Au Japon, les ours en peluche aussi ont leur agence de voyage


J’hallucine !!! Des animaux en peluche ou des poupées font des voyages sans leur propriétaire. Ils sont photographié partout même a table d’un restaurant. Comment des gens peuvent payer pour une telle chose.
Nuage

 

Au Japon, les ours en peluche aussi ont leur agence de voyage

 

Vous n’avez pas le temps de visiter un incontournable temple de Tokyo ? Un parc qui à l’automne flamboie de rouge et de jaune ?

Pas de problème: une agence de tourisme japonaise y envoie votre nounours en peluche qui vous enverra des cartes postales.

Bon ! Il faut accepter d’être séparé de sa peluche adorée pour quelques jours. Mais après, l’agence Unagi Travel de Tokyo s’occupe de tout et emmène gros nounours en excursion à travers la capitale pour 45 dollars, plus les frais d’envoi de ce « touriste en peluche » à l’agence.

Poupées et peluches arrivent dans des boîtes avec la mention « haut » et « bas » pour éviter que ces chères petites aient la tête en bas, et pour certaines avec des habits de rechange.

Et comme les Japonais ne font jamais rien à la légère ni à moitié, il faudra remplir un questionnaire détaillé sur votre peluche: son nom, est-elle malade en voiture ? Est-elle allergique à certaines nourritures ?

Les « parents » peuvent également donner quelques informations sur le caractère de leur peluche, en expliquant quelles sont par exemple leurs propres passions et hobbies, et aussi pourquoi ils ont décidé d’inscrire leur nounours ou leur petit lapin au voyage.

Sonoe Azuma a monté cette agence de voyage pour le moins spéciale il y a trois ans et explique qu’elle ne considère pas ces nounours comme des objets mais comme des « clients » à part entière qui ont droit à tous les égards: si elle pose une poupée par terre, elle aura d’abord étalé une serviette.

Au Japon, les objets, comme les plantes ou les pierres, sont parfois considérés comme porteurs d’une « âme » et sujets à davantage d’égards que dans les sociétés occidentales. Dans cette conception liée à la religion shintoïste, un objet peut s’avérer un véritable « être inanimé » et s’enrichir de l’expérience, un peu comme un être humain.

Une peluche est d’autant plus sujette à cette forme de respect qu’elle bénéficie de l’affection des enfants mais aussi parfois des adultes, a fortiori si l’ourson ou le girafon appartient ou appartenait à un être cher.

« C’est comme si j’avais voyagé avec elle »

Si, parmi les clients de Sonoe, certaines personnes envoient leurs peluches à l’agence « pour le fun », d’autres, explique-t-elle à l’AFP, le font de façon sérieuse:

« ils veulent faire voyager leurs peluches comme si c’étaient des proches et parce qu’eux-mêmes parfois ne sont pas en état de voyager, qu’ils soient malades, handicapés, ou trop occupés au travail ».

« Un client m’a par exemple expressément demandé de monter des escaliers et de déambuler dans des rues très étroites, parce que lui-même est cloué dans un fauteuil roulant. Un autre, qui avait une maladie de peau, a insisté pour que je fasse prendre à sa peluche un grand bain de soleil », raconte-t-elle encore.

Environ la moitié des clients font voyager les peluches pour faire plaisir à leurs enfants, précise Sonoe.

Il ne lui reste plus ensuite qu’à poster les photos du voyage sur Facebook ou Twitter avec quelques commentaires de circonstance: « miam miam » après avoir « mangé » dans une auberge typique, ou « toujours important de regarder les choses avec une autre perspective », quand un Teddy bear est photographié au pied d’un gratte-ciel.

Il arrive aussi que Sonoe Azuma prépare des tenues pour ses petits clients, par exemple des kimonos de nuit pour dormir dans un hôtel traditionnel.

Elle pourrait « entasser » des peluches dans un landau et clic-clac! quelques photos, en gros faire un « charter » de nounours, lapinous et autres canards à roulettes, mais non ! Il faut per-so-nna-li-ser.

« A ce compte-là, tout le monde pourrait le faire ! Moi je me dis que je prends soin des enfants d’autres personnes », explique avec passion cette femme de 39 ans qui, avant de se lancer dans les « peluches tours », travaillait dans la finance.

Les « parents » ont souvent des contacts avec elle pour partager leurs émotions. « Je ne l’avais jamais vu aussi heureux », témoigne ainsi une femme après avoir vu son lapin en peluche dîner dans un restaurant en compagnie d’autres animaux.

Ou encore cette famille qui, après le décès de l’homme de la maison, a repris goût à la vie en voyant les photos du voyage de leur peluche préférée.

Une femme d’une quarantaine d’année a envoyé deux poupées dont l’une appartenait à sa meilleure amie très malade: « c’est comme si j’avais voyagé avec elle ».

« Tout ça, dit-elle, peut paraître puéril à un non-Japonais, mais pour nous, c’est rien que de très normal et naturel », souligne Sonoe.

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Hausse des droits de scolarité Des étudiants dans la rue… d’autres dans le Sud


Il y a des manifestation de la part des étudiants pour contesté les hausse des frais d’étude .. et sur ce côté je suis d’accord mais il est aberrant que beaucoup de ces étudiants se paient des vacances durant la semaine de relâche,  sont capable de se payer une automobile souvent mieux que les profs, sont équipés en ordinateurs et autres gadgets .. alors que d’autres vont vraiment souffrir de ces hausses car ils travaillent, les soirs, fins de semaine et congé tout en étudiant . Mais bon je trouve que leur messages, leur contestations passent mal ..,.
Nuage

 

Hausse des droits de scolarité

Des étudiants dans la rue… d’autres dans le Sud

 

Des étudiants dans la rue... d'autres dans le Sud

Crédit photo : archives TVA Nouvelles

Sarah-Maude Lebebvre | Journal de Montréal

Pendant que des milliers d’étudiants sortent dans la rue pour protester contre la hausse des droits de scolarité, d’autres profitent de leur semaine de relâche pour se prélasser sur les plages.

Les agences de voyages ont été plus qu’occupées dans les dernières semaines, alors que des centaines de cégépiens et d’universitaires ont réservé des voyages dans des forfaits tout inclus, question de profiter du soleil pendant leur semaine de relâche.

«Les étudiants constituent 50% de notre clientèle à la fin février et au début mars», confirme Geneviève Lemaire, directrice de l’agence Voyages à prix fous.

«Juste à notre agence, on parle de plusieurs centaines d’étudiants qui partent à Cuba et au Mexique.»

Alcool et party

«Le mandat qu’ils nous donnent est clair, poursuit Mme Lemaire. Ils veulent un spring break comme on en voit dans les téléréalités : pas cher, avec ben du fun et de l’alcool.»

New York semble également être une destination de prédilection pour beaucoup d’étudiants, notamment parce que ce voyage est moins cher (450 $ en moyenne) qu’une semaine tout inclus dans le Sud ( environ 1000 $).

«Mais les destinations soleil demeurent très populaires. Et, c’est le cas année après année», confirme Laeticia, de Voyages à Super Prix, qui évalue à 1150 le nombre d’étudiants qui ont réservé un voyage au soleil dans son agence.

Prêts à mettre le prix

Même si une hausse des frais de scolarité sera vigueur dès l’automne prochain, l’attrait envers les tout inclus ne se dément pas auprès des étudiants.

«La demande est très forte, autant que les années passées» affirme Nadine Francis, propriétaire et directrice de Voyages Destination.

«C’est certain que les étudiants font toutefois attention au prix de leur voyage. La destination la plus populaire demeure Cancún, au Mexique, mais plusieurs se tournent vers Cuba, qui est un peu moins cher.»

Selon les différentes agences contactées par le Journal, il est très rare qu’un étudiant se contente d’un hôtel bas de gamme. Les établissements trois ou quatre étoiles sont très prisés.

«Cette année, nous avons eu beaucoup de demandes pour des voyages dits de dernière minute, parce qu’ils sont moins chers. Mais, il est très rare qu’un étudiant réserve un hôtel de catégorie deux étoiles», assure la porte-parole de Voyages à Super Prix.

La fin du spring break?

Les traditionnels spring break organisés par l es bureaux de voyage étudiants, semblent toutefois avoir moins la cote.

Ces voyages, qui rassemblent des étudiants de plusieurs écoles en un seul endroit pour quelques jours de party, souvent en Floride, souffrent de la popularité des tout-inclus.

Les divers bureaux de voyage contactés par le Journal ont confirmé cette tendance.

«Seulement une quinzaine d’étudiants se sont inscrits à ce voyage cette année, qui se déroulera à Daytona Beach, en Floride», révèle Dean Yagouni, du bureau de voyage L’escapade, au Collège Ahuntsic.

«Ces voyages sont beaucoup moins populaires depuis quelques années», dit- il.

«Ça fait au moins deux ou trois ans que le spring break est en baisse de popularité, confirme aussi Nancy Prévost, de Voyage Tour Étudiant. Les étudiants achètent directement des tout inclus en ligne.»

http://tvanouvelles.ca