À 68 ans, l’oiseau le plus vieux du monde pond un nouvel œuf


68 ans et pondre encore un oeuf, c’est un oiseau coriace. L’albatros de Laysan et son compagnon de toujours reviennent à chaque année sur l’atoll de Midway près d’Honolulu. Généralement, les albatros ont une espérance de vie de 50 ans. Elle dépense largement le niveau d’espérance de vie tout en étant active.
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À 68 ans, l’oiseau le plus vieux du monde pond un nouvel œuf

 

albatros de Laysan Wisdom

L’albatros Wisdom, fidèle à ses habitudes depuis plus de 50 ans. Crédits : Wikimédia commons / USFWS – Pacific Region

par Brice Louvet

Wisdom, un albatros de Laysan, continue de défier la nature. L’oiseau sauvage le plus vieux du monde est retourné à son point d’attache pour y pondre encore un nouvel œuf à l’âge de 68 ans.

S’il est vrai que les Albatros de Laysan ne connaissent pas la ménopause, la durée de vie moyenne de ces oiseaux tourne autour des 50 ans environ. D’où la surprise, chaque année, de revoir Wisdom (sagesse en anglais) revenir chez elle, dans son port d’attache. « Elle est de retour ! », s’est de nouveau joyeusement exclamé mercredi matin le service américain chargé de la faune sauvage dans la région pacifique.

À 68 ans, l’oiseau le plus vieux du monde est en effet revenu pondre un nouvel œuf sur l’atoll de Midway, un territoire américain de l’océan Pacifique, où elle retrouve chaque année son compagnon, rencontré en 2006.

Un œuf chaque année avec le même partenaire

On ne connaît pas l’âge exact de Wisdom. Elle a été baguée pour la première fois en 1956 par le biologiste Chandler Robbins. À l’époque, l’albatros était déjà adulte, ce qui veut dire qu’elle avait au moins 6 ans (estimer l’âge d’un oiseau est néanmoins très difficile). Elle fréquente depuis chaque année l’atoll de Midway, situé à environ 1 900 km au nord-est d’Honolulu, tout comme 3 millions d’autres oiseaux de mer. Tous les ans, Wisdom pond un œuf. Une fois le poussin sorti de sa coquille et autonome – une durée de sept mois environ – le couple d’albatros reprend alors son envol pour de nouveaux territoires avant de revenir l’année suivante.

Des oiseaux menacés

On note par ailleurs que, comme beaucoup d’animaux, les albatros de Laysan sont menacés par l’ingérence humaine. Au début du XXe siècle, l’espèce a notamment souffert de la chasse pour ses plumes et de la collecte des œufs. Elle reste également vulnérable aux palangres, comme tous les oiseaux de mer. Sans compter la pollution plastique qui représente aujourd’hui un danger supplémentaire.

En ce sens, Wisdom se présente comme un formidable exemple de résilience animale. Notons au passage que l’oiseau n’est pas le plus âgé connu. Cet honneur revient au cacatoès Cookie, décédé en 2016 au zoo de Chicago à l’âge de 83 ans. L’oiseau, souffrant d’ostéo-arthrite et d’ostéoporose, avait dû être euthanasié pour abréger ses douleurs. Cookie était par ailleurs très apprécié. Une cérémonie en son hommage avait même été organisée par les responsables du zoo.

Source

https://sciencepost.fr/

Une espèce rare d’albatros menacée par des souris géantes


Encore un animal qui a été introduit par erreur dans un environnement autre que le sien. Ce sont des souris qui profitent très de milieu avec tous ces oeufs et oisillons. Le pire, c’est de voir que souris ne craignent pas du tout l’oiseau en train de couver, ils vont volent sous son plumage
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Une espèce rare d’albatros menacée par des souris géantes

 

 

Une espèce rare d’albatros est menacée par de grosses souris prédatrices qui mangent leurs oeufs et tuent les oisillons, faisant craindre leur disparition de l’île britannique de Gough, dans l’Atlantique Sud, a indiqué lundi la Société royale de protection des oiseaux (RSPB).

Un drame « à fendre le coeur » se déroule sur l’île « apparemment idyllique » et inhabitée, qui abrite plus de 8 millions d’oiseaux de 23 espèces et dont la faune et la flore sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, selon la RSPB.

L’îlot inhabité appartient à l’archipel de Tristan da Cunha, rattaché au territoire d’outre-mer de Sainte-Hélène, au large de l’Afrique du Sud. Elle abrite notamment l’albatros Tristan da Cunha, bec rose et plumage noir et blanc, qui est menacé de disparition.

Sur son site, la RSPB explique que les souris, introduites accidentellement dans l’île au 19e siècle, ont prospéré et doublé, voire triplé, de taille. Elles s’attaquent aux oeufs et aux oisillons, qu’elles mordent en meute, entraînant une perte de 2 millions d’individus par année, affirme la société.

Une vidéo montre ainsi l’attaque nocturne de souris contre un bébé albatros, des « images perturbantes », met en garde la RSPB, qui a récemment mené une étude pour quantifier les pertes.

Elle lance donc une action, avec l’aide des gouvernements américain et sud-africain notamment, pour enrayer la catastrophe et éradiquer les souris en 2020. La campagne consistera à épandre sur l’île, par hélicoptère, un souricide enveloppé dans des boulettes de céréale, afin de sauver les oiseaux, en particulier l’emblématique albatros.

https://www.lapresse.ca/

Le plus vieil oiseau du monde va devenir maman à 67 ans


Un albatros très spécial. Cette femelle serait la plus vieille de son espèce connue. Depuis 1956, elle aurait voyager une distance près de 6 fois aller-retour vers la lune. En plus, elle a peut encore procréer. En décembre dernier à 67 ans, elle met au monde un oisillon
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Le plus vieil oiseau du monde va devenir maman à 67 ans

 

Crédits : NPR

par  Mehdi Karam

Voici Wisdom. C’est un albatros femelle de 67 ans, soit le plus vieil oiseau sauvage au monde, à notre connaissance.

 Et comme National Geographicle raconte, Wisdom vient une fois de plus de donner naissance à un oisillon, petit dernier d’une lignée de 30 à 35 poussins, le 13 décembre 2017, continuant ainsi de déjouer tous les pronostics et d’étonner les scientifiques de par sa longévité.

Il faut dire qu’au cours de sa vie bien remplie, Wisdom n’a cessé de nous épater. Avec près de 4 828 032 kilomètres de voyage à son actif depuis 1956 – soit près de six aller-retour sur la Lune – cet albatros est tout simplement « un être sans précédent », explique Kate Toniolo, intendante du Monument national marin de Papahānaumokuākea, où Wisdom a fait son nid.

Elle doit d’ailleurs son nom à sa capacité de survie, comme si elle était consciente de tous les dangers de la vie et parvenait à s’en prémunir.

Car être un albatros n’est pas chose aisée. Sur les 22 espèces connues à ce jour, 18 sont menacées d’extinction, notamment à cause d’un processus de reproduction très long et lent. Qui plus est, cet oiseau marin subit la surpêche de plein fouet et peine parfois à se nourrir. Heureusement, Wisdom est là pour faire perdurer l’espèce.

Source : National Geographic

http://www.ulyces.co/

À 66 ans, Wisdom attend son 41e petit


Un albatros vit à peu près 50 ans et pond un oeuf aux 2 ans, cet albatros à 66 ans et a pondu deux années de suite, Elle est tenace
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À 66 ans, Wisdom attend son 41e petit

 

Photo : Kupu Conservation Leadership Program/Kristina McOmber

Une femelle albatros surnommée Wisdom et âgée de 66 ans attend la naissance de ce qui serait son 41e rejeton, affirment des chercheurs du refuge faunistique national de l’atoll Midway, situé au nord-ouest d’Hawaï, aux États-Unis.

Un texte d’Alain Labelle

La ponte d’un œuf par Wisdom n’était pas attendue cette année puisque les femelles albatros ne se reproduisent habituellement pas deux années consécutives et qu’elle avait eu un petit l’année dernière.

Les biologistes du refuge expliquent que l’année sans oisillon donne le temps à ses oiseaux d’entretenir leur plumage et de le maintenir en bonne santé, ce qui est essentiel, puisque les albatros passent près de 90 % de leur temps à voler à la recherche de nourriture.

Pour une raison inconnue, Wisdom a choisi de pondre cette année. La dernière fois qu’elle a été observée, elle attendait le retour de son partenaire Akeakamai parti à la mer à la recherche de nourriture.

Les albatros ont habituellement une espérance de vie d’environ 50 ans. Le plus vieil oiseau jamais bagué, un Albatros de Sanford, est âgé de 70 ans.

Wisdom lors d'une précédente couvée

Wisdom lors d’une précédente couvée   Photo : Kupu Conservation Leadership Program/Kristina McOmber

La chef du groupe de bénévoles du refuge, Kristina McOmber, explique que Wisdom peut être identifiée grâce à sa bague rouge vif placée à l’une de ses pattes par des scientifiques.

C’est le biologiste Chandler Robbins qui a été le premier à observer Wisdom en 1956. Actuellement âgé de 98 ans, il continue de prendre régulièrement des nouvelles de l’albatros de Laysan (Phoebastria immutabilis).

L’ atoll Midway est composé de trois petites îles entourées de récifs de corail. Il constitue un paradis sans prédateur pour trois espèces d’albatros, mais également pour des phoques, des dauphins et des tortues.

http://ici.radio-canada.ca/

Le saviez-vous ► L’albatros, un oiseau dans le vent


Il y a certains avantages du réchauffement climatique pour certains êtres vivants  au milieu du chaos qui se dessinent au cours des années. L’albatros hurleur, y trouve donc son compte
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L’albatros, un oiseau dans le vent

 

La revue Science nous apprend que l’albatros hurleur se déplace aujourd’hui plus vite entre ses lieux de reproduction et d’alimentation qu’il y a 20 ans.

Sous l’effet de l’augmentation de l’intensité des vents de l’océan Austral, conséquence du réchauffement climatique, l’oiseau économise du temps de voyage

7 Jours/Extra/La science à coeur/7 étonnant/février 2012

Le changement climatique positif pour les albatros



Les malheurs des uns font le bonheur des autres et c’est la même chose pour certains animaux et les changements climatique .. mais jusqu’à quand ? Car même si les albatros parviennent a profiter de l’occasion, si les changements continue et cela continuera, ces oiseaux perdront probablement ces avantages
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Le changement climatique positif pour les albatros

Le changement climatique positif pour les albatros

© AFP Photo/Marcel Mochet

Le changement climatique semble, au moins pour le moment, positif pour les grands albatros de l’île de Crozet: ils bénéficient de vents de plus en plus rapides dans l’océan Austral ce qui leur permet de mieux se nourrir et se reproduire, selon une étude publiée jeudi.

En se laissant porter par le vent grâce à leurs grandes ailes, les albatros peuvent se déplacer à des milliers de kilomètres de leur nid.

Or, dans l’océan Austral, les vents d’ouest ont augmenté en intensité et se sont déplacés progressivement vers le pole sud depuis une trentaine d’années, relèvent Henri Weimerskirch (Centre d’études biologiques de Chizé, à Villiers en Bois, France) et son équipe dans la revue scientifique américaine Science.

Impact

Quel est l’impact sur les albatros de ce changement des vents probablement dû au changement climatique?

Le bilan est largement positif, selon les chercheurs qui ont analysé des données (survie, succès reproducteur) recueillies depuis près de quarante ans sur les populations d’albatros de l’archipel de Crozet et suivi depuis 1979 les déplacements de plus de 300 albatros équipés de balises Argos et de GPS.

En vingt ans, le poids moyen des mâles (10 kg en moyenne) et des femelles (8 kg en moyenne) a augmenté de 1 kg tandis que la durée de leurs voyages à la recherche de nourriture se réduisait fortement: elle est passée de près de 13 jours dans les années 1970 à 10 jours en moyenne maintenant.

Trouvant leur nourriture plus rapidement, les albatros ont prospéré, augmentant non seulement leur poids, mais aussi leur succès de reproduction. Une période durant laquelle mâles et femelles alternent séjour en mer pour chercher la nourriture et séjour à terre pour incuber l’oeuf sur le nid, précise M. Weimerskirch.

Lors de leur déplacements en quête d’une pitance, ils peuvent parcourir plus de 3 500 km entre les zones subtropicales au nord de Crozet préférées par les femelles et les eaux froides de l’océan Austral, soulignent les auteurs de l’étude.

Les albatros ont pu diminuer la durée de ces trajets grâce à leur vitesse de vol accrue et à un décalage vers le sud, l’Antarctique, de la zone où ils recherchaient la nourriture. En descendant plus au sud, les femelles qui étaient menacées par les pêcheries au thon subtropicales sont aussi plus à l’abri des risques de captures accidentelles, relève dans un communiqué le Centre national français de la recherche scientifique (CNRS).

Mais «ces effet positifs pourraient ne pas perdurer à l’avenir» si le changement climatique se poursuit et que les zones ventées continuent à se décaler vers le sud, préviennent les chercheurs.

http://fr.canoe.ca/