Pas de paix mondiale sans investissement dans l’éducation


Je ne sais pas si l’éducation à tous les enfants pourrait un jour mettre la fin à toute guerre, mais j’en doute. Cependant, l’éducation peut apporter plus d’espoir. Beaucoup trop d’enfants n’ont pas cette chance de savoir lire et écrire et avoir une culture pour connaitre autre chose que la pauvreté. Les filles doivent être éduqué autant que les garçons pour qu’elle puisse devenir indépendante. Malheureusement, en cas de conflit, l’éducation est la première chose qu’on enlève aux enfants.
Nuage

 

Pas de paix mondiale sans investissement dans l’éducation

 

La jeune réfugiée rohingya, Sofiat, âgée de 7 ans, prend part à une classe dans le centre d'apprentissage Kokil de l'UNICEF, dans le camps pour personnes réfugiées d'Unchiprang, à Cox's Bazar, au Bangladesh.

© UNICEF/UN0158183/SUJAN

La jeune réfugiée rohingya, Sofiat, âgée de 7 ans, prend part à une classe dans le centre d’apprentissage Kokil de l’UNICEF, dans le camps pour personnes réfugiées d’Unchiprang, à Cox’s Bazar, au Bangladesh.

C’est la meilleure façon de faire en sorte que les enfants réalisent leur plein potentiel, de briser le cycle de la pauvreté et d’offrir aux enfants des perspectives d’avenir.

Texte écrit par David Morley, président et chef de la direction, UNICEF Canada

Au Canada, les enfants entament leurs premières semaines de vacances estivales, mais pour plusieurs autres enfants dans le monde, les vacances d’été n’existent pas, pour une raison bien simple: ils ne sont jamais allés à l’école. À l’échelle mondiale, un enfant sur cinq est déscolarisé, ce qui représente plus de 263 millions d’enfants privés de leur droit à l’éducation.

À l’UNICEF, nous croyons qu’il est inacceptable qu’un seul enfant voie son droit d’apprendre être bafoué. Il est par conséquent inconcevable que 263 millions d’enfants en soient privés.

L’éducation est un droit fondamental et représente les espoirs, les rêves et les aspirations de millions d’enfants partout dans le monde. C’est la meilleure façon de faire en sorte que les enfants réalisent leur plein potentiel, de briser le cycle de la pauvreté et d’offrir aux enfants des perspectives d’avenir. Or, pour ce faire, nous devons nous efforcer de faire tomber les barrières qui empêchent l’accès à l’éducation, en particulier pour les filles, à améliorer la qualité de l’éducation, à impliquer tous les acteurs au sein des communautés, à former le personnel enseignant et à veiller à ce que les enfants disposent des outils nécessaires pour leurs études.

Scolarisation lors d’une situation de crise

Les derniers mois ont été marqués par la tourmente. Nous avons été témoins de la souffrance de trop d’enfants en raison des conflits qui sévissent. Que ce soit les enfants ayant fui la persécution au Myanmar, les jeunes ciblés par des bombardements au Yémen, les enfants forcés de fuir les zones de combats incessants en Syrie, ou les filles aussi jeunes que sept ans utilisées comme des bombes humaines par Boko Haram dans le nord-est du Nigéria, ces enfants sont victimes de conflits auxquels ils ne devraient pas être mêlés, et ils ont toutes et tous cruellement besoin d’aide humanitaire.

Les enfants représentent plus de la moitié des personnes réfugiées à l’échelle mondiale, et 50% de ces enfants réfugiés sont déscolarisés.

En temps de crise, l’éducation est souvent l’un des premiers services à être suspendu et l’un des derniers rétablis. L’éducation est pourtant la clé pour outiller les enfants et leur permettre d’avoir espoir en un avenir prometteur. Sans éducation, nous pourrions perdre des générations entière

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Les conflits menacent la vie de 24 millions d’enfants, selon l’UNICEF


24 millions d’enfants qui souffrent et beaucoup mourront à cause des guerres, de l’eau potable inaccessible, des soins et les vaccins qui ne peuvent être donnés dans des pays en conflits. C’est toute une génération en péril.
Nuage

 

Les conflits menacent la vie de 24 millions d’enfants, selon l’UNICEF

 

Près de six millions d'enfants sont menacés en... (Photo archives AP)

Près de six millions d’enfants sont menacés en Syrie, dont plus de deux millions qui habitent des secteurs assiégés ou difficiles d’accès où l’aide humanitaire n’est que peu ou pas disponible.

PHOTO ARCHIVES AP

 

Associated Press
Beyrouth

La violence et les conflits au Moyen-Orient et en Afrique du Nord menacent la vie de 24 millions d’enfants, a prévenu mercredi l’agence onusienne des enfants, principalement au Yémen, en Syrie et en Irak.

L’UNICEF a ajouté que de multiples facteurs – comme une épidémie de choléra au Yémen, les attaques contre les hôpitaux en Syrie et l’offensive pour reprendre Mossoul en Irak – privent les enfants de soins de santé de base.

L’agence onusienne a déclaré par voie de communiqué que le Yémen arrive en tête de liste, avec 9,6 millions d’enfants dans le besoin.

Elle dit que l’accès à l’eau potable et aux installations d’hygiène a été compromis, provoquant des éclosions de maladies hydriques, et que plusieurs enfants souffrent de la faim.

Le directeur régional de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Geert Cappelaere, a déclaré que «la violence paralyse les systèmes de santé dans les régions touchées par le conflit et menace la survie même des enfants».

«Au-delà des bombes, des balles et des explosions, un nombre incalculable d’enfants meurent en silence de maladies qui pourraient facilement être évitées et soignées», a-t-il dit.

Ces données témoignent de l’ampleur du problème. Le Yémen est suivi de la Syrie, de l’Irak, du Soudan, de la bande de Gaza et de la Libye, selon l’UNICEF.

La guerre civile qui déchire le Yémen depuis deux ans a poussé le pays le plus pauvre du monde arabe au bord de la famine, et on constate une malnutrition aiguë répandue parmi les enfants.

Près de six millions d’enfants sont menacés en Syrie, dont plus de deux millions qui habitent des secteurs assiégés ou difficiles d’accès où l’aide humanitaire n’est que peu ou pas disponible. Plusieurs n’ont pas accès aux vaccins qui pourraient leur sauver la vie, et ceux qui tombent malades ou sont blessés peinent à être soignés, a déploré l’UNICEF.

En Irak, l’approvisionnement en eau potable des camps de personnes déplacées autour de Mossoul est exploité au maximum de sa capacité. De nouvelles familles, souvent accompagnées d’enfants mal nourris, arrivent quotidiennement, selon le communiqué.

Les forces irakiennes appuyées par les États-Unis seraient sur le point de reprendre le contrôle de Mossoul, trois ans après que Daech (le groupe armé État islamique) se soit emparé de près du tiers de l’Irak.

http://www.lapresse.ca/i