Un panda albinos photographié en Chine


Un panda albinos est plutôt rare, a été photographié dans une réserve naturelle en Chine. Espérons que cet animal sauvage pourra vivre en toute tranquillité.
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Un panda albinos photographié en Chine

 

Un panda géant albinos, le 20 avril 2019, dans la réserve naturelle nationale du Wolong (Chine).

© AFP

Un panda entièrement blanc a été photographié dans une réserve naturelle du sud-ouest de la Chine, un cas rare prouvant que l’albinisme existe au sein des pandas sauvages de cette région, a annoncé l’agence Chine Nouvelle.

L’animal au pelage uni et aux yeux rouges a été photographié le 20 avril dans une forêt de la province du Sichuan (sud-ouest), a précisé l’agence officielle samedi.

Le panda est un albinos âgé d’un à deux ans, a estimé Li Sheng, un chercheur spécialiste des ours à l’Université de Pékin, cité par Chine Nouvelle. La réserve naturelle nationale du Wolong, où l’animal a été repéré, a indiqué à l’AFP ne pas avoir plus de détails à son propos.

Plus de 80% des pandas sauvages de la planète vivent dans la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), le reste se répartissant entre le Shanxi (centre) et le Gansu (nord-ouest).

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Un concours de beauté albinos pour lutter contre les préjugés


Je ne suis pas très en faveur pour les concours de beauté, mais si cela peut permettre de changer les choses en Afrique pour les albinos, alors pourquoi pas. Mais cela ne serait pas suffisant
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Un concours de beauté albinos pour lutter contre les préjugés

 

Un concours de beauté albinos pour lutter contre les préjugés

Photo AFP

Stigmatisés et même pourchassés dans certains pays d’Afrique, de jeunes albinos étaient vendredi soir sous le feu des projecteurs à Nairobi où se déroulait l’élection des premiers Miss et Mister Albinisme Kenya.

Le premier concours de ce type, selon ses promoteurs, avait pour objectif de montrer «qu’il existe des albinos beaux et bien dans leur peau», deux termes «rarement associés» en ce qui les concerne, a expliqué Isaac Mwaura, le premier député albinos kényan qui est aussi l’organisateur de la compétition.

«Nous voulons montrer notre talent, nous voulons faire face à la stigmatisation et à la discrimination», a-t-il souligné.

L’albinisme se traduit par une absence de pigmentation dans la peau, le système pileux et l’iris des yeux.

«En Afrique, les gens ont la peau noire. Lorsqu’une femme donne naissance à un albinos, les gens disent que c’est une malédiction», a témoigné Nancy Njeri Kariuki, 24 ans, venue du centre du Kenya pour participer à la compétition.

«Même les enfants de votre âge ont peur de vous», a raconté la jeune femme aux yeux verts qui a défilé coiffée d’une perruque brune devant le vice-président du Kenya William Ruto. Le pas sûr et la tête haute.

Les participants ont défilé dans leurs tenues professionnelles, du pêcheur au soldat en passant par une joueuse de rugby, afin de montrer qu’ils peuvent eux aussi faire partie de la population active du pays.

Qu’il s’agisse de s’éduquer ou de travailler, les albinos ont beaucoup de mal à trouver leur place, regrette le député Mwaura.

Fan de skate-board, Sarah Wanjohi, 21 ans, ne croise pas beaucoup d’albinos dans ses loisirs. Elle est venue avec tout son attirail pour montrer

«que nous pouvons aimer, nous pouvons défiler (…) Nous pouvons faire tout ce que les gens nous pensent incapables de faire».

«Ça été difficile pour moi: les talons, les froufrous ce n’est pas trop le style skateboard!», plaisante-t-elle.

AMPUTÉS, TUÉS

Ces mannequins d’un jour, choisis dans tous le pays lors d’une pré-sélection, ont du se plier aux règles d’airain du podium, en apprenant démarche et sens du spectacle.

Un défi idéal pour requinquer une confiance en soi souvent fragile, a estimé Michael Ogochi, un participant de 21 ans.

«Grandir a été difficile pour moi. Personne ne voulait être avec moi. Vous devez travailler sur votre estime personnelle et avoir la peau dure», a expliqué le jeune homme.

Ces dernières années quelques mannequins albinos ont fait des apparitions dans les défilés ou dans les pages magazines de mode mais leur peau rosée et leurs yeux clairs leur vaut le plus souvent d’être violemment rejetés de leur communauté.

Chaque année, dans toute l’Afrique, des albinos sont pourchassés, tués et amputés de leurs membres qui sont ensuite utilisés pour des rituels censés apporter richesse et chance. Un phénomène qui a pris une ampleur encore plus grande récemment au sud et à l’est du continent, notamment en Tanzanie, au Malawi ou au Mozambique, où les attaques se comptent par dizaines et n’épargnent pas les très jeunes enfants.

Si ce type d’attaque est plus rare au Kenya, Isaac Mwaura souligne que la Société de l’albinisme qu’il dirige a dû plusieurs fois intervenir pour sauver des enfants ou des adultes menacés de meurtre rituel. Un homme de 56 ans est mort des suites d’une attaque l’an dernier dans le sud-ouest du pays.

Le silence tombe sur la foule bavarde des spectateurs du défilé lorsque le député projette l’image sanglante d’un membre amputé lors d’une attaque contre un albinos en Tanzanie.

L’organisation non gouvernementale canadienne «Under The Same Sun» (Sous le même soleil), a recensé 169 agressions – dont 76 meurtres – contre des personnes albinos en Tanzanie ces dernières années. Plus que partout ailleurs en Afrique.

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L’orque blanche Iceberg a refait surface … et elle n’est pas seule


Être albinos pour un mammifère peut avoir de grands désavantages, alors que l’orque Iceberg, semble bien s’adapter. Il n’est pas exclu du groupe, il vit plus vieux que ceux qui souffrent de l’albinisme et semble en bonne santé
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L’orque blanche Iceberg a refait surface … et elle n’est pas seule

 

Observée pour la première fois en 2012, la belle et rare orque blanche a été de nouveau vue au large de la Russie.

RARE. Cette orque blanche, nommée Iceberg, avait été observée pour la toute première fois en 2010. Alors âgée de 15 à 17 ans, elle était déjà adulte lors des premières prises de vue. Elle a immédiatement suscité un grand engouement chez le public et les scientifiques qui l’avaient même décrite comme l’une des seules représentantes adultes de couleur blanche de son espèce. La couleur et la forme des tâches est pourtant très importante chez les orques. Les orques sont ordinairement noires avec un ventre blanc, ce qui leur permet de se camoufler dans l’eau lors de la chasse; d’au-dessus, les proies ne les voient pas à cause de la couleur sombre et d’en-dessous, le blanc rappelle la lumière de la surface, attirant certains poissons. Les tâches grises qu’elles ont à proximité de leur tête permettent aussi à ces animaux de se reconnaître entre elles.  Lors d’une expédition menée par M. Hoyt, co-directeur du Far East Russia Orca Project (FEROP), cet épaulard est réapparu au large des îles Kouril (Russie) ainsi qu’au Nord du Japon. De nouvelles observations ont été publiées sur le siteAquatic mammals et montrent qu’Iceberg ne serait plus tout seul, mais bien accompagné d’autres orques également albinos.

Une rareté censée être un handicap

Le fait d’être albinos est souvent un désavantage chez ces animaux qui ne peuvent plus se camoufler pour chasser. De plus, les individus albinos sont souvent délaissés par les autres orques. Or, cette espèce est une espèce sociale et chasse en groupe pour survivre. Également plus sensibles aux maladies, ils atteignent rarement l’âge de la maturité (15 ans) et meurent assez tôt. Pourtant, Iceberg aurait aujourd’hui environ 22 ans et aurait donc survécu à tout cela. D’ailleurs, il a été observé accompagné d’autres orques ce qui montre qu’il est totalement sociabilisé.  On compterait environ 1/100 orques de couleur blanche mais il s’agirait surtout de juvéniles mourant assez rapidement. Cependant, Iceberg a été observé avec une femelle albinos, appelée Mama Tanya, et un jeune, appelé Lemon. Les scientifiques de l’expédition affirment même qu’il y aurait 5 à 8 orques blanches dans les eaux russes.

« Tous les grands prédateurs ont des problèmes sur cette planète car, en quelque sorte, nous exerçons sur eux une pression permanente, et ce, sous tous les angles ».

L’augmentation du nombre d’orques blanches n’est pourtant pas un bon présage. Cela signifie que les orques albinos se reproduisent entre elles et cela engendrerait une consanguinité localisée dans de petites populations.

D’après Erich Hoyt, « les orques sont les espèces les plus contaminées sur Terre » et ce phénomène serait probablement dû à la pression exercée par l’Homme : pollution, chasse, captures pour des aquariums … 

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«Vague sans précédent» d’attaques contre les albinos au Malawi


C’est épouvantable qu’être albinos dans certains pays, c’est de vivre dans la peur d’être tué pour des potions et autre usage pour des guérisseurs et des sorciers. C’est quand même 7 000 et 10 000 albinos qui vivent à Malawi
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«Vague sans précédent» d’attaques contre les albinos au Malawi

 

Edna Cedrick, 26 ans, en compagnie de son... (Photo AP)

Edna Cedrick, 26 ans, en compagnie de son fils survivant dont le frère jumeau a été enlevé et tué le 24 mai 2016.

PHOTO AP

Agence France-Presse
LILONGWE

Les albinos au Malawi, y compris les très jeunes enfants, sont victimes d’une «vague sans précédent d’attaques brutales», alimentées par des pratiques rituelles et la passivité des autorités, a dénoncé mardi Amnistie internationale.

Depuis novembre 2014, le nombre d’assassinats et d’enlèvements d’albinos est «en forte augmentation», selon un communiqué (en anglais) de l’organisation de défense des droits de l’homme. Au moins 18 personnes ont été tuées et cinq kidnappées, dont un enfant de deux ans qui reste toujours introuvable, a précisé Amnistie.

«Avril 2016 a été le mois le plus sanglant avec quatre assassinats d’albinos», selon Amnistie qui a publié mardi un rapport intitulé Nous ne sommes pas des animaux à chasser ou à vendre: Violences et discriminations contre les albinos au Malawi (en anglais).

Les os des albinos «seraient vendus à des guérisseurs traditionnels au Malawi et au Mozambique pour concocter des potions magiques censées apporter la richesse ou la chance. Ce commerce macabre est aussi alimenté par la croyance que les os des albinos contiennent de l’or», a expliqué Amnistie internationale.

L’ONG accuse les autorités malawites de laisser les albinos «à la merci de gangs criminels». La police manque de ressources pour répondre à temps aux attaques et maintenir une présence visible dans les zones les plus à risque, selon l’organisation qui appelle le gouvernement à «prendre des mesures spécifiques pour la protéger».Le porte-parole de la police, Nicholas Gondwa, a confirmé qu’au moins 18 personnes avaient été tuées depuis novembre 2014 pour cause de leur albinisme, précisant que le district de Machinga dans le sud était la région la plus dangereuse.

Il a assuré à l’AFP que la police «faisait tout son possible pour éduquer les gens sur la nécessité d’assurer la sécurité des albinos».

«Même les morts ne sont pas laissés en paix. La police du Malawi a enregistré au moins 39 affaires d’exhumation illégale de corps d’albinos ou de personnes arrêtées en possession d’os ou de membres d’albinos.»

Les albinos sont aussi victimes de discrimination à l’école et dans le système de santé.

«Beaucoup meurent de cancer de la peau faute de moyens de prévention comme la crème solaire et d’informations sur leur condition», selon Amnistie.

Dans ce contexte, la population albinos du Malawi, évaluée entre 7000 et 10 000 personnes, «vit dans une peur constante», selon Amnistie qui appelle le gouvernement à «prendre des mesures spécifiques pour la protéger».

Une femme albinos a expliqué ne pas «prendre l’ascenseur avec des étrangers», de peur d’être attaquée. «Des gens me disent en face qu’ils vont me vendre», a témoigné un homme de 37 ans.

L’albinisme est une maladie génétique héréditaire qui se traduit par une absence de pigmentation dans la peau. Les personnes albinos sont victimes de violences dans plusieurs pays africains, dont le Malawi.

Début juin, la justice du Malawi a interdit à tous les sorciers et guérisseurs traditionnels d’exercer afin de protéger les albinos.

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Malawi: une foule brûle vives sept personnes soupçonnées de sorcellerie


S’il y a un endroit qu’il n’est pas bon d’être albinos, c’est bien au Malawi. Des gens croient à la sorcellerie et d’autres veulent se débarrasser des sorciers qui font le trafic d’os, un peu comme au temps du Moyen-âge au temps de la chasse aux sorcières
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Malawi: une foule brûle vives sept personnes soupçonnées de sorcellerie

 

Samuel Mluge, au centre, est albinos et se... (Photo Guillaume Bonn, archives The New York Times)

Samuel Mluge, au centre, est albinos et se sent continuellement menacé. Il circule ici en Tanzanie où, tout comme au Malawi, des albinos sont tués pour marchander des parties de leurs corps. En 2008, année où la photo a été prise, 19 albinos ont été tués en Tanzanie.

PHOTO GUILLAUME BONN, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Agence France-Presse
BLANTYRE

 

Une foule a brûlé vives au Malawi sept personnes soupçonnées de trafic d’os humains, souvent utilisés dans des pratiques de sorcellerie, a déclaré mercredi la police.

Les victimes «ont été trouvées en possession d’os humains et la foule a décidé de les brûler» avec de l’essence, mardi, dans le district de Nsanje, dans le sud du Malawi, a expliqué à l’AFP un responsable de la police, Kirdy Kaunga.

Selon un chef local, Tengani (un seul nom, NDLR), des villageois ont commencé à avoir des soupçons en observant les faits et gestes de l’une des sept personnes qui portait un sac contenant des os.

«L’homme a été poursuivi et arrêté», a expliqué Tengani à l’AFP. «Il aurait confirmé que son sac contenait des os humains et c’est à ce moment-là que la foule a commencé à se rassembler et à brûler un par un» les sept personnes soupçonnées.

La police n’a procédé à aucune arrestation. Elle a remis les corps à la morgue d’un hôpital local, où ils attendaient d’être identifiés par des proches.

La police a ouvert une enquête pour «déterminer l’origine des os et s’ils appartenaient à un albinos», a précisé à l’AFP le porte-parole de la police dans la région, James Kadazera, alors que le Malawi connaît une recrudescence des assassinats et enlèvements d’albinos.

«Nous devons aussi savoir qui a brûlé ces gens et pourquoi ils se sont fait justice eux-mêmes», a-t-il ajouté, précisant que certaines victimes étaient «complètement défigurées».

Depuis le début des attaques en 2015, six albinos ont été tués, selon les autorités malawites, et neuf selon l’ONU. Une dizaine de personnes soupçonnées d’assassinat, d’enlèvement ou de trafic d’os humains ont également été arrêtées depuis décembre dans ce petit pays pauvre d’Afrique australe.

«Il y a constamment des exhumations de corps d’albinos pour leur os», ont précisé les autorités locales.

Le Malawi a lancé une enquête pour déterminer les raisons des meurtres d’albinos, mais les résultats n’ont pas encore été communiqués.

Dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, les membres et os d’albinos sont utilisés pour des rituels censés apporter richesse et pouvoir.

L’albinisme, maladie génétique héréditaire qui se traduit par une absence de pigmentation dans la peau, le système pileux et l’iris des yeux, touche environ une personne sur 1200 au Malawi.

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Une rare tortue de mer albinos découverte en Australie


On voit de temps à autre des animaux adultes albinos. Mais voilà, un bébé tortu vert mais albinos tout frais sorti de son oeuf, il a été facilement remarqué
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Une rare tortue de mer albinos découverte en Australie

 

 

Avec ses yeux rouges et sa robe blanche, Alby est un bébé tortue albinos. ©Coolum District Coast Care Group / Facebook

Avec ses yeux rouges et sa robe blanche, Alby est un bébé tortue albinos. ©Coolum District Coast Care Group / Facebook

Alby est une tortue verte… toute blanche ! Un cas très rare d’albinisme chez cette espèce de tortue marine.

BLANC. Alby est un spécimen très rare dans la nature. Il s’agit d’un bébé tortue marine atteint d’albinisme (d’où son prénom qui sonne comme un diminutif). Cette particularité génétique se caractérise par l’absence de pigment brun (la mélanine) dans toutes les cellules de l’organisme : l’animal a donc un épiderme blanc et l’iris rouge. À ne pas confondre avec d’autres maladies génétiques encore plus rares, telles que l’hypomélanisme (une réduction des pigments bruns, sauf dans les yeux) ou encore le leucistisme (tous pigments cellulaires sont absents, mélanine et phéomélanine – un pigment roux orangé – excepté au niveau de la rétine et de l’iris). Alby a été découverte sur la plage de Castaways, dans l’est de l’Australie, le 7 février 2015, par des bénévoles de l’association Coolum and North Shore Coast Care Group qui étaient venus collecter des données sur les œufs de tortues vertes (Chelonia mydas) tout justes éclos. C’est donc par hasard que ce petit reptile albinos a été filmé, tout comme ses 122 frères et sœurs qui ont quitté leur nid enfoui sous le sable pour rejoindre l’océan. Les chances de survie d’Alby sont néanmoins inférieures à celles des autres. Mais elle est déjà parvenue à gagner les eaux, ce qui est déjà une première prouesse.

©Lauren McWhirter / Youtube

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