Donne-moi ton âge, je te dirai quel sport pratiquer


Quand on est jeune, on peut essayer n’importe quel sport pour s’amuser ou s’entraîner. Plus on vieillit, plus est important de bouger. Si nous ne sommes pas nécessairement très porter sur les activités physiques, il faut trouver un moyen pour éviter le déclin physique.
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Donne-moi ton âge, je te dirai quel sport pratiquer

Le tai-chi est un sport à envisager à mesure que l'on avance en âge. | audun munthe via Unsplah

Le tai-chi est un sport à envisager à mesure que l’on avance en âge. | audun munthe via Unsplah

Julie Broderick

    Ralentir le déclin physique suppose de conserver une bonne condition cardio-vasculaire et une force physique suffisante

    L’activité physique a d’importants effets sur la santé: elle peut protéger d’un large éventail d’affections, parmi lesquelles les maladies du cœur, le diabète de type 2 et certains cancers. Mais on ne pratique pas les mêmes sports à 20 ans et à 60, pas plus qu’on ne s’entraîne avec la même intensité.

    Pour vous assurer de faire le bon type d’activité en fonction de votre âge, suivez le guide.

    Enfance et adolescence

    Durant l’enfance, l’activité physique aide à contrôler son poids, à bâtir des os sains, à augmenter sa confiance en soi et à améliorer la qualité et la durée du sommeil. Pour toutes ces raisons, il est recommandé aux enfants de pratiquer une activité physique pendant une heure par jour au minimum.

    À titre d’exemple:

  • il est bon d’encourager les enfants à s’essayer à des sports qui leur permettent de développer leurs capacités, tels que les sports de balle ou la natation;

  • de nombreuses activités non programmées, telles que celles pratiquées sur les terrains de jeux, conviennent également.

    Au cours de l’adolescence, l’habitude de faire de l’exercice a tendance à diminuer graduellement, en particulier chez les filles. Or pratiquer une activité physique permet de préserver une bonne image de son propre corps, ce qui aide à mieux gérer le stress et l’anxiété. Il ne faut donc pas hésiter à:

  • encourager les adolescent·es à continuer à pratiquer au moins un sport d’équipe;

  • expliquer aux ados qui n’aiment pas ce genre de sports que nager ou pratiquer l’athlétisme est aussi un bon moyen de se maintenir en forme.

    Pendant la vingtaine

    C’est aux alentours de 25 ans que notre forme physique est la meilleure, ce qui se traduit par des temps de réaction minimaux et une VO2 max (celle-ci représente le volume maximal d’oxygène consommé par les muscles lors d’un effort physique) à son plus haut niveau. Après cet âge, notre VO2 max décroît (un recul qui peut atteindre jusqu’à 1% par an) et notre temps de réaction ralentit un peu plus chaque année.

    La bonne nouvelle est qu’une activité physique régulière peut freiner ce déclin. En outre, développer sa masse musculaire et sa densité osseuse au cours de la vingtaine aide à les conserver plus tard. Pour cela:

  • variez vos entraînements, et prenez-y du plaisir. Essayez par exemple le rugby, l’aviron ou les entraînements de type boot camp (inspirés par les entraînements militaires);

  • si vous faites régulièrement de l’exercice, prenez conseil auprès d’un préparateur professionnel afin de définir une périodicité. Cela implique de diviser votre entraînement en cycles progressifs destinés à en approfondir différentes facettes (intensité, volume ou type d’activité physique, etc.), afin d’optimiser votre performance. Si vous devez participer à une épreuve sportive planifiée, telle qu’un triathlon, cette approche peut vous permettre d’atteindre un pic de performances avant le jour J.

    Durant la trentaine

    Généralement, au cours de cette période, la carrière et la vie de famille s’intensifient. Afin de ralentir le déclin physique, il est important de conserver une bonne condition cardio-vasculaire et une force physique suffisante .

    Si votre emploi est sédentaire, assurez-vous que votre poste de travail vous permet de vous tenir dans une posture correcte. Interrompez les longues périodes en position assise en vous forçant à pratiquer une activité durant la journée. Il peut s’agir simplement de mettre votre imprimante dans la pièce voisine pour vous forcer à vous lever, ou de monter les escaliers pour aller utiliser les toilettes situées à un autre étage plutôt qu’au vôtre, voire de juste vous lever pour passer vos coups de téléphone.

    L’idéal est de bouger toutes les trente minutes, si possible:

  • faites de l’exercice intelligemment. Testez les entraînements par intervalles à haute intensité (High-Intensity Interval Training, HIIT). Il s’agit d’entrecouper des activités de haute intensité comme le vélo ou le sprint, pouvant amener votre rythme cardiaque jusqu’à 80% de ses capacités, par des exercices de faible intensité. Ce type d’entraînement est intéressant lorsque l’on dispose de peu de temps, car il peut se pratiquer en vingt minutes;

  • pour les femmes, en particulier celles qui ont eu des enfants, les exercices visant à renforcer les muscles du plancher pelvien, parfois appelés exercices de Kegel, sont à pratiquer quotidiennement, pour aider à prévenir l’incontinence urinaire;

  • diversifier vos programmes d’exercices permet de les rendre plus intéressants. Essayez par exemple le boot camp, le yoga ou le vélo d’intérieur (tel que le spin class).

Le boot camp est un moyen de diversifier votre exercice. | vivian1965 via Pixabay

    À la quarantaine, l’embonpoint

    À partir de la quarantaine, la plupart des gens commencent à prendre du poids. Les exercices de résistance sont alors le meilleur moyen de brûler des calories de façon optimisée, pour limiter l’accumulation de graisses et inverser la perte de masse musculaire qui débute à partir de cette période et peut atteindre 3 à 8% par décennie.

    Dix semaines de ce type d’entraînement peuvent augmenter la masse musculaire et le taux métabolique au repos (respectivement jusqu’à 1,4kg et 7%), et diminuer la proportion du poids dû aux graisses (de 1,8kg). Pour parvenir à ces résultats, vous pouvez:

  • pratiquer le renforcement musculaire avec des kettlebells, ou commencer un programme de musculation en salle de sport;

Pour brûler des calories, soulevez ces sortes de haltères. | dubajjo via Pixabay

  • commencer à courir, si vous ne courez pas déjà, et si tel est le cas, commencer un programme d’exercice plus intensif. La course vous apportera un meilleur retour sur investissement que la marche;

  • le pilates peut aussi être utile pour renforcer les muscles du tronc, et ainsi prévenir le mal de dos, qui commence souvent au cours de cette décennie de vie.


    Durant la cinquantaine

    À partir de la cinquantaine, des douleurs peuvent apparaître et des maladies chroniques, comme le diabète de type 2 et les maladies cardio-vasculaires, se manifester. Chez les femmes, à mesure que les œstrogènes diminuent après la ménopause, le risque de maladies cardiaques augmente. À cet âge, vous pouvez:

  • faire de la musculation deux fois par semaine, pour maintenir votre masse musculaire;

  • pratiquer des exercices qui amènent à porter son propre poids, tels que la marche (marchez suffisamment vite pour faire augmenter votre rythme respiratoire et transpirer);

  • essayer de nouvelles activités. Le tai-chi peut par exemple s’avérer excellent pour l’équilibre et la relaxation.

    Durant la soixantaine

    En général, les maladies chroniques s’accumulent à mesure que l’on vieillit, et l’âge est un des principaux risques de survenue de cancers. Le maintien d’un niveau élevé d’activité physique peut aider à prévenir certains d’entre eux, comme le cancer du sein post-ménopausique, le cancer du côlon ou le cancer de l’utérus. L’exercice réduit en outre le risque de développer certaines maladies chroniques comme les maladies cardiaques et le diabète de type 2.

    L’activité physique tend à diminuer avec l’âge, alors conservez une activité et tâchez d’aller contre cette inclination:

  • mettez-vous aux danses de salon, ou à d’autres sortes de danse: la danse est une façon amusante (et sociale) de faire de l’exercice;

  • pratiquez des exercices visant à développer la force et la souplesse deux fois par semaine. L’aquagym peut s’avérer un bon moyen d’acquérir de la force, grâce à la résistance de l’eau;

  • n’abandonnez pas les exercices à visées cardio-vasculaires, notamment la marche rapide.

Les danses de salon sont amusantes et permettent de garder une activité sociale. | pixelia via Pixabay

    À partir de 70 ans

    Passé 70 ans, faire de l’exercice permet de prévenir la fragilité qui accompagne la vieillesse ainsi que les risques de chutes. C’est également important pour les capacités cognitives.

    Si vous passez par une période de maladie, tâchez malgré tout de ne pas devenir sédentaire, dans la mesure du possible. Votre force et votre forme physique pourraient en effet décliner rapidement si vous vous retrouviez forcé de garder le lit ou deveniez complètement inactif. Retrouver ensuite son niveau de forme antérieur peut s’avérer compliqué:

  • marchez, discutez. Plutôt que de recevoir passivement les visites des membres de votre famille ou de vos amis, proposez-leur de sortir vous promener ensemble. Ainsi vous préserverez votre motivation, et renforcerez votre santé plus efficacement qu’en pratiquant des exercices solitaires;

  • incorporez à votre entraînement des exercices visant à préserver votre force, votre équilibre et vos capacités cardio-vasculaires. Prenez cependant conseil auprès d’un masseur-kinésithérapeute ou d’autres professionnels, en particulier si vous souffrez de maladies chroniques.

À terme, s’il ne fallait retenir qu’un seul message, ce serait celui-ci: ne vous arrêtez jamais de bouger. Une activité physique soutenue est essentielle pour rester en bonne santé.

http://www.slate.

Les réseaux sociaux et la télévision seraient liés à la dépression chez les adolescents


Il semblerait que ce ne soit pas le temps passé devant un ordinateur ou à des jeux vidéo, qui font augmenter la dépression à l’adolescence, mais les réseaux sociaux et la télévision. Ces constatations pourraient peut-être mieux aider ces jeunes à reprendre l’estime de soi.
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Les réseaux sociaux et la télévision seraient liés à la dépression chez les adolescents



AUDREY-MAUDE VÉZINA
La Presse

Passer plus de temps sur les réseaux sociaux ou à regarder la télévision serait lié à une augmentation de la dépression chez les adolescents, constatent des chercheurs du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine.

Dans leur recherche, Patricia Conrod, professeure de psychiatrie à l’Université de Montréal (UdeM) et au CHU Sainte-Justine, et Elroy Boers, chercheur postdoctoral au département de psychiatrie de l’UdeM, ont étudié quatre types d’activités sur écran : les réseaux sociaux, la télévision, les jeux vidéo et la navigation sur l’ordinateur. Les résultats montrent que ce n’est pas le temps passé devant l’écran qui augmente la dépression. En effet, les jeux vidéo et la navigation sur l’internet ne seraient pas des activités liées à une augmentation des cas de dépression à l’adolescence, contrairement aux réseaux sociaux et à la télévision.

L’étude, publiée dans la revue scientifique JAMA Pediatrics, regroupe les données de 3826 adolescents canadiens de 12 à 16 ans. Durant quatre ans, ces jeunes devaient évaluer leur temps passé devant l’écran pour chacun des quatre types d’activités. Ils devaient aussi remplir des questionnaires concernant divers symptômes dépressifs, comme les pensées suicidaires, la tristesse et le désespoir.

L’analyse des données de ces adolescents démontre un effet linéaire.

« S’il y avait une augmentation de l’usage, on voyait une augmentation des symptômes de dépression, alors que s’il y avait une diminution de l’usage, on notait une réduction des symptômes », rapporte Patricia Conrod.

Estime de soi et chambre d’écho

Dans leur étude, les chercheurs ont mis à l’épreuve trois hypothèses pour expliquer le lien avec la dépression. La première considérait l’effet de la réduction des activités physiques due au temps passé devant l’écran, mais les résultats n’appuyaient pas cette hypothèse. Les données indiquaient davantage un lien avec la deuxième hypothèse : la diminution de l’estime de soi.

« Ce qui est particulier dans le cas de la télévision et des réseaux sociaux, c’est que les jeunes partagent et regardent du contenu qui implique d’autres jeunes qui sont dans des situations plus favorables que la leur. Plus ils passent de temps devant ces deux types de plateformes, plus leur estime de soi diminue. Ça pourrait expliquer la relation entre ces deux types de plateformes et les symptômes de dépression », avance la professeure.

Les résultats de l’étude montrent aussi que les réseaux sociaux pourraient augmenter les symptômes de dépression chez ceux qui en souffrent déjà. Ces observations indiquent un lien avec la troisième hypothèse, celle des « spirales qui se renforcent ».

« On pense que c’est lié au fait que les algorithmes des réseaux sociaux présentent du contenu en lien avec votre comportement. Le contenu que vous choisissez influencera le contenu qui vous sera envoyé par la suite. Cet aspect des réseaux sociaux renforcera le risque chez les jeunes », analyse Patricia Conrod.

La professeure espère que les résultats pourront aider à prévenir la dépression.

« On pourrait aider les jeunes à mieux comprendre l’incidence potentielle des types de contenus sur leur santé mentale et leur estime de soi, ou les aider à avoir une perspective plus équilibrée sur les images et le contenu présenté. »

https://www.lapresse.ca/

La zoothérapie a la cote auprès des psychologues et des travailleurs sociaux


    Cela fait longtemps qu’on connaît la zoothérapie, mais ces dernières années, on voit de plus en plus d’animaux venir au secours des enfants, adolescents, et même des adultes dans leur mal-être. L’approche avec un animal se fait plus naturellement et plus rapidement que des sessions conventionnelles.
    Nuage


    La zoothérapie a la cote auprès des psychologues et des travailleurs sociaux


    Deux femmes entourées de deux chèvres, d'un cochon et d'un chien dans une cour ensoleillée.

    La zoothérapie est un outil qui suscite de plus en plus d’engouement parmi les professionnels en intervention tels que les psychologues, les travailleurs sociaux ou encore les psychoéducateurs. Photo: Radio-Canada / Catherine Dib

    Radio-Canada

    De plus en plus de professionnels se tournent vers la zoothérapie pour leurs interventions. Psychologues, psychoéducateurs et travailleurs sociaux suivent des formations afin de mieux travailler en équipe avec les animaux.

    La zoothérapie, une approche qui gagne en popularité au Québec, englobe les techniques d’intervention requérant la présence d’un animal pour améliorer le bien-être d’une personne.

    La psychologue Emmanuelle Fournier-Chouinard est familière avec le pouvoir thérapeutique des bêtes depuis longtemps.

    L’animal dans sa particularité d’être un être relationnel, mais non verbal, vient permettre de désengager les chemins habituels où l’on peut se cacher dans sa tête, explique-t-elle.

    Une méthode particulière

    Au Centre Humanimal à Saint-Honoré, Emmanuelle Fournier-Chouinard sort du cadre conventionnel de la psychothérapie en favorisant une interaction entre l’animal et l’humain, parfois par le biais d’activités.

    Chèvres, cochons, chiens, chats, tortues et canards sont notamment présents durant les séances.

    Est-ce qu’on fera un jeu de frontière avec les chevaux […] pour en apprendre plus sur notre conscience corporelle? Ou encore sur les limites à ne pas dépasser si nous ne sommes pas invités chez l’autre?, cite-t-elle en exemple.

Les bêtes peuvent être aussi un prétexte pour aborder des sujets plus difficiles. Certaines séances avec la clientèle adolescente requièrent parfois l’assistance des canards. La présence des oiseaux peut par exemple faciliter une conversation sur la puberté et la sexualité.

    Selon elle, les adolescents se sentent plus confortables de cette façon, car on n’est plus en face à face, on est en côte à côte et on ne parle plus de sexe chez les humains, on s’intéresse aux canards.

À travers ça, beaucoup vont pouvoir poser des questions qui, autrement, sont plus compliquées à discuter. Emmanuelle Fournier-Chouinard, psychologue et fondatrice du Centre Humanimal

Apprendre la zoothérapie

Emmanuelle Fournier-Chouinard transmet son savoir à de nombreux étudiants, notamment au cégep ainsi que par le biais de cours individuels.

L’une de ses apprenties, Sylvie Beauchamp, est psychologue depuis 26 ans. Elle voit déjà la différence qu’apporte un animal durant une séance de psychothérapie.

Selon elle, la présence d’une bête a permis de contourner certains mécanismes de protection, car la personne n’a plus l’impression de travailler sur elle-même, mais plutôt avec le chien.

En une seule rencontre, elle a fait des prises de conscience que je pense que ça lui aurait pris trois, quatre ou cinq rencontres dans le contexte traditionnel pour les réaliser, raconte Sylvie Beauchamp.

Une pratique de plus en plus répandue

Emmanuelle Fournier-Chouinard observe qu’il y a bel et bien un engouement pour la zoothérapie.

On le voit dans l’explosion en recherche qu’il y a sur les relations humain-animal […], dans la multiplication des formations […], souligne-t-elle.

Actuellement, on est dans un zeitgeist, un air du temps, on redéfinit la relation que nous avons avec un autre d’une autre espèce. Emmanuelle Fournier Chouinard, psychologue et fondatrice du Centre Humanimal

Zoothérapie Québec a aussi remarqué cet intérêt croissant pour la pratique. L’organisme rapporte une hausse de 12 % des services de zoothérapie offerts l’an dernier, soit un total de plus de 8000 heures d’intervention.

Le directeur général de Zoothérapie Québec, Gaël Magrini, voit une évolution des interventions.

 Notre demande auparavant était beaucoup axée sur le loisir, du moins plus qu’aujourd’hui, mais de plus en plus, on sent que les équipes de soins souhaitent nous intégrer dans leur plan d’intervention, dit-il.

La zoothérapie, il ne faut pas voir ça comme une profession en soi, il faut voir ça comme un outil d’intervention qui peut s’ajouter dans le coffre d’un intervenant, d’un professionnel de la santé ou de l’éducation. Gaël Magrini, directeur général de Zoothérapie Québec

Le directeur général espère que la pratique sera plus connue dans les années à venir.

On tient à ce que les milieux institutionnels, les décideurs, commencent à considérer la zoothérapie comme un outil clinique, comme un outil pédagogique qui peut avoir une portée importante, avance-t-il.

https://ici.radio-canada.ca

Cannabis : les jeunes plus à risque de dépression et d’idées suicidaires


Le cerveau se développe jusqu’à l’âge de 25 ans, et des ados qui consomment du cannabis peuvent avoir des conséquences néfastes dont la dépression et des idées suicidaires.
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Cannabis : les jeunes plus à risque de dépression et d’idées suicidaires

 

Le reportage de Solveig Miller

La consommation de cannabis à l’adolescence augmente les risques de dépression et de comportements suicidaires au cours de la vie des jeunes adultes.

C’est ce que révèle une nouvelle étude sur la consommation de cannabis réalisée par une équipe de scientifiques de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) et de l’Université McGill, publiée aujourd’hui dans le journal JAMA Psychiatry.

Les chercheurs ont procédé à une méta-analyse qui a examiné 250 études internationales consacrées à la consommation de cannabis auprès de 23 317 individus.

Ils ont conclu que la consommation de cannabis à l’adolescence pourrait être dommageable pour la santé mentale, même chez les jeunes qui ne présentaient pas de symptômes dépressifs avant de commencer la consommation de cannabis.

Les Canadiens qui ont entre 15 et 25 ans représentent la majorité des consommateurs de cannabis de tous les groupes d’âge, soit entre 20 % et 33 %. À titre comparatif, plus de 20 % des adolescents des États-Unis reconnaissent consommer du cannabis mensuellement.

Rappelons que le cerveau des jeunes se développe jusqu’à l’âge de 25 ans.

« L’étude suggère que le diagnostic de dépression chez environ 7 % des Canadiens et des Américains âgés de 18 à 30 ans est imputable au cannabis, ce qui signifie que 25 000 jeunes Canadiens et 400 000 Américains souffrent de dépression en raison d’une consommation de cannabis à un plus jeune âge », déclare Nancy Mayo, professeure d’épidémiologie clinique à l’Université McGill.

https://ici.radio-canada.ca/

Le cannabis nuit réellement au cerveau des ados


Un adolescent ou adolescente qui consomme l’alcool et cannabis met leur avenir sur une corde raide. Il est clairement établi que des troubles de mémoire de l’attention et d’apprentissage peuvent subvenir avec les années. Sans compter des troubles psychiatriques peuvent apparaitre.
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Le cannabis nuit réellement au cerveau des ados

 

 La consommation d'alcool et de cannabis partagent une nocivité commune sur le cerveau  | M@XONGS  via Flickr CC License by

La consommation d’alcool et de cannabis partagent une nocivité commune sur le cerveau | M@XONGS via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

Et ce plus gravement que l’alcool, même si les deux substances ont une nocivité commune sur certaines fonctions cognitive

 

Repéré sur The American Journal of Psychiatry

Les effets délétères de la consommation d’alcool et de cannabis sur notre cervelle sont connus depuis belle lurette. En particulier, un excès de boisson endommage des fonctions cognitives comme la fluidité verbale, la vitesse de traitement de l’information ou encore l’habileté visuo-spatiale, quand l’abus de fumette compromet davantage la mémoire, l’apprentissage ou l’attention. Des effets observés tout au long de la vie, mais dont la nocivité est logiquement accrue pour le cerveau en développement.

Menée par une équipe de chercheurs dirigés par Patricia Conrod de l’université de Montréal, une étude s’est penchée sur 3.826 ados –dont 47% d’adolescentes– pour analyser, année après année, l’incidence de la consommation d’alcool et de cannabis sur le développement cognitif. La cohorte (d’origine européenne à 58%) choisie par les scientifiques jouit d’un degré de représentativité élevé, vu qu’elle équivaut à 5% des élèves inscrits au lycée entre 2012 et 2013 dans la région métropolitaine de Montréal.

Chaque année et durant quatre ans, ces individus ont été soumis à différents tests mesurant plusieurs paramètres de leur intelligence –mémoire à court et long terme, raisonnement perceptif, inhibition, mémoire de travail–, des tests ensuite mis en regard de leur consommation d’alcool et de cannabis, déterminée par un questionnaire standardisé.

Comme l’avaient conclu de précédentes études, il en ressort que la consommation d’alcool et de cannabis partagent une nocivité commune, notamment sur la mémoire, mais que certains dégâts du cannabis sur l’intelligence sont plus prononcés chez les adolescents et adolescentes. Des observations indiquant une neurotoxicité spécifique et durable du cannabis sur le cerveau en développement, touchant en particulier les fonctions cérébrales régulant l’inhibition, ce qui contribue à expliquer pourquoi la consommation de marijuana est associée à une augmentation du risque de développer une schizophrénie comme d’autres troubles psychiatriques.

http://www.slate.fr/story/

Une ado se filme en train de mettre un sac autour de la tête de son chien, sa réaction glace le sang


J’espère que la vidéo a été supprimée, en tout cas, je ne l’ai pas cherché pour la mettre ici tellement que je trouve vraiment stupide et le mot est faible. Des jeunes avec des comportements aussi cruels envers les animaux, devraient à mon avis être suivi de très près, en attendant, il faut espérer que la sentence sera exemplaire et que le chien soit dans une autre famille.
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Une ado se filme en train de mettre un sac autour de la tête de son chien, sa réaction glace le sang

 

chien sac plastique

L’adolescente âgée de 15 ans a visiblement trouvé cela très amusant…

C’est à Gdansk, en Pologne, que s’est déroulée cette scène qui a choqué tout le monde sur le web. Une adolescente de 15 ans a posté sur Internet une vidéo d’elle en train de mettre un sac en plastique autour de la tête de son chien. Amusée, la jeune fille se met à rire lorsqu’elle voit son chien en train de s’étouffer.

Une vidéo choquante

Sur la vidéo, on peut voir la jeune fille s’approcher de son chien tranquillement assis et lui enfiler un sac en plastique autour de la tête. Le chien tente alors par tous les moyens de retirer le sac qui l’empêche de respirer, ce qui fait beaucoup rire la jeune fille et son ami qui filme toute la scène en ne manquant jamais de faire un zoom sur l’animal.

Sur le web, tout le monde s’est rapidement indigné face à cette vidéo et des agents de police sont rapidement intervenus pour arrêter l’adolescente et son copain qui a filmé la scène. La jeune fille a alors expliqué qu’elle souhaitait juste s’amuser un peu.

Elle a ajouté qu’elle n’aurait pas laissé son chien mourir, qu’elle surveillait bien la scène pour intervenir si besoin. Et de conclure que, voyant son chien remuer la queue, elle a supposé qu’il aimait lui aussi cette « blague ».

Mais c’est une toute autre histoire qui montre la vidéo puisqu’on y voit clairement le chien en train de se débattre pour tenter de se libérer de son sac. Les deux coupables devraient être entendus par un tribunal dans les semaines à venir afin de répondre de leurs actes.

https://wamiz.com

Nous serions maintenant adolescents de 10 à 24 ans


Il est arrivé souvent que la puberté a plus ou moins été plus tard ou plus tôt. La puberté s’est adaptée aux situations sociales des jeunes. Cependant, le début de l’âge adulte n’a jamais été très évident. D’après des chercheurs australiens, la puberté se jouerait entre 10 et 24 ans. Reste à savoir si cela va changer quelques choses dans les lois
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Nous serions maintenant adolescents de 10 à 24 ans

 

Les adolescents devraient maintenant être définis par un âge de 10 à 24 ans

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les adolescents sont caractérisés par un développement physique, cognitif, social, émotionnel et sexuel rapide, un élargissement du fossé entre la maturité biologique et la transition sociale vers l’âge adulte et un équilibre entre protection et autonomie.

CREATIVE COMMONS

Par Camille Gaubert

L’âge adolescent doit être maintenant compris entre 10 et 24 ans, selon une étude australienne s’appuyant à la fois sur une tendance à la puberté précoce et une entrée sociologiquement retardée dans l’âge adulte.

L’adolescence, que la croyance populaire situe principalement entre 14 et 19 ans, couvrirait en réalité les 10-24 ans, selon une étude australienne parue le 17 janvier 2018 dans la revue The Lancet – Child and Adolescent Health.

Selon la Société Canadienne de Pédiatrie, en 2003 encore l’adolescence était définie comme une période allant de 10 à 19 ans :

« l’adolescence débute avec l’apparition de la puberté physiologiquement normale et se termine lorsque l’identité et le comportement des adultes sont acceptés ».

Une fourchette d’âge correspondant également à la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé en 2017.

Selon les auteurs de l’étude du Lancet, « l’adolescence englobe des éléments de croissance biologique et des transitions de rôles sociaux majeurs, qui ont tous deux changé au cours du siècle dernier ».

Ainsi, la puberté dont la survenue définit l’entrée dans l’adolescence, devient plus précoce, tandis qu’à l’autre bout du spectre, l’âge de « l’achèvement de l’éducation, le mariage et la parentalité, continue de faire évoluer les perceptions populaires du début de l’âge adulte ».

Une puberté plus précoce… Comme pendant la préhistoire

Selon un article paru en 2016, « pendant la majeure partie du 20ème siècle l’âge de survenue des règles a diminué d’environ 3 mois par décennie ».

Selon son auteur, plusieurs études ont démontré « que la tendance séculaire à développer une puberté précoce se manifeste encore au début du XXIe siècle, non seulement dans les pays en développement mais aussi dans les pays développés », tels que le Canada, le Danemark ou la Corée, « en raison de l’amélioration des conditions socio-économiques ».

Ainsi, aux États-Unis l’âge moyen des premières menstruations « est passé de 14 ans au 19e siècle à 12,43 ans à la fin du 20e siècle (entre 1988 et 1994) », soit… Le même âge qu’au moment de la préhistoire, où les règles survenaient entre 7 et 13 ans, mais cette fois pour d’autres raisons : leur espérance de vie étant faible, elles devaient se reproduire plus vite.

Entre les deux, l’auteur précise qu’un retard significatif s’était produit « au début des temps modernes, peu après la révolution industrielle, probablement en raison de la détérioration des conditions de vie » en termes d’hygiène et de densité de la population.

Conséquence probable selon l’auteur : la « facilitation de la propagation des maladies », aurait affecté « la croissance et le développement des enfants », retardant ainsi la maturation pubertaire et les menstruations, de sorte que l’âge des menstruations était plutôt de 12 à 15 ans. La diminution significative de l’âge de la puberté chez les jeunes filles dans la seconde moitié du 20e siècle « semble aujourd’hui ralentir ou se stabiliser », conclut l’auteur.

Une entrée dans l’âge adulte socialement retardée

« On peut admettre que la période de transition de l’enfance à l’âge adulte occupe maintenant une plus grande partie de la vie », exposent les chercheurs australiens dans The Lancet, expliquant qu’à notre époque, « des forces sociales sans précédent, notamment le marketing et les médias numériques, affectent la santé et le bien-être au cours de ces années ».

Une observation qui explique qu’ils considèrent que 24 ans est la nouvelle limite supérieure définissant l’âge de l’adolescence.

« Bien que de nombreux privilèges juridiques commencent à 18 ans, les responsabilités de l’âge adulte arrivent généralement plus tard », estime Susan Sawyer auprès de Mashable, directrice du centre pour la santé des adolescents du Royal Children’s Hospital de Melbourne et auteure principale de l’étude.

 Selon eux, cette définition élargie serait « essentielle » pour une élaboration plus appropriée des « lois, politiques sociales et systèmes de services ».

https://www.sciencesetavenir.fr

Une jeune de 18 ans met son arme contre son front et appuie sur la gâchette


C’est une bien triste histoire. L’adolescence est une période difficile pour bien des jeunes. Certains le passe tellement mal qu’ils ont les idées noires. Cette jeune fille a pris une arme pour une tentative de suicide à cause d’un chagrin d’amour, son premier amour ! Elle a visé le visage ! Heureusement, elle a pu avoir une greffe de visage.
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Une jeune de 18 ans met son arme contre son front et appuie sur la gâchette

 

L’adolescence peut être une période difficile, même pour ceux étant les plus « populaires ». Et beaucoup font tout ce qu’ils peuvent pour s’intégrer.

Il faut avoir les bons vêtements, écouter la bonne musique et avoir les bons centres d’intérêt. Heureusement, en vieillissant, ce qui semblait si important à l’époque n’est plus qu’un lointain souvenir.

Je me souviens à quel point je me sentais mal à l’aise quand j’étais adolescente. J’étais terrifiée à l’idée de devenir une de ces « rejetées », l’une de ceux à côté desquels personne ne voulait s’asseoir en classe et n’était pas invité aux fêtes.

Je ne pense pas avoir été particulièrement méchante envers qui que ce soit, mais je n’ai certainement pas fait de réels efforts pour fréquenter les personnes qui avaient été rejetées non plus. Cela m’a peut-être cataloguée comme étant aussi mauvaise que les brutes qui se moquaient constamment d’eux.

Je suis heureuse que mon adolescence soit terminée, même si je m’en suis relativement bien sortie. Mais si je pouvais revenir en arrière, j’aurais aimé défendre davantage ceux qui étaient faibles.

Comme Katie Stubblefield.

Katie était une adolescente très sensible à l’école secondaire et rêvait constamment d’avoir un petit ami. Mais quand cela a finalement été le cas, il s’est passé quelque chose qui allait changer irréversiblement sa vie pour toujours : elle a découvert un SMS d’une autre fille dans le portable de son petit ami.

La rupture lui a donné l’impression que sa vie était terminée et elle a rapidement pris une décision impulsive qu’elle allait finir par regretter pour le reste de sa vie.

Après son chagrin d’amour, Katie a senti que sa vie ne valait tout simplement plus la peine d’être vécue. Elle s’est précipitée chez son frère, a pris une arme et s’est tiré une balle en plein visage. Elle était sûre que le tir lui coûterait la vie.

(… ) miraculeusement, elle a survécu. Néanmoins, elle avait aussi failli perdre son visage intégralement…

Dans une entrevue émouvante avec la BBC, le père de Katie a raconté ce que les médecins ont dit quand elle a été amenée à l’hôpital.

« Elle ne mangera jamais, elle ne boira jamais, elle ne se baignera jamais, elle ne parlera jamais, elle sera un légume, elle devra vivre dans un établissement spécialisé pour le reste de sa vie ».

YouTube/BBC News

Rien que l’idée que Katie passerait le reste de sa vie dans un état végétatif était insupportable pour sa famille.

Mais le pire, c’est de savoir que Katie s’était infligé ça elle-même.

« Je me souvenais parfaitement de ce que j’avais fait. Je me suis dit : « Comment ai-je pu m’infliger ça ? Mais plus important encore : « Comment ai-je pu faire ça à ma famille ? » confie Katie.

Grâce à une équipe étonnante de médecins, Katie a eu une seconde chance : l’option de se faire greffer un tout nouveau visage. Katie n’était pas tout à fait sûre de savoir ce qu’elle en pensait, mais elle n’avait pas vraiment le choix.

YouTube/BBC News

« Il existait une chance de retrouver ma vie et mon visage à un moment. Au début, c’était une décision très difficile parce que je savais que quelqu’un devait mourir pour que j’aie ce visage « , dit-elle.

Mais plus elle y pensait, plus Katie acceptait l’idée d’un nouveau visage.

Trois ans et 22 opérations préparatoires plus tard, il était enfin temps de procéder à la greffe complexe.

Onze médecins ont travaillé plus de 30 heures pour déplacer le visage d’Adrea Schneider sur celui de Katie. Le résultat a été meilleur que ce qu’on aurait pu espérer.

Regardez la vidéo ci-dessous pour voir le travail incroyable des médecins par vous-même

Je pense que Katie regrettera sa décision pour le reste de sa vie. Mais elle a eu une seconde chance en étant toujours en vie, ce que personne ne pensait possible.

 

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Comme vous, votre appétit vieillit au fil du temps


À chaque tranche d’âge, l’alimentation change. Cependant, il faut quand même prendre de bonnes habitudes alimentaires pour rester en santé tout en bougeant. Il faut trouver le juste-milieu entre sous-nutrition et la surconsommation. Les problèmes à surmonter quand on est jeune, nous sommes influencé par la publicité de la malbouffe qui est présente pratiquement partout. Puis en vieillissant, l’odorat, la vision baisse, beaucoup ont des prothèses dentaire et son seuls, la nourriture n’est pas toujours adapté pour eux, et est souvent fade.
Nuage

 

Comme vous, votre appétit vieillit au fil du temps

 

Votre appétit n'est pas le même à 20, 30 ou 40 ans. | Martin Reisch via Unsplash License by

Votre appétit n’est pas le même à 20, 30 ou 40 ans. | Martin Reisch via Unsplash License by

Alex Johnstone

L’appétit n’est pas immuable, il change au fil de la vie. Pour vieillir en bonne santé, il est essentiel d’adapter ses habitudes alimentaires à son âge. Et de s’y tenir.

Mange-t-on pour vivre ou vit-on pour manger? Nous entretenons un rapport compliqué avec la nourriture, influencé par son coût, son accessibilité, et même par la pression de notre entourage. Mais nous avons tous un point commun: l’appétit, c’est-à-dire notre envie de manger.

L’augmentation de l’appétit peut avoir une cause physique ou psychologique, et la faim (la façon dont notre corps nous signale qu’il a besoin de nourriture) n’en est pas seule responsable. Après tout, nous mangeons souvent sans avoir faim et sautons parfois des repas malgré notre ventre creux. Des recherches récentes montrent que l’abondance de stimuli en rapport avec la nourriture dans notre environnement (odeurs, sons, publicités) est l’une des principales causes de surconsommation.

Nos choix en matière d’alimentation sont importants pour notre santé et notre bien-être tout au long de notre vie, il est donc important d’acquérir de bonnes habitudes. Or non seulement notre appétit est influençable, mais de plus, il n’est pas immuable. Il évolue à mesure que nous avançons en âge, et l’on dénombre sept «âges de l’appétit».

Mieux comprendre ces phases pourrait nous aider à développer de nouveaux moyens de lutter contre la sous-nutrition et la surconsommation, et contre leurs effets sur la santé, tels que l’obésité.

Première décennie, 0-10 ans

Dans la petite enfance, le corps grandit très vite. Le comportement alimentaire adopté au début de la vie peut avoir des conséquences sur le long terme: un enfant en surpoids est susceptible de le rester à l’âge adulte. Quand les enfants rechignent à manger, les repas sont parfois une véritable épreuve pour eux et pour leurs parents. Mais en leur faisant goûter régulièrement de tout, dans un esprit positif, on peut habituer les petits à des aliments essentiels, comme les légumes.

Autre point important: les enfants doivent garder le contrôle sur la taille des portions qu’ils avalent. Si on les oblige à «finir leur assiette», ils risquent de perdre leur capacité à écouter leur appétit et les signaux de faim que leur envoie leur corps, ce qui peut les conduire à trop manger plus tard.

Par ailleurs, de plus en plus de pays appellent à éviter d’exposer les jeunes enfants aux publicités pour des produits trop gras ou trop sucrés, non seulement à la télévision mais aussi dans les applications de smartphone et sur internet. En effet, ces spots incitent à la surconsommation et contribuent à l’augmentation du nombre d’enfants en surpoids.

Deuxième décennie, 10-20 ans

À l’adolescence, l’augmentation de l’appétit et les poussées de croissance provoquées par les hormones annoncent l’arrivée de la puberté et le passage à l’âge adulte. La façon dont un adolescent se nourrit va influencer son futur mode de vie. Cela signifie que les choix de ces jeunes en matière d’alimentation auront un impact direct sur la santé de leurs propres enfants. Malheureusement, s’ils ne sont pas bien conseillés, les ados adoptent parfois des comportements et des préférences alimentaires néfastes.

D’autres d’études sont nécessaires pour déterminer les moyens les plus efficaces de résoudre le problème de la surnutrition et de la sous-nutrition, lié notamment à la pauvreté et aux inégalités sociales. En général, les jeunes femmes sont davantage sujettes aux carences que les hommes du fait du fonctionnement de leur appareil reproducteur. Les adolescentes enceintes courent encore plus de risques, car leur corps doit assurer à la fois leur propre croissance et celle de leur fœtus.

Troisième décennie, 20-30 ans

Chez les jeunes adultes, les changements de mode de vie comme la poursuite d’études supérieures, le mariage ou la vie de couple et la parentalité peuvent entraîner une prise de poids.

Ces kilos superflus sont souvent difficiles à perdre: le corps envoie de puissants signaux de faim quand nous ne mangeons pas assez, mais les signaux qui nous avertissent que nous mangeons trop sont beaucoup plus faibles. De nombreux facteurs physiologiques et psychologiques font qu’il est difficile de s’astreindre à manger moins sur le long terme.

Des recherches récentes s’intéressent aux moyens de développer le sentiment de satiété, c’est-à-dire l’impression d’avoir suffisamment mangé. Cela s’avère utile quand on cherche à maigrir, étant donné que la faim est l’une des principales difficultés à surmonter quand on veut manger moins que ce dont le corps a besoin, et créer ainsi un déficit en calories.

Les aliments n’envoient pas tous les mêmes messages au cerveau. Il est facile d’engloutir tout un pot de glace, par exemple, car les matières grasses n’envoient pas de signaux pour nous inciter à cesser de manger. En revanche, les aliments riches en protéines, en eau ou en fibres nous donnent une sensation de satiété plus importante et durable. En travaillant avec l’industrie agro-alimentaire, on peut imaginer mettre au point de nouveaux aliments ou en-cas capables d’agir sur la satiété.

Quatrième décennie, 30-40 ans

La vie active apporte aussi son lot de complications: un estomac qui gargouille, évidemment, mais aussi les effets du stress, qui altérerait l’appétit et le comportement alimentaire de 80% des gens. Certaines personnes se gavent, d’autres perdent l’appétit. Ces réactions contrastées sont intrigantes: le phénomène d’«addiction à la nourriture», cette irrépressible envie de manger des aliments spécifiques, souvent riches en calories, est encore mal connu. Beaucoup de chercheurs mettent même en doute son existence. Des traits de caractère comme le perfectionnisme et la rigueur pourraient aussi jouer un rôle dans la gestion du stress et le comportement alimentaire.

Repenser le lieu de travail de manière à éviter le développement d’habitudes alimentaires problématiques comme le grignotage et l’utilisation des distributeurs est un vrai défi. Les employeurs devraient financer des campagnes en faveur du bien-manger et de la gestion du stress pour assurer le bien-être et la productivité de leurs salariés.

Cinquième décennie, 40-50 ans

Nous sommes des créatures d’habitudes. Nous avons tendance à leur céder, même lorsque nous les savons mauvaises. Nous sommes ainsi réticents à changer notre alimentation, quand bien même celle-ci n’est pas diététique. Pourtant, le mot diététique vient du grec diaita qui signifie «mode de vie». Mais malgré tout, nous voulons continuer à manger ce qui nous plaît sans avoir à changer notre façon de vivre. Tout en gardant un esprit sain dans un corps sain…

Le régime alimentaire peut être un facteur majeur de mauvaise santé. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le tabagisme, une alimentation mal équilibrée, la sédentarité et l’alcoolisme sont les facteurs liés au mode de vie qui ont le plus d’impact sur la santé et la mortalité.

C’est durant cette décennie que les adultes devraient changer leur comportement dans le sens le plus favorable à leur santé. Mais les symptômes de mauvaise santé (tension artérielle élevée, cholestérol…) sont souvent invisibles, n’incitant pas à l’action.

Sixième décennie, 50-60 ans

La perte progressive de masse musculaire (de 0,5 à 1% par an à partir de la cinquantaine) se poursuit tout au long de notre vieillesse. Ce phénomène, appelé sarcopénie, est accéléré par la diminution de l’activité physique, un apport insuffisant en protéines et la ménopause chez les femmes.

Un régime varié et équilibré et une activité physique régulière sont essentiels pour atténuer les effets de l’âge. Or, l’offre actuelle ne permet pas de répondre à la demande d’une population vieillissante à la recherche d’aliments savoureux, peu onéreux et riches en protéines.

Des snacks hyperprotéinés pourraient être la solution idéale mais il n’existe pour l’instant que peu de produits adaptés.

Septième décennie, 60-70 ans et au-delà

Au vu de l’augmentation de l’espérance de vie, l’un des principaux défis actuels est de parvenir à maintenir la qualité de vie des personnes âgées, sous peine de créer une société d’infirmes.

Se nourrir correctement est d’autant plus important que le grand âge provoque une perte d’appétit et même une diminution de la sensation de faim, conduisant à une perte de poids et donc à une plus grande fragilité. L’appétit peut aussi être affecté par des maladies comme Alzheimer.

Manger est aussi une forme d’interaction sociale, qui peut être affectée par des facteurs tels que la précarité, le veuvage ou la perte de proches. Le fait de prendre ses repas en solitaire affecte le plaisir que l’on éprouve à s’alimenter… À quoi s’ajoutent certains effets physiques du vieillissement, tels que la difficulté à déglutir, les problèmes de dents, la perte partielle du goût et de l’odorat.

 «Sans dents, sans yeux, sans goût, sans rien», ou la vieillesse décrite par le mélancolique Jacques dans la pièce de Shakespeare Comme il vous plaira

Tout au long de notre vie, la nourriture que nous absorbons ne nous sert pas seulement de carburant. Se nourrir est aussi un acte social et une expérience culturelle quotidienne. Nous devrions donc considérer chaque repas comme une chance de savourer ce que nous mangeons, et apprécier les effets positifs d’une nourriture saine sur notre santé.


Traduit de l’anglais par Iris Le Guinio pour Fast for Word

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

http://www.slate.fr/

Lumière bleue et nuits blanches: les jeunes ne dorment pas assez


On prévient que les jeunes enfants de ne pas exposer trop tôt et trop longtemps aux écrans d’ordinateur, de tablettes … Chez les adolescents et les jeunes adultes devraient aussi diminuer le temps sur Internet, jeux et réseaux sociaux, cela est nuisible pour leurs études à cause de la couleur bleue
Nuage

 

Lumière bleue et nuits blanches: les jeunes ne dorment pas assez

Une fois au lit, au lieu de dormir, 83% des jeunes s’y collent (réseaux sociaux, internet, vidéos, jeux…). En moyenne, ils y restent plus d’une heure (plus d’une heure trente le week-end) avant extinction des feux. Avec un double effet négatif sur l’endormissement: une excitation et une exposition à la lumière des écrans. © thinkstock.

Les jeunes manquent de sommeil, surtout ceux qui se connectent aux réseaux sociaux avant de dormir et décalent fortement leurs horaires entre semaine et week-end, prévient mardi l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV).

En moyenne, les jeunes de 15 à 24 ans s’endorment à 23H20 la semaine et à 00H49 le week-end, pour se réveiller à 07H02 et 09H43 respectivement, selon un sondage publié par l’INSV avant la Journée du sommeil, vendredi.

Lumière bleue

« Ce décalage des horaires de sommeil est délétère pour leurs résultats scolaires et plus globalement pour le développement morphologique de leur cerveau », souligne l’INSV dans un communiqué. Or « le sommeil joue un rôle clé dans l’équilibre physique et psychique ». « Près de quatre jeunes sur dix dorment moins de sept heures par nuit en semaine alors que la recommandation dans cette tranche d’âge est de huit heures », s’inquiète le docteur Joëlle Adrien, présidente de l’INSV, en se basant sur une étude américaine de 2014.

Principaux accusés, sans surprise: les écrans. Une fois au lit, au lieu de dormir, 83% des jeunes s’y collent (réseaux sociaux, internet, vidéos, jeux…). En moyenne, ils y restent plus d’une heure (plus d’une heure trente le week-end) avant extinction des feux. Avec un double effet négatif sur l’endormissement: une excitation et une exposition à la lumière des écrans. Elle est appelée « lumière bleue » car elle contient une composante de cette couleur, que l’horloge biologique assimile au jour, donc à l’éveil. Ceux qui croient compenser par des grasses matinées se leurrent: « ce sommeil du matin n’est pas de bonne qualité ».

Couvre-feu numérique

Idem pour les longues siestes d’une à deux heures, dont un jeune sur cinq se dit adepte. Celles dépassant 30 minutes déséquilibrent encore plus l’alternance éveil/sommeil.

Les solutions pour que les jeunes dorment mieux? Un couvre-feu numérique (une heure au moins avant de se coucher), des horaires de coucher et lever réguliers, la même heure de coucher le week-end et ne pas trop décaler l’heure du lever, pas d’excitants (caféine, nicotine), et 30 minutes d’activité physique tous les jours, voire plus les jours de repos. Ce sondage OpinionWay a été mené en ligne auprès de 1.014 personnes âgées de 15 à 24 ans, du 13 au 28 décembre 2017.

http://www.7sur7.be/7s7/