Le Saviez-Vous ► Les enlèvements d’enfants en chiffres


L’alerte Amber est un bon moyen pour aider les policiers a trouver des enfants enlevé grâce aux réseaux sociaux très rapidement. Il est maintenant implanté dans différents pays. Cela ne résous pas tous les enlèvements, mais au moins il diminue le temps de recherche couvrant un grand territoire et presque tous les enfants disparus
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Les enlèvements d’enfants en chiffres

 

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Les enfants signalés disparus sont retrouvés dans la majorité des cas et généralement assez rapidement.

Les enlèvements d’enfants en chiffres

– Les enfants signalés disparus sont retrouvés dans la majorité des cas et généralement assez rapidement: 59 pour cent des signalements d’enfants et de jeunes disparus au Canada ont été retirés dans les 24 heures, et en moins d’une semaine dans 92 pour cent des cas, a noté la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour l’année 2016.

– Dans la grande majorité des cas, les kidnappeurs sont les parents, avise la force policière fédérale.

– Au Québec, 31 bambins de 4 ans et moins ont été portés disparus en 2015, 33 en 2016 et sept en 2017 jusqu’à mi-juillet, selon les données de la GRC. Tous les dossiers ont été fermés — ce qui signifie qu’ils ont été retrouvés vivants ou morts — sauf huit.

– 545 enfants de 5 à 13 ans ont été portés disparus au Québec en 2015, 428 en 2016 et 268 jusqu’à maintenant en 2017 (de janvier à la mi-juillet). Seulement neuf sur 545 sont toujours recherchés, soit moins de 1 pour cent.

Alerte Amber au Québec

  • – elle a été implantée au Québec en 2003
  • – elle a été déclenchée 13 fois
  • – il s’agit d’un système qui permet d’alerter la population, par tous les moyens médiatiques possibles, pour diffuser l’information le plus rapidement possible.
  • – chaque cas au Québec a connu une fin heureuse jusqu’à maintenant
  • – les critères pour qu’elle soit déclenchée sont les suivants:

1) la police doit avoir des motifs de croire qu’un enfant a été victime d’un enlèvement

2) les circonstances de l’enlèvement font croire que l’enfant risque de subir des blessures ou qu’il est en danger de mort

3) la police possède suffisamment de renseignements descriptifs sur l’enfant, le suspect et/ou le moyen de transport utilisé pour que la diffusion soit utile.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’internet a changé la donne dans les enlèvements d’enfants


Avec Internet, les enlèvements d’enfants ont du positifs et du négatif. Le négatif, c’est qu’il est plus aisé à des prédateurs de leurrer un enfant que d’aller dans un parc, cependant, il y a maintenant l’aide des réseaux sociaux pour retrouver une personne disparue qui rejoint des centaines voir plus pour transmettre la nouvelle (attention, quand même de vérifier que l’avis de recherche viens d’un site sérieux et de mettre le lien du site) il est donc possible de retrouver des enfants disparues plus vite qu’auparavant
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L’internet a changé la donne dans les enlèvements d’enfants

 

L'internet et les médias sociaux peuvent aider dans... (PHOTO ARCHIVES AFP)

 

L’internet et les médias sociaux peuvent aider dans les cas de disparitions, note un professeur, notamment en permettant de retracer des témoins sur Facebook.

PHOTO ARCHIVES AFP

 

STÉPHANIE MARIN
Agence France-Presse
MONTRÉAL

L’Internet a changé la donne depuis l’enlèvement de Cédrika Provencher le 31 juillet 2007: si les réseaux sociaux – en constante progression – sont des outils qui aident à retracer les jeunes portés disparus, ils ouvrent aussi de terribles possibilités aux criminels qui s’en servent pour leurrer des enfants.

Car le danger ne rôde plus seulement dans les parcs et les rues des villes, il se cache aussi derrière les écrans d’ordinateurs.

Il y a 10 ans, la petite Cédrika, âgée de neuf ans, a été portée disparue à Trois-Rivières. Certains de ses ossements ont été retrouvés huit ans et demi plus tard et la police n’a pas encore mis la main au collet d’un suspect. Si les policiers en savent plus sur ce qui lui est arrivé, ils ne l’ont pas encore révélé au public.

Les enlèvements d’enfants par des étrangers qui veulent les agresser sont le cauchemar des parents, mais ils demeurent plutôt rares, relève la Gendarmerie royale du Canada (GRC), qui compile les données.

Et parmi les possibilités offertes par l’informatique aux criminels, il y a le leurre de mineurs par internet, une infraction dont le nombre a explosé ces dernières années.

Au Québec, les données font état de deux cas de leurre d’enfants par ordinateur en 2002. Mais en 2008, la police en recensait 80, puis 248 en 2013, 413 en 2014 et 373 en 2015.

Lorsqu’on parle de leurre d’enfant, on fait référence à tous les actes prohibés par l’article 172.1 (1) du Code criminel: il est interdit à un adulte de communiquer avec un mineur en vue de commettre une infraction d’ordre sexuel comme, par exemple, avoir des contacts sexuels avec un jeune de moins de 16 ans, d’inciter un jeune à avoir des contacts sexuels ou de l’inciter à s’exhiber devant sa webcam.

Cette hausse notable de cas de leurre de mineurs est en partie due à la technologie, plus accessible, qui permet ces crimes, mais il y a une autre raison, a indiqué en entrevue Francis Fortin, professeur adjoint à l’École de criminologie de l’Université de Montréal et chercheur au Centre international de criminologie comparée (CICC).

Il explique que la police a investi beaucoup d’efforts pour traquer les criminels en ligne. Puisque cela permet plus d’arrestations et de dépôts d’accusations, les statistiques des cas de leurre d’enfants augmentent. Il ne serait donc pas exact de dire, selon lui, que cela est dû uniquement à une augmentation de crimes de ce genre.

De l’avis du directeur du Service de police de la ville de Montréal (SPVM), Philippe Pichet, l’arrivée de l’internet a changé bien des choses, dont l’avènement de nouvelles méthodes d’enquête et de surveillance.

«Ça nous amène des outils mais aussi des problématiques», dit-il, faisant référence à la cyberintimidation, mais aussi au leurre d’enfant par ordinateur.

Au SPVM, l’équipe des crimes technologiques a récemment embauché plusieurs personnes – enquêteurs et techniciens informatiques – pour faire face au virage numérique.

Le professeur Fortin constate qu’il y a un déplacement du lieu du risque pour les jeunes: approcher un enfant dans une cour d’école ou dans un parc devient difficile, vu la vigilance de tous.

«Si vous êtes un homme, essayez de vous approcher d’une cour d’école!», lance-t-il.

«Mais à peu près tout le monde a son compte Facebook, ça devient plus intéressant de recruter là-dessus. Il y a d’autres endroits que Facebook, mais c’est une bonne porte d’entrée, affirme le spécialiste. Moi je pense qu’on est là. Je vois le déplacement du risque, de par la facilité et l’accessibilité.»

Et même si Facebook n’est pas la méthode utilisée pour initier la première rencontre – il y a de très nombreux sites de clavardage – il est possible que ce soit un vecteur de continuité de contacts avec la victime.

«Dans le temps, garder contact avec un jeune, ça aurait été par téléphone et les parents auraient dit: «c’est qui le Monsieur qui t’appelle?’»

«Ça a changé la donne, à mon avis.»

Pina Arcamone, la directrice générale du Réseau Enfants-Retour, affirme avoir été marquée par un cas survenu il y a quelques années. Un prédateur belge a contacté par internet un jeune de 13 ans du Québec. Il est venu à Montréal et se préparait à partir avec l’adolescent. La famille a alerté la police à temps, et il a été retrouvé dans un motel de la rue Saint-Hubert, relate-t-elle.

Si les parents ont peur des prédateurs sexuels potentiels dans les rues et les parcs, avec les ordinateurs, «ils laissent pourtant des étrangers entrer dans la chambre de leur enfant», avertit-elle.

Les réseaux sociaux qui aident

Tout n’est pas sombre. L’internet et les médias sociaux peuvent aussi aider dans les cas de disparitions, note le professeur Fortin.

Ils permettent de retracer des témoins sur Facebook, de voir où la personne se trouvait récemment, en raison des fonctions de géolocalisation de bon nombre d’activités sur ce site. Et l’on peut obtenir d’autres indices avec les téléphones cellulaires, renchérit l’expert.

«C’est rapide. Tout le monde est sur Facebook et les statistiques démontrent que les gens vont aller voir Facebook plusieurs fois par jour», dit-il.

C’est plus efficace que de voir la nouvelle de la disparition une seule fois en lisant le journal le matin, juge-t-il. Et l’internet permet de partager la nouvelle sur de nombreux sites en quelques clics – et quelques secondes.

Philippe Pichet, du SPVM, est du même avis. Twitter révèle une foule d’indices, notamment par les échanges entre les jeunes qui demandent si quelqu’un a été vu, et quand, dit-il.

Et puis, cela permet une diffusion plus rapide.

«Si l’on pense à l’alerte Amber, avant, ça passait à la télé mais maintenant c’est diffusé partout, tout le monde le retweet, donc tu atteins un plus grand nombre de personnes, plus rapidement», explique le directeur du SPVM.

La célèbre «alerte Amber», activée quand un enfant disparaît, a désormais sa propre page Facebook au Québec. Plus de 90 000 personnes ont «aimé» cette page et seront donc avisées quand elle est déclenchée. Les téléphones des abonnés de l’alerte sonneront lorsqu’un enfant est porté disparu.

«En une seconde, on rejoint énormément de gens», estime Mme Arcamone.

Dans le cas de Cédrika, cela a pris plusieurs heures, voire le lendemain matin avant que des avis de disparition ne circulent dans les médias, et l’alerte Amber n’avait pas été activée dans son cas, se rappelle-t-elle.

Des cas bien réels

Parfois, Facebook peut aussi s’avérer un précieux allié. Le 26 mai 2014, un nouveau-né, «Bébé Victoria», a été enlevé de l’hôpital de Trois-Rivières en début de soirée, cite en exemple M. Pichet.

Quatre jeunes ont vu circuler sur les médias sociaux la photo de la suspecte et la description de son véhicule.

Ils se sont mis à sa recherche, «parce qu’ils se sont sentis interpellés et qu’ils n’avaient rien à faire» ce soir-là, ont-ils raconté aux journalistes après l’heureux dénouement.

L’une des jeunes filles a reconnu son ancienne voisine sur l’une des photos diffusées et ils ont aussi recherché la voiture. Ils l’ont trouvée et appelé la police. Le bébé a été retourné à ses parents le soir même.

La nature du crime a beaucoup à voir avec sa diffusion à grande échelle.

«Personne ne reste indifférent ou insensible devant un enlèvement d’enfant», estime Mme Arcamone.

Les réseaux sociaux aident à retracer les jeunes fugueurs aussi.

Dans le cas de Jade Maréchal, une adolescente de 16 ans portée disparue l’été dernier, les utilisateurs des médias sociaux ont donné un sérieux coup de main. Sa photo et sa description se sont propagées à une vitesse folle sur Twitter et Facebook et la jeune fille a été retrouvée quelques jours plus tard.

Depuis, les cas se multiplient sur internet et les citoyens sont rapidement mis à contribution.

Les médias sociaux peuvent ainsi mener à une bonne collaboration entre les citoyens et les policiers, un autre point positif, conclut M. Pichet du SPVM.

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Nouveau système d’alertes cellulaires pour prévenir les Canadiens en danger


C’est une bonne nouvelle, mais ce n’est pas tous les téléphones qui recevront cette alerte d’urgence pour le moment et c’est bien dommage quand on pense que cela pourrait aider, et même sauver des vies
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Nouveau système d’alertes cellulaires pour prévenir les Canadiens en danger

 

En septembre dernier, une alerte ciblée a été envoyée à des New-Yorkais pour les avertir de la présence d’un colis suspect. Un système d’alertes similaire sera implanté au Canada, a annoncé le CRTC.

PHOTO MARIA SANMINIATELLI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

TRISTAN PÉLOQUIN
La Presse

Les services d’urgence canadiens pourront d’ici un an diffuser des alertes ciblées sur les téléphones cellulaires des personnes qui se trouvent dans une zone où leur vie est en danger, a annoncé hier le CRTC.

 

En cas de danger imminent, les autorités fédérales et provinciales pourront diffuser une alerte sonore qui retentira simultanément sur les téléphones de toutes les personnes qui se trouvent dans un secteur choisi. La tonalité d’alerte sera identique à celle qui est diffusée à la télé ou à la radio lorsqu’une alerte AMBER est déclenchée, par exemple. Une bannière bilingue avec un message court apparaîtra alors sur l’écran de l’appareil, et une vibration au rythme particulier sera déclenchée.

Une technologie semblable existe depuis 2012 aux États-Unis, où elle est largement utilisée par le National Weather Service pour avertir lorsqu’une tornade frappe un secteur. Au lendemain de la tempête lors de laquelle 300 voitures sont restées coincées sur l’autoroute 13, en mars dernier, le premier ministre Philippe Couillard avait indiqué qu’il aurait été souhaitable d’utiliser ce genre de technologie pour informer les personnes de l’évolution de la situation.

«Ça diminue l’anxiété et l’angoisse des gens », avait-il dit.

UNE « BONNE NOUVELLE »

Le CRTC menait déjà depuis plusieurs mois une étude sur les différentes technologies disponibles. Celle qui a été choisie, testée par la division de recherche de la Défense nationale et par Bell Mobilité, n’est pas compatible avec tous les téléphones cellulaires activés. Il faut avoir un appareil LTE récent pour qu’elle fonctionne.

« C’est dommage, parce qu’il faudra attendre plusieurs années avant qu’elle rejoigne tous les Canadiens », se désole Dan McArthur, responsable d’une centrale nucléaire ontarienne qui militait en faveur d’une technologie utilisant de simples messages textes.

Cette solution permettait aussi de cibler avec précision des personnes se trouvant dans un périmètre très précis.

« L’annonce du CRTC demeure une très bonne nouvelle en termes de sécurité », ajoute M. McArthur.

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Facebook diffusera des alertes AMBER sur votre fil d’actualité


C’est l’une des meilleurs ajouts que Facebook a fait depuis longtemps sur son réseau social. Avec Amber, les disparitions seront sérieuses et non de faux messages que certains font circuler
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Facebook diffusera des alertes AMBER sur votre fil d’actualité

 

Des alertes AMBER se retrouveront automatiquement sur le fil d’actualité des utilisateurs de Facebook en cas de disparition d’un enfant, a annoncé aujourd’hui le réseau social.

En collaboration avec les autorités canadiennes, les alertes AMBER offriront une photo et tous les détails disponibles à propos de l’enfant disparu sur le fil d’actualités de Facebook mobile.

«L’alerte apparaîtra seulement dans le fil d’actualités de personnes vivant dans la zone de recherche identifiée et qui seront alors en position d’aider», précise l’entreprise.

Les alertes AMBER sont déjà énormément partagées sur Facebook et la rapidité de ces partages devrait ainsi être améliorée.

Cette fonctionnalité de Facebook, disponible aux États-Unis depuis le 13 janvier 2015, aurait déjà permis de retrouver au moins un enfant.

« Lorsqu’un enfant disparaît, chaque seconde compte et les statistiques démontrent que la dissémination rapide d’information augmente de façon significative les chances de localiser un enfant disparu, sain et sauf. Les alertes géo-ciblée de Facebook donneront aux alertes AMBER une présence plus étendue sur Internet et les réseaux sociaux, améliorant du fait même nos capacités à retrouver rapidement un enfant», a souligné Pina Arcamone, directrice générale d’Enfant-Retour Québec, par voie de communiqué.

Selon la GRC, entre 2003 et 2012, 96% des enfants qui ont été le sujet d’une alerte AMBER ont été retournés sains et saufs à leur famille

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