Un chewing-gum contient le plus ancien ADN humain scandinave


Petite pensée à moi-même : pourquoi les médias français emplois souvent des mots anglais, comme par exemple : chewing-gum ? Bref, c’est loin d’être de la gomme à mâcher que nous connaissons, mais il semble que les chasseurs-cueilleurs eussent leur propre gomme. Cette substance pouvait aussi servir d’adhésif pour leurs outils.
Nuage


Un chewing-gum contient le plus ancien ADN humain scandinave


Pour être mastiquée, l'écorce de bouleau est chauffée dans des conditions hermétiques et le produit final est constitué de goudron et des cendres de l'écorce. | Jorre via Wikimedia Commons

Pour être mastiquée, l’écorce de bouleau est chauffée dans des conditions hermétiques et le produit final est constitué de goudron et des cendres de l’écorce. | Jorre via Wikimedia Commons

Repéré par Hakim Mokadem

Vieux de 10.000 ans, il contribue à comprendre l’itinéraire et le mode de vie des premiers êtres humains de Scandinavie.

Repéré sur Cosmos Magazine

Bien loin nos références modernes, un chewing-gum fabriqué à partir d’écorce de bouleau contiendrait l’ADN des premiers êtres humains scandinaves. C’est en tout cas ce qu’affirme une étude publiée dans la revue Communications Biology.

À l’origine de cette découverte, une équipe de recherche norvégienne et suédoise, qui s’est appuyée sur l’étude de morceaux de chewing-gum retrouvés dans les années 1990 après des fouilles non loin de la côte ouest suédoise. L’incapacité des scientifiques à analyser l’ADN humain ancien à l’époque explique la reprise tardive des recherches sur le sujet.

Deux femmes et un homme

Cet ancêtre du chewing-gum moderne, fabriqué à partir de poudre d’écorce de bouleau, était non seulement mastiqué mais aussi utilisé comme adhésif dans la fabrication d’outils et pour d’autres technologies durant l’Âge de pierre.

Les scientifiques ont pu extraire suffisamment d’ADN sur cette pâte à mâcher pour identifier la présence originelle de deux femmes et un homme. D’après l’étude, les résultats montrent que ces individus partagaient une affinité génétique étroite avec d’autres chasseurs-cueilleurs de Suède et avec les premiers mésolithiques européens.

Toutefois, des objets présents sur le site de fouilles laisseraient penser que des personnes originaires de l’actuelle Russie ont transité, si ce n’est vécu sur la zone. Mais pour l’heure des preuves ADN manquent pour le confirmer.

«L’ADN de ces anciens chewing-gums a un potentiel énorme, non seulement pour retracer l’origine et le mouvement des peuples, mais également pour fournir des informations sur leurs relations sociales, leurs maladies et leur nourriture», explique Per Persson, co-auteur de l’étude et chercheur à l’université d’Oslo

.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-vous ► Quinze allergies bizarres


On connaît à peu près tous une personne qui a une ou des allergies comme aux arachides, sésames, pollen, etc. Il y a des allergies qui ne sont pas très connues et franchement étonnantes. Comme des allergies à l’eau, vous imaginez que simplement se laver peut être ardu et douloureux, ou selon moi une des pires voir la pire, est l’allergie à tous les aliments et boissons. Comment peut-on survivre à ne boire que de l’eau ou manger des glaçons ?
Nuage

 

Quinze allergies bizarres

 

L’eau

La réaction typique est l’urticaire, et cette allergie touche une personne sur 230 millions. Si vous avez la malchance de tomber dans ces statistiques, prendre un bain ou se laver les mains relève du défi

Le sexe

L’allergie n’est pas à l’acte lui-même mais au sperme de l’homme. Cette condition peut affecter les hommes et les femmes et les symptômes sont de la fièvre, de la fatigue et les yeux qui brûlent. Le traitement ? Utiliser un préservatif ou, pour ceux allergiques également au latex ne plus avoir de relations sexuelles.

Le toucher

Le dermographisme est une réaction au toucher de quelqu’un d’autre. La peau peut devenir rouge, ou même gratter. Cela serait causé par la trop grande faiblesse des membranes des cellules de la peau. Heureusement, un traitement à base d’antihistaminiques suffit en général.

Les sous-vêtements

Culotte ou caleçon ? Rien, pour certains ! Certains tissus (nylon et sphandex sont montrés du doigt) ou teintures peuvent causer de érythèmes. Attention donc à bien regarder les étiquettes si vous êtes sujet à cela

Les aliments crus

Les melons, les ananas peuvent causer des irritations, voire la mort pour certaines personnes allergiques. Il s’agirait pas d’une allergie alimentaire, mais une réaction aux traces de pollen trouvé sur le fruit lui-même.

Le chocolat

C’est cruel, mais véridique. La cause : le cacao, les additifs ou même certaines parties des insectes qui se retrouvent parfois dans le chocolat. Les symptômes varient, mais se limitent généralement à de l’eczéma ou à une crise d’urticaire.

L’alcool

Hé oui, les allergie à l’alcool, ça existe. On ne parle pas de la « gueule de bois »mais d’une réaction du type congestion nasale ou peau rouge

La chaleur/ la sueur causée par l’exercice

L’urticaire est la réaction typique, elle n’est pas causée par l’exercice en soit mais la soudaine hausse de température du corps. Qui peut être aussi causée par la nourriture épicée, un plongeon dans un bain trop chaud ou une piqûre de moustique

Les déodorants

Dur, dur d’être allergique à quelque chose qui peut vous empêcher de sentir mauvais. Heureusement pour ceux à qui cela arrive, ils peuvent éviter de se gratter en utilisant en alternative du talc, comme de la poudre pour bébé

Les adhésifs

Il s’agir d’une dermatite de contact. Certains produits chimiques, comme la colle ou la résine, produisent des réactions. Ainsi certaines personnes sont allergiques aux extensions, aux chaussures …

Le soleil

Les lucite estivale, ou urticaire due à la lumière du soleil, peuvent en guetter plus d’un. C’est une allergie aux ultra-violet. La peau exposée quelques minutes au soleil, réagit en grattant et en formant de petits boutons rouges. Heureusement l’arrête de l’exposition aide au retour à la normale.

Le nickel

Une allergie connue aussi sous le nom d’allergie au iPod ou cellulaire ! Le nickel est le métal allergène responsable, Attention également à la monnaie et à certains bijoux

Les champs électromagnétiques

Ceux qui souffrent de cette allergie ne peuvent pas utiliser de micro-ondes, d’ordinateurs ou de cellulaires sous peine d’avoir de douloureux érythèmes et de gonflements de la peau

La grossesse

L’herpès gestationnel touche une grossesse sur 50 000 et peut laisser la mère avec des cloques et des marques sur le ventre. Cela arrive au cours du deuxième ou troisième trimestre, ou même pendant l’accouchement. Le traitement : des stéroïdes appliqués localement

Tout nourriture et boisson sauf de l’eau

 

Il s’agit d’une réaction allergique tellement rare qu’aucun terme médical n’a encore été trouvé. Mais elle existe bel et bien. Voyez la vidéo de ce garçon australien de 5 ans qui à le malheur d’en être atteint. (en anglais) Kaleb Bussenschutt ne manque des glaçons et ne peut avaler qu’un certain type de limonade, Tout le reste lui cause des douloureux ulcères d’estomac

http://quebec.huffingtonpost.ca

La limace, futur atout des chirurgiens


Il y a des adhésifs qui sont utilisés en médecine, ils sont utiles, mais ne peuvent aller dans un corps qui est humide ou liquide qui en plus est toxique pour les cellules. Un nouvel adhésif pourrait maintenant prendre place grâce à une sorte de limace que son mucus a pu être recréé synthétiquement avec des atouts surprenants
Nuage

 

La limace, futur atout des chirurgiens

 

Une limace pend du bout du doigt d'un jardinier.

Certaines limaces sécrètent un mucus qui est extrêmement collant. Photo : Reuters/Peter Nicholls

Même si la limace est parfois considérée comme l’un des êtres les moins intéressants du règne animal, elle a inspiré la fabrication d’un nouveau genre d’adhésif médical.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Réparer des lésions corporelles, qu’elles soient internes ou externes, nécessite souvent des points de suture. Cette technique est parfois difficile à mettre en pratique, principalement si la lésion est de petite taille ou difficile d’accès.

Dans ces moments, utiliser de la colle pour refermer ces plaies serait simple, mais plusieurs problèmes empêchent l’emploi de ce genre d’adhésif. Bien peu de colles sont efficaces en milieu liquide ou humide et celles qui le sont s’avèrent souvent toxiques pour les cellules. Il existe des colles médicales non toxiques, mais elles sont beaucoup moins fortes que leur équivalent chimique et exercent souvent une fonction de soutien.

D’outil défensif à outil médical

Une équipe de chercheurs des universités McGill et Harvard a remarqué que la loche roussâtre (Arion subfuscus), que l’on trouve en Amérique du Nord et en Europe, a la capacité de sécréter une colle spéciale quand elle se sent menacée. Ce mucus lui permet de rester fixée sur la surface où elle se trouve et d’empêcher un prédateur de l’emporter.

En analysant la composition de cette colle lors d’une étude précédente, Jianyu Li, auteur principal et professeur adjoint au Département de génie mécanique de l’Université McGill, a remarqué qu’elle était formée de deux grandes composantes : une matrice flexible, c’est-à-dire un filet biologique capable de supporter de grandes tensions, et des protéines contenant une charge électrique positive.

Ces protéines vont attirer ce qui se trouve autour d’elles de la même façon qu’un ballon se colle au mur par électricité statique après avoir été frotté sur nos cheveux.

La limace peut donc se coller à une surface en exploitant des forces qui relient les atomes les uns aux autres. Ce phénomène a déjà été observé ailleurs dans la nature et permet, entre autres, aux lézards geckos de marcher sur les murs.

Les chercheurs ont recréé lors de cette nouvelle étude cette colle de limace de façon synthétique et ont obtenu un hydrogel en polymère plastique exceptionnellement efficace. Lors d’une démonstration, ils ont collé une extrémité de cet adhésif sur un cœur de porc et l’ont étiré jusqu’à 14 fois sa longueur initiale.

En plus de lui faire maintenir ensemble des tissus comme la peau, le cartilage, des artères ou des organes, les chercheurs s’en sont servis à d’autres fins, comme sceller un trou dans un cœur de porc, qui a ainsi continué à battre, ou arrêter une hémorragie du foie chez des souris. Des tests de longévité ont aussi montré la durabilité de cet adhésif, qui n’avait toujours rien perdu de sa force après deux semaines dans le corps de ces animaux.

Bien qu’il reste beaucoup de travail à faire avant l’arrivée de ce nouveau type d’adhésif dans les blocs opératoires, ce qui a été présenté est, pour l’instant, une substance supérieure à ce qui est déjà utilisé. On peut imaginer qu’un nouveau produit, capable de fixer rapidement des surfaces de tissus les unes aux autres, serait prisé dans le monde médical.

http://ici.radio-canada.ca

Une colle inspirée du mucus des limaces


Une colle qui pourrait remplacer les agrafes et point de suture en chirurgie serait une belle avancée médicale. Ce qui serait quand même impressionnant qu’il pourrait être utilisé sur des organes tels que le cœur
Nuage

 

Une colle inspirée du mucus des limaces

 

Une limace rose géante d’Australie Photo :  AFP/MICHAEL MURPHY

Une équipe de chercheurs de Boston a mis au point un adhésif médical qui peut boucher les trous du coeur et d’autres tissus de l’organisme, une avancée qui pourrait remplacer l’utilisation d’agrafes et de sutures pour refermer les plaies.

Inventé par un professeur agrégé à l’Université Harvard, le Canadien Jeffrey Karp, le nouvel adhésif est résistant à l’eau. Il a été inspiré des propriétés colloïdales du mucus de la limace, l’adhésif étant capable de s’étirer quand le cœur se dilate et se contracte.

Dans un entretien à la radio du réseau anglais de Radio-Canada, le professeur Karp a expliqué que la colle ne devient active que lorsque des rayons ultraviolets brillent sur elle, permettant ainsi aux chirurgiens de relier l’adhésif avec plus de précision . 

L'application de la colle sur un coeurL’application de la colle sur un coeur Photo :  Karp Laboratory

Il y a plusieurs avantages à avoir de la colle biodégradable dans le corps, par opposition à des agrafes ou des sutures à base de métal, selon lui.

« Les sutures et les agrafes ne sont pas vraiment mécaniquement similaires aux tissus de l’organisme, de sorte qu’elles peuvent induire un stress sur le tissu au fil du temps », explique le professeur.

« [L’adhésif] est fait à partir de glycérol et d’acide sébacique, qui existent dans le corps et peuvent être facilement métabolisés. Ce qui se passe au fil du temps est que ce matériau se dégrade. Les cellules l’envahissent et, idéalement, le trou restera fermé et le patient ne nécessitera pas d’autres opérations », ajoute-t-il.

Des chercheurs d’hôpitaux de la région de Boston et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont contribué au développement de la substance non toxique.

L’adhésif a été testé avec succès sur le cœur d’un cochon, d’un lapin et de rats. Les chercheurs espèrent que ce produit sera sur le marché dans les deux à trois prochaines années.

http://ici.radio-canada.ca/

Araignées : La résistance des toiles ne tient pas qu’à leurs fils


La nature donne des leçons sur notre manière de faire, d’ailleurs beaucoup d’inventions ont été inspirer par la nature on ne fait que penser au vol de la libellule pour l’hélicoptère. La toile d’araignée est solide et supporte bien des intempéries. Ses qualités de solidité peut servir dans la facon de construire pour éviter les multiples dégâts lors des grands vents ..
Nuage

Araignées : La résistance des toiles ne tient pas qu’à leurs fils

Araignées - La résistance des toiles ne tient pas qu'à leurs fils

© Shutterstock

PARIS – La résistance des toiles d’araignées ne tient pas seulement à celle de leurs fils de soie: en cas de choc, leur architecture permet d’en sacrifier une zone limitée pour préserver l’essentiel, une conception dont pourraient s’inspirer des ingénieurs, selon une étude publiée mercredi.

«Cela permet à l’araignée de réparer plutôt que de reconstruire complètement», soulignent les chercheurs dans la revue scientifique britannique Nature. Car construire une toile demande une énergie que l’araignée ne peut se permettre d’y consacrer souvent.

La force et la résistance de la soie avaient déjà été vantées, mais ses autres avantages au sein d’une toile d’araignée «restaient inconnus», relève Markus Buehler (Massachussets Institute of Technology, États-Unis) qui a dirigé ces recherches.

Associant observations sur le terrain et simulations sur ordinateur, son équipe a analysé la structure de la toile d’araignée et sa réaction à différents stress, comme la chute d’une brindille ou une tempête.

Par rapport à leur poids, les fils d’araignées «sont plus solides que l’acier et plus résistants que le Kevlar», rappelle le Pr Buehler dans un communiqué du MIT.

Les toiles d’araignées que l’on trouve dans les jardins et les garages sont faites de plusieurs types de soie, dont deux sont importants pour l’intégrité de cette construction: les fils visqueux et élastiques qui spiralent du centre vers l’extérieur de la toile et servent à capturer la proie, et les câbles en soie dure et sèche qui rayonnent depuis le coeur de la toile.

La soie de ces câbles, dotée d’une structure moléculaire qui lui confère à la fois solidité et Kevlarjoue un rôle crucial dans les propriétés mécaniques de l’ensemble de la toile.

En cas de perturbation importante, toute la toile réagit. Mais l’impact est atténué différemment par chaque type de fil. Lorsqu’un câble radial est touché, la toile se déforme davantage que lorsqu’il s’agit d’un fil de la spirale.

Quel que soit le type de fil qui rompt, victime d’un grand stress mécanique, c’est le seul fil qui rompt, le reste de la toile est préservé, selon les chercheurs.

La nature des protéines de la soie renforce cet effet, en alternant phases où elle joue de son élasticité, durcit et absorbe le choc, avant que les frottements entraînent la rupture.

Dès que le fil est rompu, la toile retrouve sa stabilité, même lors de simulations impliquant des vents de la force d’un ouragan.

Les chercheurs suggèrent aux ingénieurs de s’inspirer de ce qui fait la résistance des toiles d’araignées, afin de limiter les dégâts en cas de contraintes extrêmes.

Les innovations de la nature ont déjà servi de modèle pour créer des fermetures Velcro imitant la fleur de Bardane ou des adhésifs puissants en s’inspirant des pattes du Gecko.

http://fr.canoe.ca