De nouveaux problèmes de sécurité sanitaire chez XL Foods


Je me demande si une compagnie, tel qu’un abattoir peut se relever d’une telle publicité de cette contamination ? Au moins, les produits de XL Foods ne sont pas encore sur le marché
Nuage

 

De nouveaux problèmes de sécurité sanitaire chez XL Foods

 

Les installations de XL Foods à Brooks.... (Photo: Reuters)

Les installations de XL Foods à Brooks.

PHOTO: REUTERS

La Presse Canadienne
BROOKS, Alberta

Les problèmes se poursuivent à l’usine de XL Foods, à Brooks, en Alberta, qui tente de reprendre ses activités normales sous l’oeil vigilant d’inspecteurs de la sécurité alimentaire.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) indique sur son site web que ses employés ont relevé une série de prob lèmes la semaine dernière chez XL Foods.

Cela comprend des points de traitement de la viande qui n’étaient pas adéquatement nettoyés et une installation d’assainissement de l’eau qui n’était pas maintenue à une température suffisamment élevée.

L’agence fédérale précise que des inspecteurs ont également noté la présence de condensation sur des tuyaux, ainsi que l’absence de produits chimiques dans des tapis utilisés pour nettoyer les bottes des employés.

L’ACIA dit avoir ordonné aux responsables de l’usine d’agir pour corriger ces problèmes, y compris en envoyant des échantillons de viande potentiellement contaminée.

L’usine de Brooks a été fermée le 27 septembre en raison de la présence de viande contaminée à la bactérie E. coli, ce qui a provoqué un très vaste rappel de produits.

Des employés ont recommencé à abattre des animaux le 29 octobre à l’usine. Il est toutefois impossible de savoir, pour l’instant, la date à laquelle le boeuf pourra être vendu aux détaillants ou aux consommateurs.

«Au cours de la première semaine d’activité, l’ACIA a déterminé que les mesures de sécurité alimentaire de l’établissement était bien gérées», a indiqué l’agence sur Internet.

«Comme il est attendu dans une usine qui n’a pas été en activité de façon régulière depuis un certain moment, quelques observations effectuées par l’ACIA nous ont poussé à émettre des demandes de corrections à XL Foods depuis la réouverture de l’usine.»

L’ACIA dit aussi avoir demandé à la compagnie de présenter des plans d’action détaillant la façon dont ils corrigeront les problèmes à long terme et réduiront les risques futurs.

L’agence fédérale attend toujours les résultats des tests effectués par l’ACIA et XL Foods sur les produits de l’usine avant de permettre à l’entreprise de vendre de nouveau du boeuf traité dans ces installations.

Le nombre total de cas de contamination liés à l’éclosion s’établit à 17.

La gestion de l’usine est désormais assurée par JBS USA, une filiale américaine d’une compagnie brésilienne.

L’équivalent américain de l’ACIA a visité les installations de Brooks le 2 novembre et a mené sa propre évaluation. Selon l’ACIA, les résultats de cet examen seront présentés aux États-Unis à une date ultérieure.

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ALIMENTATION Des entreprises qui trichent


Il y a t’il un endroit, une entreprise au Québec, qui soit fiable .. Sommes nous rendus que tout ce que l’ont touche soit rendu fraude, tricherie, mensonge et que le seul but est de faire de l’argent sur le dos des consommateur ?
Nuage

 

ALIMENTATION

Des entreprises qui trichent

 

STÉPHAN DUSSAULT

 

Trente-sept entreprises ont été condamnées depuis un an à verser plus de 300 000 $ d’amendes pour avoir contrevenu aux règles de l’Agence cana­dienne d’inspection des aliments.

Filets mignons auxquels on a ajouté de l’acide sulfureux pour cacher leur manque de fraîcheur, huile d’olive coupée avec de l’huile de tournesol, dates de péremption trafiquées pour pouvoir vendre le produit; les enquêteurs de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) en voient de toutes les couleurs.

Les consommateurs, eux, n’y voient que du feu puisque ces fraudes sont le plus souvent impossibles à détecter à l’épicerie.

La pointe de l’iceberg

Depuis un an, l’ACIA a fait condamner 37 entreprises canadiennes qui ont tenté de flouer leurs clients pour sauver de l’argent, en faire davantage ou s’épargner des tracasseries administratives. Total des amendes: 313 400 $.

« Et ce n’est que la pointe de l’iceberg. Un plus grand nombre d’entreprises reçoivent plutôt une sanction administrative pécuniaire (SAP), information qui n’est pas accessible au public », dit Mélanie Boivin, du service des enquêtes à la section québécoise de l’Agence.

« Même pour les condamnations, nous en disons assez peu. Le but n’est pas de nuire aux entreprises, mais de montrer à d’autres les conséquences de ces infractions », ajoute Mme Boivin.

Moins d’inspections

Justement, avec les coupes annoncées dans le dernier budget fédéral de 100 postes d’inspecteurs sur les 1 200 qui vérifient les étiquettes et la salubrité des aliments au pays, plusieurs craignent que les entreprises à l’éthique douteuse soient encore moins embêtées.

« En 2008, tout juste après la crise de la listériose, on a ajouté 70 inspecteurs. Là, on vient d’en enlever 100 », se désole Raphaël Tarasco, de l’Alliance de la fonction publique du Canada et inspecteur à l’ACIA.

Rappelons qu’il y a quatre ans, 38 personnes ont été malades et deux sont mortes après avoir consommé du fromage infecté par une bactérie.

Mélanie Boivin précise que son service d’enquêteurs est épargné par les coupes. C’est plutôt le service d’inspecteurs qui risque d’être touché. Or, ces inspecteurs sont ceux qui vérifient la conformité des produits et alimentent les enquêteurs, qui ont le mandat de creuser ces cas.

« Avec moins de vérifications, il y aura moins d’enquêtes », craint Raphaël Tarasco.

 

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PAS MAL PLUS BEAU DANS LA PUB


Plus cela a l’air bon, plus ils espèrent attirer des consommateurs a venir acheter leur produits alimentaires . En terme clair, en fin pour moi, la publicité est une tromperie pour toujours consommer plus ..
Nuage

 

PAS MAL PLUS BEAU DANS LA PUB

 

MAQUILLER LA RÉALITÉ POUR MIEUX VENDRE, ÇA FONCTIONNE TOUJOURS

Le burger que vous commandez ressemble souvent à peine à celui que vous venez de voir quelques secondes plus tôt sur la photo au-dessus du comptoir.

Stephan Dussault

Journal de Montréal

Le Journal a fait une tournée dans cinq chaînes de restaurants pour comparer leurs hamburgers avec la publicité.

La différence saute aux yeux. La laitue de la publicité est verte et croustillante, mais flétrie dans la vraie vie, tout comme le fromage et la sauce dégoulinante, le pain écrasé, la boulette de viande difforme. Et puis, où diable ont-ils mis ces tranches de cornichons ?

Bref, dans le coin gauche, le produit est éclatant et dans le coin droit, le burger est plus brun que brun.

« On mange avec tous les sens, mais les yeux demeurent notre premier contact avec un aliment », résume la nutritionniste Stéphanie Côté, d’Extenso, le centre de référence en nutrition de l’Université de Montréal.

MENTIR… SANS MENTIR

Pourtant, quand on y regarde de plus près, tout semble là ; les deux tranches de pain, le fromage, la boulette, la laitue, la rondelle de tomate.

« Pour la pub, j’ai cinq heures pour préparer le hamburger, prendre la laitue la plus verte, placer l’oignon et la tomate avec une pince à sourcils et choisir le plus beau des 200 pains devant moi. Côté présentation, aucun employé de fast-food ne peut me concurrencer ! », lance en riant la styliste culinaire Chantal Legault.

Des lois votées à Québec et à Ottawa interdisent tout de même les exagérations.

« Ça peut parfois paraître limite, mais les fabricants vont vous répondre qu’ils n’ont rien ajouté ou enlevé sur la photo », répond Stéphanie Côté.

« Nous vous assurons que les produits de nos publicités sont faits avec exactement les mêmes ingrédients que ceux que nous servons », nous a effectivement répondu Lisa Deletroz, responsable du marketing chez Wendy’s Canada.

La déception des clients semble rarement générer des griefs.

 « De mémoire, je ne me souviens pas avoir reçu de plainte là-dessus », dit Réal Coallier, directeur régional à l’Office de la protection du consommateur.

« Les images et les graphiques […] ne devraient pas servir à tromper ou à fausser la valeur d’un produit », lit-on dans le Guide d’étiquetage et de publicité sur les aliments de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

LES TRUCS DU MÉTIER

SI LE HAMBURGER DE LA PUB A L’AIR SI BEAU, C’EST LA FAUTE DES STYLISTES CULINAIRES

Pour que la photo du burger, de la crème glacée ou de la dinde soit parfaite, tous les coups sont permis, dont le remplacement des ingrédients.

Chantal Legault fait depuis 30 ans ce que nos mères nous ont toujours interdit durant notre enfance : elle joue avec sa nourriture. C’est même son métier.

Au Québec, on dénombre une dizaine de stylistes culinaires. Leur tâche : mettre en valeur les plats des livres de recettes et les produits dans les publicités ou sur les emballages.

Chantal Legault a travaillé pour des dizaines d’entreprises, dont La Cage aux Sports, Weston et Saputo.

Le vrai du faux

Pour arriver à satisfaire ses clients, elle sort sa boîte à outils. On y trouve un fusil à décaper, de la colle, une torche à souder, une pince à épiler, un ciseau fin, de la vaseline, une seringue et un brumisateur.

Saviez-vous par exemple que, sur la boîte de céréales, le lait est le plus souvent remplacé… par de la colle blanche ?

« Le lait fait ramollir les céréales et c’est moins joli. Alors, je mets un fond de colle et je dépose judicieusement les grains de céréales et les fruits séchés avec une pince », explique-t-elle.

Pour la crème glacée, aucun produit ne tolérera les puissants éclairages du photographe. Pour contourner le problème, elle a sa recette secrète, composée entre autres de shortening, de sirop et de colorant.

Dans ce métier, le souci du détail peut vite devenir maniaque. Chantal Legault rit encore de cette journée où son client, un fabricant de biscuits qu’elle refuse de nommer, était contrarié par les poils des framboises décoratives.

« J’ai sorti mes ciseaux et nous nous sommes mis à trois pour épiler les framboises sélectionnées. »

Non comestible

Sinon, mieux vaut ne pas manger ce que Chantal Legault touche.

Prenez la magnifique dinde du livre de recettes. Elle est cuite à peine 15 minutes pour éviter que le gras perdu ne fasse friper la peau. La dinde est colorée avec un fusil à décaper et une marinade.

Même chose pour le steak, qui n’est cuit que quelques secondes. Pour reproduire les lignes de la grille du barbecue, Chantal Legault fait chauffer à blanc une broche à l’aide d’une torche à souder et marque la viande.

Tricher ?

Elle refuse de parler de tricherie.

« Au Québec, mes clients veulent que leurs produits soient ressemblants, mais aux États-Unis, on exagère souvent. Achetez des pizzas par exemple et comparez la quantité de fromage de la pub avec la réalité. »

Pour le reste, elle ne se gêne pas pour enduire le contour des pains à hamburgers de vaseline pour éviter que la moutarde ne vienne tacher les rebords et prend mille précautions en chargeant sa seringue de ketchup pour placer le liquide parfaitement dans le burger pour que vous ayez le goût d’y mordre à belles dents.

PHOTOS JOURNAL DE MONTRÉAL, STÉPHAN DUSSAULT

Chantal Legault, styliste culinaire, avec ses instruments de travail, dont des ciseaux, des pinceaux, de la colle, une pince à épiler et des seringues.

De la crème glacée ? Plutôt un savant mélange de shortening et de sirops.

Des cubes de plexiglas à 50 $ l’unité qui ne risquent pas de fondre.

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