Le Saviez-Vous ► La cocaïne, du traitement de la douleur à la douleur humaine


L’arbre de coca est connu depuis avant JC. Il était utilisé pour des rituels religieux, des initiations en Amérique du Sud. Plus tard en médecine, il était utilisé en médecine naturelle. Quand des scientifiques se sont intéressées à cette plante, un des chercheurs a découvert la cocaïne. Cette drogue devenait une panacée pour toutes sortes de maux et fut oublier pendant plusieurs années après être réapparu en guise de drogue. Beaucoup d’adeptes ont perdu énormément en devenant dépendant de la cocaïne
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La cocaïne, du traitement de la douleur à la douleur humaine

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

    Des archéologues ont retrouvé des traces de cocaïne dans les tombeaux péruviens datant de 2 500 ans avant Jésus-Christ. En Bolivie, on a aussi découvert l’illustration datant de 400 ans avant J.-C. d’un visage humain dont la joue est arrondie. Cet ancêtre chiquait simplement une feuille de coca. Le coca a été utilisé dans les rituels religieux et initiatiques tout au long de l’histoire précolombienne en Amérique du Sud.

    Chez les Incas, la feuille du coca était frottée à l’hymen des jeunes vierges pour rendre indolore la défloraison lors du premier rapport sexuel. On l’utilisait aussi en médecine lorsqu’on devait ouvrir la boîte crânienne de l’infortuné opéré. Ses vertus anesthésiantes étaient donc déjà largement utilisées. On se servait aussi de la feuille de coca pour augmenter l’endurance et diminuer la fatigue. Les conquistadors espagnols voulurent interdire son usage, mais ils ont vite changé d’idée compte tenu les bénéfices économiques que la vente du produit rapportait.

    L’histoire moderne

    Au début du XIXe siècle, on s’intéresse de plus en plus aux vertus de la plante du coca. En 1859, le chimiste Albert Niemann réussit à isoler la substance active de la plante qu’il nomme : cocaïne. Ses vertus médicinales sont immédiatement mises à contribution. On l’utilise comme anesthésique, comme substitut à la morphine pour aider les morphinomanes à quitter leur dépendance, comme remède contre les allergies comme les rhinites et même pour corriger certains troubles de personnalité comme la timidité et la déprime.

    Ayant perdu ses lettres de noblesse, la cocaïne disparaît du marché quasi entièrement. Elle réapparaît vers les années 1970 chez les classes plus huppées de la société, parmi les artistes, hommes d’affaires, avocats, etc. On l’appelait alors : le champagne des drogues. Son usage se démocratise durant les années 1980 avec l’apparition du crack et du freebase et n’a cessé de se répandre depuis.

    La plante

    Le nom scientifique de la plante de Coca est Erythroxylon Coca qui à l’origine (Khoca) voulait dire : l’arbre par excellence. De la feuille de cet arbuste, plusieurs substances actives peuvent être extraites. En tout, 14 alcaloïdes peuvent être produits à partir de la feuille de coca dont la papaïne, un ferment qu’on utilise pour accélérer la digestion, l’higrine dont les vertus sont utilisées pour améliorer la circulation sanguine et pour protéger du mal des montagnes et la quinoline qu’on utilise en mélange avec du calcium et du phosphore pour prévenir la carie dentaire. Évidemment le plus connu de ces alcaloïdes est la cocaïne. Voici un exemple parmi des milliers d’autres de ses effets.

    Un bon début

    Vers la fin des années 1960, Pierre écumait les discothèques à la mode et il était difficile de compter ses succès auprès de la gent féminine. C’était un beau garçon, pas trop grand, juste ce qu’il faut. Il avait toujours rêvé de devenir pompier ou policier. Mais son père étant alcoolique, il ne se résignait pas à laisser sa mère seule avec lui, ce qui lui aurait pourtant permis d’aller suivre une formation à l’école de police de Nicolet. Pierre obtient finalement un poste de gardien de pénitencier et il n’était pas d’hommes plus fiers que lui en ville.

    Après quelques années de travail, Pierre a une belle situation, une automobile neuve et un bel appartement. Il rencontre une jeune fille et l’épouse. Il était beau à voir le jour de ces noces, sa mère n’était pas peu fière. Mais contrairement aux contes de fée, ils n’eurent cependant pas le temps d’avoir de nombreux enfants.

    Un nouveau pénitencier venait d’ouvrir ses portes dans une région fort éloignée des grands centres. On offrait à Pierre un poste plus élevé, une augmentation de salaire substantielle et on défrayait même tous les coûts rattachés à l’installation du jeune couple dans le village voisin.

    Nos tourtereaux acceptèrent tout de go et sautèrent dans le premier avion les menant dans leur nouveau paradis. Ils avaient de quoi se payer la plus belle chaîne stéréo, le plus gros téléviseur et chacun une automobile du modèle de l’année. Quel bonheur de pouvoir se payer tout ce qu’on a désiré pendant si longtemps.

    Les paradis terrestres ont tendance à ne pas être éternels et quelques mois après avoir commencé leur nouvelle vie, l’ennui commença à gagner la conjointe qui se trouvait ici loin de sa famille, de ses amies et qui n’avait pas d’emploi.

    Le début de la fin

    Un soir, Pierre rentra chez lui et trouva la maison bien vide. Son épouse avait plié armes et bagages et avait décidé de demander le divorce. Pierre continua pendant un certain temps son travail comme si de rien n’était. Puis un soir, il décida d’aller danser en ville, question de se distraire. Au bar, il rencontra des copains. Alors qu’il disait qu’il se sentait fatigué parce qu’il avait pris quelques bières, un bon samaritain l’initia à la prise de cocaïne. Pierre trouva l’effet extraordinaire. Comme il occupait un poste bien rémunéré, l’achat de cocaïne ne présentait pas un problème majeur alors. Il lui arrivait souvent de payer la traite aux filles et à ses amis du coin. Comme Pierre consommait de plus en plus, même son salaire n’arrivait plus à couvrir ses dépenses.

    La descente s’amorçait. Il commença par vendre sa maison. Après tout, vivant seul, qui a besoin d’une si grande maison ? s’était-il dit. Mais une fois les maigres profits dépensés en poudre et en alcool, le problème du manque d’argent réapparut de plus belle. Un autre bon samaritain lui suggéra l’idée du siècle. Comme il était gardien du pénitencier, il lui serait facile de faire entrer de la drogue à l’intérieur de la prison et de gagner beaucoup d’argent.

    Bien sûr, Pierre finit par se faire prendre et comme le service pénitencier ne tenait pas à faire trop de publicités sur l’événement, on lui offrit de quitter volontairement et surtout discrètement son emploi en démissionnant de ses fonctions. En échange, on lui remettait une prime équivalente à 6 mois de salaire et on lui remettait tout l’argent qu’il avait amassé dans un fonds de pension pendant les 5 années de service qu’il avait faites.

    Il revint donc à Montréal, s’acheta un édifice appartement délabré du centre-ville et y démarra une piquerie. Connaissant bien ce milieu maintenant, il allait selon lui devenir riche bien vite tout en pouvant se procurer sa cocaïne à meilleur prix. Bien nanti et bien organisé, il était à l’abri des coups durs, du moins le croyait-il.

    Mais, il se fit voler deux ou trois fois et quelques descentes de police ont fait fuir sa clientèle. Il ne restait que quelques junkies, des habitués qui payaient mal d’ailleurs. Un soir de découragement, il prit sa seringue et s’injecta un speedball. Tout en injectant le précieux liquide, il réalisa qu’il venait de faire une erreur. Il n’avait pas pris SA seringue, mais plutôt celle d’une de ses rares clientes. Le hic est que Pierre savait pertinemment qu’elle était atteinte du SIDA. Ce qu’il ignorait, mais qu’il eut quand même en bonus, ce fut une hépatite.

    Quelques mois plus tard, une nouvelle descente de police ferma définitivement la baraque. Pierre commençait alors une troisième étape de sa descente aux enfers : l’itinérance. Ne cherchez plus le beau jeune homme des années 1960, ni même un bel homme mature. Vous auriez peut-être pu le rencontrer, quêtant dans le centre-ville de quoi se payer son prochain gramme. Ses joues creusées par les médicaments et la misère, son crâne dégarni, il lui arrive parfois de penser encore à la belle époque où il a été presque un policier. Il a alors bien hâte qu’un généreux piéton lui glisse le 2 dollars qui lui manque pour se payer sa prochaine injection pour croire encore une petite demi-heure qu’il est beau, riche et puissant.

    Pourtant il était bien parti dans sa vie, occupant le poste qu’il rêvait d’avoir. C’est vers l’âge de 35 ans que tout s’est mis à déraper. Et les 30 dernières années de sa vie furent un enfer.



    (Cet article est tiré du livre : Cocaïne, la poudre de l’ennui, par Jacques Beaulieu, Publistar, 2006)

  • http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les coccinelles ont-elles des points sur le dos?


On aime bien les coccinelles, elles sont aussi très utiles dans un jardin. Les prédateurs par contre qui osent essayer de goûter à ces petites bêtes ne les apprécient vraiment pas
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Pourquoi les coccinelles ont-elles des points sur le dos?

 

Pourquoi les coccinelles ont-elles des points sur le dos?

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Compter les points d’une coccinelle est un jeu particulièrement apprécié des enfants. Dans l’imaginaire commun, le nombre de taches renvoie à celui de ses années. Toutefois, il n’existe en réalité aucun lien entre l’apparence et l’âge de l’insecte.

Ces motifs aux couleurs vives sont tout simplement une manière de se protéger. Ils agissent comme un message alertant les éventuels prédateurs qu’ils ont affaire à une petite bête toxique dont ils feraient mieux de se garder de dévorer.

UN MAUVAIS GOÛT ASSOCIÉ À UNE APPARENCE CRIARDE

La nocivité des coccinelles est pour une grande partie d’entre elles bien réelle. Ces spécimens disposent en effet d’alcaloïdes de sept types différents. Ces substances sont non seulement toxiques mais également infectes au goût.

Mieux vaut donc éviter de les ingérer sous peine de passer un mauvais quart d’heure. Le redoutable cocktail est d’ailleurs assez fort pour laisser un souvenir impérissable dans la mémoire du prédateur.

Si l’un d’entre eux a le malheur d’en faire l’expérience, on peut être sûr qu’on ne l’y prendra plus. Pour toute son existence, celui-ci associera les insectes à points à  quelque chose de particulièrement désagréable et voilà que tout un groupe de victimes potentielles est sauvé.

D’AUTRES STRATÉGIES DE SURVIE

Mais le groupe des coccinelles est vaste et les 5000 espèces qu’il rassemble à ce jour ne partagent pas forcément la même stratégie de survie. Certains spécimens, dépourvus d’alcaloïdes préfèrent miser sur la discrétion.

Au fil de l’évolution ces dernières ont adopté des tailles plus petites et des teintes plus ternes que leurs cousines pour leur permettre de se fondre dans le paysage lorsqu’un danger se fait sentir. C’est là toute la beauté de la nature: son incroyable diversité. 

http://fr.canoe.ca/

L’arme chimique aéroportée des fourmis


La guerre chimique n’est point une invention de l’être humain, car la nature a ses propres armes, plus efficaces et moins destructives pour l’environnements .. Les fourmis, ces petits insectes extraordinaires n’ont pas fini de nous étonnés
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L’arme chimique aéroportée des fourmis

Si vous êtes piqué par des fourmis, dites vous que votre sort pourrait être bien pire. Vraiment ? Parlez-en à leurs ennemis héréditaires, les termites, ils subissent de plein fouet les assauts chimiques, aussi appelée  »crematogaster striatula »

Dans la revue PLoSONE, des chercheurs français du Centre universitaire Jean-François Champollion présentent ce qu’ils ont observé chez cette espèce de fourmi en pleine batille contre des termites.

La  »Crematogaster striatula » a une particularité : un dard flexible capable d’envoyer dans les airs des toxines puissantes dans n’importe quelle direction. Sans aucun contact physique, la fourmi paralyse à distance son adversaire.

Plus étonnant, le même cocktail chimique permet d’avertir les compagnons d’armes situés à proximité est dans leur rayon d’action. Il peut même servir à faire fuir d’autres fourmis belliqueuses.

Pour percer le secret de cette arme chimique, l’équipe scientifique a disséqué les deux glandes qui alimentent l’aiguillon de ces fourmis. Chez les Crematogaster, c’est la glande de Dufour, utilisée habituellement pour baliser des sentiers ou envoyer des signaux.

Selon les chercheurs, la glande contient au moins 50 molécules chimiques différentes. L’une  d’elles appartient à la famille des alcaloïdes et se scinderait en de plus petites molécules, responsable de la mort des termites. Une fois identifiées et isolées, ces molécules pourraient être à la base d’une nouvelle génération d’insecticides naturels.

7 Jours/Extra/Bruno Geoffroy/Février 2012

Le saviez-vous ► Pourquoi le chocolat est-il dangereux pour certains animaux de compagnie ?


Le chocolat a des propriété intéressante pour l’être humain, mais ce qui est bon (sans exagération) pour l’un n’est pas nécessairement bon pour d’autres comme  certains animaux de compagnie tel que les chiens et les chats. Cela doit être pris au sérieux car donner du chocolat a ces animaux peut entrainer de très grave conséquences
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Pourquoi le chocolat est-il dangereux pour certains animaux de compagnie ?


Le chocolat est dangereux pour certains animaux de compagnie car il contient une substance pouvant être bénéfique pour l’homme mais que l’organisme de certains animaux comme les chiens et les chats ne métabolise que très lentement, provoquant ainsi un empoisonnement.

Il s’agit de la théobromine,  » nourriture des dieux » selon son étymologie.

Le chocolat noir contient entre 450 et 1600 mg de cet alcaloïde, quantité suffisante pour provoquer chez l’animal, irritations voire ulcères de l’estomac, vomissements, diarrhées, et ce qui est plus grave, désordres nerveux et cardiaques puis convulsions pouvant entraîner la mort.

http://www.pourquois.com