Les éléphants ont un cri d’alarme pour avertir de la présence d’humains !


Les éléphants sont des animaux très intelligents et ont une excellente mémoire. Ils ont aussi une capacité d’adaptation impressionnante pour éviter les menaces. Des éléphants vont même vivre la nuit si cela est plus sécuritaire. Parmi les menaces, l’humain est une de taille. Alors, ils ont créer un son spécifique, comme un grondement spécifique à l’homme et qui sera différent aux danger que représente les abeilles.
Nuage

 

 

Les éléphants ont un cri d’alarme pour avertir de la présence d’humains !

 

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Les éléphants sont réputés pour leur grande intelligence, leur incroyable mémoire et leur formidable capacité d’adaptation.

En effet, ils ont par exemple compris qu’il était désormais plus prudent pour eux de vivre la nuit afin d’échapper aux braconniers. Mais une récente étude a également révélé que ces pachydermes avaient mis au point d’autres moyens pour se protéger des humains…

Un signal d’alarme spécifique pour les humains

Les scientifiques de l’université d’Oxford ont découvert que les éléphants émettaient un son bien particulier lorsqu’ils apercevaient un humain L’objectif ? Avertir leurs congénères d’un éventuel danger afin de leur laisser le temps de fuir !

En effet, les éléphants savent pertinemment que les humains sont l’une de leurs principales menaces. Depuis le temps qu’ils cohabitent avec eux sur la planète, ils ont appris à se méfier de ces êtres qui les poursuivent et qui les tuent sans relâche pour leurs défenses ou simplement parce qu’ils les gênent dans leurs activités.

Par ailleurs, les éléphants sont des animaux sociaux qui vivent en groupe et qui prennent soin de leurs proches. Ils ont pour habitude de vocaliser lorsqu’ils sont heureux, excités ou même effrayés. Mais ils peuvent également émettre des grondements plus graves et inaudibles pour l’oreille humaine. L’intérêt de ces sons de basse fréquence (infrasons) est qu’ils permettent d’alerter discrètement du danger, notamment sur de longues distances.

éléphant

Crédits : David Clode/Unsplash

Les autres cris d’alarme des éléphants

Les humains ne sont pas le seul danger auquel les éléphants ont à faire face dans la nature. Il existe d’autres menaces qui méritent également leur propre signal d’alarme. C’est notamment le cas des abeilles.

En effet, les éléphants sont particulièrement vulnérables aux piqûres d’abeilles, notamment au niveau des yeux. Quant aux bébés éléphants, leur peau n’est pas encore assez épaisse pour les protéger des piqûres. En ce sens, ils peuvent même être tués par un essaim d’abeilles.

Il était donc essentiel que les éléphants créent un signal spécifique permettant d’avertir les autres éléphants de la présence d’abeilles dans les alentours. Généralement, ce cri d’alarme, qui diffère de celui prévu pour les humains, est accompagné de secousses vigoureuses de la tête destinées à chasser les insectes posés au sol.

Les chercheurs ont ainsi pu découvrir que les éléphants avaient non seulement des signaux d’alarme spécifiques à chaque menace, mais qu’en plus ils avaient leur propre langue. Encore mieux, leurs cris pourraient s’apparenter à des mots humains. Ainsi, lorsqu’ils aperçoivent un humain, il est tout à fait possible que la signification de leurs grondements soit : “Humains, fuyez !”.

Source

https://animalaxy.fr/

L’Homo erectus aurait disparu en raison de sa paresse


Les capacités d’innovation et d’adaptation des hommes de la préhistoire se voient habituellement dans la façon dont les espèces fabriquent leurs outils en pierre et utilisent les ressources.
C’est une hypothèse que les anthropologues avancent par le fait que l’Homo erectus était paresseux, a été émis par l’étude des outils. Avec les changements de température, ces hommes ne sont pas adaptés et la technologie de leurs outils n’a pas évolué non plus
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L’Homo erectus aurait disparu en raison de sa paresse

Représentation artistique d'un Homo erectus

Représentation artistique d’un Homo erectus  Photo : Smithsonian’s National Museum of Natural History

 

L’Homo erectus, espèce d’humains primitifs disparue, se serait éteint en partie parce qu’il était « paresseux », pensent des anthropologues australiens.

Un texte d’Alain Labelle

Le Dr Ceri Shipton et ses collègues de l’Université nationale d’Australie ont procédé à des fouilles archéologiques concernant les populations humaines anciennes sur le site de Saffaqah, dans la péninsule arabique.

Un homme déterre une pierre taillée.

Le Dr Ceri Shipton travaillant sur le site de Saffaqah.  Photo : ANU

Selon eux, l’Homo erectus utilisait des « stratégies du moindre effort » pour la fabrication d’outils et la collecte de ressources.

Cette « paresse » associée à une incapacité à s’adapter à un climat changeant a probablement joué un rôle dans l’extinction de l’espèce, estime le Dr Shipton.

Je n’ai pas l’impression qu’ils étaient des explorateurs qui regardaient au-delà de l’horizon. Ils n’avaient pas le même sens de l’émerveillement que nous. Ceri Shipton

Les capacités d’innovation et d’adaptation se voient habituellement dans la façon dont les espèces fabriquent leurs outils en pierre et utilisent les ressources.

Pour fabriquer leurs outils en pierre, ils utilisaient des roches qu’ils trouvaient autour de leur camp, qui étaient pour la plupart d’une qualité relativement mauvaise par rapport à ce qu’ont utilisé les fabricants d’outils en pierre plus tard. Ceri Shipton

    Le saviez-vous?

    • L’Homo erectus a vécu il y a 1,9 million d’années, jusqu’à 300 000 ans;

    • Il est appelé ainsi parce qu’il marche complètement droit;

    • Il a domestiqué le feu, sans le créer;

    • Il a créé les premiers outils bifaces;

    • Il vivait en campement et pratiquait la cueillette et la chasse.

        Près du site étudié, les scientifiques ont remarqué un affleurement rocheux de qualité à une courte distance d’une petite colline.

        Selon eux, plutôt que de faire l’effort de remonter la colline, les Homo erectus n’utilisaient que ce qu’ils trouvaient au bas de la colline.

      Lorsque nous avons étudié l’affleurement rocheux, nous n’y avons trouvé aucun signe d’activité, aucun artefact et aucune carrière de pierre.cCeri Shipton

      Selon M. Shipton, le groupe devait connaître la présence de cette ressource, mais comme il possédait déjà une source de pierre, il ne se serait pas déplacé jusqu’à l’autre.

      Un comportement qui contraste avec celui des fabricants d’outils en pierre qui suivront, comme les premiers Homo sapiens et Néandertaliens, qui escaladaient les montagnes pour trouver de la pierre de bonne qualité et la transportaient sur de longues distances pour la tailler.

      L’incapacité à progresser sur le plan technologique, au moment où son environnement devenait désertique, a contribué à la disparition de cette population.

      Les échantillons de sédiments analysés montrent que l’environnement autour d’eux changeait, mais qu’ils continuaient de faire exactement la même chose avec leurs outils.Ceri Shipton

      En l’absence de progrès technologique, les anthropologues pensent qu’ils auraient disparu lorsque l’environnement est devenu trop sec pour eux.

      Le détail de ces travaux est publié dans la revue PLOS ONE (en anglais).

      https://ici.radio-canada.ca/

      Adaptation


      C’est ce que l’on peut confirmer avec les changements climatiques. Seules les plantes et animaux et même l’être humain pourront survivre seulement s’ils peuvent s’adapter a de nouvelles réalités
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      Adaptation

       

       

      Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements

      Charles Darwin

      Le comportement des fourmis zombies est modifié par le changement climatique


      Il y a 47 millions d’années, existait aussi des fourmis parasités, mais mordaient uniquement des feuilles. À cause des changements climatiques ont provoqué une adaptation pour qu’elles mordent et s’agrippent à des branches pour mieux libérer les spores
      Nuage

      Le comportement des fourmis zombies est modifié par le changement climatique

      Fourmi zombie

      Cette fourmi charpentière parasitée a mordu dans une feuille.

      © DAVID HUGHES, PENN STATE

      Par Anne-Sophie Tassart

      Les fourmis zombies ne mordent pas forcément dans une feuille avant de mourir. Elles peuvent également planter leurs mandibules dans une branche. Des chercheurs viennent d’expliquer pourquoi.

      Une fois parasitées par un champignon Ophiocordyceps unilateralis, certaines fourmis comme par exemple l’espèce Camponotus leonardi deviennent de véritables marionnettes. Au terme du parasitisme, le champignon met à profit les dernières forces de son hôte pour le fixer dans un lieu propice jusqu’à sa mort : une branche ou alors une feuille. Ce moment est une étape clé dans le cycle de vie du champignon car il va conduire à la formation d’un pédoncule, à l’arrière de la tête de la fourmi, qui va disséminer des spores. Des chercheurs de l’Université d’Etat de Pennsylvanie (Etats-Unis) ont tenté de comprendre pourquoi un substrat est choisi plutôt qu’un autre.

      Mordre dans une branche pour éviter de tomber avec les feuilles durant l’automne

      Les scientifiques ont analysé la corrélation entre le climat et le substrat mordu par la fourmi (branche ou feuille) mais aussi le type de forêt (tropicale ou tempérée). Ils ont confirmé que dans les forêts tropicales où les feuilles de nombreux arbres persistent toute l’année, les fourmis zombies mordent préférentiellement celles-ci. Dans les forêts tempérées, notamment aux Etats-Unis et au Japon, les insectes mordent les branches.

      « Nous avons montré que le développement du champignon dans les forêts tempérées est plus long que la durée pendant laquelle les feuilles sont présentes (sur les arbres, NDLR), ainsi les fourmis sont manipulées pour mordre les branches », notent les biologistes dans leur étude parue le 28 mai 2018 dans le journal Evolution.

      Ainsi, l’insecte mort ne tombe pas au sol en même temps que la feuille durant l’automne, ce qui empêcherait le champignon de disséminer ses spores. Les chercheurs ont par ailleurs remarqué que les fourmis des régions tempérées ne se contentent bien souvent pas de mordre le rameau : 90% de celles qui ont été examinées avaient également les pattes enroulées autour du support, afin d’être le plus stable possible.

      La fourmi de gauche vient tout juste de mourir. Celle de droite est morte depuis un certain temps : le champignon a poussé hors de sa tête et s’est desséché © Kim Fleming

      Les toutes premières fourmis zombies mordaient dans des feuilles

      Si l’Europe n’abrite plus aujourd’hui de fourmis « zombifiées » par des Ophiocordyceps unilateralis, le fossile d’un tel insecte datant de 47 millions d’années a été découvert en Allemagne. Durant cette période, la Terre ne comptait que des forêts au feuillage persistant d’un pôle à l’autre conduisant les fourmis zombies à mordre uniquement des feuilles. A mesure que les températures diminuaient dans les futures zones tempérées, les champignons poussant les fourmis à mordre dans des tiges étaient favorisés par la sélection naturelle, les autres échouant à se reproduire. Ce comportement aurait alors évolué indépendamment dans différentes régions du globe démontrant par ailleurs l’incroyable capacité d’adaptation de Ophiocordyceps unilateralis.

      https://www.sciencesetavenir.fr/

      Première preuve d’une adaptation génétique à la plongée


      Le peuple de Balau sont capable de passer plus 60 % de leur journée dans des eaux profondes et sont capable de retenir leur souffle jusqu’à 13 minutes.. Curieux les scientifiques se sont mis a étudier l’ADN de ces indigènes. Il s’avère qu’ils ont une plus grosse rate qui est importante en plongée. Il reste d’autres études qui pourrait être utile en médecine
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      Première preuve d’une adaptation génétique à la plongée

       

      Le peuple Bajau passe jusqu'à 60% de sa... (PHOTO AFP/COURTOISIE MELISSA LLARDO)

      Le peuple Bajau passe jusqu’à 60% de sa journée de travail à plonger à la recherche de poissons, pieuvres et autres crustacés.

      PHOTO AFP/COURTOISIE MELISSA LLARDO

       

      Agence France-Presse
      TAMPA

      Des scientifiques ont découvert la première preuve d’une adaptation génétique de l’être humain à la plongée en profondeur, à savoir le développement exceptionnel de la rate du peuple Bajau en Indonésie, selon une étude publiée jeudi.

      Surnommés les «nomades de la mer», ces indigènes pêchent en descendant jusqu’à 70 mètres de profondeur avec pour seuls équipements des poids et un masque de bois.

      Ils passent jusqu’à 60% de leur journée de travail à plonger à la recherche de poissons, pieuvres et autres crustacés — une durée similaire à celle des loutres de mer — et peuvent passer jusqu’à treize minutes sous l’eau sans respirer, selon une étude publiée dans la revue Cell.

      Intriguée par de telles aptitudes, la scientifique américaine Melissa Ilardo s’est demandé s’ils avaient subi une modification génétique pour être en mesure de rester sous l’eau beaucoup plus longtemps que les autres humains.

      Elle a passé plusieurs mois en Indonésie auprès des Bajau et d’un autre peuple qui ne plonge pas, les Saluan.

      Elle a notamment prélevé des échantillons génétiques et effectué des échographies, qui ont montré que la rate des Bajau était environ 50% plus grosse que celle des Saluan.

      Cet organe est important en matière de plongée, car il libère davantage d’oxygène dans le sang lorsque l’organisme est placé dans une situation de stress, comme lorsqu’une personne retient son souffle.

      La rate des Balau était plus grosse, qu’il s’agisse ou non de plongeurs, et une analyse ADN en a révélé la raison: en comparant le génome des Bajau à deux populations différentes — les Saluan et les Han chinois –, les scientifiques ont trouvé 25 sites génomiques ayant d’importantes différences.

      L’une d’elles se trouvait sur le gène PDE10A, considéré comme déterminant dans la taille de la rate des Bajau.

      Chez les souris, ce gène «est connu pour réguler l’hormone thyroïdienne qui contrôle la taille de la rate, ce qui soutient l’idée que les Bajau ont peut-être évolué pour que leur rate dispose de la taille nécessaire pour accompagner leurs longues et fréquentes plongées», a souligné l’étude.

      Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer la façon dont cette hormone affecte la taille de la rate des humains.

      En attendant, cette découverte pourrait accélérer la recherche médicale sur la façon dont le corps réagit au manque d’oxygène dans différentes circonstances, comme la plongée, mais aussi l’altitude, une intervention chirurgicale ou une maladie pulmonaire.

      http://www.lapresse.ca/

      Le Saviez-Vous ► Naît-on intelligent ?


      L’intelligence est-elle innée ? Bien sûr, la génétique peut y être pour quelque chose, mais cela ne suffit pas. À la naissance le cerveau des bébés est malléable. D’autres facteurs y sont importants, telque l’environnement de lequel ils grandissent ainsi que l’alimentation
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      Naît-on intelligent ?

       

      Par la rédaction de Futura

       

      Naît-on intelligent ? Pour répondre à cette question, il faut déjà définir le terme d’ « intelligence ». Reste ensuite à savoir s’il existe une intelligence innée…

       

      Pour les scientifiques, l’intelligence désignerait la capacité à s’adapter à de nouvelles situations. Or, la source de cette capacité est située dans une région particulière du cerveau, les lobes frontaux du cortex cérébral, naturellement plus développée chez l’Homme que chez l’animal. Un bébé qui vient de naître serait donc naturellement intelligent. Pourtant, cela n’est pas si simple !

        Des nouveaux cerveaux malléables

        Le cerveau d’un nouveau-né n’est pas structuré de façon définitive. Au contraire. Étant très malléable, il ne demande qu’à créer de nouvelles connexions neuronales, responsables de son apprentissage. C’est ainsi qu’un bébé apprend sans difficulté à marcher, à parler une ou plusieurs langues, à effectuer des gestes de la vie courante.

        Intelligence innée et rôle de l’environnement

        Si les bébés en bonne santé ont tous plus ou moins les mêmes possibilités intellectuelles à la naissance, ils ne vont pas tous devenir des surdoués car l’environnement joue un rôle prépondérant dans le développement cérébral. L’ « effet Flynn », qui désigne le fait que le quotient intellectuel (QI) a tendance à augmenter de génération en génération, montre d’ailleurs que la génétique seule ne suffit pas à expliquer l’intelligence.

        Alimentation et stimulation

        Deux facteurs permettent de favoriser le développement intellectuel de l’enfant :

        • D’une part, une bonne alimentation est essentielle puisqu’elle offre au cerveau tous les nutriments dont il a besoin pour fonctionner de façon performante.

        • D’autre part, l’environnement familial est également primordial car il est la source principale de stimulations qui permettront de développer au mieux les capacités intellectuelles et l’envie d’apprendre de l’enfant. On ne « naît » donc pas intellectuel, on le devient !

        https://www.futura-sciences.com/

        Le Saviez-Vous ► 4 espèces qui se sont adaptées en milieu urbain


        Avec l’urbanisation, certains animaux ayant perdu leur territoire ont quand même réussit à s’adapter au milieu urbain. Leur physionomie a changé pour s’accommoder à la pollution, aux espaces sans arbres … Et cela a permis de transmettre ces nouveaux gènes à leurs descendants
        Nuage

         

        4 espèces qui se sont adaptées en milieu urbain

         

        Par Daniel Casillas

        Metro World News

        L’urbanisation, qui avance à vitesse grand V partout sur la planète, affecte l’environnement et force les animaux à s’adapter ou à disparaître à jamais.

        Voici qui quatre exemples d’espèces qui résistent.

        L’anolis


        À Porto Rico, l’anolis, un lézard, a désormais des membres plus longs et de nouvelles écailles qui lui permettent de se déplacer plus facilement sur les murs. Avant l’urbanisation, il vivait principalement dans les arbres et dans les buissons.

        Le poisson killi

        Le petit poisson killi, qui vit dans plusieurs cours d’eau du nord-est des États-Unis, a développé une résistance génétique aux PCB, des polluants chimiques.

        Le roselin familier

        À Tucson, en Arizona, le roselin a développé un bec plus long, plus profond et plus fort que son cousin du désert de Saguaro, une région rurale.

        La phalène du bouleau

        Les ailes noir et blanc de cet insecte l’aidaient à se camoufler dans certains arbres. Mais la révolution industrielle a couvert ces arbres de suie et certains représentants de l’espèce se sont transformés : ils ont maintenant des ailes toutes noires, ce qui les aide à survivre. Ils transmettent ce gène à la génération suivante.

        http://journalmetro.com

        Quand la ville affecte l’évolution des animaux


        L’urbanisation, la pollution de l’air et sonore, surpopulation, oblige les animaux à s’adapter ou de disparaitre. Leur adaptation doit dépendre des ressources pour leur survie et de l’évolution morphologique pour son évolution dans une environnement qui change dût à l’humain. Le problème qui s’ajoute est les espèces invasives qui mènent la vie dure aux espèces indigènes que ce soient les plantes, animaux ou microbes qui sont néfastes autant pour ces bêtes que pour notre santé face à ces invasions. Il est important maintenant de protéger les espèces endémiques et que les nouvelles constructions respectent leurs habitats
        Nuage

         

        Quand la ville affecte l’évolution des animaux

         

        Par Daniel Casillas

        Metro World News

        L’urbanisation, qui avance à vitesse grand V partout sur la planète, affecte l’environnement et force les animaux à s’adapter ou à disparaître à jamais.

        Les populations humaines mi-grent en très grand nombre vers les villes, ce qui cause un étalement urbain massif et rapide.

        Ces changements affectent négativement les populations de plusieurs espèces. Mais les activités humaines permettent aussi à certaines espèces animales de s’adapter et d’évoluer. Le tout s’opère parfois très rapidement, selon ce que révèle l’enquête Evolution of Life in Urban Environments récemment publiée dans la revue Science.

        L’urbanisation est un phénomène qui a pris de l’ampleur au cours des dernières décennies et qui n’est pas près de s’essouffler. Selon les données du Fonds des Nations unies pour la population, plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes et, d’ici 2030, le nombre de citadins atteindra les 5 milliards.

        Plus le monde s’urbanise, plus l’humanité doit faire face à certains problèmes : poches de pauvreté plus vastes, surpopulation, difficultés plus grandes à avoir accès aux ressources naturelles.

        Mais l’urbanisation grandissante n’affecte évidemment pas seulement les humains. Elle a aussi un effet sur les espèces animales qui habitent les villes et leurs environs.

        Elles sont forcées à s’adapter à leurs nouveaux environnements et même à transformer les comportements évolutionnaires qu’elles lèguent aux nouvelles générations.

        «L’urbanisation grandissante affecte de façon positive ou négative les espèces d’un territoire donné selon le seuil de tolérance qu’elles affichent face à la présence et au mode de vie des humains», a expliqué à Métro Amparo Herrera-Dueñas, expert des effets de l’urbanisation sur la biodiversité à l’université Complutense de Madrid.

        «Pour certaines espèces, les espaces urbains présentent des avantages pour la colonisation ou l’exploitation des ressources. Pour d’autres, l’urbanisation est synonyme de déclin de leur population, voire de leur disparition.»

        «L’urbanisation pourrait mener à la disparition d’espèces endémiques à cause de la prolifération d’espèces envahissantes. Éventuellement, la faune urbaine pourrait perdre son identité.» – Amparo Herrera-Dueñas, expert des effets de l’urbanisation sur la biodiversité à l’université Complutense de Madrid, en Espagne

        L’étude Evolution of Life in Urban Environments, menée par les professeurs de biologie Marc Johnson, de l’université de Toronto, et Jason Munshi-South, de l’université Fordham de New York, documente plus de 100 cas de populations influencées par les pressions exercées par les humains.

        «L’urbanisation a affecté des comportements évolutifs fondamentaux chez plusieurs végétaux, animaux et microbes», souligne Jason Munshi-South, professeur agrégé à l’université Fordham et coauteur de la recherche. «Dans notre étude, nous analysons plus de 100 cas dans lesquels les populations ont réagi aux pressions des villes. On remarque parfois des changements évolutionnaires d’une génération à une autre.»

        Selon l’enquête, l’urbanisation a créé une évolution adaptative. Ainsi, l’histoire, la morphologie, la physiologie, les comportements et les caractéristiques de reproduction de certaines espèces ont été affectés. Ces adaptations sont surtout dues à l’utilisation de pesticides, à la pollution, au climat local et aux structures physiques des villes.

        Des espèces affectées par l’urbanisation réussissent donc à s’adapter et à générer de nouveaux comportements qui donneront aux nouvelles générations des outils pour faire face à ce nouvel environnement : des becs plus longs chez certains oiseaux et une résistance aux pesticides chez certains insectes, par exemple.

        «Les espèces qui s’adaptent montrent des variations dans leurs traits de survie. Les descendants de chaque génération seront plus susceptibles de porter les traits qui les aideront à s’adapter à l’environnement urbain, ajoute M. Munshi-South. Ces adaptations feront toute la différence entre les espèces qui survivront et celles qui disparaîtront des zones urbaines.»

        L’évolution animale dans les secteurs urbains menace sérieusement l’environnement et certaines espèces, dont les humains. Pourquoi? Parce que des espèces perdront leur variation génétique et que des espèces ravageuses deviendront plus résistantes et causeront de sérieux problèmes de santé.

        «Les espèces qui s’adaptent avec succès, particulièrement les espèces envahissantes et ravageuses, vont proliférer et causer des problèmes économiques et de santé publique au sein des populations humaines», indique le coauteur de la recherche.

        Pour éviter ces dangers et réduire l’effet des villes sur les espèces animales, les experts disent qu’il faut trouver de meilleures façons de partager les environnements urbains.

        «Il faut réfléchir plus sérieusement à la façon dont nous, Homo urbanus, partageons le paysage urbain avec d’autres espèces», affirme Kirsten Parris, professeure agrégée à l’université de Melbourne, en Australie.

        «Nous devons nous pencher sur la conservation des animaux et des plantes indigènes qui sont toujours dans nos villes. Il faut aussi y ramener certaines espèces qui n’y sont plus. Cela aidera la biodiversité etles citadins. Maintenir un lien avec la nature est bénéfique pour la santé humaine physique et mentale», dit Mme Parris.

        «L’urbanisation a des effets environnementaux dramatiques»

        Notre entrevue avec Kirsten Parris, professeure agrégée à l’université de Melbourne et auteure du livre Ecology of Urban Environments

        Comment l’étalement urbain affecte-t-il déjà les animaux?

        Les villes, partout sur la planète, ont réduit l’espace habitable des espèces non humaines. Ce phénomène s’accélère en même temps que l’urbanisation. Les villes sont souvent construites dans des secteurs riches en biodiversité et abritent encore plusieurs espèces indigènes, y compris des espèces en danger. Par exemple, 376 espèces menacées en Australie (30% du nombre total) vivent dans des villes du pays (une ville étant une agglomération de 10 000 habitants et plus).

        Quels types de changements environnementaux l’urbanisation cause-t-elle?

        L’urbanisation a des effets environnementaux dramatiques, comme le remplacement de la végétation et des sols mous par des surfaces dures imperméables à l’eau (chaussées, toits); la perte d’espaces ouverts; l’isolement de petits habitats par des routes et d’autres infrastructures; la disparition ou la transformation de milieux humides et de cours d’eau; la pollution de l’air, de l’eau et du sol; la pollution sonore et lumineuse; enfin, les changements climatiques. Tous ces changements superposés rendent la vie très difficile pour les autres espèces.

        Comment les espèces s’adaptent-elles?

        Certaines démontrent des capacités d’adaptation remarquables en milieu urbain. Même si elles modifient considérablement l’environnement dans lequel ces espèces évoluaient, les villes procurent aussi des abris, de la nourriture et des espaces de reproduction. Les animaux qui peuvent profiter de ces ressources réussissent à s’adapter. Par exemple, à Melbourne, en Australie, la rainette brune vit dans les étangs des parcs en bordure du quartier des affaires et ses orteils larges et adhésifs lui permettent de grimper sur les murs tout autour. Sa population est restée stable, alors que d’autres espèces de grenouilles n’ont pas survécu.

        http://journalmetro.com/

        Réchauffement: les souris québécoises se transforment


         

        Beaucoup d’animaux migrent vers le nord à cause des changements climatiques. La souris à pattes blanches du Québec, ne fait pas exception. L’étude de cette espèce montre d’après la chercheuse, la rapidité du réchauffement climatique par le changement de métamorphose de la souris en moins d’un siècle. Cette migration montre aussi un renversement des espèces (comme ici les souris) grâce a leur adaptation aux changements rapide
        Nuage

         

        Réchauffement: les souris québécoises se transforment

         

        Souris à pattes blanches capturée par la biologiste... (Photo fournie par Alex Tran)

        Souris à pattes blanches capturée par la biologiste Virginie Millien

        PHOTO FOURNIE PAR ALEX TRAN

         

        PHILIPPE MERCURE
        La Presse

        Changements accélérés de leur morphologie. Migrations qui provoquent une compétition entre les espèces. Extinctions locales. Les souris québécoises réagissent fortement aux changements climatiques, selon une étude de l’Université McGill. Et ce qui leur arrive n’est qu’un baromètre des bouleversements qui secouent la planète.

        Souris à pattes blanches... (PHoto fournie par Virginie Millien) - image 1.0

        Souris à pattes blanches

        PHOTO FOURNIE PAR VIRGINIE MILLIEN

        Les souris québécoises réagissent fortement aux changements climatiques,... (PHoto fournie par Virginie Millien) - image 1.1

        Les souris québécoises réagissent fortement aux changements climatiques, selon une étude de l’Université McGill.

        PHOTO FOURNIE PAR VIRGINIE MILLIEN

        DES SOURIS DIFFÉRENTES

        Vous ne le remarquerez pas si vous les voyez filer entre vos pieds au chalet. Mais les souris du sud du Québec sont différentes de celles qui épouvantaient votre grand-mère dans les années 50. Virginie Millien, biologiste et directrice de la Réserve naturelle Gault de l’Université McGill, au mont Saint-Hilaire, a comparé minutieusement les souris d’aujourd’hui avec des photos et des spécimens capturés il y a plusieurs décennies. Et découvert que le devant du crâne des souris est maintenant plus long et que leurs molaires ont reculé dans leur bouche.

        « Il y a très peu d’études qui documentent ce type de changements et il est difficile d’avoir un comparatif. Mais selon certains taux d’évolution connus, il semble que le rythme des changements est extrêmement rapide », dit la professeure Millien.

        LE RÉCHAUFFEMENT EN CAUSE

        Pourquoi les souris se transforment-elles si rapidement ? Pour Virginie Millien, l’hypothèse la plus probable est claire : les rongeurs tentent de s’adapter au rythme implacable des changements climatiques.

        « Le devant du crâne comporte tout un système d’os qui est poreux et qui sert de système de ventilation », explique la scientifique.

        Le fait qu’il soit plus long n’est donc pas surprenant : quand le climat se réchauffe, quoi de plus logique que d’agrandir son système de ventilation ? Quant au recul des molaires, la professeure Millien l’attribue à l’alimentation qui se modifie, encore une fois à cause des bouleversements provoqués par les changements climatiques.

        « Au mont Saint-Hilaire, le sous-bois a presque disparu à cause de la densité de chevreuils. On le constate visuellement : la végétation a beaucoup changé », dit-elle.

        UN RENVERSEMENT DES ESPÈCES

        Un autre changement majeur s’est produit chez les souris du mont Saint-Hilaire. Dans les années 70, les données historiques montrent que 90 % des souris qu’on y capturait étaient des souris sylvestres, contre 10 % de souris à pattes blanches. Aujourd’hui, cette proportion est complètement inversée, si bien que 90 % des souris observées sont des souris à pattes blanches.

         « C’est un cas typique de compétition entre les espèces provoquée par le réchauffement climatique », dit Virginie Millien.

        Les chercheurs ont montré que l’aire de distribution de la souris à pattes blanches, un animal historiquement plus à l’aise au sud, monte de 10 kilomètres par année vers le nord.

        « La souris à pattes blanches est en mode migration-colonisation. Elle est beaucoup plus agressive et opportuniste que la souris sylvestre, qui voit arriver son voisin du sud sans y être préparée. Il n’est donc pas surprenant d’observer un déclin de la souris sylvestre », dit la chercheuse.

        EXTINCTIONS ET DIFFÉRENCIATIONS

        Dans certains sous-bois québécois, la souris à pattes blanches a déjà complètement chassé la souris sylvestre – une extinction locale qu’on appelle « extirpation ». Fait intéressant, Virginie Millien a montré que les changements morphologiques subis par les deux espèces de souris sont en train de les rendre de plus en plus différentes.

        « Une autre stratégie, en cas de compétition entre deux espèces, est de se différencier. Le fait que les deux espèces soient plus distinctes permet d’exploiter des ressources différentes et de diminuer la pression de compétition », explique la scientifique.

        UN BAROMÈTRE

        Ce qui arrive à la souris est loin d’être unique. Partout sur la planète, les changements climatiques poussent les espèces à coloniser de nouveaux territoires, à entrer en compétition avec de nouvelles espèces, à changer leur morphologie pour s’adapter à la fois au nouveau climat et aux nouveaux venus.

        « C’est le paradoxe de la biodiversité. Dans les régions du nord, on voit une augmentation du nombre d’espèces à cause de celles qui viennent du sud. Mais cette augmentation sera ensuite suivie d’une série d’extinctions pour retrouver le nombre d’espèces qui peut être supporté par l’environnement », dit Virginie Millien.

        Et pendant que tout le monde migre vers le nord, les perdants sont ceux qui se trouvent à l’extrême nord et qui, eux, n’ont nulle part où aller.

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        Les éléphants d’Afrique deviennent nocturnes pour éviter les braconniers


        Les éléphants sont vraiment intelligents. Voyant le danger du braconnage, ils peuvent s’adapter à devenir des animaux diurne. Malheureusement, cela peut avoir des conséquences considérables sur leur mode de vie
        Nuage

         

        Les éléphants d’Afrique deviennent nocturnes pour éviter les braconniers

         

        Elephants

        Pour échapper aux braconniers, les éléphants peuvent choisir de se déplacer davantage la nuit que le jour.

        © CATERS NEWS AGENCY/SIPA

        Par Sciences et Avenir avec AFP le 16.09.2017 à 08h00

        Des chercheurs ont découvert que les éléphants, des animaux diurnes, peuvent changer de comportement et vivre la nuit afin d’éviter les braconniers.

        Les éléphants de savane d’Afrique (Loxodonta africana) sont des animaux diurnes. Pourtant, une étude parue en septembre 2017 dans la revue Ecological Indicators et menées par des chercheurs néerlandais, britanniques et par l’ONG Save The Elephants, affirme que ces pachydermes ont appris à se déplacer et à se nourrir la nuit. Ce changement de comportement viserait à éviter les braconniers dans les zones où ceux-ci sévissent tout particulièrement.

        « Notre hypothèse est que le braconnage représente clairement un risque diurne »

        En 2016, un éléphant nommé Morgan avait adopté ce comportement. Equipé d’un collier GPS, la progression de l’animal était suivie à distance.

        Selon un communiqué de l’Université de Twente (Pays-Bas), ce mâle solitaire avait quitté la région côtière du sud-est du Kenya pour se diriger vers « l’un des pays les plus déchirés par la guerre, la Somalie ».

        Mais alors qu’il se rapprochait de la frontière, il ne marchait plus que la nuit et se cachait derrière des arbustes le jour.

        Alors pour mieux étudier la modification du comportement des éléphants face au danger représenté par les braconniers qui convoitent leurs défenses en ivoire, les scientifiques ont établi un ratio permettant de mesurer l’activité de l’animal la nuit par rapport à celle de jour.

        « Notre hypothèse est que le braconnage représente clairement un risque diurne », expliquent-ils dans l’article scientifique.

        S’adapter pour rester en vie

        L’équipe menée par le chercheur Festus Ihwagi, à la fois membre de Save The Elephants et doctorant à l’Université de Twente, s’est appuyée sur des données recueillies sur des éléphants – 28 femelles et 32 mâles – équipés de colliers GPS entre 2002 et 2012 dans le Nord du Kenya. Les chercheurs se sont focalisés sur deux périodes : la première, de 2002 à 2009 et la seconde, de 2010 à 2012. Si pendant la première période, le nombre d’actes de braconnage était « modéré », lors de la seconde, un pic a été observé dans le nord du Kenya.

        Selon les résultats de l’étude, durant la période 2010-2012, « les éléphants bougeaient plus la nuit que le jour », ont remarqué les chercheurs. 

        Et cette attitude était encore plus marquée chez les femelles que chez les mâles. Entourées d’éléphanteaux, ces dernières sont souvent plus prudentes

        « Cette étude montre la capacité de l’éléphant, le plus grand mammifère terrestre, à adapter son comportement pour sa sécurité », souligne le fondateur de Save The Elephants Ian Douglas-Hamilton, co-auteur de l’étude.

        Des changements qui peuvent avoir des conséquences néfastes

        Mais ces changements sont susceptibles « d’avoir des conséquences sur sa stratégie pour se nourrir, sur sa reproduction et sa survie, qui ne sont pas encore totalement comprises », ajoute-il. « Pour les éléphanteaux, le risque d’être attrapés par des lions ou des hyènes la nuit pourrait être plus grand », indique à l’AFP Festus Ihwagi. « Et pour les éléphants adultes, cela implique une altération de leur vie sociale » et cela peut avoir un impact sur leur activité sexuelle, ajoute-t-il.

        Les chercheurs suggèrent d’utiliser leur ratio « comme un indicateur du niveau de braconnage quasiment en temps réel » afin de le contrer. 

        Environ 30.000 éléphants sont encore tués chaque année en Afrique pour alimenter le trafic mondial d’ivoire, à destination principalement de la Chine et de l’Asie du Sud-Est.

        https://www.sciencesetavenir.fr