Pourquoi le pamplemousse et les médicaments font mauvais ménage


Le pamplemousse est un fruit très nutritif, mais avec certains médicaments, il peut devenir nocif pour notre organisme. En fait, le contenu de notre assiette peut interagir avec la médication, c’est pour cela qu’il peut avoir une notice de prendre avant, pendant ou après un repas. Le mieux est de s’informer au pharmacien ou d’aller consulté internet sur des sites sérieux
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Pourquoi le pamplemousse et les médicaments font mauvais ménage

 

 

 

François Chast

Certains traitements voient leurs effets modifiés quand on consomme du pamplemousse en même temps. Le contenu de notre assiette joue un rôle dans l’efficacité des médicaments.

Quand les médecins prescrivent un médicament, ils précisent souvent s’il faut le prendre pendant ou en dehors des repas. Dans l’extrait du livre Les médicaments en 100 questions (Editions Tallandier) que nous publions ici, l’auteur, professeur de pharmacie, explique pourquoi. Il se penche sur la manière dont le contenu de notre assiette augmente ou diminue l’efficacité des comprimés que nous avalons. Et donne quelques précieuses recommandations.

Pour beaucoup de médicaments, la prescription est assortie de la consigne: à prendre avant, pendant ou après le repas. Cette préconisation tient le plus souvent aux effets du repas sur l’efficacité du médicament. Ce sont essentiellement ceux absorbés par voie orale, c’est à dire par la bouche, comme les comprimés, les gélules ou les sirops, qui sont concernés par les interactions avec l’alimentation.

Néanmoins, certains aliments interfèrent avec la métabolisation des médicaments par le foie quelle que soit la voie d’administration, y compris en perfusion intraveineuse. C’est le cas du pamplemousse, comme l’a rappelé le 18 juillet une alerte de l’autorité sanitaire américaine, la Food and drug administration (FDA). Un préalable important de l’action des médicaments repose sur une bonne absorption, permettant aux molécules actives d’atteindre la circulation générale de l’organisme. Il faut donc tenir compte du risque de l’influence des aliments en général, et de certains en particulier, sur la quantité de médicament absorbé et sur la vitesse de cette absorption.

Ces modifications sont d’autant plus à prendre en compte qu’on a affaire à des médicaments à marge thérapeutique étroite – c’est-à-dire que leur dose minimale efficace est très proche de leur dose maximale tolérable par l’organisme. C’est le cas des anti-épileptiques ou des immunosuppresseurs (utilisés dans la prévention ou le traitement du rejet de greffe de cœur, rein, foie, moelle osseuse ou cornée, et le traitement des maladies auto-immunes).

Des médicaments absorbés au niveau de l’intestin grêle

L’absorption des médicaments s’opère majoritairement dans l’intestin grêle, à la sortie de l’estomac. Pour schématiser, on peut dire que plus un médicament est soluble dans l’eau, moins il traverse la barrière intestinale, donc moins il est actif – il sera éliminé en grande partie dans les urines. En revanche, un médicament quasi huileux franchira aisément la muqueuse intestinale pour passer dans le sang.

Certains aliments affectent directement cette propriété. Ainsi, lorsqu’à la faveur d’un repas, le pH de la lumière intestinale (l’intérieur de ce tuyau qu’est l’intestin) augmente, ce qui signifie que le niveau d’acidité diminue, certains médicaments voient leur passage facilité. Pour d’autres, au contraire, l’effet est inverse: ils sont freinés, voire empêchés. Il convient, par exemple, d’être prudent avec les médicaments contre le VIH, souvent sensibles à ces modifications.

La présence dans le tube digestif de certains éléments comme le calcium (apporté notamment par les laitages) empêche la bonne efficacité de certains antibiotiques comme les tétracyclines ou les fluoroquinolones. L’absorption des biphosphonates, utilisés en rhumatologie, est, elle aussi, fortement compromise par la présence de calcium. Le lait n’est donc pas souhaitable, mais le jus d’orange ou le café ne font pas mieux… Le matin, pour faciliter l’absorption de ces médicaments, rien ne vaut un simple verre d’eau.

La consommation excessive d’alcool est irritante pour la muqueuse digestive et augmente le passage des médicaments en raison d’une vasodilatation. Elle ralentit également la vidange gastrique, avec un effet inverse: elle renforce la métabolisation hépatique des médicaments, diminuant ainsi leur efficacité.

Et les graisses? Certains médicaments voient leur absorption accrue en leur présence et d’autres, au contraire, diminuée. Pas de règle générale, donc. Les fibres? D’une manière générale, elles retardent et/ou diminuent l’absorption des médicaments. C’est particulièrement vrai pour les hormones thyroïdiennes.

Eviter les excès alimentaires

Au total, pour «s’en sortir» quand on n’est pas un expert en pharmacologie: l’absence d’excès alimentaires, la régularité de l’heure des repas, l’utilisation de l’eau plutôt qu’une autre boisson, sont autant de facteurs de sécurité, en particulier lorsqu’on doit prendre des médicaments pour un traitement de longue durée.

À titre de repères, voici quelques recommandations parmi les plus utiles.

Sont à prendre à distance des repas (plus d’une heure avant ou plus de deux heures après): Erythromycine (Erythrocine), Isoniazide (Rimifon), penicillamine (Trolovol), rifampicine (Rifadine).

Il faut avaler les médicaments suivants en dehors de l’absorption de tout produit laitier, sauf si le médicament est pris pendant le repas: les quinolones (Ciflox, Izilox, Oflocet, Peflacine, Tavanic).

À prendre pendant les repas: Pristinamycine (Pyostacine), atovaquone (Wellvone), artemether-lumefantrine (Riamet), levodopa (Modopar,Sinemet).

À prendre environ trente minutes avant le petit déjeuner avec un verre d’eau: Thyroxine (Levothyrox), diphosphonates (Fosamax, Actonel, Clastoban).

Avant de prendre un médicament, on demande de toute façon conseil à son pharmacien. Si on a oublié de le faire, la notice d’information présente dans la boîte ou accessible sur Internet donnera toutes les informations utiles à la sécurité des prises.

Attention au pamplemousse

Le cas particulier de l’effet du pamplemousse mérite d’y revenir plus longuement. Le pamplemousse a une saveur caractéristique, notamment due à une substance de la famille des flavonoïdes, la naringénine, présente dans le fruit en combinaison avec un sucre pour donner la naringine, deux substances pratiquement absentes dans les autres agrumes: oranges, citrons ou mandarines. Outre la présence de vitamine C, cette particularité fait du pamplemousse un fruit très précieux pour son action contre les radicaux libres. Mais il est préférable d’éviter l’excès de pamplemousse lors d’une prise régulière de médicaments.

En effet, naringénine, naringine et autres flavonoïdes comme la paradisine et, surtout, la bergamottine, présents dans le jus de pamplemousse, peuvent constituer un danger car ils modifient la réaction de l’organisme à l’égard de certains médicaments. Cette particularité a été découverte il y a seulement une vingtaine d’années. On a en effet constaté qu’un médicament destiné au traitement de l’angine de poitrine devenait toxique, provoquant hypertension, troubles du rythme cardiaque, maux de tête… chez des buveurs réguliers de jus de pamplemousse.

Certaines statines concernées

Seuls certains médicaments sont concernés. Ceux de la famille de la nifédipine (Adalate), dilatateurs des coronaires et destinés au traitement de l’hypertension artérielle, voient leur activité augmentée. C’est aussi le cas pour l’amiodarone (Cordarone), qui traite certains troubles du rythme cardiaque. Des médicaments anti-cholestérol (statines), atorvastatine (Tahor), mais surtout simvastatine (Zocor), sont concernés – mais pas la pravastatine (Elisor).

La ciclosporine (Neoral), un médicament antirejet utilisé dans les greffes d’organes ou certaines maladies immunitaires, voit son effet également augmenté. Même chose pour la cortisone. Enfin, indinavir (Crixivan) et saquinavir (Invirase), deux antiviraux utilisés contre le VIH, sont moins bien éliminés, donc plus toxiques, s’ils sont absorbés avec du jus de pamplemousse.

L’interaction du pamplemousse repose sur le blocage de certains membres d’une famille d’enzymes, les cytochromes P450, puissants agents du métabolisme des médicaments. Si ces cytochromes, localisés dans le foie ou l’intestin grêle, sont bloqués, l’élimination du médicament est réduite ou arrêtée et l’activité du médicament est accrue, ce qui peut faire apparaître des réactions toxiques.

Des effets sur plusieurs jours

Malheureusement, cette situation varie d’un malade à un autre et il est toujours délicat de modifier la posologie recommandée d’un médicament. En pratique, il suffit de boire deux verres de jus de pamplemousse pendant deux jours pour observer une interaction significative ! Et parfois de manière dramatique.

De plus, trois à sept jours sont nécessaires pour dissiper ces effets. Au total, le jus de pamplemousse est une excellente boisson, très intéressante pour ses propriétés nutritives. Mais si l’on prend des médicaments, il est préférable de l’éviter. Le jus d’orange peut, jusqu’à preuve du contraire, le remplacer très efficacement et sans danger.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

http://www.slate.fr/

9 conseils pour éviter les brûlures d’estomac


Les brûlures d’estomac sont très désagréables, mais avant d’avoir recours aux médicaments, certains changements alimentaires pourraient faire la différence
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9 conseils pour éviter les brûlures d’estomac

 

Brûlures d’estomac et remontées acides sont très désagréables. Suivez les conseils de Medisite et du Pr Robert Benamouzig, gastro-entérologue pour les éviter ou les soulager rapidement.

Pas de sieste tout de suite après le repas

sieste repas

« Le fait de s’allonger après le repas contrarie la vidange naturelle des aliments vers le bas et peut entraîner le reflux des aliments dans l’œsophage » explique le Pr Benamouzig.

Que faire : Attendre la fin de la vidange gastrique pour faire la sieste, soit environ 2h après un repas léger et jusqu’à 4h pour un repas plus copieux. Et préférez le fauteuil au lit ! Il est aussi conseillé de dîner tôt et de surélever le haut du corps avec des oreillers au coucher

Limitez certains aliments

aliments gras

« Les aliments riches en matières grasses peuvent contribuer à l’apparition de brûlures d’estomac car ils réduisent le tonus du sphincter oesophagien*, qui peine ainsi à jouer son rôle d’anti-reflux. Ils retardent aussi l’absorption du bol alimentaire, qui en séjournant plus longtemps dans l’estomac, stimule excessivement la production d’acides », explique le Pr Benamouzig.

D’autres aliments mal tolérés par les muqueuses de l’estomac peuvent aussi favoriser les brûlures. Cela peut varier selon chacun.

Que faire : Eviter les fritures, les viandes grasses (agneau, mouton porc), la charcuterie, le beurre, les oignons, les tomates, la moutarde, les cornichons, le vinaigre, le café, le thé.

A savoir : Pour lutter contre l’acidité, augmentez votre consommation de fruits et de légumes.

Méfiez-vous de vos médicaments !

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Certains médicaments diminuent la protection des muqueuses de l’estomac, facilitant l’apparition de douleurs et de brûlures. C’est le cas notamment des inhibiteurs calciques utilisés pour soigner l’hypertension artérielle ou de certains traitements prescrits contre l’asthme.

Que faire : « Si on présente ces symptômes, il faut consulter son médecin. Il pourra proposer un autre traitement ou des médicaments pour prendre en charge le reflux gastro-oesophagien et les brûlures d’estomac », explique le Pr Benamouzig. 

Ne pas courir après avoir mangé

courir mangé brulure estomac

« Certains exercices intensifs comme courir juste après un repas ou qui demandent de se pencher en avant contrarient la vidange des aliments et peuvent provoquer le reflux des aliments ingérés dans l’oesophage », explique le Pr Benamouzig. Résultat : des remontées acides et/ou des brûlures.

Que faire : Oubliez les efforts trop poussés tout de suite après avoir mangé. Et préférez plutôt une marche à un rythme modérée qui améliore la digestion.

Vin blanc et boissons gazeuses : pas trop !

Vin, apéritifs… L’alcool augmente la production de sucs gastriques et rend le contenu de l’estomac plus acide.

« L’alcool détend aussi le sphincter oesophagien inférieur* », explique le Pr Benamouzig.

Résultat : les aliments sont plus enclins à remonter vers l’œsophage occasionnant brûlures et acidité.

Autres boissons à risque : les boissons gazeuses (sodas, eaux…). Elles augmentent la quantité d’air dans l’estomac et compriment le muscle qui protège l’oesophage du reflux acide.

Que faire : Limitez-vous à 1 verre d’alcool par jour. Soyez tout particulièrement vigilant(e) avec la bière et le vin blanc qui sont plus agressifs au niveau des muqueuses intestinales. Préférez les tisanes et eaux non gazeuses dans vos boissons quotidiennes.

Ne mangez pas trop !

« Les repas trop riches avec de grosses quantités réduisent le tonus du sphincter oesophagien*, le muscle qui empêche les aliments de remonter de l’estomac vers l’œsophage. Ils retardent aussi l’absorption du bol alimentaire, qui en séjournant plus longtemps dans l’estomac, stimule excessivement la production d’acides », explique le Pr Benamouzig. 

Que faire : Mangez lentement, évitez les repas copieux le soir, et ne pas trop boire pendant les repas pour éviter de créer du volume supplémentaire dans l’estomac.

A savoir : L’excès de poids peut favoriser les brûlures d’estomac. La perte de quelques kilos peut suffire à les soulager.

Oubliez le tabac

repas copieux brulures estomac

« Le tabac augmente l’acidité dans l’estomac, limite la sécrétion de salive et favorise la faiblesse des muqueuses de l’estomac, entraînant des reflux acides », explique le Pr Benamouzig.

Que faire : Mieux vaut cesser sa consommation de tabac. Parmi les moyens mis à votre disposition : les substituts nicotiniques (patchs, comprimés, gommes à mâcher…), le suivi personnalisé par un tabacologue, des séances d’hypnose ou d’acupuncture. 

Essayez les antiacides

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« Les antiacides sont utiles quand les brûlures d’estomac sont rares, soit une ou deux fois par an. Quand cela est plus violent, il faut mieux prendre des antisécrétoires », explique le Pr Benamouzig.

Les antiacides agissent en neutralisant les acides sécrétés par l’estomac. Mais leur action est de courte durée. Les antisécrétoires, plus efficaces, bloquent l’action de certains récepteurs qui stimulent la sécrétion acide de l’estomac.

Lesquels :

. Maalox®, Rennie Déflatine®… pour les antiacides

. Mopralpro®… pour les antisécrétoires.

Contre-indications : Ces médicaments peuvent ralentir l’absorption d’autres médicaments comme les antibiotiques et réduire par conséquent leur efficacité. Demandez conseil à un pharmacien.

Sans amélioration au bout de 7 jours, consultez votre médecin traitant.

Brûlures d’estomac : quand consulter ?

Les brûlures d’estomac et les remontées acides qui en découlent peuvent avoir plusieurs causes, dont un dysfonctionnement du sphincter oesophagien inférieur*, le stress, une mauvaise tolérance à certains aliments…

Quand consulter ? « Si vous avez plus de 50 ans, que les brûlures sont récentes, associées à une perte de poids ou d’appétit, à une fatigue sans aucune raison, à un teint jaune voire des vomissements avec du sang. Elles peuvent être le symptôme d’une pathologie plus grave », explique le Pr Benamouzig. Il faut donc consulter !

A savoir : Les brûlures d’estomac répétées peuvent entraîner des complications, comme l’oesophagite, une inflammation de la paroi de l’oesophage. Il faut traiter donc parlez-en à votre médecin.

* le muscle qui empêche les aliments de remonter de l’estomac vers l’oesophage.

http://sante.planet.fr/

HYMNE AU GARGARISME


Le gargarisme n’est peut-être plus vraiment pratiquer de nos jours et pourtant il y aurait probablement quelques avantages .. pour résoudre quelques petits ennuis de santé
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HYMNE AU GARGARISME

 

Saviez-vous qu’en vous gargarisant, vous pouviez soulager un mal de gorge, des remontées acides ou une laryngite? Vous trouverez ci-dessous quelques recettes pour préparer vos propres concoctions.

Pour soulager le mal de gorge

Le jus de citron dilué dans l’eau est difficile à battre pour le traitement d’un mal de gorge. Ce jus acide fait désenfler les tissus de la gorge et crée un milieu défavorable à la prolifération des virus et des bactéries. Diluez une cuillerée à thé dans une tasse d’eau. 

Essayez aussi le classique gargarisme à l’eau salée : diluez 1/4 de cuillerée à thé de sel dans une tasse d’eau chaude. Ajoutez une cuillerée à soupe de Listerine, qui agira comme antimicrobien.


Autre formule : mélangez une cuillerée à thé de sauge avec 1/2  cuillerée à thé d’alun, 1/4 de tasse de sucre brun, 3/8 de tasse de vinaigre et 1/8 de tasse d’eau.

Enfin, cette concoction sucrée : mélangez 1 cuillerée à thé de gingembre moulue et de miel, 1/2 tasse d’eau chaude et le jus de 1/2 citron. Versez l’eau sur le gingembre, puis ajoutez le jus de citron et le miel. Le miel revêt la gorge d’un enduit protecteur, en plus d’avoir de légères propriétés antibactériennes.

Contre les remontées acides

Pour les soulager, utilisez une solution salée : elle neutralisera l’acidité de la gorge, soulageant la sensation de brûlure et favorisant une guérison rapide des muqueuses irritées. Pour la préparer, diluez 1/4 de cuillerée à thé de sel dans de l’eau tiède.

Pour rafraîchir l’haleine
Si vous n’aimez pas le goût de la Listerine, vous pouvez préparez votre propre rince-bouche, (..), faites infuser une ou deux cuillerées à thé de clous de girofle dans une tasse d’eau bouillante. Passez et laissez refroidir avant d’utiliser comme rince-bouche.

Étouffer le rhume dans l’œuf

La prochaine fois que vous sentirez les premiers reniflements arriver, gargarisez-vous avec de la sauce tabasco diluée dans de l’eau. Les amateurs de sauce piquante affirment que c’est la meilleure façon de désobstruer les voies respiratoires.

La sauce piquante ne vous dit rien? Prenez de l’échinacée, une plante antivirale. Diluez deux cuillerées à thé de teinture dans de l’eau et gargarisez-vous trois fois par jour. En plus de soulager le mal de gorge, l’échinacée donnera à votre système immunitaire la stimulation dont il a besoin pour combattre l’infection.

Contre la laryngite, reposez-vous (et votre voix)

Il n’y a meilleur traitement pour soigner une laryngite que de reposer sa voix et de boire beaucoup. Mais vous pourriez accélérer le processus en vous gargarisant avec de la myrrhe. Très astringente, cette plante combat l’inflammation en plus d’être antiseptique. Diluez quelques gouttes de teinture dans une tasse d’eau, et gargarisez-vous six fois par jour.

http://selection.readersdigest.ca/

Caries chez les ados Les boissons énergisantes, l’ennemi à abattre


Il est reconnu que les boissons énergisantes peuvent être nocives pour la santé du coeur et que malheureusement beaucoup d’adolescents y sont adeptes mais voilà, un autre problème a l’horizon est celui de l’évolution des caries a une grande vitesse … Ces boissons aident peut-être pour trouver l’énergie d’être éveillé mais par contre il y a beaucoup plus de côté nocifs donc ils devraient être évité
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Caries chez les ados

Les boissons énergisantes, l’ennemi à abattre

 

Caries chez les ados - Les boissons énergisantes, l'ennemi à abattre

© Archives Agence QMI

MONTRÉAL – L’Ordre des hygiénistes dentaires du Québec tombe à bras raccourci sur les boissons énergisantes, prétendant qu’elles détériorent les dents à la vitesse grand V et participent à la prolifération des caries chez les adolescents.

Quelque temps après avoir été bannies des centres sportifs pour leurs effets néfastes sur le rythme cardiaque, et déclarées persona non grata dans des dizaines d’établissements municipaux, voilà que les boissons énergisantes sont montrées du doigt pour leur fort taux d’acidité.

«C’est un nouveau phénomène chez cette clientèle, a averti Johanne Côté, présidente de l’ordre. Les jeunes en boivent beaucoup, et ça garde la bouche acide en permanence. À la longue, ça gruge les dents et les use.»

Les résultats négatifs issus de la consommation sont rapides.

«Dans l’année qui suit, on commence à voir des lésions. La dent devient poreuse et blanchâtre, donc beaucoup plus susceptible de développer des caries», a remarqué Mme Côté.

On ignore combien d’adolescents ont payé de leur santé buccodentaire leur consommation excessive de boisson énergisante, le phénomène étant trop récent pour tenir des statistiques.

Un brossage de dents assidu, c’est-à-dire matin et soir, n’y changera rien selon la spécialiste. Le liquide acide trop souvent ingurgité affecte les dents durant toute la journée jusqu’au brossage du soir. Le mal est fait.

Cependant, boire avec une paille diminue la répartition de la boisson dans la bouche. Cet effet positif est toutefois très minime.

Piercing : infection

Les hygiénistes ont choisi de tirer la sonnette d’alarme cette semaine dans le cadre du Mois de la santé buccodentaire 2012.

Et les boissons énergisantes ne sont pas les seuls fléaux à être montrés du doigt. Les «piercing» dans la langue et sur les lèvres représentent eux aussi un danger.

«La langue est très vascularisée, a indiqué Mme Côté. Il y a beaucoup de vaisseaux sanguins. Comme la bouche est une porte d’entrée dans le corps, on ouvre la porte aux infections en y installant un bijou.»

Les hygiénistes voient régulièrement des blessures au palais ou des bris de dents causés par ce type d’objet.

http://fr.canoe.ca

Petite crevette, mais grosse empreinte carbone


A force de raser des territoires ou les arbres sont roi, pour remplacer par la culture, la nature se montre plus hostile. La surconsommation amène des cultures qui ne sont pas adapter pour le long terme, ce qui en résulte avec les années des problèmes plus gros et plus long pour que la nature puisse reprendre ses droits ..
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Petite crevette, mais grosse empreinte carbone

 

Petite crevette, mais grosse empreinte carbone

Photothèque La Presse

Agence France-Presse
VANCOUVER

D’un point de vue écologique, un simple cocktail de crevettes devrait être le plat le plus cher d’un restaurant, selon des scientifiques réunis samedi à la réunion annuelle de l’Association américaine pour la promotion de la science (AAAS), à Vancouver.

Un sachet de 450 grammes de crevettes surgelées produit une tonne de dioxyde de carbone: c’est l’une des comparaisons établies par le biologiste J. Boone Kauffman, qui mène des recherches en Indonésie pour l’Université de l’État d’Oregon.

Le biologiste explique que 50 à 60% des élevages de crevettes sont implantés en bord de mer dans les pays asiatiques, souvent dans des secteurs où les mangroves (forêts côtières) ont été rasées.

«L’empreinte carbone de crevettes produites sur ce type de terrain est environ dix fois plus importante que la quantité équivalente de boeuf produite en zone de forêt tropicale», sans compter les émissions de gaz à effet de serre de l’élevage, la nourriture, le conditionnement, le stockage et l’expédition des marchandises, martèle J. Boone Kauffman dans un article que l’AFP a pu consulter.

Ces élevages sont peu efficaces: ils ne produisent qu’un kilo de crevettes sur 13,4 m2 de mangrove. Et les propriétaires de ces exploitations abandonnent les bassins d’élevage après 3 à 9 ans de production, souvent à cause des maladies qui s’y développent, de l’acidité et de la contamination du sol, écrit le biologiste. Il faut ensuite entre 35 et 40 ans au terrain pour se régénérer.

Emily Pidgeon, de l’association Conservation International, souligne que la mangrove joue un rôle clé dans la protection des populations contre les tempêtes ou les tsunamis.

http://www.cyberpresse.ca