Le Saviez-Vous ► 13 phrases et mots qui peuvent signaler une dépression


Lors d’une dépression, il y a des mots, des phrases qui peuvent donner des indices sur l’état psychologique d’une personne. Bien sûr, cela dépend du contexte et tout ce qui entoure le climat de cette personne. Ce n’est pas tout le monde qui est outillée pour aider une personne dépressive d’où l’importance de demander de l’aide

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13 phrases et mots qui peuvent signaler une dépression

La dépression peut amener à se concentrer sur soi.MANGOSTAR/SHUTTERSTOCK

Tina Donvito

Nous utilisons tous de temps à autre les expressions et les mots suivants. Si vous remarquez que vous commencez à les utiliser souvent ou qu’une personne de votre entourage le fait, vous souffrez peut-être de dépression. Il pourrait être temps de demander de l’aide.

«Moi», «moi-même» et «je»

La dépression peut amener à se concentrer sur soi. Les gens qui ont des symptômes dépressifs utilisent plus de pronoms à la première personne (more first-person pronouns): cela révèle une augmentation de l’attention sur soi, selon une étude publiée dans la revue Clinical Psychological Science qui a analysé des forums en ligne.

«Quand on souffre de dépression, on ressent les choses intensément. Les dépressifs parlent donc davantage à la première personne: ‘je’, ‘moi’, ‘moi-même’», explique la psychologue Deborah Serani, auteure d’un livre sur le sujet (Living with Depression). «Les enfants et les adultes déprimés ont tendance à être introspectifs, parce que la maladie s’empare à la fois de leur esprit et de leur corps, de sorte que la conscience de soi augmente chez eux. Mais au lieu d’être positive, cette conscience de soi est négative et corrosive».

«Toujours» et «jamais»

L’étude montre aussi que les gens qui ont des symptômes dépressifs ont tendance à parler de manière absolue. La dépression mène fréquemment à des distorsions des modèles de pensées (appelées distorsions cognitives) qui affectent le ressenti. Tout devient blanc ou noir, par exemple. Si un de vos amis répète des phrases comme «Ça arrive toujours» ou encore «Je ne serai jamais capable de faire ça», soyez attentif.

Nous utilisons tous ce genre de phrases de temps en temps. Mais les dépressifs les utilisent systématiquement.

«Les lobes frontaux du cerveau sont affectés par la dépression, ce qui entraîne des perturbations du jugement, du mode de pensée et du raisonnement: tout est noir ou blanc ou c’est tout ou rien, explique Deborah Serani. Une fois que les symptômes de la dépression diminuent et que la personne va mieux, elle démontre un éventail plus grand de solutions, un bon jugement et une pensée moins rigide.»

Le dégoût de soi et une image négative de soi sont fréquents dans la dépression.WAYHOME STUDIO/SHUTTERSTOCK

«Je devrais…»

Cette expression fait partie de l’arsenal de pensée qui consiste à voir tout en blanc ou noir chez les dépressifs quand ils réfléchissent à leur vie et à eux-mêmes.

«Le dégoût de soi et une image négative de soi sont fréquents dans la dépression, aussi ‘je devrais’ est un symptôme d’un mode de pensée étroit et rigide», explique Deborah Serani.

Les gens déprimés s’enlisent dans des pensées négatives et ont de la difficulté à penser de façon positive, selon une recherche publiée aux États-Unis par l’Association for Psychological Science. C’est un cercle vicieux: la pensée que vous «devriez» faire ou ressentir les choses différemment vous rend encore plus déprimé..

Mots qui expriment une émotion négative

Les personnes déprimées sont souvent incapables de nommer leur maladie par son nom. Dans une étude sur des adolescents, on montre qu’ils utilisent rarement le mot «déprimé» pour exprimer leurs sentiments, et se rabattent plutôt sur des mots d’émotion négative, comme se sentir «mal», «stressé» ou «fâché».

Ce peut être un signe de dépression, mais il ne faut pas sauter aux conclusions, car nous utilisons tous ces mots à l’occasion. Il faut donc reconnaître un schème de pensée, une tendance.

«J’entends de nombreux mots dans la bouche d’enfants et d’adultes déprimés, comme: mal, triste, impuissant, sans espoir, douloureux, perdu, inutile, vain, stupide, bloqué, sans amarres, à la dérive, souffrance, seul, peur, hésitant, fragile, désespoir, raconte Deborah Serani. Ces mots sont souvent utilisés par les patients pour se décrire et expliquer comment ils se sentent.»

«Je ne peux pas»

Cette expression est complexe, car souvent les personnes déprimées, au sens littéral, ne peuvent pas sortir du lit ni même s’habiller, et pire ne peuvent pas sortir de leur dépression. L’impossibilité d’accomplir les tâches quotidiennes est un des symptômes classiques de dépression, selon l’institut américain de Santé mentale (NIMH).

Ce «je ne peux pas» indique souvent une action qu’on ne peut pas faire, mais c’est aussi une utilisation négative du langage pour exprimer qu’on se sent déprimé.

Deborah Serani explique que les gens dépressifs diront: «je ne peux pas faire ça»,«je ne peux pas faire ces démarches»,«je ne peux pas faire mon travail»,«je ne peux pas sortir du lit»,«je ne peux pas faire avancer les choses». «La maladie de la dépression verrouille leurs possibilités.»

«C’est de ma faute»

La dépression apporte culpabilité et blâme de soi. Cela entre dans la tendance du tout ou rien chez les déprimés.

«La dépression crée des cycles de pensées négatives parce qu’elle affecte le fonctionnement du lobe frontal, qui est le siège du raisonnement et du jugement. C’est pourquoi beaucoup de déprimés se sentent coupables de ce qu’ils ressentent», dit Deborah Serani.

Dans une étude publiée dans les Archives of General Psychiatry, on a utilisé l’IRM pour montrer comment les sentiments de culpabilité chez les dépressifs se traduisent différemment dans le cerveau que chez les personnes qui ne sont pas déprimées. La culpabilité est dangereuse lorsque les personnes pensent «qu’elles sont un fardeau pour leur famille et leurs proches. Elles peuvent alors avoir des pensées suicidaires telles que: ‘Si je disparais, je ne serais plus un poids pour personne’. Il est vital de reconnaître un mode de pensée

Vous croyez que vous réagissez correctement, mais ce pourrait être le signe d’une dysthymie, c’est-à-dire une dépression chronique.HALFBOTTLE/SHUTTERSTOCK

«Je vais bien»

Vous croyez que vous réagissez correctement, mais ce pourrait être le signe d’une dysthymie, c’est-à-dire une dépression chronique qui vous permet néanmoins de fonctionner (high-functioning depression).

La recherche montre que, aux États-Unis, la stigmatisation (widespread stigma) de la maladie mentale empêche de nombreuses personnes de se faire soigner.

«La capacité de jugement étant altérée par la dépression, il devient difficile d’en parler ou de demander de l’aide, dit Deborah Serani. La maladie mentale stigmatise la personne atteinte, et son sentiment de honte l’empêche de parler de sa douleur. Elle fait comme si tout allait bien.»

D’autres personnes se sentent trop faibles ou trop vulnérables pour se faire aider.

«Je suis fatigué»

La dépression peut s’accompagner de symptômes émotifs et physiques.

Deborah Serani l’explique ainsi: «La fatigue et les douleurs sont reliées à l’inflammation qui accompagne la dépression et touche des connexions nerveuses et des substances neurochimiques.»

«Je me souviens que, lors de mon premier épisode dépressif grave à 19 ans, j’étais épuisée, raconte Deborah Serani. Ça me demandait tellement d’effort pour me retourner dans mon lit, sortir du lit, prendre une douche, manger et faire les petites choses quotidiennes.» La fatigue est physique et émotionnelle chez les déprimés. Ils diront: «mon état m’épuise tellement».

«Je veux être seule»

Les personnes déprimées peuvent s’isoler et leurs pensées négatives ont des répercussions sur leur cerveau.

«La neurobiologie de la dépression diminue beaucoup l’activité cérébrale, de sorte qu’une personne déprimée fuira les expériences stimulantes, préférant les pièces sombres, les lieux tranquilles et l’éloignement des autres, explique Deborah Serani. Or, il leur faut au contraire être en communication avec les autres, être dans la lumière au sens propre et figuré, et être stimulées par la présence des autres.»

Or les médias sociaux n’ont pas le même effet que les rencontres en personne: une forte utilisation des médias sociaux peut accompagner en fait la dépression chez les jeunes, selon une étude publiée dans Computers in Human Behavior.

L’isolation sociale ressentie par la personne qui souffre de dépression peut mener celle-ci à penser que les autres ne l’apprécient.WAYHOME STUDIO/SHUTTERSTOCK

«Tout le monde s’en fout»

Ce n’est pas seulement l’isolement qui est nocif, c’est aussi le sentiment de solitude, selon les études. L’isolation sociale ressentie par la personne déprimée peut mener celle-ci à penser que les autres ne l’apprécient pas et n’attachent pas d’importance à sa présence. Ceci renforce son sentiment d’inutilité et l’entraîne un peu plus profondément sur le chemin de la dépression.

Quand on se sent seul, on pense que personne n’est là pour vous aider.

«Le sentiment d’impuissance est un autre symptôme de la dépression, poursuit Deborah Serani. Les enfants et les adultes déprimés ont une vision en tunnel (étroite): ils n’arrivent pas à avoir d’espoir dans l’avenir. Encore une fois, leurs lobes frontaux affectés diminuent la résolution des problèmes et la pose d’un jugement raisonnable.

«Je n’en ai pas envie»

La perte d’intérêt dans les choses qui vous donnaient du plaisir est un autre aspect du repli sur soi. Les déprimés diront «ce n’est plus amusant», ou ils n’auront plus le goût de faire une activité qu’ils aimaient.

«Les aspects psycho-émotifs de la dépression diminuent les sensations de joie et de bonheur. Le refus de faire des choses et la perte d’intérêt dans des activités importantes sont des signes significatifs de dépression, commente Deborah Serani.La dépression est une maladie d’épuisement. Ses symptômes siphonnent tout ce qui est bon, bien, heureux et possible.»

Selon des recherches, cette sensation d’engourdissement est due au dysfonctionnement du «système de récompense» du cerveau, qui empêche la libération de substances chimiques de bien-être. C’est pourquoi il faut éviter de dire à une personne dépressive «ressaisis-toi». 

«À quoi ça sert?»

La dépression est implacable, elle accable la personne et peut lui donner envie d’abandonner. Cette maladie compte parmi les principaux facteurs de risque de suicide, selon les CDC. Deborah Serani conclut:

«Si vous pensez que vous ne pourrez aller mieux, que rien ne peut changer, vous voulez que ça arrête. Et vous envisagez la mort comme le moyen d’améliorer les choses.»

Les gens qui parlent de l’absurdité de la vie, qui «en ont assez», qui se sentent «pris», qui ne peuvent «continuer» ou qui sont obsédés par la mort ont peut-être des pensées suicidaires. Si une personne que vous aimez ou vous-même parlez de cette façon, appelez le Centre de prévention du suicide au 1-866-APPELLE, pour demander de l’aide

«Les individus déprimés qui se sont fait soigner et ont retrouvé une pleine santé ne peuvent croire qu’ils ont voulu un jour s’ôter la vie.»

Quand une personne dépressive se sent mieux, ça ne veut pas dire que cette personne va mieux.RANTA IMAGES/SHUTTERSTOCK

«Je me sens mieux»

C’est une des idées fausses les plus dangereuses sur la dépression. Ironiquement, lorsqu’une personne qui traverse une dépression a pris la décision de mettre fin à sa vie, elle affirme parfois aller mieux, être plus calme ou en paix.

«Les études nous ont appris que le “retour à la santé” d’une personne qui affirme se sentir mieux peut nous distraire de son suicide imminent», explique Deborah Serani.

Vous croyez que la personne que vous aimez va mieux? Ils vaudrait peut-être mieux de demander à un médecin d’évaluer son état.

«Toute personne déprimée doit être traitée par un professionnel de la santé qui évaluera chaque étape de sa guérison dans le contexte d’une trajectoire positive.»

https://www.selection.ca/

Le cerveau des plus âgés fabriquerait toujours autant de neurones


C’est encourageant de savoir que même en vieillissant, de nouvelles neurones naissent dans la zone de l’hippocampe. Le seul hic, avec l’âge, ce sont les nouveaux vaisseaux sanguins qui faiblissent ce qui a pour effet que les neurones communiquent plus difficilement
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Le cerveau des plus âgés fabriquerait toujours autant de neurones

Le cerveau des plus âgés fabriquerait toujours autant de neurones

Le 12 avril 2018.

Même chez les plus âgés, le cerveau aurait la capacité de se renouveler chaque jour en fabriquant de nouveaux neurones. Une nouvelle étude pourrait bien ébranler les acquis scientifiques sur le sujet.

L’hippocampe parvient toujours à fabriquer des neurones, même après 70 ans

Contrairement à ce qui a été démontré par certaines études scientifiques, le cerveau des personnes âgées serait toujours en mesure de fabriquer de nouveaux neurones. Dans l’hippocampe, centre de la neurogenèse, de nouvelles cellules apparaîtraient chaque jour, de sorte que l’activité cérébrale, et donc la santé mentale, des plus âgés pourrait toujours être renouvelée.

Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de l’université Columbia, et de l’institut psychiatrique de l’État de New-York, ont réalisé des autopsies sur des corps de personnes âgées de 14 à 79 ans, toutes décédées de manière accidentelle, alors qu’elles étaient en bonne santé. À partir des résultats de ces examens, les auteurs de cette étude, parue dans la revue Cell Stem Cell, ont réalisé que même les cerveaux de personnes âgées de plus de 70 ans stockaient des cellules progénitrices et des neurones immatures ont été observés.

La communication interneuronale se détériore au fil du temps

« Nous avons constaté que les personnes âgées ont une capacité similaire à fabriquer des milliers de nouveaux neurones de l’hippocampe à partir de cellules progénitrices, comme le font les personnes plus jeunes », a ainsi détaillé Maura Boldrini, principale auteure de l’étude, dans un communiqué.

Au cours de leur étude, les chercheurs ont toutefois remarqué que si la neurogenèse des personnes âgées était toujours active, le cerveau des seniors avait une capacité affaiblie de fabrication de nouveaux vaisseaux sanguins. En d’autres termes, leur neuroplasticité décline et les neurones communiquent moins facilement entre eux au cours du temps qui passe.

Gaëlle Latour

https://www.passeportsante.net/

Quand la pub tente de lire dans vos pensées


Les publicitaires font tout pour accrocher les consommateurs, Personnellement, je trouve que c’est une intrusion de vouloir d’observer nos réactions en améliorant les technologie  pour savoir quelle forme de publicité que nous aimerions alors que le but premier est de vendre à tout prix
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Quand la pub tente de lire dans vos pensées

 

© thinkstock.

Pourquoi acheter cette paire de chaussures ou ce nouveau smartphone? De plus en plus de publicitaires tentent de sonder l’inconscient des consommateurs pour deviner leurs comportements d’achat et mieux les aiguiller.

Pour ce faire, ils ont recours à des outils observant le mouvement des yeux et la reconnaissance des expressions faciales, interprétant un sourire ou une moue de dépit, ou encore qui détectent la transpiration et l’activité cérébrale. Ils pourraient à terme remplacer les traditionnelles enquêtes effectuées pour évaluer la réaction à un nouveau produit et les intentions d’achat.

« Ce n’est pas que les gens ne veulent pas vous dire, c’est en fait qu’ils ne peuvent pas dire pourquoi ils ont pris telle ou telle décision d’achat », souligne Jessica Azoulay, vice-présidente pour l’analyse de marché chez Isobar, une agence de publicité spécialisée dans le numérique.

Ces nouvelles techniques permettent de distinguer les facteurs rationnels des facteurs émotionnels en examinant l’activité cérébrale du consommateur.

 Ils « permettent de capter différents types d’émotions et de les analyser très précisément seconde par seconde », ajoute Elissa

Moses, responsable des sciences neurologiques et comportementalistes auprès de la firme d’études de marché Ipsos.

« Les gens ne pourront pas vous dire ce qui les a énervés dans telle scène et amusés dans une autre mais nous le saurons grâce à la reconnaissance faciale », ajoute-t-elle.

Des pubs plus efficaces

Ces technologies permettent notamment de savoir si une marque conserve son aura auprès des consommateurs et de rendre les publicités plus efficaces en déterminant ce qu’il convient de mettre en valeur pour mieux vendre le produit.

« Il y a une danse qui se livre entre le conscient et l’inconscient », estime Elissa Moses, soulignant qu’en dernier ressort l’acte d’achat est, lui, conscient.

Certaines de ces techniques remontent aux années 1970 mais ont été améliorées avec les dernières évolutions technologiques. Des lunettes numériques permettent maintenant de suivre le mouvement des yeux lorsque quelqu’un regarde la télévision ou une vitrine et de détecter où son oeil se pose. Des capteurs sur la peau de la main mesurent les tressaillements et des techniques d’électroencéphalographie (EEG) lisent l’activité cérébrale.

 Ces procédés permettent ensuite d’établir une « carte calorifique » avec des « points chauds » qui détectent quand l’attention d’un acheteur potentiel s’est fixée et sur quoi.

Millisecondes

Le géant des produits pharmaceutiques et d’hygiène Johnson & Johnson les a utilisés pour tester sur des milliers de consommateurs ses messages vantant les qualités de son antalgique Tylenol et leur réaction à l’utilisation de certains mots plutôt que d’autres pour mieux adapter le message. Les réactions ont été analysées à la milliseconde près, indique Eric Dolan, qui conduit ce genre d’études chez Johnson & Johnson.

L’entreprise Tivity Health y a également eu recours pour son programme de mise en forme « baskets d’argent » destiné aux seniors et a travaillé avec Isobar pour déterminer quel message était le mieux adapté au profil psychologique de ses membres potentiels. Plus de 1.000 seniors ont ainsi regardé une série d’images défilant rapidement et des mots associés à la dépense physique. En fonction de leur réaction, mesurée par des clics, cela a permis d’établir que cette population accordait de l’importance à l’exercice car il leur apportait autonomie et indépendance.

Ces thèmes ont ensuite été accentués dans les campagnes publicitaires de Tivity qui ont notamment mis en scène un grand-père faisant des pompes avec un bambin sur le dos. Le public a été plus réceptif à ces messages qu’à d’autres montrant des personnes âgées dans une piscine ou dans une salle de gym et mettant en exergue l’aspect grégaire de l’exercice.

« Nous étions un peu surpris », indique Elizabeth Rula qui dirige ce genre de recherches pour Tivity, en précisant que l’intention initiale était davantage de mettre en avant le caractère social du programme.

http://www.7sur7.be/

Pour diminuer l’anxiété, résolvez un problème !


Moi qui n’aime pas le sodoku, enfin, il semble que les mathématiques soient la clé pour enrayer le stress combiné l’exercice et une bonne alimentation
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Pour diminuer l’anxiété, résolvez un problème !

 

Pour diminuer l'anxiété, résolvez un problème !

Pour diminuer l’anxiété, résolvez un problème !

Des chercheurs ont découvert que le fait de stimuler l’activité cérébrale liée à la pensée et à la résolution de problèmes atténue les symptômes de l’anxiété.

Si vous souffrez régulièrement de troubles anxieux, vous pouvez ajouter un livre de casse-tête dans votre sac à main et sur votre table de nuit. Selon une étude publiée par la revue Cerebral Cortex, la résolution de problèmes pourrait aider à diminuer le sentiment anxieux. Compléter un sodoku prend tout son sens désormais !

Les chercheurs de l’université Duke, aux Etats-Unis, ont analysé l’activité cérébrale de 120 jeunes adultes pendant qu’ils essayaient de résoudre des problèmes de mathématique faciles. Chaque volontaire a répondu à une série de questions concernant sa santé mentale et a passé un scanner via l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pendant qu’il effectuait des tâches visant à activer certaines régions du cerveau.

Entretenir son cerveau

Ce test a permis aux scientifiques de comprendre que la résolution de problèmes active la zone cérébrale de la récompense, qui aide à son tour à lutter contre les sentiments négatifs de l’anxiété. Ces résultats confirment l’idée que la mise en place d’une stratégie permettant d’améliorer le fonctionnement émotionnel en travaillant le fonctionnement cognitif général est efficace. Pour entretenir la santé mentale, la résolution de problèmes semble être un bon exercice. 

Ce type de technique peut être utilisé en complètement à d’autres astuces anti-anxiété, comme la pratique d’un sport et le choix d’une alimentation équilibrée. Des produits riches en acides aminés tryptophane (poulet, bananes, lait, avoine, fromage, noix, sésame), en vitamine B (poulet, légumes verts, oranges, légumineuses, riz, noix, œufs), en protéines (œufs, noix, soja, lentilles, poisson, viande, yaourt) et en acides gras oméga-3  (saumon, sardines, légumes verts) auraient également une effet positif sur le stress et l’anxiété. 

http://www.santemagazine.fr

Le Saviez-Vous ► La mort par guillotine était-elle douloureuse ? / Petite histoire de la guillotine


Je croyais que le dernier usage de la guillotine en France était plus ancien que juste 40 ans, elle a quand même était le choix d’exécution pendant près de 200 ans. D’ou l’intérêt a mettre la suite l’histoire de la guillotine qui n’est une invention du docteur Guillotin mais a contribué au choix de cette forme d’exécution, qui pour la population le spectacle morbide était trop rapide. Bref, est-ce douloureux ? Il semble que même la tête coupée ait une activité de quelques secondes, il est quand même difficile de savoir si la douleur était présente
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La mort par guillotine était-elle douloureuse ? /

Petite histoire de la guillotine

 

La guillotine dans le film « Chouans ! » (1988)

Il y a un peu plus de 40 ans aujourd’hui, la France guillotinait pour la dernière fois un prisonnier, Hamida Djandoubi, « meurtrier tortionnaire à tendance proxénète », c’était le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille. Alors que nous célébrons cet anniversaire, la question de la douleur d’une mort par guillotine ressurgit : finalement, était-ce un supplice pour le prisonnier ?

En 1905, une expérience intrigua. Un médecin rapporta ses observations de la décapitation d’un dénommé « Languille » dans les Archives d’Anthropologie Criminelle. Le docteur Beaurieux aurait appelé la victime décapitée, dont les paupières venaient de se fermer, et l’individu aurait réagi en ouvrant ses yeux, fixant le docteur avec force, avant de refermer ses yeux lentement, comme « au bord de l’inconscience ». Le condamné aurait même cligné des yeux, post-mortem, à la demande du médecin.

Ajouté à cette troublante expérience, on relate de nombreuses anecdotes tirées de la Révolution, affirmant la conscience de têtes coupées ou même un « défilement d’expressions du visage reflétant la douleur, puis la tristesse et enfin la peur ».

Crédits : Wikimedia / Hulton Archive

Depuis le début de cette pratique, peu d’études scientifiques sur sa pénibilité ont vu le jour, difficile d’obtenir des réponses d’une tête coupée ! Cependant, vers la fin des années 90, plusieurs analyses de décapitations sur les animaux ont débuté et ont pu alors suggérer que l’activité cérébrale s’arrête dans les secondes qui suivent la séparation de la tête et du corps.

Pour compléter cette avancée, le neurobiologiste britannique Harold Hillman nous éclaire avec son étude publiée en 1993 dans la revue Perception. Il s’agit là d’un « petit traité de la mise à mort vue à travers le prisme de la physiologie » qui confronte plusieurs modes opératoires aux résultats d’autopsies sur les individus exécutés, ou en référence à d’autres expériences similaires. Si on y apprend, sans trop d’étonnement, que la lapidation est la mort la plus douloureuse et la plus lente, il confirme aussi que la décapitation, même par guillotine, ne tue pas immédiatement la personne.

Pour le justifier, il relate des expériences menées sur des moutons, qui ont révélé que « l’activité du cerveau s’interrompait 14 secondes après que les artères carotides avaient été tranchées ».

 Mais aussi, il a été constaté que le cerveau humain pouvait fonctionner pendant encore 7 secondes lors d’une interruption instantanée et complète de l’apport en oxygène. Mais le mystère reste entier concernant ce qu’il se produit pendant ces 7 secondes…

Avec SciencePost

http://lesavaistu.fr/l

Petite histoire de la guillotine

À l’instar du docteur Guillotin, qui, à son insu, a donné son nom à la machine, la France révolutionnaire ne se doutait pas qu’une simple réforme du code pénal allait engendrer l’un des plus redoutables instruments de mort. Une histoire, comme tant d’autres, née à Paris…

Contrairement à une croyance répandue, le docteur Guillotin n’est pas l’inventeur de la guillotine. Député de Paris en 1789, ce médecin de formation participa activement aux débats de l’Assemblée Constituante sur la réforme du code pénal, et demanda notamment que soient révisées les exécutions capitales.

Avant la Révolution, plusieurs modes d’exécution existaient selon la nature du crime, et le statut du condamné . Le noble était décapité au sabre, le bandit roué vif en place publique, le régicide écartelé… Des différences de traitement que souhaitait abolir le docteur Guillotin, pour que, même en matière d’exécution, chaque citoyen soit égal devant la loi. Une manière également d’éviter des tortures inutiles aux condamnés. En effet, il était fréquent que la décapitation échoue à la première tentative, ou qu’il soit nécessaire d’interrompre l’écartèlement pour sectionner quelques nerfs réfractaires…

À la suite de nombreux débats, l’Assemblée décréta en 1791 (via l’article 3 du Code Pénal) que « tout condamné aura la tête tranchée ».

Joseph-Ignace Guillotin

Joseph-Ignace Guillotin

Un décret dont s’alarma le bourreau de Paris, Charles-Henri Sanson, qui fit part à l’Assemblée des problèmes liés à cette condamnation unique. Décapiter à la chaîne était pour lui source de fatigue, et donc d’erreurs, sans parler du matériel qui se dégraderait plus facilement s’il devait trancher plusieurs têtes dans la même journée… Le député Guillotin avait bien quant à lui prôné lors des débats une exécution par un « simple mécanisme ». Une question à laquelle l’Assemblée n’avait d’abord pas donné suite, et dont le code pénal n’apportait pas de réponse. 

Il fut donc demandé à Joseph-Ignace Guillotin et au secrétaire perpétuel de l’Académie Royale de chirurgie Antoine Louis, accompagnés dans leurs recherches par le bourreau de Paris, de mettre en place ce « mécanisme ». À la croisée des pensées politiques et philosophiques du docteur Guillotin, des réflexions anatomiques du docteur Louis, et des questions pratiques du bourreau Sanson naîtra la guillotine. 

guillotine histoire france

Antoine Louis et Joseph Guillotin dessinèrent alors les premiers plans d’une machine placée sur un échafaud. Des plans qui, selon la légende, auraient été montrés en mars 1792 à Louis XVI lors d’une réunion au Palais des Tuileries, soucieux de connaitre le sort réservé à son peuple. Grand passionné de mécanique, c’est lui qui aurait préconisé une lame oblique plutôt qu’en forme de croissant, comme le prévoyaient les dessins initiaux. Ironie de l’histoire (bien que cette légende soit contestée), puisque le Roi subira moins d’un an plus tard les effets de son propre perfectionnement.

C’est l’artisan Tobias Schmidt, facteur de clavecin dont l’atelier se trouvait dans la Cour du Commerce Saint-André, qui fut choisi pour réaliser le prototype de la machine. En avril 1792, la première expérimentation de la guillotine eut lieu sur des moutons vivants. Essais concluants. Le 17 avril, la machine fut transportée dans la prison de Bicêtre pour décapiter des cadavres de prisonniers. Une simplicité d’utilisation et une efficacité qui stupéfia le cortège de médecins, notables et représentants de l’Assemblée invités à cette démonstration.

Le premier condamné à mort guillotiné fut Nicolas Jacques Pelletier, exécuté en place de Grève le 25 avril 1792. La foule, venue en masse pour assister à ce nouveau spectacle, fut déçue par la rapidité de l’exécution, et hua le bourreau. La mission des docteurs Guillotin et Louis, elle, était remplie. La guillotine allait faire son oeuvre pendant près de deux siècles…

Eugène Weidmann sur la guillotine, dernière exécution publique en France, 1939. POPPERFOTO/GETTY IMAGES

Eugène Weidmann sur la guillotine devant la prison de Versailles, dernière exécution publique en France, 1939.
POPPERFOTO/GETTY IMAGES

La « machine destinée à couper la tête des criminels » n’eut pas tout de suite le nom de guillotine. Elle fut tout d’abord nommée la « Louisette », en l’honneur du docteur Louis, le « Moulin à silence », la « cravate à Capet » (après la chute de la monarchie, Louis XVI porta le nom de Louis Capet), le « Raccourcissement patriotique », le « Rasoir national, et, enfin, la « guillotine ».

C’est ce dernier terme qui restera dans l’histoire. Au grand désespoir du docteur Guillotin…

http://www.unjourdeplusaparis.com

Le chocolat est-il vraiment bon pour la santé ?


Ceux qui adorent le chocolat seront contents qu’il y a beaucoup de positif sur la santé. En autant que ce n’est à outrance,.
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Le chocolat est-il vraiment bon pour la santé ?

Chocolat noir, lait ou blanc, quelles différences ?

Chocolat noir, lait ou blanc, quelles différences ?

© CREATIVE COMMONS

Par Rédacteur l

« Star » des fêtes de fin d’année et de Pâques – mais pas seulement –, le chocolat séduit plus de 80 % des Français.Et tous les prétextes semblent bons pour céder à un petit carré. « Manger du chocolat, c’est bon pour la mémoire ». « Manger du chocolat, c’est bon pour le cœur ». Un petit coup de blues ? « Mange du chocolat, ça remonte le moral ! » Ces idées reçues, largement répandues, sont-elles scientifiquement vraies ?

Réponses dans les articles de Sciences et Avenir, à (re)découvrir ci-dessous.

Le chocolat, un bon stimulant cérébral ?

Pour la première fois, des chercheurs ont observé l’influence d’une consommation de chocolat sur notre activité cérébrale. De quoi ravir les gourmands.

Le cacao serait bon pour la mémoire

Consommer en grande quantité des flavanols, substances naturellement présentes dans les fèves de cacao, pourrait freiner le déclin cognitif.

Chocolat : un petit carré est un allié pour le cœur

Grâce aux puissants antioxydants qu’il renferme, le chocolat peut s’avérer intéressant pour se prémunir des maladies cardiovasculaires. À quelques conditions…

Chocolat et réconfort : le mythe s’effondre-t-il ?

On attribue aux composants du chocolat de bons effets sur le psychisme. En effet, ils amélioreraient l’humeur, diminueraient l’anxiété, contribuant à une sensation d’apaisement et de bien-être. Toutefois, des chercheurs de l’université du Minnesota (États-Unis) remettent en cause la capacité du chocolat à remonter le moral en cas de blues.

Le chocolat noir est un antioxydant notoire

Le cacao, composant du chocolat noir fait de cet aliment l’un des plus riches en flavonoïdes. Ces derniers sont des antioxydants appartenant à la famille des polyphénols, connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires dans l’organisme. Ils contribuent ainsi à lutter contre le vieillissement prématuré des cellules.

Noir, lait ou blanc : il y a chocolat et… chocolat !

L’un possède des atouts nutritionnels indéniables. Les autres devraient être réservés aux plaisirs occasionnels. Chocolat noir, lait ou blanc, quelles différences ?

Le meilleur moment pour le déguster ?

À la fin d’un repas ou avec le café pour terminer sur une note sucrée, ce qui contribue à la satiété.

Recette nutrition : une mousse au chocolat légère

Cette recette, sans matières grasses ajoutées, offre un dessert délicieux pour un minimum de préparation.

Le blanchiment du chocolat enfin expliqué

En étudiant aux rayons X la structure interne du chocolat, des chercheurs allemands ont découvert comment se forme la pellicule blanche qui recouvre parfois les tablettes.

https://www.sciencesetavenir.fr

Pas moins de 27 émotions chez l’humain


Les émotions connues à ce jour sont le bonheur, la tristesse, la colère, la surprise, la peur et le dégoût.Il semble que des chercheurs aient noté 27 catégories d’émotions avec des extraites vidéos des participants
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Pas moins de 27 émotions chez l’humain

 

Photo : iStock

Vous pourrez y penser à deux fois la prochaine fois que quelqu’un vous demandera « comment ça va? », puisque des psychologues américains ont recensé pas moins de 27 états émotifs chez l’humain, bien plus que ceux qui étaient établis jusqu’à maintenant.Les expériences émotionnelles seraient ainsi beaucoup plus riches et plus nuancées que ce que l’on pensait auparavant.

Explications.

Un texte d’Alain Labelle


Les travaux du chercheur Dacher Keltne et de ses collègues de l’Université de la Californie à Berkeley, aux États-Unis, remettent en question l’hypothèse selon laquelle les émotions humaines sont regroupées en six catégories, soit le bonheur, la tristesse, la colère, la surprise, la peur et le dégoût.

En utilisant de nouveaux modèles statistiques pour analyser les réponses de plus de 800 hommes et femmes à 2185 extraits vidéo évocateurs émotionnellement, l’équipe américaine a identifié 27 catégories distinctes d’émotions et a créé une carte interactive multidimensionnelle pour illustrer la façon dont elles sont connectées.

Les vidéos montraient des naissances d’enfants, des mariages, des animaux comme des serpents et des araignées, de la souffrance, des ébats sexuels, et des catastrophes naturelles.

Nous avons constaté que 27 dimensions distinctes, et non six, étaient nécessaires pour expliquer les réactions des participants aux différents extraits vidéo.

Dacher Keltne

En outre, contrairement à la notion selon laquelle chaque état émotionnel est une île, ces travaux révèlent l’existence de variations subtiles d’émotion entre, par exemple, la colère et la tranquillité, l’horreur et la tristesse, et l’amusement et l’adoration.

Nous n’établissons pas de carte précise de groupes d’émotions, car tout est interconnecté.[…] Les expériences émotionnelles sont beaucoup plus riches et plus nuancées que ce qu’on pensait auparavant.

Alan Cowen, étudiant au doctorat

Les auteurs de ces travaux, publiés dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, espèrent que leur découverte aide à mieux saisir les états émotifs qui influencent les humeurs, l’activité cérébrale et les comportements expressifs. Ils espèrent notamment que ces nouvelles connaissances améliorent à terme les traitements psychiatriques.

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Nos cerveaux se synchronisent lorsque nous conversons


Lors d’une conversation entre deux personnes de la même langue, les cerveaux se synchronisent ensemble. Étrange non ?? Les prochaines recherches seront porter sur des personnes qui ne parlent pas la même langue … À suivre
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Nos cerveaux se synchronisent lorsque nous conversons

 

 

P

hoto : iStock

Le rythme des ondes cérébrales entre deux personnes qui conversent se synchronise, montrent les travaux de chercheurs espagnols. Selon eux, cette coordination est peut-être l’une des clés des communications linguistiques et interpersonnelles.

Un texte d’Alain Labelle

Un contact aussi simple qu’une conversation sur la météo amène les cerveaux en présence à tenter de travailler ensemble.

Les présents travaux ont permis d’analyser simultanément l’activité neuronale complexe de deux étrangers qui dialoguent pour la première fois. Il a ainsi été possible de constater que l’activité cérébrale de deux personnes participant à une conversation se synchronise pour permettre une meilleure connexion entre les deux sujets.

Cela implique une communion intercérébrale qui va au-delà du langage lui-même et qui pourrait constituer un facteur clé dans les relations interpersonnelles et la compréhension de la langue. Jon Andoni Duñabeitia, auteur de l’étude

Les rythmes des ondes cérébrales de l’émetteur et du récepteur s’ajustent selon les propriétés physiques du son des messages verbaux qu’ils expriment dans la conversation. Cette connexion entre les deux cerveaux a un but précis : faciliter la communication.

Nous pouvons savoir si deux personnes sont en conversation uniquement en analysant leurs ondes cérébrales. Jon Andoni Duñabeitia

Oscillations simultanées

Dans ces travaux, les chercheurs ont formé 15 paires de personnes du même sexe qui ne se connaissaient pas. Les duos ont tenu une conversation générale et se sont relayés pour jouer les rôles d’émetteurs et de récepteurs.

Au moyen de l’électroencéphalographie, une procédure non invasive qui analyse l’activité électrique dans le cerveau, les scientifiques ont mesuré simultanément le mouvement des ondes cérébrales des deux interlocuteurs et ont confirmé que leurs oscillations avaient lieu au même moment.

Être capable de savoir si deux personnes parlent entre elles, et même de quoi elles parlent, en se basant uniquement sur leur activité cérébrale, c’est quelque chose de vraiment merveilleux. Jon Andoni Duñabeitia

La prochaine étape pour les chercheurs sera d’appliquer la même technique pour étudier le cerveau de deux personnes lorsque la conversation ne se déroule pas dans leur langue maternelle.

Éventuellement, l’étude de l’interaction entre deux cerveaux permettra de mieux comprendre et d’analyser des réalités complexes en psychologie, en sociologie ou en éducation.

Le détail de cette étude est publié dans la revue Scientific Reports.

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Votre générosité rend votre cerveau heureux


Des actes de générosité déclenchent une activité cérébrale reliée au bonheur, juste à la simple idée de donner. Raison de plus, de partager avec d’autres pour vivre ce sentiment
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Votre générosité rend votre cerveau heureux

 

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La simple action de donner, ou même seulement l’intention, active certaines zones du cerveau liées à la sensation de bonheur, montre une étude suisse.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Ce mécanisme cérébral expliquerait les actes de générosité, affirment les chercheurs Philippe Tobler et Ernst Fehr de l’Université de Zurich. Selon eux, aucun petit geste ne déclenche ce même mécanisme du cerveau que la simple idée de donner.

Notre étude apporte des preuves comportementales et neurologiques en faveur d’un lien entre générosité et bonheur. Auteurs

Dans leur expérimentation, les chercheurs ont annoncé à 50 personnes qu’elles allaient recevoir 23 euros par semaine pendant quatre semaines.

Les chercheurs ont annoncé à la moitié des participants que cet argent était pour eux, tandis qu’à l’autre moitié, ils ont dit que cette somme devait être dépensée au profit d’autres personnes.

Les participants des deux groupes ont été invités à écrire comment ils pensaient dépenser l’argent. Leur « niveau subjectif de bonheur » a ensuite été évalué par un questionnaire. Ils ont aussi répondu à des questions (sur leurs intentions de donner une partie de leur argent) pendant que leur cerveau était observé par imagerie par résonance magnétique.

Conclusion : le groupe qui s’était engagé à donner l’argent déclarait un niveau de bonheur supérieur à l’autre groupe, alors même que le don n’avait pas été effectué en réalité.

En outre, les participants du premier groupe se sont aussi montrés plus généreux dans l’exercice de questions sous IRM et leur activité cérébrale était plus intense dans la zone du cerveau liée à la sensation de bien-être et de bonheur.

Pourquoi donner à son prochain?

Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer ce qui peut amener un être humain à sacrifier ses propres ressources au profit d’autres personnes, un comportement irrationnel du point de vue de la théorie économique classique.

Certains scientifiques expliquent qu’un don augmente le prestige d’une personne au sein de son groupe, ou encore qu’il améliore la cohésion et la coopération, éléments essentiels à la survie. D’autres pensent plutôt que l’on donne parce qu’on attend quelque chose en retour.

Le détail de cette étude est publié dans la revue Nature.

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Une pâte à tartiner ralentit le cerveau


Une autre preuve que notre alimentation peut modifier notre cerveau. On parle ici de la tartinade de la Marmite originaire du Royaume-Uni se vend dans quelques épiceries du Québec. Cette tartinade ne guérit pas, mais laisse a pensé qu’il serait une piste sérieuse pour traiter certaines maladies comme la dépression, l’hyperactivité ou encore l’épilepsie en ayant une alimentation mieux ciblée
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Une pâte à tartiner ralentit le cerveau

 

marmite

Une tartine chaque jour de cette pâte à tartiner provoque une diminution de l’activité cérébrale.

Consommer chaque jour pendant un mois une tartine de Marmite, une pâte à tartiner à base de levure de bière, fait baisser l’activité cérébrale. Encore une preuve que notre alimentation modifie notre cerveau.

Bénédicte Salthun-Lassalle

 

Ce n’est pas la célèbre pâte à tartiner à laquelle vous pourriez penser… Il s’agit de la Marmite, une pâte à tartiner d’origine britannique, à base de levure de bière, que vous aimerez ou détesterez dès la première cuillère tant son goût est prononcé. Et bien quelques tartines de cet aliment – une par jour pendant un mois – ont suffit à diminuer de 30 % l’activité du cortex visuel de 14 volontaires, comparés à celle de 14 autres personnes ayant mangé du beurre de cacahuète.

Ces résultats obtenus par l’équipe de Daniel Baker, à l’université d’York en Angleterre, confirment l’idée selon laquelle notre alimentation modifierait l’activité de notre cerveau, et donc nos pensées et nos comportements. C’est parce qu’il existe des connexions entre les intestins et le cerveau, soit directes via des échanges neuronaux et hormonaux, soit indirectes via la flore intestinale (l’ensemble des bactéries du tube digestif). Et de plus en plus d’études révèlent que les intestins et la flore interviennent sur les fonctions cognitives.

Dans le cas de la Marmite, l’intermédiaire entre serait l’acide gamma-aminobutyrique, le GABA, le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux. La pâte à tartiner contient en effet 116 fois plus de vitamine B12, trois fois plus de vitamine B6 et 1,85 fois plus de glutamate que le beurre de cacahuète. Or certains augmentent les quantités de GABA sécrétées dans le cerveau. La vitamine B12, en particulier, serait un co-facteur, à savoir une molécule intervenant dans la production de la myéline, la gaine isolante qui entoure les prolongements des neurones et accélère la transmission des messages et la libération des neurotransmetteurs. Plus de vitamine B12, ce serait donc plus d’activité neuronale et plus de GABA libéré. D’où une inhibition de certaines régions cérébrales comme le cortex visuel primaire des volontaires.

Le bon fonctionnement de notre cerveau repose sur un équilibre subtil entre activation et inhibition neuronales. De nombreuses pathologies, comme l’épilepsie, les troubles autistiques, l’anxiété, la dépression ou l’hyperactivité, sont liées à une excitation ou une inhibition anormale de différentes zones cérébrales. La Marmite ne soignera personne, mais ses effets observés ici sur le cerveau des participants ressemblent à ceux provoqués par certains traitements des patients épileptiques. Les chercheurs suggèrent qu’augmenter les concentrations de GABA avec une alimentation particulière pourrait être une piste pour traiter certaines pathologies, notamment l’épilepsie.

http://www.pourlascience.fr