Atteint d’une maladie grave «J’ai choisi d’avoir la liberté de ma vie»


N’est-ce pas une belle leçon de vie que cet homme nous fait malgré ses limites du a son handicape, il gère sa propre vie en prenant ses propres décisions
Nuage

Atteint d’une maladie grave

«J’ai choisi d’avoir la liberté de ma vie»

 

Crédit photo : TVA Nouvelles

Grâce à son bras mécanisé, Alain Gaudet, qui est atteint de dystrophie musculaire, peut plus facilement vaquer à ses occupations quotidiennes

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Voler de ses propres ailes: c’est ce qui a poussé un résidant de Trois-Rivières atteint d’une grave maladie dégénérative à gérer son propre personnel à domicile, plutôt que de bénéficier de services gouvernementaux.

«Dans le fond, ce que j’ai choisi, c’est d’avoir la liberté de ma vie, ce qu’on n’a pas nécessairement quand on est dans un CHSLD.»

C’est ce que confie Alain Gaudet, cloué à son fauteuil roulant en raison d’une dystrophie musculaire, précisant que les personnes dans sa condition souhaitant demeurer à domicile ont surtout recours à des agences de soins de santé.

De son côté, il vit seul en appartement depuis maintenant 20 ans, et son état de santé n’allait rien y changer. Il a donc embauché 11 professionnelles de la santé qui lui fournissent des soins à domicile.

«J’ai recruté les meilleures, explique-t-il en témoignant de sa gratitude envers «ses petits anges». Je fais la gestion de 100% du staff. C’est une vraie business qui n’est pas payante mais qui rapporte quand même beaucoup de bonheur et de joie de vivre», raconte-t-il, fièrement.

Alain Gaudet a choisi de gérer son propre personnel à domicile au lieu de bénéficier de services gouvernementaux. (Crédit photo: TVA Nouvelles)

Bras automatisé

La débrouillardise, le courage et la détermination de cet homme le maintiennent en vie puisque chaque geste du quotidien représente un défi. Défi qu’il relève maintenant plus facilement grâce à son bras mécanisé Jaco, un appareil essentiel qu’il a pu se procurer grâce un ami, l’humoriste Mike Ward.

«Mike Ward m’a envoyé un message privé puis il m’a dit : ‘Alain, je vais t’aider à payer ton bras’, relate Alain Audet. De fil en aiguille, (et après plusieurs) entrevues, il y a un donateur anonyme qui est arrivé et qui a donné 22 000$ pour la balance du montant qui restait à payer.»

Que ce soit un bras à 45 000 dollars ou de petites toiles peintes à la main par chacune de ses anges, Alain reçoit avec la même joie de vivre chaque cadeau qui lui est offert. Par-dessus tout, il apprécie le travail de ses petits anges, grâce à qui il peut voler de ses propres ailes.

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