L’anxiété: quand trop est pire que pas assez


L’anxiété est importante pour notre survie. Elle permet d’aiguiser nos sens pour réagir en cas de danger. Cependant, il arrive que l’anxiété devienne un handicap sérieux qui demande l’aide médicale.
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L’anxiété: quand trop est pire que pas assez

 

Toute cette mise en alerte de nos systèmes sensoriels et moteurs est essentielle à notre protection. Une personne moins consciente du danger pourrait devenir une victime.

KAIPONG VIA GETTY IMAGES

Lorsque l’anxiété hypothèque trop la qualité de vie, il faut songer à consulter.

Jacques Beaulieu
Communicateur scientifique

Toute cette mise en alerte de nos systèmes sensoriels et moteurs est essentielle à notre protection. Une personne moins consciente du danger pourrait devenir une victime.

L’anxiété est une attitude développée durant l’évolution humaine pour assurer la survie de l’humanité. Une certaine anxiété va éveiller nos sens et les placer dans un état d’alerte bien souvent salutaire.

Par exemple, lorsque nous circulons aux abords de routes achalandées, nos sens doivent rester en éveil afin de percevoir les sons des automobiles qui viennent dans toutes les directions. Nos yeux sont aussi sollicités, afin de bien identifier la menace éventuelle d’un véhicule qui passerait trop près et risquerait de vous happer. Nos nerfs sensitifs percevront plus efficacement les vibrations du sol vous annonçant la venue d’un véhicule et sa distance.

Toute cette mise en alerte de nos systèmes sensoriels et moteurs est essentielle à notre protection. Une personne moins consciente du danger pourrait devenir une victime. Par exemple, un enfant qui joue au ballon. Son ballon rebondit vers la rue et, ne pensant qu’à le récupérer, il s’élance sans attention à sa poursuite et se fait frapper. Une certaine anxiété est donc salutaire.

Quand trop, c’est trop

Mais trop d’anxiété ou une anxiété sans raison valable sont tout aussi dommageables. Si quelqu’un en arrive à avoir tellement peur de traverser une rue qu’il ne sort plus, il y a un problème. L’évaluation du danger (traverser une rue) est ici exagérée et la conséquence (rester à la maison) est démesurée par rapport à la menace réelle.

Une anxiété mal évaluée peut donner naissance à bien des désordres de comportement. Nous en examinerons ici certains.

1- L’attaque de panique

Calmement assis dans votre fauteuil en train de lire, le téléphone sonne. Soudainement, votre cœur se met à battre rapidement, vous suez, vous tremblez, vous avez l’impression d’être à court de souffle, vous vous sentez très inconfortable et nauséeux.

Ces symptômes peuvent être ceux d’une attaque de panique. Certains éprouveront aussi l’impression d’être surexcités, instables, illuminés ou sur le point de s’évanouir. Pour d’autres, l’anxiété est telle qu’ils en éprouvent la peur de mourir, de devenir fou ou de perdre le contrôle.

Comme vous voyez, la liste des symptômes possibles est longue. Comme notre but n’est pas ici de porter un diagnostic, nous l’avons volontairement écourtée. Et il y a un danger à s’autodiagnostiquer. Ainsi, la première énumération des symptômes (accélération du rythme cardiaque, se sentir à bout de souffle, inconfortable et nauséeux) pourrait aussi convenir à un début de crise cardiaque.

Avant de conclure à la crise de panique, le spécialiste aura évalué toutes ces possibilités.

2- L’agoraphobie

Agoraphobie vient de deux mots en langue grecque antique: Agora qui était une place publique importante à Athènes en Grèce et phobia, qui signifie peur. L’agoraphobie est donc la peur de se retrouver dans une place publique.

La personne atteinte ressentira une peur de se trouver dans un endroit public quelconque ou peur de ne pouvoir s’en retirer à sa guise. Par exemple, elle pourra se sentir très mal à l’idée d’aller au cinéma, une salle où, en principe, on doit attendre la fin du film pour sortir.

3- Les attaques de paniques sans agoraphobie

Certaines personnes peuvent ressentir des attaques de panique sans pour autant avoir des problèmes d’agoraphobie. Un téléphone qui sonne, quelqu’un qui frappe à la porte ou simplement la peur de subir une attaque de panique représentent des facteurs qui, chez certains, vont provoquer le déclenchement de la crise.

4- Les attaques de paniques avec agoraphobie

D’autres personnes souffrant d’agoraphobie connaîtront une attaque de panique dans un lieu public. La crainte de revivre une telle attaque dans des circonstances semblables contribuera à augmenter leur agoraphobie.

Lorsque cette dernière devient un frein à une vie normale, il convient de consulter. La bonne nouvelle: ça se traite et les résultats sont des plus encourageants. Du tiers à la moitié des personnes qui ressentent des désordres liés à la panique vont aussi souffrir d’agoraphobie.

5- Les phobies spécifiques

Ici, sont inclues toutes les phobies (peur) des animaux (peur des chiens, des chats, etc.), des insectes (ex.: peur des araignées ou arachnophobie), peur du sang ou des blessures, peur du tonnerre, des éclairs, peur des hauteurs, peur de certains endroits spécifiques: ponts, tunnels, ascenseurs, avions, etc.

La phobie peut se manifester en présence de l’élément stressant, comme en présence du chien, pour quelqu’un qui a cette phobie. Mais elle peut tout aussi bien se présenter dès que la personne pensera qu’elle sera éventuellement en présence du chien.

Ainsi, certaines personnes en viendront à ne plus sortir de peur de rencontrer un chien, une araignée, un chat, ou autre.

6- Les phobies sociales

Ces phobies se caractérisent lorsqu’une personne craint de se voir ridiculiser en public. Ceux qui sont atteints de cette phobie craignent par-dessus tout d’être jugés par les autres comme étant faibles, anxieux, fous ou stupides. Ils craindront qu’on voie leurs mains trembler.

Souvent ces gens refuseront de manger, de boire, de parler dans un endroit public par crainte de se voir jugés par les gens autour d’eux.

7- Les troubles obsessifs compulsifs (TOC)

Les TOC sont de mieux en mieux connus. Plusieurs exemples peuvent illustrer ce trouble. Il pourra s’agir de l’obsession d’avoir les mains propres. Ou celle de s’assurer d’avoir éteint toutes les lumières avant de quitter la maison.

Certaines personnes pourront refaire 10 fois, 20 fois le tour complet de la maison avant d’accepter tant bien que mal de partir. Les obsessions les plus répandues sont celles reliées à l’hygiène (peur d’être contaminé), les doutes répétitifs (peur d’avoir oublié de verrouiller les portes, fermer les lumières, peur d’avoir heurter un piéton lors d’une balade en auto, etc.), le besoin d’un ordre rigoureux (les objets doivent être placés de telle ou telle façon), la peur de perdre le contrôle et se mettre à hurler des insanités dans des lieux publics, la peur de fixer son esprit dans des images de pornographie.

Pour éviter ces situations, certains développeront des rituels comme se mettre à compter à rebours de 200 à 100 par saut de 3, répéter mentalement des suites de mots du dictionnaire, etc. Les troubles obsessifs compulsifs peuvent devenir un handicap grave à une vie normale. La personne atteinte se doit de consulter. Ici encore, les thérapies offrent de bons résultats.

8- Les stress post-traumatiques

L’image classique du stress post-traumatique est le soldat de retour d’une guerre sanglante et meurtrière. Lorsqu’il rencontre un stimulus semblable à celui vécu en guerre, il se retrouve sous le choc comme s’il se retrouvait dans sa tranchée voyant ses copains mourir.

Par exemple, le son d’une sirène pourra le replonger dans le même état de détresse psychologique qu’il vivait en temps de guerre. D’autres circonstances peuvent donner lieu à des chocs post-traumatiques.

Par exemple, une personne qui a vécu un arrêt cardiaque pourra vivre une grande anxiété ou une crise de panique si un stimulus lui rappelle un événement se rapprochant de la crise cardiaque. Le stress post-traumatique peut se manifester immédiatement après le traumatisme, il peut s’étendre sur une longue période après le traumatisme ou encore il peut apparaître beaucoup plus longtemps après le traumatisme. Ici encore, lorsqu’il hypothèque trop la qualité de vie, il faut songer à consulter.

En somme, lorsque l’anxiété semble un problème, mieux vaut consulter.


Ce texte a été extrait et adapté du livre Stress et anxiété, votre guide de survie, par Claude Bélanger et Jacques Beaulieu, éditions La Semaine

https://quebec.huffingtonpost.ca

Vos phobies disent énormément de choses sur votre personnalité !


Très intéressant !!! Une autre façon de voir les phobies. En fait, ces phobies auraient un rapport avec notre personnalité et ne seraient pas nécessairement négatives, en autant bien sûr que ces peurs ne saccagent pas  notre existence
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Vos phobies disent énormément de choses sur votre personnalité !

 

Nos peurs les plus profondes sont étroitement liées à notre inconscient, et cela révèle énormément de choses sur notre vraie nature… En effet, il s’agit d’une manière pour notre cerveau de nous mettre en garde contre de nombreuses choses, et avant tout contre nous-mêmes !

De nombreux travaux dans le domaine de la psychologie ont été faits à ce sujet, et les peurs plus ou moins conscientes des individus ont passionné des générations de psychologues et de chercheurs.

Voici quelques unes des peurs les plus communes… Et ce que la psychologie dit à leur sujet.

1. Vous avez peur du noir

Cette image vous fait peur ? Vous souffrez peut-être de nyctophobie, c’est-à-dire la peur du noir !

Vous êtes une personne joyeuse et positive, avec une imagination extrêmement active — bref, vous êtes un créatif dans l’âme. Vous adorez utiliser votre potentiel créatif, tant  au travail qu’à la maison.

Le noir ne vous fait pas peur en lui-même : c’est plutôt la sensation de ne pas voir ce qui se trouve en face de vous qui vous effraye. Si vous avez peur du noir, c’est avant tout parce que vous avez peur de ce que vous ne connaissez pas, de l’invisible et de ce que vous ne pouvez pas comprendre ou cerner. Vous avez probablement également peur de l’avenir, de votre futur personnel et professionnel, de la mort, des situations imprévisibles qui pourraient mal tourner…

Outre une certaine peur de l’inconnu, la peur du noir peut également être le résultat d’une imagination hyperactive ! C’est la raison pour laquelle cette peur est tellement présente chez les enfants, mais certains adultes parviennent à conserver cette imagination d’enfant. Votre cerveau crée de scénarios improbables qui pourraient se dérouler dans ce noir, une fois les lumières éteintes… Votre grand défi réside ici : parvenir à dompter votre propre imagination et à l’utiliser pour votre propre bien. Peut-être est-ce le moment de vous atteler à un projet créatif, d’écrire ce livre que vous voulez écrire depuis longtemps, de prendre des cours de photo ou de peinture… ? Bref, il est sans doute temps d’utiliser votre nature hautement créative  à son plein potentiel si vous ne le faites pas déjà !

2. Vous avez peur de vous exprimer en public

Cette image vous fait peur ? Vous souffrez peut-être de glossophobie, c’est-à-dire la peur de s’exprimer en public !

Vous êtes un introverti dans le sens le plus profond du terme. Il se peut que vous n’en laissiez rien paraître aux autres, car vous avez appris à masquer votre nature à ceux qui vous entourent… Pour autant, même si c’était le cas, cela ne change rien à ce que vous êtes au plus profond de votre être. Vous aimez être seul face à vos pensées. Vous préférez avoir quelques amis avec des relations solides et sincères, plutôt que d’accumuler les relations superficielles avec un maximum de personnes.

Le docteur Sian Beilock, enseignante-chercheuse en psychologie, écrit dans la revue spécialisée Psychology Today que, « depuis plus de vingt ans, les chercheurs ne parviennent pas à comprendre pourquoi certaines personnes rayonnent littéralement lorsque tous les regards sont braqués sur eux, alors que d’autres parviennent à peine à se trainer jusqu’au micro. »

Les gens qui, comme vous,  n’aiment pas être placés sous le feu des projecteurs ont fortement tendance à être de personnes simples, honnêtes et humbles. Elles préfèrent œuvrer pour le bien commun plutôt que d’être mises en valeur et de récolter les lauriers de la gloire. Cependant, vous pouvez travailler votre timidité de manière à vous ouvrir plus encore vers le monde — car vous en valez vraiment la peine.

3. Vous avez peur des serpents 

Cette image vous fait peur ? Vous souffrez peut-être d’ophidiophobie, c’est-à-dire la peur des serpents !

Vous êtes un ami aimant, dévoué aux autres, et tourné vers votre famille. Vous accordez énormément de valeur aux gens qui vous entourent, et aux relations que vous entretenez avec eux. Vous êtes prêt à tous les sacrifices pour aider un ami, et vous seriez le premier à défendre vos proches lors d’une dispute.

Votre peur des serpents traduit en vérité une peur profonde de voir la vie des personnes que vous aimez être mise en danger.

Un article publié dans la revue spécialisée Psychology Today fait ainsi état que « l’une des théories expliquant [la peur des serpents] suppose que  les humains, tout comme les autres primates, sont prédisposés pour acquérir la peur des créatures qui ont par le passé menacé la vie de leurs ancêtres ».

Pour cause, les serpents sont des animaux potentiellement dangereux pour un groupe de primates, en particulier pour ses membres les plus vulnérables tels que les bébés et les jeunes individus.

Votre phobie des serpents est tout simplement une expression de votre cerveau, qui cherche instinctivement à vous protéger, vous ainsi que ceux que vous aimez, du danger.

4. Vous avez peur du sang 

Cette image vous fait peur ? Vous souffrez peut-être d’hémophobie, c’est-à-dire la peur du sang !

Parmi tous vos amis, vous êtes la personne la plus calme, dotée d’un tempérament sage et équilibré. Vous essayez toujours d’être zen et tempéré. Vous avez également une grande appréciation de votre propre corps, que vous percevez un peu comme le temple de votre esprit. Vous aspirez à prendre soin de votre corps, tout comme de votre esprit, comme le veut l’adage.

Cependant, votre peur du sang puise ses sources dans une peur intérieure qu’une blessure vienne endommager votre « temple ». Et assurément, vous n’êtes pas tout seul à avoir peur de cela !

Le docteur Jordan Gaines Lewis écrit ainsi que « la peur du sang et le réflexe d’évanouissement à la simple vue du sang est possiblement un réflexe primitif ancré très profondément dans le cerveau de certaines personnes. »

Votre esprit profondément conscient de votre propre  corps, en harmonie avec votre enveloppe charnelle, tente de vous protéger en vous faisant savoir que quelque chose ne va pas lorsque vous voyez du sang.

5. Vous avez peur des germes 

Cette image vous fait peur ? Vous souffrez peut-être de mysophobie, c’est-à-dire la peur des germes et des microbes !

Vous êtes un petit peu plus nerveux que certains de vos amis. Vous aimez que les choses soient propres, nettes et bien rangées, et vous n’appréciez pas du tout lorsque vous sentez qu’il y a du bazar dans votre vie. Perfectionniste voire un brin maniaque sur les bords, vous tirez votre fierté d’un travail bien fait et de la sensation du devoir accompli… Mais le revers de la médaille, c’est que cette phobie va souvent de pair avec un taux très fort de stress et d’anxiété.

Le docteur Graham C.L. Davey explique dans un article paru dans Psychology Today que, «  nous savons que la peur de la contamination bactérienne et/ou virale peut être induite par ce qu’on appelle la ‘sensibilité au dégoût’, et donc par le niveau élevé de sensibilité qu’un individu peut éprouver face à cela. »

En d’autres termes, vous éprouvez une sensation élevée d’angoisse lorsque quelque chose vous paraît dégoûtant ou désordonné.

Si votre côté perfectionniste vous pousse sans cesse à vous dépasser et qu’il sera sans doute très apprécié de votre entourage professionnel, il serait peut-être bon pour vous de souffler un peu et de vous décontracter aussi ! Vous pouvez travailler votre stress afin d’être moins exigeant envers les autres comme envers vous-même.

6. Vous avez peur des araignées 

Cette image vous fait peur ? Vous souffrez peut-être d’arachnophobie, c’est-à-dire la peur des araignées !

Vous êtes un individu fort, et un véritable leader dans l’âme. Les autres personnes sont naturellement attirées vers vous, et trouvent de l’inspiration dans vos méthodes.

Votre peur des araignées n’est pas vraiment une chose inquiétante. En fait, l’arachnophobie est une peur très commune : Une étude britannique a démontré que 32% des femmes et 18% des hommes partagent la même peur que vous.

Pourquoi avez-vous peur des araignées ? Inconsciemment, de nombreuses personnes perçoivent ces petits animaux comme des êtres dégoûtants et sales, et les araignées sont également liées à une idée de danger car certaines espèces sont venimeuses. Tout comme les germophobes, votre peur des araignées provient donc d’une réponse de dégoût,  à cela près que la vôtre est plus lié à la crainte d’être médiocre, de ne pas être à la hauteur, d’être une personne « commune ».

De même, tout comme les personnes ayant la phobie des serpents, vous êtes prédisposé à vouloir vous protéger, ainsi que les autres, des choses potentiellement dangereuses.

7. Vous avez peur des clowns 

Cette image vous fait peur ? Vous souffrez peut-être de coulrophobie, c’est-à-dire la peur des clowns !

Vous êtes une personne qui déteste le mensonge et les choses absurdes, vous vous enorgueillissez d’être honnête, sincère et de dire la vérité. En conséquence, vous attendez des autres qu’ils soient honnêtes et directs envers vous, tout comme vous l’êtes à leur égard.

Et si vous trouvez cette peur bizarre, sachez qu’elle s’explique très facilement au niveau psychologique… et c’est une peur bien plus commune que vous ne le pensiez. En fait, près de 1 adulte sur 10 a peur des clowns !

Selon Carlin Flora pour la revue Psychology Today, « c’est parce que notre capacité à lire et à interpréter les expressions faciales a été, depuis la nuit des temps, une des clés essentielles de notre survie, que notre incapacité à discerner l’expression d’un clown (et donc, ses véritables intentions) derrière son maquillage et son accoutrement peut provoquer la méfiance et la suspicion. »

8. Vous avez peur de la solitude 

Cette image vous fait peur ? Vous souffrez peut-être de monophobie, c’est-à-dire la peur d’être seul !

Vous êtes une personne ouverte, sociable et extravertie. Bien souvent c’est vous qui mettez l’ambiance lors des soirées. Vous aimez être le centre de l’attention et adorez être en compagnie de vos amis. Vous sautez sur toutes les occasions qui se présentent à vous pour vous amuser. Et en amour comme en amitié, c’est un fait : être seul vous terrifie au plus haut point.

Mais qu’est-ce qui vous fait si peur dans l’idée de solitude ? le sentiment d’être abandonné ?

La sociologue Theresa DiDonato écrit ainsi que « dans la culture occidentale, non seulement nous promouvons l’idée qu’être dans une relation amoureuse est essentiel pour notre bien-être, mais nous stigmatisons aussi souvent les individus seuls, en associant de manière erronée le fait d’être seul avec le concept d’échec, ou avec un problème de personnalité. »

Si vous êtes très sensible à cette peur, il se peut qu’inconsciemment, vous ne vous considériez en tant qu’individu que lorsque vous faites partie d’un groupe… Vous manquez peut-être de confiance en vous, malgré vos dehors sociables et extravertis. À terme, cela pourrait être nocif pour votre bien-être personnel. Essayez de prendre le temps d’être seul et de vous recentrer sur vous-même — vous ressortirez sans doute grandi de cette expérience.

9. Vous avez peur des hauteurs 

Cette image vous fait peur ? Vous souffrez peut-être d’acrophobie, c’est-à-dire la peur des hauteurs !

Vous êtes une personne complexe, un véritable paradoxe. D’un côté, vous adorez rencontrer de nouvelles personnes, vivre de nouvelles expériences, découvrir de nouveaux endroits. De l’autre, vous avez en réalité profondément peur de l’inconnu. Mais comment peut-on aimer la découverte et avoir peur de l’inconnu en même temps ? Eh bien, regardons votre phobie de plus près !

Lorsque vous vous retrouvez dans une situation où vous éprouvez une peur du vide, demandez-vous ceci : comment êtes-vous arrivé là ? Vous êtes monté quelque part, donc manifestement en train de vous élever, de découvrir quelque chose de nouveau. Mais maintenant que vous êtes arrivé là, vous regardez en bas… et vous prenez soudain conscience du danger (relatif ou réel) que vous encourrez en vivant quelque chose d’incertain. Et figurez-vous que beaucoup de personnes partagent cette peur et ce paradoxe avec vous, à des degrés plus ou moins forts bien sûr.

 Le docteur Glenn Geher explique ainsi que « la peur du vide et des hauteurs est une peur universelle et humaine. »

Être complexe, tout le monde l’est à des différents degrés. Mais si vous êtes particulièrement complexe, vous pouvez parfois en souffrir : par exemple, les autres personnes pourraient avoir du mal à vous comprendre. Vous avez certainement du mal à prendre certaines décisions, et vous êtes souvent partagé entre deux côtés lors d’une dispute.

10. Vous avez peur des foules

Cette image vous fait peur ? Vous souffrez peut-être d’agoraphobie, c’est-à-dire la peur de la foule !

Il ne faut pas confondre cela avec de la claustrophobie, vous n’êtes pas nécessairement effrayé par les espaces clos… vous avez peur d’être coincé, non pas par les murs, mais par d’autres humains.

Vous êtes une personne relativement sociable, pour autant il est crucial pour vous de disposer de votre propre espace personnel. Vous préférez garder vos distances lors d’un conflit, et vous avez besoin de moments de solitude par moments.

Psychology Today définit l’agoraphobie comme « une peur intense des espaces peuplés dans lesquels s’échapper ou prendre la fuite serait difficile. »

Il s’agit d’une déformation d’un réflexe naturel lié à l’évolution, qui nous pousse à éviter les espaces dans lesquels nous pourrions être facilement pris au piège par un prédateur. Chez vous, cela se traduit par un besoin de garder un certain espace physique et émotionnel entre vous et les autres.

Vous êtes très débrouillard, rêveur, indépendant et épris de liberté, de grands espaces. Vous avez votre petit monde bien à vous, et seules les personnes que vous jugez dignes de confiance obtiennent le privilège de pouvoir vraiment pénétrer dans votre intimité.

http://www.demotivateur.fr/

Phobies : quand la peur paralyse


Avoir peur, c’est normal, voir nécessaire pour notre survie, mais quand la peur devient phobie, cela peut devenir un vrai handicape
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Phobies : quand la peur paralyse

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Irrationnelles, envahissantes et souvent paralysantes, les phobies peuvent empoisonner la vie des gens aux prises avec une peur extrême, qu’on peut heureusement traiter.

Peur du noir, des hauteurs, des serpents, des foules, des grands espaces, de l’altitude, nous avons tous peur de certains dangers, qu’ils soient réels ou imaginaires. La peur en soi n’a rien d’anormal. Au contraire. Tel un système d’alarme, l’anxiété – qui est en fait l’anticipation d’un danger – est un système naturel d’autodéfense. C’est la peur qui nous empêche de frôler de trop près un précipice ou de toucher le feu. De fait, la peur est un réflexe inné qui prend racine dans nos origines préhistoriques.

L’animal qu’est l’humain a appris à craindre les serpents venimeux, les animaux sauvages, les prédateurs et tout ce qui menaçait sa vie ou sa sécurité. Aujourd’hui encore, les peurs liées à la sécurité physique sont les plus répandues et souvent les plus tenaces.

Cela dit, nous n’avons pas tous peur des mêmes choses. Outre notre mémoire ancestrale, notre tempérament, notre éducation et nos expériences conditionnent également nos peurs. Voilà pourquoi certains ont peur des chiens, des araignées ou de l’altitude, et d’autres, des ascenseurs ou des chats.

Peur ou phobie?

Si vous craignez d’aller chez le dentiste, êtes nerveuse et tendue une fois assise sur la chaise, mais que cela ne vous a ni empêché de dormir ni d’aller à votre rendez-vous, vous avez tout simplement peur. Mais si votre peur est une cause d’insomnie, de malaises et de pensées un peu obsédantes jusqu’au moment du rendez-vous, au cours duquel vous restez très anxieuse, on parle plutôt de phobie.

Dans ce scénario, la peur extrême provoque une véritable souffrance morale et parfois physique, car la phobie peut entraîner des symptômes physiques (tremblements, vertiges, nausées, maux de tête, insomnie, etc.) Et si votre peur est telle que vous évitez carrément d’aller chez le dentiste, même si vous en avez besoin, vous souffrez alors d’une phobie fonctionnelle. Les personnes aux prises avec ce type de phobie évitent systématiquement les situations, les objets et les endroits dont elles ont peur. Elles abandonnent des activités, renoncent à d’autres pour éviter d’éprouver cette peur paralysante. Hélas, éviter une situation ne fait qu’accroître l’intensité de la phobie. Un cercle vicieux qui peut nuire aux activités professionnelles, sociales ou familiales.

Un trouble anxieux

La phobie est une peur d’une très grande intensité et souvent irrationnelle. Mais la différence entre la peur et la phobie ne réside pas uniquement dans l’intensité. Les phobies sont classées parmi les troubles anxieux cliniquement répertoriés. L’anxiété est la peur qu’un mal survienne. Une réaction normale aux dangers. Le trouble anxieux, lui, dans la plupart des cas, est lié à un « dérèglement » de l’anxiété, de son intensité et de ses manifestations.

« Voilà pourquoi il est important de consulter un thérapeute spécialisé dans le traitement des troubles anxieux pour traiter des phobies spécifiques, soutient le Dr Camillo Zacchia, psychologue, conseiller principal au Bureau d’éducation en santé mentale de l’Institut Douglas et vice-président de Phobies-Zéro, un groupe d’entraide et de ressources pour les personnes aux prises avec des phobies.

Les phobies spécifiques

Lorsqu’on parle de phobies des chiens, des aiguilles, des serpents, des orages, etc., on parle de phobies spécifiques, et leur liste, publiée notamment sur le site de Phobies-Zéro, est fort longue. Les spécialistes les distinguent de l’agoraphobie avec ou sans trouble panique (plutôt liée à l’éloignement d’une personne ou d’un lieu sécurisant).

Les phobies spécifiques peuvent provenir de trois types de menaces, réelles ou imaginaires.

Les menaces physiques : peur d’étouffer, de souffrir, de développer une maladie comme un cancer, de mourir, etc.

Les menaces psychiques : peur de perdre la raison, le contrôle de ses réactions ou de ses actions, d’être enfermé dans un institut ou de commettre un acte irrémédiable.

Les menaces liées à l’image : peur d’être jugé, du ridicule, d’être rejeté, etc. La phobie sociale liée aux nouvelles rencontres, aux situations de groupes, en est un bon exemple.

Une phobie spécifique peut être liée à l’une ou l’autre de ces menaces. Par exemple, la phobie de l’avion peut provenir de la peur de s’écraser ou d’étouffer, voire de faire une crise incontrôlable ou encore d’être malade et ridicule devant les autres passagers.

Cinq types de phobies

Les experts de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine classent les phobies spécifiques en 5 grandes catégories :

  • phobies liées à des animaux ou des insectes
  • phobies liées à l’environnement (orages, séismes, hauteurs, eau)
  • phobies liées au sang, aux injections ou aux accidents (procédures médicales en général)
  • phobies situationnelles (transports publics, tunnels, ponts, voyages aériens, ascenseurs, conduite automobile, endroits clos). Ce type de phobies spécifiques est souvent associé à l’agoraphobie.
  • phobies diverses : liées à d’autres catégories d’objets ou de situations.

Les phobies les plus fréquentes?

« Celles liées aux animaux, aux araignées, aux serpents, aux injections, au dentiste, aux prises de sang, aux orages, à l’avion, aux tunnels, au train, aux autres insectes et à l’altitude », répond le Dr Zacchia.

Répandues, les phobies?

« Oui, affirme le Dr Zacchia, mais il est difficile d’établir des statistiques précises. On estime qu’environ 10 % de la population souffre de troubles anxieux. Pour les phobies spécifiques, des études parlent plutôt de 25 à 50 % de la population. »

Pourquoi si peu de précisions?

 Parce que peu de gens souffrant de phobies consultent et que nombre d’entre elles ne nécessitent pas de traitement. Par exemple, si vous habitez au Québec, n’aimez pas les voyages d’aventure et ne travaillez pas dans un zoo, il y a fort à parier que votre phobie des serpents ne vous empêchera pas de fonctionner et ne vous conduira pas chez le psy.

Traiter ou ne pas traiter la phobie?

La phobie se développe souvent pendant l’enfance et l’adolescence. Elle disparaît parfois à l’âge adulte, mais en général, elle perdure.

« Des recherches scientifiques ont démontré que sans traitement approprié, à peine 20 % des cas de phobie chez l’adulte se résorbent », rapporte le site Internet de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.

Et pour les autres? Faut-il apprendre à composer avec cette peur envahissante ou bien vaut-il mieux consulter?

« Tout dépend de votre niveau de souffrance, répond le Dr Zacchia. Si vous devez régulièrement affronter votre phobie et éprouvez des symptômes pénibles chaque fois ou si elle vous empêche de fonctionner, nuit à votre épanouissement, à votre santé ou à votre vie de famille, cela vaut la peine de consulter. D’autant plus que les traitements fonctionnent bien dans la très grande majorité des cas. »

Les traitements les plus répandus et les plus efficaces pour les phobies spécifiques sont les thérapies cognitives/comportementales.

« Les techniques cognitives nous permettent de travailler sur le plan des croyances de la personne, de ses perceptions, etc. On complète avec l’approche comportementale, qui consiste en une désensibilisation graduelle. On peut commencer par regarder des images de l’objet, de la situation ou de l’animal, s’en approcher doucement et graduellement. En général, quelques séances suffisent. Dans certains cas, si la phobie est associée à d’autres problèmes ou très intense, il faut un peu plus de temps. »

Évidemment, certaines phobies sont plus compliquées à traiter en désensibilisation. C’est le cas notamment pour l’avion, étant donné le coût et l’accès plus limité. Il existe des programmes de désensibilisation, mais mieux vaut d’abord consulter un professionnel, qui vous référera, au besoin.

Phobies-Zéro : la force des groupes d’entraide

Après avoir souffert d’agoraphobie pendant 20 ans, Marie-Andrée Laplante a décidé de venir en aide à d’autres agoraphobes et personnes atteintes de phobies et de troubles anxieux. C’est ainsi qu’elle a fondé Phobies-Zéro, en 1991. Depuis 20 ans, 13 549 personnes se sont prévalues des services de cet organisme qui offre :

  • une ligne d’écoute (514 276-3105 ou 1 866 922-0002)
  • des groupes de soutien et d’entraide (grande région de Montréal et celle de Québec)
  • du parrainage et de l’information.

Efficace, l’aide des groupes de soutien?

« Oui. Pour certaines personnes, il est rassurant de savoir qu’elles ne sont pas seules à souffrir de phobies. L’information et le partage avec d’autres sont d’excellents outils qui peuvent s’ajouter au traitement. »

Pour en savoir plus
Phobies-Zéro
Article sur le site de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine
Article du ministère de la Santé et des Services sociaux
Blogue du Dr Camillo Zacchia

http://fr.chatelaine.com/

L’obscurité, mère de toutes les craintes


Avez-vous peur du noir ? Ou les spectres dansent autour des gens apeuré ???  Êtes-vous capable de vous endormir ou vous réveiller dans le noir le plus complet ? Sans avoir de repère ? Ce noir qui par notre éducation nous suggère des images monstrueuses, sataniques, … l’imagination sans limite …
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L’obscurité, mère de toutes les craintes

 

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Terre d’élection des terreurs enfantines, l’obscurité effraie parfois aussi les «grands».

Par  Agnès Leclair –

La peur du noir peut parfois persister longtemps à l’âge adulte. Décryptage.

Le clic de l’interrupteur, la porte qui se referme doucement, des pas qui s’éloignent et puis… le noir. Un réservoir à monstres. La frayeur enfle dans l’ombre et dévore tout l’espace de la chambre. Seul un drap protecteur lui fait barrage. Ce souvenir d’enfance banal, c’est aussi le quotidien de Sophie, une «grande fille» de 32 ans, qui n’a pas réussi à se délester de sa peur du noir.

Terre d’élection des terreurs enfantines, l’obscurité effraie parfois aussi les «grands».

«Les gens qui dorment avec la lumière allumée sont beaucoup plus nombreux que l’on ne le pense», relève le médecin psychiatre Antoine Pelissolo, responsable d’un centre spécialisé dans les troubles anxieux et phobiques à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

«Quand je vais me coucher, rien ne doit dépasser des draps ou alors ma lampe de chevet doit être allumée», avoue Matthieu.

«Je m’endors avec les volets à demi ouverts pour laisser passer un peu de lumière dans la pièce, confie Anne. La nuit, je vois des formes inquiétantes, et le moindre bruit est perceptible, amplifié. J’ai déjà eu l’impression d’entendre des respirations, alors que j’étais seule!»

Un bestiaire menaçant

Dans une société où la peur du noir est ancrée dans l’imaginaire collectif, est-ce si étonnant?

«Cette couleur est associée à des légendes populaires comme la peur du loup, note la psychologue clinicienne Béatrice Copper-Royer. D’ailleurs, beaucoup d’expressions du langage courant renvoient à cette inquiétude: broyer du noir, être sur la liste noire, avoir des idées noires…»

Avec le christianisme, le noir devient ténèbres, il est relié à la mort et au péché, rappelle également l’historien Michel Pastoureau, spécialiste des couleurs, dans son essai Noir, histoire d’une couleur. Après l’an mille, à une époque marquée par l’obsession du diable, le noir habille un bestiaire menaçant dont le souvenir reste encore vivace.

«La peur du noir est quasiment animale. Elle est liée à l’instinct de survie, avance Antoine Pelissolo. N’oublions pas que notre vie sensorielle est en grande partie fondée sur la vision, au détriment de l’ouïe et de l’odorat. Nous nous méfions donc davantage de l’obscurité, comme nos ancêtres qui vivaient en milieu naturel. Notre cerveau a sans doute conservé des traces de ces frayeurs ancestrales.»

INTERVIEW – «Une peur surmontable»

La peur du noir serait-elle innée? Chez l’enfant, elle semble apparaître «naturellement» vers deux ans et demi, à un moment important du développement psychomoteur. À cet âge, elle est tout à fait banale.

«L’enfant gère difficilement la séparation avec ses parents, notamment avec sa mère. Il se sent perdu, comme le Petit Poucet dans la forêt, indique Béatrice Copper-Royer. Il vit une étape importante, car il acquiert une autonomie nouvelle. C’est le moment où il commence à sortir seul de son lit, de sa chambre. L’absence de lumière perturbe son rapport à l’espace au moment où il a le plus besoin de repères afin d’exercer ses nouvelles capacités de déplacement.»

C’est aussi un âge où un imaginaire riche et prégnant se développe. Le tout-petit croit que tout est possible. Pour lui, le pli du rideau peut abriter n’importe quelle créature. Au palmarès des frousses des tout-petits, l’obscurité arrive en troisième place, juste derrière les animaux, le sang et les piqûres, selon une étude réalisée en 2008 auprès de 10.000 enfants britanniques.

«Cette angoisse disparaît après 6 ans, à la fin de la période œdipienne, même si nombre d’enfants demandent à garder une veilleuse après cet âge, poursuit Béatrice Copper-Royer. La peur du noir peut resurgir vers 10-11 ans, au sortir de l’enfance. Inquiets du changement qui les attend, certains traversent une phase de régression. Enfin, à l’adolescence, on ferme la porte qui restait auparavant entrouverte pour laisser passer un rai de lumière.»

Sentiment de détresse et de solitude

Au-delà, la peur du noir se range dans la catégorie des troubles anxieux ou des phobies.

«C’est une distorsion cognitive. Il faut plonger dans l’histoire de chacun pour comprendre ce qu’elle cache. Très souvent, elle est liée à une angoisse de séparation, à une expérience de perte, de deuil, de rupture douloureuse», explique Béatrice Copper-Royer. Inconsciemment, l’obscurité évoque la crainte de la séparation ultime, la mort, et le vide.

«Les adultes qui en souffrent éprouvent souvent d’autres angoisses en parallèle, comme l’agoraphobie, la peur d’être coincé dans un lieu d’où l’on ne pourrait s’échapper en cas de danger. La peur du noir renvoie à cette notion d’isolement, d’absence de secours. Elle provoque les mêmes sentiments de détresse, de solitude», précise Antoine Pelissolo.

Ados pratiquant encore le co-dodo à 15 ans, célibataires fermant leurs paupières épuisées devant un réveil allumé: cette anxiété, qui touche notamment les personnalités dites «fragiles», prospère aussi à force d’évitements. Un angoissé qui vivra sans jamais faire le noir renforce sa terreur en refusant de l’affronter.

«Certaines personnes sont convaincues qu’elles vont avoir un infarctus si elles sont plongées dans l’obscurité. Elles s’imaginent qu’elles vont mourir de peur», raconte Antoine Pelissolo. Le moment de la mise en couple sert souvent de déclencheur pour le phobique. Pour ne pas imposer une lumière dans la nuit, il est prêt à vaincre ses peurs. «Si la personne est motivée, elle peut s’habituer à l’obscurité en un mois», encourage le psychiatre.

Mais quand l’anxiété ne prend pas des proportions démesurées, elle peut aussi perdurer. Et ce avec d’autant plus de facilité que les ténèbres perdent du terrain. En ville, les restaurants qui proposent des «dîners dans le noir» font figure de derniers refuges de l’obscurité.

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