfermait, avant de se terminer sur les conclusions des archéologues il y a quelques jours. On pensait ne plus en entendre parler avant longtemps, mais le voilà qui revient au pas de charge : les archéologues ont à présent découvert d’étranges inscriptions en or à l’intérieur du sarcophage, rapportait Live Science le 20 août dernier.

De fait, le ministère égyptien des Antiquités a annoncé le 19 août dans un communiqué que trois dessins gravés sur des feuilles d’or avaient été retrouvés dans le sarcophage. Les archéologues n’ont toutefois pas encore commenté la déclaration ou la signification des motifs. C’est pourquoi Live Science a tenté de mener l’enquête. Ils ont contacté plusieurs experts non affiliés aux recherches pour leur soumettre les dessins. Jack Ogden, président de la Society of Jewellery Historians, est un des seuls chercheurs ayant répondu par l’affirmative. Celui-ci a mené de nombreuses recherches sur les bijoux en or égyptiens d’il y a 2 000 ans.

Selon lui, le premier dessin représente un serpent qui n’a pas de peau, assez courant sur les bijoux égyptiens.

Liés à la déesse funéraire Isis, « les serpents sans peau ont une connotation de renaissance (parce qu’ils ont perdu leur peau) et sont donc capables d’effectuer une connexion funéraire », explique Ogden.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Le dessin suivant représente une branche de palmier ou un épi de blé, et tous les deux sont des motifs communs « liés à la fertilité et à la renaissance », poursuit le scientifique.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Enfin, le dernier dessin, plus énigmatique que les autres, pourrait représenter une cosse de graines de pavot, bien qu’Ogden précise bien qu’il n’est pas certain de ce qu’il avance.

« L’opium semble avoir été assez largement utilisé en Égypte à des fins médicinales, mais il peut y avoir un lien – du moins dans l’esprit ancien – entre ses qualités qui induisent le sommeil, et la mort et la renaissance », suppose-t-il. « C’est intrigant. »

La signification de ces représentations reste ainsi encore très mystérieuse.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Sources : Live Science/Egyptian Ministry of Antiquities

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Voici les conclusions des archéologues sur le sarcophage noir maudit d’Alexandrie


Les archéologues en sait plus sur les squelettes retrouver dans le sarcophage noir. Il s’agit d’une jeune femme et deux hommes qui auraient été probablement des soldats
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Voici les conclusions des archéologues sur le sarcophage noir maudit d’Alexandrie

 

Crédits : Ministère des Antiquités

par  Ulyces

Le feuilleton archéologique de l’été touche à sa fin. Débuté le 3 juillet avec l’exhumation d’un sarcophage de granit noir cyclopéen à Alexandrie, les scientifiques ont rendu leurs premières conclusions quant à la nature de son contenu le 20 août, rapporte The Independent.

Aucun des trois squelettes baignant depuis plus de 2 000 ans dans de l’eau fangeuse ne serait celui d’Alexandre le Grand, mais les révélations n’en sont pas moins fascinantes.

D’après le secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptien, Mostafa Waziri, l’un des squelettes aurait appartenu à une femme d’un peu plus de 20 ans, tandis que les deux autres sont ceux d’hommes dont l’un a trouvé la mort quelques années avant ses 40 ans et l’autre quelques années après. 

« L’examen préliminaire porte à conclure que les squelettes sont ceux de trois officiers de l’armée », a confié Shaban Abd Monem, un spécialiste des momies du ministère des Antiquités égyptien, au Luxor Times. « L’un des crânes présente une blessure causée par une flèche. » Celui de la femme.

Les archéologues ont également retrouvé de l’or parmi les os que contenait le sarcophage de 30 tonnes, mais aucun artefact de valeur pouvant laisser penser que ses occupants appartenaient à la noblesse. Ils auraient vécu durant l’époque Ptolémaïque, qui s’étend approximativement de 323 av J.-C. à 30 av J.-C. Les archéologues procéderont à davantage de recherches et d’analyses dans l’espoir de faire d’autres découvertes à l’intérieur du sarcophage noir, qui sera pour sa part transféré au Musée militaire du Caire.

« Nous l’avons ouvert et, Dieu merci, le monde n’a pas basculé dans les ténèbres », a ironisé Mostafa Waziri quant aux craintes qu’il ne renferme une puissante malédiction.

On se rappellera néanmoins qu’au cours de la décennie qui a suivi l’ouverture du sarcophage de Toutankhamon, huit archéologues présents ce jour-là sont décédés par une étrange et macabre coïncidence.

Sources : The Independent/Luxor Times

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Certaines personnes veulent boire le “jus de momie” à l’intérieur du sarcophage. Pourquoi ?


J’ai vu cet article après mon repas, ouf ! J’ai mal au coeur. Pour faire suite au billet présent sur l’ouverture du sarcophage noir en granite en Égypte. Quelle idée saugrenue d’avoir de telles idées que de boire le liquide enfermé dans le sarcophage avec des corps qui ont décomposés, enfermés depuis 2 000 ans. J’espère aussi que c’était juste une blague, disons le très glauque.
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Certaines personnes veulent boire le “jus de momie” à l’intérieur du sarcophage. Pourquoi ?

 

Crédits : Ministère Egyptien des Antiquités

par Brice Louvet

Il y a deux jours, des archéologues ouvraient un mystérieux sarcophage vieux de 2 000 ans – probablement le plus grand jamais trouvé à Alexandrie, en Égypte – pour voir ce qu’il y avait dedans. Trois squelettes ont été découverts, et beaucoup d’eau infiltrée. Une pétition propose aujourd’hui de pouvoir boire ce jus d’eaux usées à l’intérieur. Pourquoi ?

Il y a quelques jours un énorme sarcophage de granit noir était découvert lors d’une fouille dans la ville d’Alexandrie, sur la Côte-Nord de l’Égypte. Il vient d’être ouvert, malgré la réticence de certains, qui craignaient une malédiction. Trois momies, considérablement endommagées, ont été retrouvées à l’intérieur, avec de l’eau infiltrée, devenue rougeâtre. Mais alors que des analyses sont actuellement en cours pour tenter d’identifier les trois squelettes ainsi que les causes de leur mort, une pétition publiée sur Change.org, demande l’autorisation de pouvoir boire ce “jus de momie”.

“Nous devons boire le liquide rouge du sarcophage sombre maudit sous la forme d’une sorte de boisson énergétique carbonatée afin que nous puissions assumer ses pouvoirs et enfin mourir“, peut-on lire dans la pétition, qui compte à l’heure où nous écrivons ces lignes déjà 5 000 signataires.

Bien sûr, nous réalisons, ou du moins espérons que la pétition est une blague. Toujours est-il que Livescience a demandé à au microbiologiste Rolf Halden, professeur et directeur du Centre de génie de la santé environnementale à l’Institut Biodesign de l’Université d’Arizona, ce qu’il se passerait si quelqu’un arrivait à boire cette eau usée. Et bien sûr, ce n’est pas génial.

“Les eaux usées – et les débris provenant des corps en décomposition – contiennent, vous vous en doutez, une tonne de micro-organismes, et certains d’entre eux sont potentiellement dangereux. Vous retrouverez très probablement des virus, des bactéries et d’autres pathogènes, y compris certaines bactéries capables de former des “endospores”, qui sont extrêmement difficiles à tuer, note le chercheur. Les spores sont connues pour survivre dans des spécimens en décomposition depuis des milliers, voire des millions d’années“.

Le chercheur ajoute que, bien qu’il y ait effectivement plusieurs raisons de ne pas boire ce “jus”, son laboratoire serait heureux d’en analyser un échantillon (juste quelques millilitres).

En attendant, les chercheurs devront maintenant s’atteler à répondre à plusieurs questions : qui étaient ces trois personnes ? Quand exactement ont-ils vécu ? Qu’est-ce qui les a tués ? Pourquoi ont-ils été enterrés dans un sarcophage aussi massif ? Et comment cette eau a-t-elle pu s’infiltrer dans le tombeau ?

https://sciencepost.fr

Le mystérieux sarcophage noir d’Alexandrie a été ouvert


C’est peut-être décevant pour les archéologues qui ont ouvert le sarcophage noir en granit qui aurait pu appartenir à Alexandre le Grand ou encore a une « déesse » vengeresse, qui enfin du compte rien n’indique qui sont ces 3 corps qui ont décomposé dans un liquide rougeâtre.
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Le mystérieux sarcophage noir d’Alexandrie a été ouvert

 

Le haut du sarcophage pesait une trentaine de tonnes. Le couvercle a été déplacé à l'aide d'une grue.

Le haut du sarcophage pesait une trentaine de tonnes. Le couvercle a été déplacé à l’aide d’une grue.MOHAMED ABD EL GHANY/REUTERS

  • Par  Vincent Bordenave

Le mystérieux sarcophage découvert il y a deux semaines a Alexandrie a été ouvert pour les archéologues égyptiens. Trois squelettes baignant dans un étrange liquide orange y ont été trouvés.

Deux semaines après sa découverte à Alexandrie, le sarcophage en granit noir a été ouvert par les archéologues égyptiens. Les rumeurs les plus folles avaient accompagné sa découverte. Et pour cause, les sarcophages non ouverts sont très rares, la plupart ayant été pillés.

Les sarcophages fermés sont très rares. La plupart ont en effet été pillés

Les sarcophages fermés sont très rares. La plupart ont en effet été pillés HANDOUT/REUTERS

Selon le journal égyptien El-Watan, les archéologues ont d’abord soulevé le couvercle de la tombe de seulement 5 cm avant que l’odeur ne les oblige à déserter momentanément les lieux. À l’intérieur pas d’Alexandre le Grand, ni de momie vengeresse cette fois, mais trois squelettes baignant dans un étrange liquide rougeâtre. L’un d’entre eux porterait des marques de blessure à plusieurs endroits, ce qui laisserait entendre qu’il s’agissait d’un soldat. Les deux autres sont intacts.  

«Il y a des chances pour qu’il s’agisse d’un tombeau familial,» explique Mostafa Waziri, secrétaire général du conseil supérieur des antiquités égyptiennes. «Malheureusement, les momies à l’intérieur n’étaient pas dans les meilleures conditions pour la conservation des ossements.»

Les corps seront transférés au Muséum national d’Alexandrie et le sarcophage au musée militaire.

Pour rappel, le sarcophage mesure 265 cm de long, 185 de haut et 165 de large. Il date de l’époque ptolémaïque qui couvre une large période, d’environ 330 av. J.-C. à 30 av. J.-C.. C’est la seule indication chronologique dont nous disposons, et on ne sait toujours pas qui en étaient les résidents. L’annonce de son ouverture amène plus de nouvelles questions qu’elle n’apporte de réponses.

Les archéologues ont d'abord entrouvert le sarcophage, mais l'odeur les a forcés à quitter les lieux.

Les archéologues ont d’abord entrouvert le sarcophage, mais l’odeur les a forcés à quitter les lieux.HANDOUT/REUTERS

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Le Saviez-Vous ► Le cancer à travers les âges


On a longtemps cru que le cancer est lié à notre environnement, c’est probablement vrai pour certains cancers, d’ailleurs John Hunter avait émit l’hypothèse dans les années 1700, mais nos lointains ancêtres, quoique probablement plus rares pouvaient être atteints de cette terrible maladie. Au fil des siècles, des érudits ont pu observer différents cancers et le cancer du sein revient souvent dans leurs études
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    Le cancer à travers les âges

    LE CANCER, UNE MALADIE AUSSI VIEILLE QUE L’HUMANITÉ….

    LES TRACES LES PLUS ANCIENNES

    Elles se trouvent dans des fragments de squelettes humains datant de la préhistoire.

    La grotte de Lazaret, près de Nice, a livré les restes fossilisés d’un enfant de 9 ans, décédé, il y a 120 000 ans, des suites d’une tumeur osseuse.

    Des stigmates de la maladie, ont été, aussi, retrouvés sur des momies découvertes dans des pyramides égyptiennes

    Sur les tablettes en caractères cunéiformes de la bibliothèque de Ninive, ancienne ville de l’Assyrie, dans le nord de la Mésopotamie située sur la rive est du Tigre, au confluent du Khosr, on parle également du cancer.

    Lors de la découverte de monuments funéraires étrusques ou sur des momies péruviennes, des traces de la maladie sont mises en évidence.

    LE TEXTE LE PLUS ANCIEN CONNU…

    Le papyrus Ebers est l’un des plus anciens traités médicaux qui nous soit parvenu. Il aurait été rédigé entre 1500 et 1600 avant J-C, pendant le règne d’Amenhotep I er

    Hérodote nous apprend qu’Atossa, fille de Cyrus et femme de Darius, fit appeler vers 525 avant J-C, Démocedès, pour une tumeur ulcérée du sein qu’il réussit à guérir !

    Durant l’antiquité

    ONCOS, CARCINOS, CARCINOMA

    Déjà dans l’antiquité, le traitement du cancer est associé au degré d’avancement de la maladie et comme aujourd’hui, toutes proportions gardées. Il est l’ancêtre lointain d’un système de « stadification » de la maladie.

    Hippocrate (460-370 av. J.-C.)

    Il donne le nom de « carcinome », mot dérivé de crabe, à des grosseurs qui  deviennent progressivement fatales.

    D’après ses nombreuses descriptions très précises des différentes maladies, soignait des patients cancéreux. Il décrivit des lésions touchant la peau, le sein, l’estomac, le col de l’utérus et le rectum et en établit une classification. Il y eut peu de progrès dans l’étude du cancer pendant les trois siècles après Hippocrate.

    Aretaeus (2 ème  av. J.-C)

    Ce médecin de Cappadoce décrivit le cancer de l’utérus comme des ulcères superficiels et profonds, infiltrant ensuite l’utérus. Il décrivit également une autre espèce de cancer ne présentant, celui-là, pas d’ulcération mais correspondant plutôt à une grosseur dans l’utérus. Il fit la distinction entre les deux lésions et reconnaissait que les cancers à ulcérations avaient les symptômes et le pronostic les plus péjoratifs.

    Aulus Cornelius Celsus (25 av. J.-C. – 50 ap. J.-C.)

    Ce médecin romain, expliqua que le cancer apparaissait surtout dans les parties supérieures du corps, comme le visage, le nez, les oreilles, les lèvres, mais aussi au niveau des seins. Il décrivit, aussi précisément, les différents degrés dans l’évolution de la maladie :

  • Le premier degré est appelé, en grec, « cacoethes ». Les cacoethes pouvaient être traités par excision

  • Le second degré est définit par un carcinome sans ulcération

  • L’étape ultime est une lésion exubérante. Celcus déconseillait, déjà de traiter les lésions plus avancées : ni onguents, ni cautérisation, ni excision !

Leonides (180 ap. J.-C.)

Ce médecin d’Alexandrie, décrivit la rétraction du mamelon comme étant un signe de cancer. Il fit des mastectomies, avec un scalpel, en découpant autour du mamelon dans le tissu encore sain; la plaie était ensuite cautérisée pour éviter l’hémorragie et tuer les tissus cancéreux résiduels. Il déconseillait la mastectomie pour des lésions avancées.

Galien (130-201 ap. J.-C.)

Ce médecin, né en Asie Mineure étudia à Alexandrie et fut plus tard médecin à Rome. Ses théories furent valables pendant un millénaire. Pour lui, les tumeurs étaient dues à un excès « d’humeur », en particulier de bile noire. Celle-ci se « solidifiait » dans certaines parties du corps comme les lèvres, la langue, les seins. Son traitement consistait en l’administration de purges pour dissoudre la bile solidifiée. Si la lésion ne régressait pas, il pratiquait alors l’excision.

La médecine arabe de la fin du premier millénaire…

L’ÉMERGENCE DES NOTIONS MODERNES DE CANCÉROLOGIE

Avicenne (980-1037)

Médecin de Bagdad observa que le cancer augmentait lentement et qu’ensuite il envahissait et détruisait les tissus avoisinants pour aboutir à une absence de sensation dans la partie atteinte.

Albucasis (1013-1106)

Médecin de Cordoue recommanda l’excision lorsque le cancer était en début d’évolution et situé dans une partie accessible. De plus, il préconisait de cautériser les tissus avoisinant la tumeur enlevée. De même, il conseillait de ne rien faire pour les lésions avancées.

Avenzoar (1070-1162)

Savant de Cordoba, il décrivit le cancer de l’œsophage et de l’estomac.

DU 16 AU 17ème SIÈCLE

LES GRANDES DÉCOUVERTES

Les autopsies n’étant plus interdites, les connaissances anatomiques augmentèrent rapidement, notamment en Italie.

Fallopius (1523-1562)

C’est l’élève de Vésale, décrivit plusieurs variétés de cancers. Il pratiquait l’excision et la cautérisation pour les lésions récentes et traitait les lésions avancées avec différents onguents. La découverte du système lymphatique constitua une étape essentielle dans la compréhension de l’évolution de la maladie.

Gaspard Aselli (1581-1625)

Ce savant découvrit le système lymphatique. Cette découverte est très importante car le système lymphatique joue un rôle important dans la dissémination (développement de métastases) de beaucoup de cancers

Jean Pecquet (1622-1674)

Ce médecin, originaire de Dieppe, découvrit le canal thoracique, collecteur principal des vaisseaux lymphatiques. Il fallut attendre longtemps avant de comprendre que le système lymphatique a son rôle dans l’évolution du cancer et que prévenir les maladies métastatiques en retirant les ganglions lymphatiques locorégionaux est une partie importante dans la thérapie du cancer. Durant cette période, l’étude du cancer évolua peu car on se basait, uniquement, sur l’observation clinique des différentes formes de cancer.

Fabricius Hildanus, (1560-1634)

Cet auteur allemand, fit des descriptions détaillées d’opérations larges de cancer. Il fit la dissection de ganglions lymphatiques axillaires de patientes atteintes de cancer du sein.

Marco Aurelio Severini (1580-1656)

Il décrivit les différentes tumeurs bénignes et malignes du sein avec leur diagnostic différentiel. Il fut le premier à illustrer ses descriptions avec des dessins. Il fit également des descriptions claires de fibroadénome et conseillait d’enlever les tumeurs bénignes car elles risquaient de dégénérer. Dans son ouvrage « Synopseos Chirurgicae » toutes les variétés de gonflement son t appelées alors, abcès.

A la suite du décès d’Anne d’Autriche, mère de Louis XIV, d’un cancer du sein, ce médecin décrira en détail, les tumeurs du sein.

AU 17ème SIÈCLE, LE CANCER DEVIENT UNE MALADIE CONTAGIEUSE…

Daniel Sennert (1572 – 1637)

Ce célèbre professeur de Wittenberg remis en questions les théories précédantes en affirmant que le cancer est une maladie contagieuse. Cette théorie aboutira à ce que, pendant près de deux siècles, les malades souffrant d’un cancer seront exclus de nombreux hôpitaux.

Face à cette situation, le chanoine Jean Godinot (1661-1739) fit construire, à Reims en 1740, un des premiers hôpitaux destinés exclusivement aux cancéreux. Il est fait mention également, en 1592, d’un établissement à Varsovie pour patients présentant des tumeurs,  l’hôpital St Lazare. Ce fut fort probablement le premier établissement pour cancéreux dans le monde…

LA THÉORIE DES HUMEURS DE GALIEN….

PAS ENCORE REMISE EN CAUSE…

Elle est, à cette époque, encore acceptée par tous les médecins.

Henri François le Dran (1685-1770)

Ce médecin décrivit que le cancer débutait localement et s’étendait ensuite par les canaux lymphatiques vers les ganglions lymphatiques. Cette théorie est très importante car elle explique pourquoi le cancer du sein, par exemple, peut atteindre les poumons. Dés cette époque, il préconisait l’excision de la tumeur et des ganglions lymphatiques axillaires. Il comprit que si les ganglions axillaires étaient envahis, le cancer était grave.

Xavier Bichat (1771-1802)

Ce savant français découvrit que les différentes localisations du cancer ne sont qu’une seule et même maladie touchant le même tissu mais dans différents organes. Il précise le concept de métastase à distance.

L’AVÈNEMENT DE L’ANATOMO-PATHOLOGIE

Les progrès en matière de  traitement du cancer sont aussi associés au progrès de l’anatomopathologie et de la recherche expérimentale.

Giovanni Battista Morgagni (1682-1771)

Ce médecin de Padoue, fut le créateur de l’anatomie pathologique par ses dissections réalisées non plus dans le but de localiser les différents organes mais dans le but de connaître les lésions ayant provoqué la mort du sujet. Son ouvrage « De Sedibus et Causis Morborum », réalisé à partir de 700 cas répertoriés à partir d’autopsies pratiquées sur des victimes de cancer du sein, de l’estomac, du rectum et du pancréas, constitue le premier traité cohérent d’anatomie pathologique.

Percival Pott (1714 -1788)

Ce chirurgien anglais, né le 6 janvier 1714 à Great Yarmouth, en 1775 met en évidence le premier cancer professionnel ; le cancer du scrotum des ramoneurs. Ce cancer était provoqué par le frottement sur le scrotum de la corde imprégnée de suie qui servait aux petits ramoneurs à descendre dans les conduits de cheminée.

Matthew Baillie (1761-1823)

Ce médecin anglais, dans un atlas « The Morbid Anatomy of Some of the Most Important Parts of the Human Body » fit des descriptions anatomiques détaillées.

Bernard Peyrilhe (1735-1804)

Ce médecin observa que le cancer était d’abord local et qu’ensuite il se dispersait dans tout le corps via les canaux lymphatiques. Il préconisa comme traitement du cancer du sein, la chirurgie avec l’excision du « muscle grand pectoral » et la dissection des ganglions lymphatiques axillaires.

John Hunter (1728-1793)

Il fut le premier à évoquer des prédispositions au cancer comme l’hérédité, l’âge et peut-être le climat. Il estima l’âge moyen d’avoir un cancer, entre 40 et 60 ans et constata qu’un cancer du sein, chez une femme de moins de 40 ans, était très rapidement fatal. Il observa que les sites les plus atteints étaient : le sein, l’utérus, les lèvres, le nez, le pancréas, le pylore gastrique et les testicules.

Sir James Paget (1814-1899)

Ce médecin anglais décrivit plusieurs maladies qui portent son nom. La « maladie de Paget » des os (ostéite déformante) et la « maladie de Paget » du mamelon, forme d’eczéma du mamelon, associée à un cancer du sein.

PAR LA SUITE, LES DÉCOUVERTES S’ACCÉLÈRENT…

René Théophile Hyacinthe Laennec (1781-1826)

Au 19 ème siècle, il débuta la classification de diverses tumeurs et étudia leurs évolutions. Il décrivit aussi les métastases.

Johannes Peter Müller (1801 – 1858)

Grâce à l’invention du microscope, cet anatomiste allemand, donna la première définition valable du cancer :

« Il s’agit d’une tumeur constituée de cellules. Elle bouleverse la structure des tissus. Elle est, dès le début, constitutionnelle. Elle récidive après l’extirpation et elle tue »

Roentgen en 1895, puis Pierre Curie en 1889

Ils découvrirent les rayons X et le radium qui fût à l’origine de la radiothérapie. En 1904, Danlos, à l’hôpital St-Louis de Paris, expérimenta pour la première fois cette méthode sur des tumeurs humaines.

Léo Loeb (1869-1959)

Ce médecin américain d’origine allemande, commença à transmettre aux animaux le cancer, grâce aux premières greffes de cellules en 1901.

Katsusaburo Yamagiwa (1863 – 1930) et Koichi Itchikawa (1888-1948)

Ils furent les premiers à induire des cancers de la peau avec des substances chimiques (goudron) entre 1918 et 1921. Ils ont démontré que l’application de goudron (uniquement avec des variétés de goudron contenant de l’anthracène) induisait des tumeurs cutanées.

Deals (1931-1933)

Il  démontra le rôle cancérigène des radiations.

Paul Ehrlich (1854-1915)

Ce biologiste allemand, ouvre l’ère de la chimiothérapie qui ne fût effective qu’à partir de 1940 après, époque à laquelle ont découvrit l’effet thérapeutique du gaz moutarde. On trouva enfin les premières substances chimiques s’opposant à la division cellulaire. Ces substances sont aujourd’hui le fondement de la chimiothérapie.

C Higgins

Ce futur Prix Nobel de médecine, en 1950 mis en évidence le rôle des hormones  féminines sur certains cancers humains.

De nos jours, les scientifiques continuent leurs multiples recherches concernant les relations entre le cancer et l’ADN avec les différentes techniques de la génomique, de la proteinomique…..

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