D’où vient notre manie d’attendre des enfants qu’ils se taisent en public?


On ne tolère pas chez l’autre enfant ce que l’on tolère chez le sien. C’est un fait ! Quand on voit un enfant agiter dans un lieu public, nous avons tendance à juger les parents, et pourtant nous avons tous vécu ce genre de moment. Cependant, à certains endroits, on évolue par rapport aux enfants. Par exemple : Quand ma mère est décédée, au salon funéraire, il y avait dans une salle des tables et une boite de jouets pour les petits. Ana-Jézabelle et Aurélie avaient a peu près 3 ans et elles ont amener les jouets où ma mère était exposée. Le Monsieur qui s’occupe du salon funéraire, les regarde et ajoute : La vie continue, c’est un beau symbole de voir les enfants jouer. Alors que dans un autre salon funéraire pour une autre personne, on demandait aux enfants d’être tranquille même s’ils étaient a l’écart.
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D’où vient notre manie d’attendre des enfants qu’ils se taisent en public?

Le temps où les enfants ne pouvaient ouvrir leur bouche que lorsqu'on s'adressait à eux est toujours latent. | Ocean Biggshott via Unsplash

Le temps où les enfants ne pouvaient ouvrir leur bouche que lorsqu’on s’adressait à eux est toujours latent. | Ocean Biggshott via Unsplash

Daphnée Leportois

En société, les plus jeunes se doivent d’être sages comme des images sous peine d’être regardés de travers.

«Un inconnu à une femme avec sa fille de 2 ans, qui joue calmement à sa place dans le TGV: “C’est pas une aire de jeu, ici. Les enfants dans le train, c’est dans l’escalier.”»

Les anecdotes comme celle-ci, relayée sur Twitter par le compte Mother F*cking Stories, ne manquent pas.

«À 3 ans, mon fils assistait à une cérémonie hommage qui durait deux heures. Il s’est fait disputer par une vieille femme parce qu’il faisait trop de bruit en buvant son biberon. Je cite: “Je n’ai jamais vu autant d’irrespect.” Il écoutait en silence depuis plus d’une heure…», renchérit @CherryHanami.

Forcément turbulents

On peut certes comprendre que des adultes trouvent désagréable d’être perturbé·es dans le déroulement de leur emploi du temps bien rodé pour cause de cris, braillements, pleurs ou mouvements intempestifs –c’est bien pour ça que les hôtels ou restaurants «sans enfants» prolifèrent. Après tout, d’autres individus leur imposent un choix, celui d’avoir des enfants ou, à tout le moins, d’être en leur compagnie sonore et tumultueuse.

Mais la situation va plus loin que des heurts dus à une cohabitation non souhaitée. Ce que ces quelques récits révèlent, c’est que partout en société, les enfants dérangent pour la seule et unique raison qu’ils sont des enfants; ils seraient forcément trop turbulents pour respecter les normes d’un espace public destiné en priorité aux grandes personnes.

«Depuis que je suis mère, je m’interroge […] sur cette société qui veut qu’on fasse des enfants, mais pas voyants, pas bruyants, pas… pas “enfantins”», formule Coline Charpentier, avant de raconter une scène du même acabit s’étant déroulée au sein de la basilique Saint-Denis, haut lieu touristique: une visiteuse, fâchée, y avait demandé à son fils âgé de 1 an «de parler moins fort et d’arrêter de marcher sans respect».

Voici venu le temps de l’enfant roi… du silence.

Pour l’anthropologue de l’enfance et de la jeunesse Julie Delalande, ce manque de tolérance envers les bambins souligne «les différentes facettes du regard sur l’enfant et le décalage entre la théorie et la pratique», entre le grand principe érigé en maître du bien-être de l’enfant, autorisé à s’exprimer et que l’on se doit d’écouter, et sa mise en application, loin d’être universelle et constante.

Héritage hiérarchique

C’est le deux poids, deux mesures de notre société individualiste, pointe la professeure de sciences de l’éducation à l’université Caen Normandie:

«On va tolérer son enfant en tant qu’individu roi (c’est-à-dire que l’on veut qu’il soit lui-même et que tout ce qu’il fait sera valorisé comme une manifestation de lui-même), mais pas les manifestations individuelles des autres enfants. On ne tolère pas chez l’autre enfant ce que l’on tolère chez le sien.»

La liberté de l’enfant fait alors figure d’exception. C’est bien la preuve que le temps où ils devaient tous se tenir à carreau n’est pas si reculé que ça et que ce modèle, que l’on pensait disparu avec les martinets, où les enfants ne pouvaient ouvrir leur bouche que lorsqu’on s’adressait à eux est en fait toujours latent.

«C’est un héritage. On retrouve une empreinte très forte de l’ancien modèle traditionnel, où la place de l’enfant était de rester à sa place et la marque de respect envers l’adulte était de se taire», indique Julie Delalande.

Ce legs un peu réac s’est maintenu parce que la relation hiérarchique entre adultes et enfants ne s’est pas évaporée, quand bien même une plus grande place est faite aux enfants. Ils ne sont toujours pas autonomes et leur statut les place donc sous l’autorité des adultes, rappelle la chercheuse. C’est la norme actuelle.

«C’est une marque de pouvoir sur l’enfant que de le faire taire.» Julie Delalande, anthropologue de l’enfance et de la jeunesse

De la même manière qu’on ne tolèrera pas dans l’espace public qu’un parent terrorise son enfant et lui demande une totale soumission, car cela serait faire preuve d’«autoritarisme» et d’«abus de pouvoir», ce qui est jugé en cas de tapage ou de remue-ménage juvénile, ce ne sont pas tant les enfants que la relation de pouvoir, perçue comme défectueuse, de leurs parents.

«C’est une marque de pouvoir sur l’enfant que de le faire taire», relève Julie Delalande, également coresponsable, au sein du laboratoire Cirnef, du thème de recherche «Enfants, jeunes et adultes en interactions et dialogue».

L’agitation enfantine sera ainsi appréhendée comme «la marque d’un adulte qui ne sait pas imposer son pouvoir sur l’enfant».

Élèves modèles

En faisant remarquer qu’un marmot fait tache par son comportement, on admoneste l’adulte responsable bien plus que l’enfant à l’origine de la perturbation indésirable, et on fait part de son évaluation teintée de mépris envers l’éducation qu’il a reçue. Au fond, c’est le supposé manque d’autorité parentale qui est tancé.

Si l’on considère qu’être un bon parent consiste à faire en sorte que son enfant sache «bien se tenir» en public, c’est juste que l’on suit le mouvement général

 «Le modèle de normes éducatives dominant est porté par l’école, le rôle premier de l’enfant étant celui d’élève, qui rapporte des bonnes notes, fait ses devoirs…», décrit la spécialiste.

En classe, on ne fait pas n’importe quoi: on lève le doigt, on reste assis. Au travers des textes officiels de l’Éducation nationale se dessine une formule éducative:

«On est passé d’un modèle de soumission à un modèle dans lequel l’enfant doit être entendu. Mais quand on lui donne la parole, c’est dans une forme conçue pour lui, un cadre institué prévu par l’enseignant, et derrière le programme, comme les moments “Quoi de neuf?” en maternelle ou les prises de parole des délégués de classe.»

«Le modèle de normes éducatives dominant est porté par l’école.» Julie Delalande, anthropologue de l’enfance et de la jeunesse

C’est ainsi que l’on parvient à faire coexister l’idée que les mômes ont droit à la parole, à être écoutés, à manifester leurs envies, leurs élans et leur joie de vivre et celle, en apparence antagoniste, qu’ils feraient mieux de se faire tout petits en société.

«L’autonomie qui leur est accordée dans l’espace public est toute relative», constate Julie Delalande.

Cela ne revient aucunement à vouloir en faire au plus tôt des adultes miniatures sachant tenir en place, mais au contraire à permettre à leurs aîné·es de conserver leur ascendant en plein règne de l’enfant roi.

http://www.slate.fr/

Une fleur à l’origine de la rage guerrière des Vikings


Il semble que les Vikings étaient très violents, certains croient que leur rage incontrôlable serait dû à l’ingestion de l’amanite tue-mouche. Mais, un ethnobotaniste croit plutôt que la cause est plutôt causé à la jusquiame noire qui a des propriétés étonnantes et qui pourrait expliquer un bon nombre d’effets secondaires
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Une fleur à l’origine de la rage guerrière des Vikings


Détrônant le champignon rouge à pois blanc, la jusquiame noire est peut-être à l'origine de la rage folle des Vikings. | Andrew Ridley via Unsplash

Détrônant le champignon rouge à pois blanc, la jusquiame noire est peut-être à l’origine de la rage folle des Vikings. | Andrew Ridley via Unsplash

Repéré par Odile Romelot

Repéré sur Wired

Un ethnobotaniste a une nouvelle théorie sur la plante que les «berserkers» ingéraient avant de combattre.

Les guerriers vikings continuent de fasciner plusieurs siècles après leurs légendaires combats. Dans l’imaginaire collectif, c’est souvent aux berserkers que l’on pense lorsque l’on parle des Vikings. Ces guerriers étaient réputés pour leur violence et leur rage aveugle (berserkergang), leurs hurlements sauvages et leur incapacité à distinguer leurs ennemis de leurs amis durant les affrontements.

Dès le XIIIe siècle, l’historien et poète islandais Snorri Sturluson décrivait les berserkers d’Odin comme aussi «fous que des chiens ou des loups» et aussi «forts que des ours ou des bœufs sauvages», capables de tuer leurs ennemis d’un seul coup. Une fois atteint le stade du berserkergang, les guerriers étaient saisis de tremblements et de claquements de dents incontrôlés, tandis que leur visage devenait de plus en plus rouge.

On attribue souvent l’origine de cette rage incontrôlée à la consommation d’un champignon aux propriétés psychoactives, l’amanite tue-mouches. Cette hypothèse, controversée, est remise en question par Karsten Fatur, un ethnobotaniste de l’université de Ljubljana, dans un article paru dans le Journal of Ethnopharmacology. Il soutient l’idée selon laquelle le champignon rouge à pois blancs explique certains des symptômes attribués au berserkergang, tels que les contractions et tremblements, les rougeurs au visage, le délire et les convulsions –mais pas le plus important: la fureur aveugle.

Les fleurs de la fureur

Selon l’ethnobotaniste, les raisons de cette rage seraient plutôt à trouver du côté de l’aconit, et plus particulièrement de la jusquiame noire. Cette fleur existe depuis la Grèce antique et a été utilisée comme narcotique, analgésique, anesthésique et somnifère

Elle est également connue pour provoquer des comportements colériques, qui peuvent «aller de l’agitation à la rage et la combativité, selon le dosage et l’état d’esprit de l’individu», indique le chercheur.

Le chercheur fait également état de la capacité de la jusquiame à atténuer la douleur, une propriété qui explique l’invulnérabilité prétendue des guerriers. La plante exerce aussi une influence sur la faculté de pouvoir reconnaître les visages. C’est encore à elle que l’on pourrait attribuer les effets secondaires pénibles dont souffraient les guerriers plusieurs jours après l’arrêt des combats: maux de tête, vision trouble et pupilles dilatées.

Côté culture, Karsten Fatur remarque que l’amanite tue-mouches ne pousse pas aussi facilement en Scandinavie et qu’elle était bien plus rare que la jusquiame noire, considérée comme une mauvaise herbe ayant prospéré à l’époque des berserkers. Toutefois, le chercheur ne parvient pas encore à expliquer pourquoi les guerriers claquaient des dents et mordaient leur bouclier. Avis aux historiens et ethnologues, la question reste en suspend.

http://www.slate.fr/

Solitude


La solitude n’est pas difficile a apprivoiser, ni le silence, mais bien l’agitation qu’on doit apprendre à maîtriser.
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Solitude



Je ne crains pas la solitude ni le silence, j’ai appris à me retrouver en cette sérénité. Lorsque j’ai besoin d’agitation, je sors voir le monde


Jo Coeijmans

Le coup de folie des chats enfin expliqué…


Tout le monde connaît l’expression comme chien et chat. Car généralement, ils sont des ennemis. Faut dire qu’ils n’ont pas le même mode de communication. Mais, heureusement, il est possible qu’ils deviennent amis pour la vie
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Le coup de folie des chats enfin expliqué…

 

Vous aimez vos petits félins plus que tout et quand ils sont paisibles, ils vous font craquer. Mais parfois, sans trop savoir pourquoi, ils pètent un câble. Allez, ne paniquez pas, on vous explique pourquoi !

Qu’est-ce qui fait que votre matou chéri passe de Dr Jekyll à Mister Hyde ? Oui, oui, vous savez, ce moment où il évolue – tel un Pokémon – d’adorable poilu placide à espèce de fou furieux qui s’agrippe à tout ! Et bien… sa nature profonde vous diront les spécialistes !

Et de fait, les chats ont beau être domestiques, ils n’en restent pas moins des prédateurs. C’est ce que nous rappelle un comportementaliste spécialiste du chat au travers de la vidéo de «Simon’s Cat Logic» :

 

http://wamiz.com/

Les enfants agités avant la tempête: mythe ou réalité?


Que ce soit à l’école ou à la maison, quand les enfants sont anormalement agités, fatigués ou en conflits, on a tendance a penser qu’une tempête est sur le point d’éclater. Il semble que les enfants, surtout les filles semblent être influencées par la météo
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Les enfants agités avant la tempête: mythe ou réalité?

 

Gilles Brien

Bio-météorologue, communicateur scientifique et auteur du livre «Les Baromètres humains: comment la météo vous influence»

 

Demandez à n’importe quel enseignant si la météo influence ses élèves en classe et vous verrez que ces histoires sont loin d’être des mythes de profs fatigués. Sans raison apparente, il y a des jours où les problèmes de discipline sont généralisés. Ces jours-là sont la hantise des enseignants. La météo devient alors le grand coupable.

Même si la preuve absolue n’existe pas encore, c’est un fait reconnu dans les milieux pédagogiques que derrière les fluctuations dans l’agitation et le niveau de compréhension des élèves se cache l’influence de la météo du jour.

Dans l’une des études modernes les plus intéressantes sur l’influence des conditions météo sur les enfants, menée dans les écoles d’Australie en 1993, les chercheurs ont été étonnés de trouver une très grande proportion d’enfants météo-sensibles, soit deux enfants sur trois. Les filles seraient même deux fois à trois plus sensibles que les garçons aux changements brusques à la météo. Le symptôme le plus répandu chez les enfants avant la tempête : une fatigue généralisée, débilitante. Le corps est sans énergie et le mental n’est pas à son meilleur.

Même si une bonne proportion d’enseignants est convaincue de l’influence de la météo sur leurs élèves, certains rejettent ces explications jugées un peu trop faciles. Pour en avoir le cœur net, un psychologue de Montréal a réalisé sa propre enquête dans les années 90. Pendant six mois, François Émond a mené avec 7 enseignants qui ignoraient le but de l’expérience un sondage journalier sur le degré d’agitation de leurs élèves.

L’expérience se passe dans une école spécialisée au niveau élémentaire à Montréal. Tous les paramètres ont été considérés: température, humidité, précipitations, vent, pression. Au bout de l’exercice, 12 journées se sont démarquées comme des jours «troublés» où le niveau d’excitation des classes était anormalement élevé.

Lorsque les dates de ces journées ont été croisées avec les données météo du jour, une surprise attendait François Émond. Ce n’était pas les jours de neige ou de tempête qui semblaient agiter davantage les enfants en milieu scolaire, mais le jour d’avant, quand la pression barométrique se mettait à tomber. Trois fois sur quatre, les journées «difficiles» avaient été marquées par des changements rapides d’au moins 1 kilo-pascal en 24 heures.

Les chutes de pression et brusques ne sont pas le seul facteur de risque d’excitation à l’école. Les journées venteuses, le temps très sec et les orages forts sont aussi pointés du doigt comme des déclencheurs efficaces de comportements et d’attitudes à problème. Lors des jours très venteux, par exemple, les conflits et les escarmouches sur les terrains de jeux augmenteraient de 60%.

Par ailleurs, la température influence beaucoup l’absentéisme, autant à l’école qu’au travail… Les premières masses d’air chaud qui glissent sur le Québec au printemps provoquent toujours une hausse de l’absentéisme. Généralement, plus une ville connait de belles températures, plus l’absentéisme est élevé. À Montréal, le taux d’absentéisme est de 5,8 % chez les cols blancs alors qu’à Québec, une ville au climat plus froid de 2 degrés, le taux est de 4,3 %*.

Pour les mamans qui chercheraient à savoir d’avance quand leurs enfants risquent d’être surexcités avant la prochaine tempête, ou pour les enseignants qui souhaiteraient voir une échelle Richer d’agitation météo-scolaire être lancée sur le marché, bonnes nouvelles! Un truc du genre existe déjà. On peut même l’accrocher au mur.

Ça s’appelle un baromètre.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Maladie d’Alzheimer : des troubles de l’humeur bien avant le diagnostic


Plus on connait une maladie, plus nous pouvons espérer une meilleure approche dès le début de la maladie. Savoir reconnaître certains symptômes pourraient mettre la puce à l’oreille
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Maladie d’Alzheimer : des troubles de l’humeur bien avant le diagnostic

 

©Phovoir

©Phovoir

Des symptômes dépressifs, une perte d’appétit, de l’irritabilité… Selon un travail américain, voici autant de troubles qui seraient susceptibles d’apparaître quelques années avant le diagnostic de la maladie d’Alzheimer.

De nombreuses études ont démontré que près de 90% des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer présentent également des symptômes dépressifs, d’anxiété et d’agitation. Mais l’étude publiée par le Pr Catherine Roe de l’Académie américaine de neurologie suggère que ces troubles pourraient intervenir des années avant le diagnostic de démence.

Pour parvenir à ce constat, elle a suivi pendant 7 ans 2 416 personnes de plus de 50 ans. Toutes étaient indemnes de troubles cognitifs, au début de l’étude. Au total, 1 218 ont développé la maladie d’Alzheimer. Parmi ces dernières, 30% ont souffert de dépression avant le diagnostic contre seulement 15% dans l’autre groupe. Et de manière générale, les patients déments ont présenté plus précocement des changements au niveau de leurs comportements : perte d’appétit, apathie, irritabilité…

L’auteur tient à préciser que « nous ne savons pas encore aujourd’hui si la dépression est une réponse psychologique au processus lié à la maladie d’Alzheimer ou le résultat de changements au niveau cérébral en association avec le développement sous-jacent de la démence ». Selon Catherine Roe, « il est donc nécessaire de poursuivre les recherches dans ce domaine ».

https://destinationsante.com