Les débuts de l’aviation en dix projets insolites


Le rêve de voler ne date pas d’hier, et c’est grâce à ces rêves qu’aujourd’hui, nous pouvons voyager dans les airs et aussi dans l’espace. Dans les années 1900, les gens avaient beaucoup d’imagination pour le futur.
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Les débuts de l’aviation en dix projets insolites

 

 

Comment nos ancêtres imaginaient-ils l’avion du futur ? Pour répondre à cette question, nous avons trouvé de nombreuses illustrations, datant pour la plupart du début du XXe siècle, et nous vous présentons ici les meilleures. Découvrez donc, en images, notre top 10 du futur antérieur de l’aviation.

Vous y découvrirez autant d’inventions qui n’ont jamais volé : des avions mais aussi des montgolfières familiales, des ballons privés pour se déplacer au-dessus de l’eau, une machine à faire voler l’amant de madame et bien d’autres concepts.

La montgolfière familiale

 

Dans les années 1900, certaines personnes avaient imaginé des engins volants de différentes tailles (un peu comme le principe des voitures berlines familiales d’aujourd’hui) largement calqués sur les montgolfières. En effet, un peu plus d’un siècle plus tôt, les frères Montgolfier (Joseph-Michel et Jacques-Étienne) avaient fait voler le premier ballon gonflé d’air chaud. Dans l’imaginaire populaire, le ballon était donc l’une des seules formes d’objets volants connues.

© Hildebrands

Des ballons gonflables pour marcher sur l’eau

 

Dans les années 1900, une célèbre marque de chocolat leader sur son marché, Hildebrands, agrémentait ses tablettes de cartes postales imaginant l’an 2000. Celle-ci illustre la croyance selon laquelle, à l’aide de ballons gonflables, nous pourrions nous balader en marchant sur l’eau. Vous remarquerez les très pratiques petites chaussures-péniches en bois pour éviter de mouiller ses souliers.

© Hildebrands

La voiture volante individuelle

 

Hildebrands, une célèbre marque de chocolat allemand dans les années 1900, nous imaginait chacun en possession d’une voiture volante. Ces dessins suggèrent différents types d’appareils, allant des ailes de chauve-souris à la baignoire surmontant quatre ailes improbables. Ils nous font aujourd’hui sourire par leur optimisme mais sont surtout révélateurs d’une époque de pionniers de l’aviation, qui laissait présager un futur aérien…

© Hildebrands

D’immenses avions pour des vacances au pôle Nord

 

Se prélasser à côté des ours polaires pour les vacances, un rêve à la portée de tous en l’an 2000 ! Enfin, c’est ce que l’on croyait dans les années 1900. Des ballons gonflants auraient emmené de larges paquebots flottants vers la destination glacée. On imagine que le chauffage était intégré aux plans du navire !

© Hildebrands

La machine volante pour faire partir l’amant de madame

 

L’illustration française n’est pas en reste pour imaginer les machines volantes du futur. En 1901, Monnier imaginait la « machine à faire partir l’amant de madame très vite » du siècle suivant. Bien que le dessin ne montre rien d’autre qu’une hélice agrémentée d’une paire d’ailes, on imagine l’engin équipé d’un moteur extrêmement puissant, capable de faire déguerpir le malheureux avant l’arrivée de monsieur.

© Monnier

L’avion du futur selon Douglas Rolfe

 

Avez-vous déjà imaginé votre transport du futur ? C’est l’idée du magazine Popular Science qui a laissé à Douglas Rolfe tout le loisir de créer son avion personnel. Le résultat est plutôt réaliste et bluffant, ce qui peut s’expliquer par le fait qu’en 1944 l’aviation avait déjà fait un grand bon avec la première et la seconde guerre mondiale.

© Douglas Rolfe, juillet 1944, revue Popular Science

Le parc flottant, un hommage à la mobilité future

 

Cette carte postale, plus qu’une représentation vraiment exacte du futur, reflète l’enthousiasme du début du XXe siècle pour les inventions telles que l’automobile ou l’avion, qui allaient marquer le début d’une humanité plus rapide et plus mobile.

© Claremont, N.H. dans le futur (postcard circa 1910)

L’aviation, marquée par les frères Montgolfier

 

Cette carte, datant de 1890-1900, propose une vision de l’aviation future similaire à celle de 1800, un siècle plus tôt. L’influence des frères Montgolfier a encore frappé !

© Romanet & Cie, collection 476, 2e série

L’arrivée du courrier en avion

 

Cette vision du futur nous semble plutôt banale tant les entreprises comme Fedex ou La Poste font partie de notre quotidien. Pourtant, au début du XXe siècle, l’arrivée du courrier en avion paraissait une petite révolution !

© Couverture de Literary Digest, le 31 mai 1919

Les femmes pilotes d’avions : impensable à l’époque

 

Cette illustration américaine de 1900-1910 est tout à fait audacieuse. Elle représente une femme au volant. Pour rappel, le 19e amendement, qui permit aux femmes de voter aux États-Unis, ne fut passé qu’en 1920 !

© Harry Grant Dart pour All stroy magazine

https://www.futura-sciences.com

En Inde, les universités enseignent que les avions ont été inventés là-bas il y a 5 000 ans


Je trouve cela un peu douteux que des universités enseignent de fausses informations scientifiques
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En Inde, les universités enseignent que les avions ont été inventés là-bas il y a 5 000 ans

 

par  Dylan Kuperblum

En Inde, les étudiants en ingénierie pourront désormais suivre dans tout le pays un cours optionnel intitulé « systèmes de connaissance indienne », avec comme support du cours un livre appelé Bharatiya Vidya Saar. Dans cet ouvrage un tout petit peu controversé, on apprend notamment que de nombreuses inventions telles que l’aéronautique, les batteries, mais aussi la théorie de la gravité, auraient été inventées en Inde il y a des siècles. Newton se retourne probablement dans sa tombe en ce moment.

Interrogé par le site d’information indien The Print, un professeur qui a préféré garder l’anonymat explique que « le but de ce cours est de sensibiliser les étudiants aux connaissances scientifiques anciennes », et d’ajouter que « depuis des siècles, nous apprenons [en Inde] comment les Britanniques ont inventé ceci ou cela […]. Il est grand temps de changer les choses et nous espérons le faire avec ce cours. »

Pour mettre en avant ces « faits » délirants, chaque sujet est divisé en deux sections :  la partie « Mythe » et la partie « Réalité ». Par exemple, pour l’aéronautique, dans la partie « Mythe » on peut lire qu’ « on tient généralement pour vrai que l’aéronautique a été développée par les frères Wright en 1903 ». Mais dans la partie « Réalité », la vérité est tout autre : « 5 000 ans avant l’invention de l’avion par les frères Wright, Maharshi Bhardwaj avait écrit une épopée appelée “Yantra Sarvasva” dont faisait partie l’aéronautique. »

Même chose pour la découverte de l’électricité. Maharishi Agastya aurait évoqué le sujet bien avant Benjamin Franklin…

C’est au Conseil indien pour l’enseignement technique (AICTE) qu’on doit la décision d’introduire ce cours. Le gouvernement de Narendra Modi est d’ailleurs accusé de promouvoir la pseudoscience propagée par des groupes hindous. Plusieurs de ses membres, y compris le Premier ministre lui-même ont, par le passé, diffusé des affirmations scientifiques douteuses. Pas surprenant dans un pays où Satyapal Singh, ministre adjoint du Développement des ressources humaines, prétendait en janvier 2018 que la théorie de l’évolution de Darwin ne devait plus être enseignée à l’école. 80 % des 3 000 universités qui relèvent de l’AICTE ont ainsi accepté l’utilisation du livre dans leur établissement.

Sources : The Print / Hindustan Times

https://www.ulyces.co/

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Le Saviez-Vous ► Les tours du monde ayant marqué l’histoire de l’aviation


Une des raisons de ce billet est bien sur, pour notre gouverne personnelle, mais aussi pour souligner l’évènement SI2 c’est-à-dire l’avion Solar Impulse 2 qui a amorcé sa tentative  du tour du monde sans carburant avec escales. Cet avion à la particularité de fonctionner qu’à l’énergie solaire, et ce, dans le but de promouvoir l’énergie propre.
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Les tours du monde ayant marqué l’histoire de l’aviation

 

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Le pilote français Henri Farman a réussi le premier vol par un Européen sur un circuit de 1 km, le 13 janvier 1908 à Issy (près de Paris). Photo AFP

PARIS, France En avion ou en ballon, avec ou sans escale, en solitaire parfois: à l’instar de Solar Impulse 2 qui a pris son envol lundi, les tours du monde aériens ont suscité plusieurs records depuis 1924.

LES AMÉRICAINS, PIONNIERS DES VOLS AUTOUR DU MONDE

Réalisée en 1924, la première circumnavigation aérienne (Seattle-Seattle) est celle des Américains Lowell Smith-Leslie Arnold et Erik Nelson-John Harding à bord de deux Douglas DT2, en 175 jours, du 6 avril au 28 septembre, soit 371 heures et 11 minutes de vol réparties sur 66 jours.

En 1931, il faudra 8 jours, 11 heures et 45 minutes aux aviateurs Wiley Post et Harold Gatty pour boucler leur tour du monde en avion à hélice, avec escales. Wiley Post signait un nouvel exploit en 1933 en réalisant un tour du monde, en solo cette fois, mais avec une multitude d’étapes.

C’est en 1986 et à bord de Voyager que le premier tour du monde sans escale ni ravitaillement, est réalisé par le duo Jeana Yeager and Dick Rutan. Partis le 14 décembre de la base aérienne d’Edwards (Californie), ils reviennent s’y poser le 23 décembre après un vol de quelque 42.000 km en neuf jours.

DUEL DE BALLONS EN PLEIN CIEL ENTRE PICCARD ET FOSSETT

Le premier tour du monde en ballon sans escale est réalisé en mars 1999 par le Suisse Bertrand Piccard et le Britannique Brian Jones à bord du Breitling Orbiter III. Le deux aérostiers enregistrent plusieurs records: tour du monde le plus rapide en ballon (15 jours, 10 heures et 24 minutes), record de distance avec 40 814 km et de durée avec 477 h et 47 minutes (19 jours, 21 heures et 47 minutes).

Le duo était parti de Chateau d’Oex, en Suisse, et avaient atterri dans le désert égyptien après avoir fait plus que le tour du monde.

Le 4 juillet 2002, à bord de son ballon Spirit of Freedom, l’Américain Steve Fossett entre dans la légende de l’aéronautique en réussissant un tour du monde en ballon en solitaire.

Une expérience audacieuse qui met fin à une série de cinq tentatives infructueuses de l’homme d’affaires. Parti le 19 juin de la ville de Northam dans l’ouest de l’Australie, il a parcouru plus de 29 853 km en 14 jours et 19 heures dans une nacelle de 6 m2.

FOSSETT, ÉGALEMENT HOMME DES RECORDS EN AVION

Le 3 mars 2005, Fossett devient le premier homme à réussir, en un peu moins de trois jours, le tour du monde en avion en solitaire, sans escale ni ravitaillement à bord de Virgin Atlantic GlobalFlyer, un engin ultra léger.

L’aventurier multi-millionnaire a parcouru 36 817 km, en 67 heures, une minute et 46 secondes. Trimaran des airs, à l’allure effilée comme un planeur, GlobalFlyer a volé à une vitesse de plus de 600 km/h à une altitude supérieure à 13 000 mètres.

Le 11 février 2006, l’Américain établit le record du plus long vol sans escale en avion, avec 42.450 km parcourus en un peu plus de 76 heures, après avoir effectué un tour complet du globe et réalisé une seconde traversée de l’Atlantique.

Ce record sera le dernier de cet inlassable aventurier dont les ossements ont été retrouvés un an après sa disparition aux commandes d’un petit avion, le 3 septembre 2007.

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Les premiers cafés expresso… à bord de la Station spatiale


Passer une journée sans au moins le café du matin, cela commence mal la journée, alors imaginez dans l’espace pendant 6 mois… Tant qu’à passer des mois au-dessus de la Terre, aussi bien avoir son p’tit café bien assis, plutôt flottant devant le hublot et admirer le ciel
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Les premiers cafés expresso… à bord de la Station spatiale

 

Si les Italiens ont été capables de mettre au point une machine à expresso pour la Station spatiale, ils n'ont pas résolu le problème de la tasse à café. C'est donc dans une classique poche en plastique que les astronautes dégusteront leur breuvage de fin de repas. © Lavazza, Argotec Si les Italiens ont été capables de mettre au point une machine à expresso pour la Station spatiale, ils n’ont pas résolu le problème de la tasse à café. C’est donc dans une classique poche en plastique que les astronautes dégusteront leur breuvage de fin de repas. © Lavazza, Argotec

Si les Français sont réputés pour leur gastronomie, les Italiens le sont pour leurs glaces, leurs pâtes et leur café. Et à bord de la Station spatiale, l’un des petits conforts qui manquent aux astronautes est un bon expresso en fin de repas. D’ici quelques mois, une machine spécifiquement conçue pour fonctionner en apesanteur sera installée à bord de la Station.

Lorsqu’en novembre 2014 l’astronaute de l’Agence spatiale européenne, l’Italienne Samantha Cristoforetti s’envolera à destination de la Station spatiale pour une mission de six mois, elle apportera avec elle de quoi faire un authentique expresso italien en orbite. Dans ses bagages, en effet, sera glissée la première machine à capsule capable de fonctionner dans un environnement sans gravité.

Lavazza et Argotec, société aéronautique italienne, ce sont associés à l’Agence spatiale italienne pour mettre au point cette machine à café baptisée ISSpresso. Et ce n’est pas un simple gadget destiné à agrémenter le menu des astronautes, bien que l’alimentation soit un soutien psychologique important. Un bon petit café en fin de repas est ce qui manque le plus dans la Station pour la plupart des astronautes interrogés au retour de leur mission !

Le prototype de la machine à café en cours de validation technique et de sécurité dans les laboratoires d’Argotec.
Le prototype de la machine à café en cours de validation technique et de sécurité dans les laboratoires d’Argotec. © Lavazza, Argotec

Une machine à café adaptée à l’apesanteur

L’aspect scientifique et technique est très présent. En effet, la mise au point de cette machine s’appuie sur les connaissances des principes de mécanique des fluides et de leur comportement en situation de microgravité. Les solutions adoptées ont nécessité de déposer de nombreux brevets internationaux, dont certains seront utiles pour les futures missions spatiales et d’autres, immédiatement, sur Terre. Par exemple, le tube en plastique qui permet d’acheminer l’eau dans une machine expresso normale a été remplacé par un tube en acier spécial conçu pour résister à une pression de plus de 400 hectopascals.

Comme tout ce qui monte à bord de la Station spatiale internationale, chaque équipement ou expérience doit respecter un cahier des charges très stricte qui garantit la sécurité des astronautes, une compatibilité électromagnétique avec le reste des équipements de l’ISS et une impossibilité à s’enflammer.

L'ISSpresso développée pour la Station spatiale internationale.
L’ISSpresso développée pour la Station spatiale internationale. © Lavazza, Argotec

L’ISSpresso ne déroge pas à ces règles. Résultat, une machine d’environ 20 kg bien différente de celles que nous utilisons sur Terre car elle fonctionne dans un environnement sans gravité. Son poids élevé s’explique notamment par la présence, pour des raisons de sécurité, de pièces de rechange pour tous les composants cruciaux.

Enfin, si les partenaires de la Station spatiale ont accepté l’installation de cette machine à expresso, parions qu’ils seront beaucoup moins enclins à faire de même pour de bons cigares ou un verre de digestif…

http://www.futura-sciences.com