Le Saviez-Vous ► Pourquoi les oignons font-ils pleurer ?


Si vous êtes comme moi, couper un oignon ça peut aller, mais plusieurs, qu’on apporte les mouchoirs. L’oignon se protège-t-il contre nous et la lame de couteau ?
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Pourquoi les oignons font-ils pleurer ?

 

Lorsque l'on épluche un oignon, le couteau déchire les cellules : ces molécules entrent alors en contact avec des enzymes de l'oignon appelées "alliinases".

Lorsque l’on épluche un oignon, le couteau déchire les cellules : ces molécules entrent alors en contact avec des enzymes de l’oignon appelées « alliinases ».

© MANUEL SULZER / CULTURA CREATIVE / AFP

Par Lise Loumé

A chaque fois que vous épluchez un oignon, c’est plus fort que vous, vous vous mettez à pleurer. Pour quelle raison ? La réponse se situe dans les cellules du condiment.

QUESTION. Vous n’êtes pas hypersensible, et pourtant, il vous est impossible d’émincer des oignons sans subir rougissement des yeux et larmes. Pourquoi l’oignon provoque t-il cette réaction inattendue ?

L‘Ecole polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse (EPFL) a posé cette même question au grand public sur son site web : la majorité des participants (60 %) ont considéré la réponse « parce qu’ils diffusent de la capsaïcine » correcte, 39 % ont répondu « parce qu’ils contiennent un précurseur de l’acide sulfurique », et 1 % seulement ont choisi « parce qu’ils stimulent l’hormone de la tristesse ». Et la bonne réponse était… « parce qu’ils contiennent un précurseur de l’acide sulfurique ».

Le coupable : un gaz irritant et volatil

SOUFRE. En effet, les oignons ont la particularité de capter le soufre contenu dans le sol et de le stocker à l’intérieur des cellules, sous la forme d’une molécule appelée « 1-propényl-L-cysteine sulfoxyde ». Or lorsque l’on épluche un oignon, le couteau déchire les cellules : ces molécules entrent alors en contact avec des enzymes de l’oignon appelées « alliinases ». Une réaction chimique se déclenche alors, aboutissant à la synthèse d’acide sulfénique, lui-même transformé (par l’action d’une enzyme) en oxyde de propanethial, un gaz irritant et volatil. C’est ce gaz qui se dégage de l’oignon et atteint les yeux. Au contact du liquide lacrymal, il se transforme en acide sulfurique. Et l’effet de l’acide sulfurique ne se fait pas attendre : rougissement des yeux et pleurs.

Alors, comment faire pour éplucher un oignon sans subir ces effets ?

« Couper l’oignon sous un filet d’eau ou encore faire pousser ses oignons dans un sol enrichi en potassium de façon à ce que la plante absorbe moins de soufre »,

conseille l’EPFL.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Des milliers d’oies meurent après s’être posées sur des eaux toxiques


Des eaux toxiques au Montana ont fait périr des milliers d’oies. Leur solution est de faire du bruit pour faire fuir les oiseaux. Ce qui n’a pas fonctionné pour ces malheureux oiseaux et ce n’est pas la première fois
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Des milliers d’oies meurent après s’être posées sur des eaux toxiques

 

Sur cette photo datant du 30 novembre, des... (PHOTO AP)

Sur cette photo datant du 30 novembre, des oies des neiges survolent les eaux toxiques de Berkeley Pit.

PHOTO AP

 

Agence France-Presse
Los Angeles

Des milliers d’oies sauvages sont mortes après s’être posées sur les eaux toxiques d’une mine désaffectée du Montana, dans le nord des Etats-Unis, alors qu’elles tentaient d’échapper à une tempête de neige pendant leur migration.

Jusqu’à 10 000 oies des neiges se sont posées le 28 novembre près de Butte (Montana) sur le lac que forme cette mine de cuivre à ciel ouvert désaffectée et remplie d’eau et de déchets toxiques, et plusieurs milliers ont péri depuis, a déclaré Mark Thompson.

M. Thompson est directeur des questions environnementales au sein de la compagnie minière Montana Resources, qui gère ce site appelé Berkeley Pit avec la société pétrolière Arco.

Il a déclaré mardi au quotidien Montana Standard que des employés du site avaient tenté d’empêcher la multitude d’oies de se poser sur ce lac qui contient de l’acide sulfurique et des métaux lourds, à l’aide d’alarmes sonores, de projecteurs et d’autres méthodes pour les effrayer. Mais ils ne sont pas parvenus à faire fuir toutes les oies.

La surface du lac toxique de 280 hectares était «toute blanche tant elle était couverte d’oiseaux», a raconté M. Thompson.

Dans les jours suivants, les habitants ont trouvé de nombreuses oies mortes dans des stationnement, devant un casino, sur le bas-côté des routes.

Des milliers d’autres oies auraient péri dans le lac, d’après des vidéos aériennes, selon des responsables.

«Il est difficile de se faire une idée de la mortalité» parmi les oies qui ont été exposées aux substances toxiques, a déclaré au journal Billings Gazette Joe Vranka, de l’Agence fédérale de protection de l’environnement (EPA).

Certains oiseaux ont été trouvés vivants aux alentours de Butte et les autorités disent tout faire pour les sauver.

Ce n’est pas la première fois que des oies périssent sur ce site minier, qui n’est plus en exploitation depuis 1982 et a été rempli depuis par des eaux toxiques.

En 1995, 342 oies mortes avaient ainsi été trouvées flottant sur les eaux.

Selon des représentants de l’EPA, les sociétés qui gèrent le site se verront infliger des amendes si elles ne sont pas en conformité avec les mesures réglementaires conçues pour faire fuir les animaux et les empêcher de séjourner dans ces eaux, comme des tirs de d’armes à feu et d’autres bruits intenses.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les oignons font-ils pleurer?


Personnellement, j’ai essayé tous les trucs pour ne pas pleurer quand je coupe des oignons et rien ne fonctionne, sauf couper directement sous un filet d’eau,, je ne vois pas comment je pourrais essayer sans faire de dégats
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Pourquoi les oignons font-ils pleurer?

 

Pourquoi les oignons font-ils pleurer?

Pourquoi les oignons font-ils pleurer?Capture d’écran Gentside Découverte

Cette question, toute personne ayant déjà épluché un oignon se l’est déjà posée: pourquoi ces (fichus) oignons nous font-ils pleurer? Heureusement, le peuple a été entendu, et des chercheurs de l’école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont trouvé la réponse. On vous explique.

CACHEZ CET OIGNON QUE JE NE SAURAIS VOIR (SANS PLEURER)

Et la raison, elle se cache dans les cellules de l’oignon, qui contiennent un précurseur de l’acide sulfurique. Rien que ça. Ne vous inquiétez pas, couper un oignon ne vous rendra pas aveugles! En fait, les oignons ont la particularité de capter le soufre présent dans la terre et de le stocker à l’intérieur des cellules. Cette accumulation de soufre se transforme en une molécule spécifique: le 1-propényl-L-cysteine sulfoxyde.

Ainsi, lorsque vous coupez l’oignon, vous fichez un peu la pagaille dans les cellules, et la molécule en question vient se mélanger avec des enzymes contenus dans le bulbe, qu’on appelle les «allinaases».

De cette rencontre, aussi belle que fulgurante, naît un gaz irritant et volatil constitué d’un semblant d’acide sulfénique. Lorsque ce gaz atteint vos yeux, il se heurte au liquide lacrymal qui les recouvre, et devient cet acide sulfurique qui vous irrite. Résultat: vos yeux pleurent.

Une solution? Couper l’oignon sous un filet d’eau.

http://fr.canoe.ca/

Des pluies acides ont accompagné la disparition des dinosaures


Des théories sur l’extinction des dinosaures sont mises à l’épreuve pour savoir quel scénario qui est le plus probable. C’est ce qui s’est fait dans un laboratoire pour savoir s’il était plausible que des pluies acides du a l’impact de météorite aurait été la cause …
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Des pluies acides ont accompagné la disparition des dinosaures

 

Des chercheurs japonais ont tenté de recréer dans... (Photo Kazuhiro NOGI, AFP)

Des chercheurs japonais ont tenté de recréer dans leur laboratoire les conditions qui prévalaient lors de la dernière crise d’extinction massive qu’a connue notre planète.

PHOTO KAZUHIRO NOGI, AFP

RICHARD INGHAM
Agence France-Presse

La météorite géante qui a frappé la Terre voici 65 millions d’années n’a pas seulement éradiqué les dinosaures et d’innombrables autres espèces terrestres, elle a aussi provoqué des pluies acides qui ont rendu invivable la surface des océans, selon une étude publiée dimanche.

Des chercheurs japonais ont tenté de recréer dans leur laboratoire les conditions qui prévalaient lors de la dernière crise d’extinction massive qu’a connue notre planète. Selon leurs conclusions, l’impact de la météorite de Chicxulub qui s’est abattue sur la péninsule du Yucatan, dans l’actuel Mexique, a instantanément vaporisé des roches riches en soufre, produisant un épais nuage de trioxyde de soufre (SO3).

Mélangé à la vapeur d’eau de l’atmosphère, ce gaz provoque des pluies d’acide sulfurique qui seraient tombées à la surface de la Terre en l’espace de quelques jours, acidifiant la couche supérieure des océans et tuant de nombreuses espèces marines.

«Des pluies très chargées en acide sulfurique et une intense acidification des océans par des vapeurs riches en SO3 ont sérieusement détérioré l’écosystème global et sont probablement responsables de l’extinction de nombreuses espèces», estime cette étude publiée dans la revue Nature Geoscience.

Autrement dit, seules les espèces marines capables de résister à ces eaux mortelles ou de se réfugier plus en profondeur auraient survécu, pour ensuite coloniser des mers vidées de leurs autres habitants.

Sur terre, la chute de la météorite de 10 km de diamètre aurait, selon le scénario le plus communément admis par les scientifiques, déchaîné un déluge de feu et soulevé une tempête de poussière à l’échelle mondiale.

De 60 % à 80 % des espèces existantes auraient disparu à la suite de cet événement, qui constitue pour les paléontologues la «limite Crétacé-Tertiaire» marquant le début d’une nouvelle ère géologique.

Un «hiver nucléaire»

Les dinosaures, petits ou grands, qui avaient régné sur terre pendant quelque 165 millions d’années disparurent, laissant toute la place nécessaire aux mammifères pour se développer.

Les raisons exactes de cette extinction massive restent au coeur d’un vif débat. La théorie dominante veut que la météorite ait créé un «hiver nucléaire», le voile de poussière empêchant une partie des rayons du Soleil d’atteindre la surface de la Terre, réduisant les températures et la couverture végétale dont se nourrissaient notamment les gros herbivores.

Une autre théorie évoque aussi le rôle des pluies acides, mais certains scientifiques la réfutent, estimant que l’impact de la météorite a dégagé du dioxyde de soufre (SO2), et non pas du SO3, et que le nuage aurait stagné en altitude au lieu de retomber sous forme de pluie.

En laboratoire, Sohsuke Ohno, du Centre de recherche en exploration planétaire de Chiba (Japon), et son équipe ont tenté de récréer, en miniature, les conditions de l’impact du Yucatan pour mieux comprendre les phénomènes qui ont pu jouer à l’époque.

Selon leurs expériences, menées sur la même roche soufrée que celle de l’impact de Chicxulub, le soufre se vaporise bel et bien directement en SO3 en cas d’impact à des vitesses similaires à celles d’une météorite frappant la Terre (13 à 25 km par seconde).

Mieux encore, les particules d’acide sulfurique en suspension dans l’atmosphère se seraient agglomérées aux débris, plus lourds, émis au point d’impact, se redéposant ensuite à la surface des terres et des océans en l’espace de seulement quelques jours.

L’acidification des eaux de surface expliquerait notamment l’extinction de nombreuses espèces de plancton de la grande famille des foraminifères, des organismes unicellulaires protégés par une enveloppe de carbonate de calcium, composant principal du calcaire et de la craie facilement dissous par l’acide.

Ce scénario des pluies acides permet aussi d’expliquer pourquoi les espèces aquatiques d’eau douce auraient moins souffert de cette crise d’extinction: grâce à la présence d’un autre minéral présent dans l’écorce terrestre, plus résistant à l’acide, et qui les aurait partiellement protégées.

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Piles boutons: attention à vos enfants!


On ne le dira jamais assez, avec des enfants il faut être prévoyant. Nombres de produits pratique pour certains, d’autres pour s’amuser ou simplement de fantaisie fonctionne avec des petites piles rondes comme dans les montres … ces petites piles bien utiles est pourtant responsables d’accident malheureux surtout chez les enfants
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Piles boutons: attention à vos enfants!

 

Photo: shutterstock

Par Rémi Leroux

Les piles miniatures utilisées dans de nombreux produits peuvent provoquer de très graves lésions en cas d’ingestion. Les enfants sont particulièrement exposés.

On en trouve dans les cartes de vœux musicales, les souliers clignotants, les porte-clés, les appareils auditifs, certains livres et autres bijoux fantaisie. De plus en plus répandues, les piles boutons représentent un véritable danger pour la santé en cas d’ingestion. Elles peuvent causer l’obstruction des voies respiratoires ou de graves brûlures chimiques internes au niveau de l’œsophage, du larynx, de la trachée ou de l’estomac, en moins de deux heures.

Parce qu’ils mettent souvent les objets à la bouche et parce qu’une pile bouton peut être confondue avec un bonbon, les jeunes enfants sont particulièrement exposés. Mais ils ne sont pas les seuls. Debbie Friedman, directrice du service de traumatologie de l’Hôpital de Montréal pour enfants, raconte l’histoire d’un adolescent qui avait avalé une pile après avoir mâchouillé l’embout d’un «stylo-lampe».

Soyez vigilant
Santé Canada recommande de stocker les piles hors de portée des petites mains innocentes et rappelle que

«pour toute personne à la vision affaiblie, les piles miniatures peuvent ressembler à des pilules».

Il est donc indispensable de ne jamais les laisser traîner à proximité d’aliments ou de médicaments.

 En cas d’ingestion, «la première et seule chose à faire, c’est de se rendre aux urgences et de bien expliquer la situation, précise la Dre Friedman. Le délai de prise en charge peut être décisif». Car plus la pile est retirée rapidement, moins elle aura le temps de se corroder.

Des compartiments sûrs
Afin de sensibiliser la population aux risques que représentent ces mini-piles, le service de traumatologie de l’Hôpital de Montréal pour enfants a mené une campagne de prévention.

«À la suite de cette campagne, rappelle Debbie Friedman, Info Santé a ajusté sa réglementation pour la prise en charge des urgences en cas d’ingestion.»

En décembre dernier, Santé Canada a, à son tour, procédé à une mise à jour de ses recommandations concernant les piles miniatures.

«Les compartiments de tous les produits de consommation qui utilisent des piles miniatures doivent être conçus de manière à ce que les enfants ne puissent pas les ouvrir facilement, détaille Stéphane Shank, conseiller principal aux relations avec les médias du ministère fédéral. Les compartiments sûrs exigent souvent des outils pour les ouvrir, ce qui réduit le risque qu’un enfant ait accès aux piles.»

Le Règlement sur les jouets exige d’ailleurs que les piles utilisées dans les jouets résistent aux épreuves de choc et de vibration pour éviter que de l’acide sulfurique ne s’en échappe.

Combien d’incidents?
Entre 1990 et 2009, 1 092 cas d’incidents avec des piles ont été recensés au pays, dont 880 impliquant des piles miniatures.

Dans 65 % des cas, il y a eu ingestion Le nombre d’incidents a augmenté de 12,4 % (pourcentage annuel moyen) depuis 2001.

Les montres, les appareils auditifs et les calculatrices ont été à l’origine de la plupart des cas impliquant des mini-piles.

Source: Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes.

http://www.protegez-vous.ca