L’étau se resserre autour de Trump après un double revers judiciaire


Avec les accusations de l’ancien avocat et l’ex-directeur de campagne du président Donald Trump et de l’implication de ce dernier, on dit que l’étau se resserre. Je me demande si cela sera suffisant à voir tout ce qu’il a fait depuis le début son mandat et il est toujours sur son trône. Les Américains peuvent-ils espérer que les prochaines élections seront légales, sans tricherie ?
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L’étau se resserre autour de Trump après un double revers judiciaire

 

Entrevue avec Charles-Philippe David, président de l’Observatoire sur les États-Unis

 

Le président américain Donald Trump a encaissé plusieurs coups qui risquent de lui faire mal, selon des analystes.

Deux anciens membres de sa garde rapprochée ont subi d’importants revers devant les tribunaux, mardi, dont son avocat personnel de longue date, qui l’implique directement en soutenant avoir agi sous sa supervision.

Michael Cohen, l’ancien avocat personnel du président Trump, a plaidé coupable mardi de huit chefs d’accusation après une entente avec la poursuite. Deux de ces chefs sont en lien avec le financement illégal des campagnes électorales. M. Cohen a entre autres avoué avoir acheté le silence de deux femmes qui allèguent avoir eu une liaison avec le président.

L’ancien avocat de M. Trump aurait agi « en coordination » et « sous la direction du candidat à la présidence » dans le but d’influer sur les élections.

De son côté, Paul Manafort, l’ex-directeur de campagne du président Trump, a été reconnu coupable de huit chefs d’accusation dans son procès pour fraude financière.

Mercredi matin, dans un tweet, Donald Trump a suggéré à « quiconque se cherchant un bon avocat de ne pas embaucher Michael Cohen ».

« L’Étau se resserre »

Le président en est forcément affaibli, selon Michael Krauss, professeur de droit à l’Université George Mason en Virginie. En entrevue à 24/60, M. Krauss estime que le fait que Michael Cohen admette qu’il voulait influencer le vote et que Trump était derrière tout ça est énorme.

« Oui, l’étau se resserre », affirme de son côté Charles-Philippe David, président de l’Observatoire sur les États-Unis de l’UQAM.

Il rappelle que tout cela est le résultat du travail du procureur spécial Robert Mueller, qui enquête sur l’ingérence russe dans la présidentielle de 2016 et sur une possible collusion entre Moscou et l’équipe de campagne de Donald Trump. Le président s’en défend et se dit victime d’une chasse aux sorcières.

« C’est la première fois qu’un président des États-Unis, au moins depuis Nixon, […] qu’un président est nommé de cette manière […] et on n’est qu’au début de cette procédure de Robert Mueller », ajoute Charles-Philippe David.

https://ici.radio-canada.ca

Blâme


C’est facile d’accuser ce qui a fait notre enfance, et jeter la faute sur les parents de tous les maux. Alors que nous sommes adultes, nous devons prendre conscience que c’est personne d’autres que nous qui façonne notre vie. Bien, souvent on s’aperçoit que nos parents ont fait selon leur temps, avec les moyens qu’ils avaient. D’ailleurs, en vieillissant, on fait quelques fois, les mêmes erreurs
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Blâme

 

On peut blâmer son enfance, accuser indéfiniment ses parents de tous les maux qui nous accablent les rendre coupables des épreuves de la vie, de nos faiblesses, de nos lâchetés, mais finalement on est responsable de sa propre existence. On devient qui l’on a décidé d’être

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"Maison de l’horreur": les parents inculpés pour torture et maltraitance


Les accusations sont portées contre le couple qui a maltraité, torturé les 12 enfants, 1l 13 ème un enfant de 2 ans était bien nourri et a éviter les sévices. Pendant 8 ans ces enfants ont été maltraités et certains souffre de déficiences cognitives et de lésions nerveuses. Imaginer ne savoir voir ce qu’est un policier une fille de 17 ne savait pas à quoi servent les médicaments….  Je ne voudrais pas être un avocat pour défendre ce genre de personne qui ont gaspiller l’enfance et l’avenir sera sans doute plus beau de ce qu’ils ont connus, mais il sera sûrement difficile de rattraper ces années perdues
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« Maison de l’horreur »: les parents inculpés pour torture et maltraitance

 

Source: Belga

Un couple d’Américains arrêté en Californie, qui a séquestré et affamé ses treize enfants pendant plusieurs années, a été inculpé jeudi pour torture et maltraitance, a indiqué le procureur du comté de Riverside, Mike Hestrin. Si tous les chefs d’inculpation sont retenus contre eux, David Allen Turpin, 57 ans, et son épouse Louise Anna Turpin, 49 ans, risquent de 94 ans à la prison à vie, a précisé M. Hestrin au ©

Le couple a été arrêté dimanche à Perris, à 110 kilomètres au sud-est de Los Angeles, à la suite de l’évasion d’une de leur fille, âgée de 17 ans, qui a donné l’alerte. Les enfants, âgés de 2 à 29 ans, ont été retrouvés pour certains enchaînés à un lit, dans des conditions d’extrême saleté et de malnutrition sévère. Sept ont plus de 18 ans. Selon le procureur, la fratrie préparait « depuis plus de deux ans » un plan d’évasion.

Douze chefs d’accusation

Dans le détail, le couple est visé par douze chefs d’accusation de torture —l’enfant de deux ans n’aurait pas été torturé et était bien nourri–, sept chefs de maltraitance d’un adulte dépendant, six chefs de maltraitance ou négligence d’enfant et douze pour séquestration. David Turpin est également visé par un chef d’acte obscène sur un enfant par la force, la peur ou la contrainte. Le procureur a précisé qu’il s’agissait de la façon dont le père avait ligoté l’une de ses filles, âgé de 14 ans. Ces chefs d’accusation portent sur des faits survenus depuis 2010.

Punitions et dérives

Selon le procureur, ces maltraitances ont « commencé comme une punition » mais « ont empiré avec le temps » lorsque la famille habitait près de Fort Worth, au Texas, et après son arrivée en Californie. « Ce qui a commencé comme de la négligence s’est achevé par ces maltraitances brutales ». Plusieurs des enfants souffrent de « déficiences cognitives » et de lésions nerveuses. Certains ne savaient pas ce qu’était un policier et l’adolescente de 17 ignorait ce qu’était un médicament.

Cordes, chaînes cadenassées

Dans un premier temps, les parents utilisaient des cordes pour ligoter leurs enfants mais, après que l’un d’entre eux soit parvenu à se libérer, ils sont passés à des chaînes cadenassées, a-t-il poursuivi. L’un des motifs pour qu’un enfant soit enchaîné était notamment qu’il se lave les mains au-dessus du poignet, ce que les parents considéraient comme « jouer avec l’eau ». Les punitions comprenaient aussi des coups et des strangulations.

« Sévèrement dénutris »

Il a confirmé que les enfants étaient « sévèrement dénutris » –l’un d’eux âgé de 12 ans pèse comme la moyenne d’un enfant de sept ans–, aucun ne pouvait se doucher plus d’une fois l’an, aucun n’a vu de dentiste de sa vie ni de médecin depuis « au moins quatre ans ». D’après les éléments constatés sur place, les enfants « souvent n’étaient pas libérés de leurs chaînes pour pouvoir aller aux toilettes », a indiqué le procureur.

Traitement

A une époque, lorsque la famille était encore au Texas, parents et enfants vivaient « séparément » et les parents « déposaient de la nourriture ».

M. Hestrin a précisé qu’aucun enfant n’avait accès à des jouets alors que de très nombreux ont été retrouvés dans la maison, toujours dans leur emballage. En revanche, ils avaient la possibilité de tenir un journal et les enquêteurs en ont récupéré « des centaines ».

http://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► Ce pape du Moyen-Âge a fait un procès au cadavre de son prédécesseur


Même dans l’Église, le pouvoir peut monter à la tête. C’est une histoire vraiment glauque ! Jalousie, accusation, meurtre … Tout y est
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Ce pape du Moyen-Âge a fait un procès au cadavre de son prédécesseur

Crédits : Wikimedia Commons

En 897, la Basilique Saint-Jean-de-Latran a accueilli un synode unique et morbide : le terrible  concile cadavérique. Le Pape Étienne VI méprisait son prédécesseur, Formose, au point d’en exhumer le cadavre pour le faire juger. Il accusait celui-ci d’avoir exercé son pontificat illégalement et voulait le faire répondre de ses actes.

Le cadavre de Formose, mort depuis un an, a donc été habillé d’une tenue de pape avant d’être placé en position assise au milieu du tribunal, un avocat pour le protéger. Les doutes d’Étienne VI à son encontre sont liés à des rumeurs de l’époque, qui voulaient que Formose ait exercé le rôle d’évêque dans plusieurs villes à la fois, ce qui va à l’encontre des règles de l’Église. Le pape Jean VII l’a alors, en son temps, excommunié. Peu après cela, Jean VIII était assassiné. Formose a accédé au pontificat après quelques courts règnes d’hommes âgés.

Déclaré coupable par la cour, la mesure de damnatio memoriae (damnation de la mémoire) a été appliquée envers Formose. Son règne en tant que souverain pontife a été effacé des fichiers et ses décrets ont été invalidés. Les trois doigts de sa main droite, utilisés de manière sacrée pour la bénédiction, lui ont été coupés. Pour finir, son cadavre a été jeté dans la rivière.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Cette synode sordide a fait scandale au sein de l’Église et Étienne VI a été emprisonné pour outrage à l’ordre public. Plus tard dans l’année, il a été retrouvé mort étranglé dans sa cellule. Ambiance.

Source : Le Synode du cadavre, Frédéric Cathala

http://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► Enfants accusés de crime


 

Des fois, on se demande comment des gens peuvent interpréter le code la loi, surtout quand ils se basent sur des rumeurs. Enfin, cela ne prend pas un doctorat en loi, pour comprendre l’imbécilité d’accusé des bébés ou de jeunes enfants a des crimes
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Enfants accusés de crime

 

Il pouvait à peine parler et marcher. Pourtant, en 2014, un bébé d’un an a été accusé d’intimidation et de contrainte en vertu du Code criminel, en Inde.

L’affaire se passe dans l’État d’Uttar Pradesh. Quelques semaines avant le dépôt des accusations, les autorités politiques ont déclenché une élection partielle dans cette partie du nord-est du pays, connue comme étant la plus peuplée du pays.

Dans cet État, les agents ont l’habitude de dresser des listes de trouble-fête potentiels en période électorale. C’est donc sur la foi de rumeurs provenant d’autres électeurs, que les policiers se sont présentés chez un Indien, Yasin, pour lui remettre un acte d’accusation. Il aurait, selon des témoins, troublé la paix à l’approche des élections. Et, toujours selon les témoins, il était accompagné de son fils, Nazim. Les policiers ont donc porté des accusations contre l’enfant qui, imagine-t-on, aurait eu peine à témoigner pour sa défense devant un tribunal.

Pourtant, en Inde, il est interdit de porter des accusations de nature criminelle envers des enfants âgés de moins de sept ans. Après enquête, les deux policiers qui, rappelons-le, avaient agi sur la foi de rumeurs, ont été suspendus et les accusations retirées.

Ce n’est pas la première fois que des enfants sont accusés en vertu du Code criminel indien. En 2011, un garçon de 5 ans a été accusé d’avoir troublé la paix, également en campagne électorale. Et, en 2006, une fillette de six ans a été traduite en justice, accusée de complicité dans l’évasion de son père, emprisonné. Les deux enfants ont été blanchis.

 

http://www.canald.com

Le Saviez-Vous ►Les fausses informations ne sont pas nouvelles: elles ont conduit des juifs au bûcher au XVe siècle


2016 à été l’année qu’on a prise conscience que les fausses informations sur les réseaux sociaux ont marqué l’histoire. Avec l’invention de l’imprimerie, les rumeurs ont occasionné de nombreux meurtres d’innocents, Quoique cela a toujours existé que des gens préfèrent croire à des rumeurs et accusés des personnes, des ethnies que de chercher le fond des choses. Et c’est encore plus vrai aujourd’hui
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Les fausses informations ne sont pas nouvelles: elles ont conduit des juifs au bûcher au XVe siècle

 

Une illustration du sacrifice de Saint-Simon, une fausse information selon laquelle des juifs auraient bu le sang d'un bébé chrétien | Hartmann Schedel's Weltchronik, 1493

Une illustration du sacrifice de Saint-Simon, une fausse information selon laquelle des juifs auraient bu le sang d’un bébé chrétien | Hartmann Schedel’s Weltchronik, 1493

Repéré par Emeline Amétis

L’histoire du meurtre de Saint-Simon est une fausse information qui a conduit à l’assassinat de nombreux juifs au XVe siècle.

Vous pensez le problème des fausses informations récent? Qu’il est en partie dû aux réseaux sociaux? Détrompez-vous, il existe depuis l’invention de l’imprimerie par Johannes Gutenberg en 1439, rapporte Politico Magazine.

Dejà en 1475, les fausses informations avaient des conséquences tragiques. Cette année-là en Italie, un enfant de 2 ans et demi est porté disparu dans la province de Trente. Le jour du dimanche de Pâques, le prêtre franscicain Bernardin de Feltre fait de cette disparition le sujet de son prêche: pour lui, c’est sûr, c’est la communauté juive qui a commandé le meurtre du petit Simonino pour célébrer la Pâque juive en buvant son sang. La rumeur se diffuse. Le prêtre en rajoute en clamant à qui veut l’entendre que le corps du petit garçon a été retrouvé dans la cave d’une famille juive. Le prince-évêque de la province, Johannes IV Hinderbach, prend alors la décision de faire arrêter et torturer tous les juifs de Trente. Quinze d’entre eux ont été jugés coupables et brûlés au bûcher.

«Cette histoire a inspiré des communautés environnantes à commettre des atrocités similaires», raconte Politico.

Une ferveur antisémite impossible à contrer

Si la papauté a reconnu que les accusations de Bernardin de Feltre étaient fausses, le prince-évêque, se sentant menacé, a continué à propager de fausses informations au sujet des juifs «buveurs de sang d’enfants chrétiens». Pour s’attirer la faveur du peuple, Johannes IV Hinderbach a canonisé le petit Simonino, devenu Saint-Simon, en lui attribuant des centaines de miracles.

La ferveur populaire pour ces thèses antisémites rendait l’intervention de la papauté impossible.

 «Aujourd’hui, ces fausses histoires de juifs « buveurs de sang » —qui remontent au XIIe siècle— sont reconnues comme faisant partie des fondements de l’antisémitisme par les historiens», souligne Politico.

La propagande nazie s’est d’ailleurs servi de ces rumeurs du XVe siècle.

«Ce qui est sans doute le plus terrifiant, c’est de constater la longévité et la puissance des fausses informations», regrette le site d’information. «Un site antisémite clame toujours que ces histoires de juifs « buveurs de sang » sont vraies. Certaines fausses informations ne meurent jamais.»

http://www.slate.fr/

Nos Jugements


C’est tellement facile d’accusé les autres de tous nos problèmes, souvent c’est notre mauvaise volonté, notre paresse, non négligence qui font que nous vivons certains événements difficiles
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Nos Jugements

 

Quand nous sommes contrariés, troublés ou peinés, n’en accusons jamais d’autres que nous-mêmes, c’est-à-dire nos propres jugements. 

Epictète

Criminologie : un test ADN peut-il faire accuser un innocent ?


Depuis que l’ADN fait partie de la police scientifique, on s’imagine que rien ne peut contredire ce test. Cependant, il semble que cela ne soit pas tout à fait vrai, car quelques innocents ont été accusés à tort à cause de leur ADN
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Criminologie : un test ADN peut-il faire accuser un innocent ?

 

L’ADN retrouvé sur le couteau appartient-il forcément à quelqu’un qui a tenu l’arme du crime ? © Maarten Van Damme, Flickr, CC by 2.0

L’ADN retrouvé sur le couteau appartient-il forcément à quelqu’un qui a tenu l’arme du crime ? © Maarten Van Damme, Flickr, CC by 2.0

Dans une expérience où des individus se sont serré la main avant de tenir un couteau, des scientifiques ont retrouvé sur l’arme l’ADN de la personne qui ne l’avait pas touchée. Le risque d’inculper un innocent à tort, en utilisant l’ADN comme seule preuve, a peut-être été sous-estimé jusqu’ici.

Un innocent peut-il être condamné pour un crime qu’il n’a pas commis ? Aujourd’hui, les enquêteurs disposent de différents outils scientifiques pour confondre un suspect et les enquêtes criminelles passent souvent par l’étude des ADN détectés sur les lieux. Au départ, l’analyse ADN nécessitait d’avoir des échantillons de sang ou d’autres fluides corporels. Cependant, grâce aux avancées des biotechnologies, il est désormais possible d’obtenir un profil génétique avec beaucoup moins de matériel et seulement quelques cellules laissées sur place.

Avec une telle sensibilité dans les analyses ADN, le risque d’erreur judiciaire semble accru. Cette possibilité d’incriminer un innocent a pourtant souvent été considérée comme « théorique » et minimisée, l’ADN retrouvé sur une scène de crime ayant une forte probabilité mathématique de provenir d’une personne vraiment présente sur les lieux.

L’ADN donne donc parfois l’impression d’apporter des preuves solides, ce que remet en cause une nouvelle étude de l’université d’Indianapolis parue dans Journal of Forensic Sciences. Ici, les chercheurs ont voulu savoir si le transfert d’ADN par simple toucher entre deux personnes pouvait faire inculper un innocent. Ils ont voulu faire ce test car dans leur laboratoire il arrivait souvent que des échantillons soient contaminés par des profils ADN de personnes qui n’étaient jamais venues au laboratoire, comme les enfants des employés.

Les chercheurs ont donc demandé à des volontaires, par groupes de deux, de se serrer la main pendant deux minutes, puis de tenir un couteau. Les couteaux ont ensuite été analysés et l’ADN recherché.

Avec les progrès de la biologie moléculaire, il est possible d’obtenir un profil génétique à partir de quelques cellules laissées sur un objet
Avec les progrès de la biologie moléculaire, il est possible d’obtenir un profil génétique à partir de quelques cellules laissées sur un objet. © West Midlands Police, Flickr, CC by-sa 2.0

Il arrive que l’ADN de l’innocent soit détecté sans celui du coupable

Les résultats sont sidérants : dans 85 % des cas, l’ADN de la personne qui n’avait pas touché le couteau avait été transféré en quantité suffisante pour permettre d’obtenir un profil ADN. Et, dans certains cas, la personne innocente était la seule à avoir laissé son ADN, ou bien il pouvait y avoir un mélange d’ADN dans lequel le principal ADN était celui de la personne innocente !

Pour Cynthia Cale, principale auteur de l’article, les experts qui enquêtent sur un crime doivent être conscients que l’ADN d’un innocent peut être détecté sur une scène de crime ; ils devraient en informer les juges et les jurys lors des procédures judiciaires. Elle explique pourtant :

« La plupart des articles que j’ai lus sur le transfert d’ADN secondaire disent qu’il n’y a pas vraiment d’impact sur le résultat final ».

Or, les résultats obtenus ici prouvent le contraire puisqu’il est possible que le seul ADN retrouvé sur une arme appartienne à quelqu’un qui ne l’a pas touchée, et que l’ADN de celui qui a manipulé le couteau ne soit pas détecté !

Ce risque n’est donc pas seulement théorique. Ainsi, en 2013, en Californie, un homme a été arrêté et détenu plusieurs mois pour meurtre car son ADN avait été retrouvé sur la victime d’un homicide. Mais les charges qui pesaient contre lui ont été abandonnées : des experts ont conclu que son ADN avait pu être transféré à la victime par des ambulanciers lors de transports indépendants aux urgences.

La présence de cellules sur une scène de crime ne prouve donc pas que leur propriétaire est venu sur les lieux, l’ADN peut très bien avoir été apporté par d’autres moyens.

http://www.futura-sciences.com/

Se faire justice sur Facebook


Dénoncer les agresseurs sexuels, la culture du viol est important, mais accuser sur la place publique dans les réseaux sociaux comme sur Facebook en nommant une personne, sans qu’il y ait enquête et accusations formelles me semble vraiment dangereux. D’abord, parce qu’il arrive qu’il y a de fausses accusations, ou qu’une personne ayant le même nom serait à tort lyncher. Si la justice n’est pas parfaite, elle s’est quand même améliorée avec le temps pour les victimes d’agressions sexuelles.
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Se faire justice sur Facebook

 

Un groupe féministe radical proche du milieu anarchiste publie depuis quelques... (Photomontage La Presse)

Photomontage La Presse

Hugo Pilon-Larose
La Presse

Un groupe féministe radical proche du milieu anarchiste publie depuis quelques mois sur l’internet des dénonciations anonymes de femmes qui disent avoir été violées par des militants influents de mouvements alternatifs et des étudiants, et les noms de ceux-ci sont publiés.

La dernière dénonciation en date a été affichée la semaine dernière sur une page Facebook de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) et visait un ex-étudiant universitaire.

«Nous avons récemment été informées que [tu] déménageras le premier novembre dans [notre quartier]. Rappelons que jusqu’à ce jour [tu] as été dénoncé comme agresseur par sept femmes. […] Tu n’es pas le bienvenu dans nos quartiers», a publié le groupe Alerta Feminista.

Ce message a vite enflammé les réseaux sociaux. Si certains ont appuyé cette dénonciation, d’autres s’y sont farouchement opposés et ont désapprouvé la violence d’un tel processus qui bafoue, selon eux, la présomption d’innocence. 

Selon nos informations, les présumées victimes – dont l’identité n’a pas été dévoilée – n’ont pas porté plainte aux autorités policières.

Des personnes qui ont ouvertement condamné ces accusations anonymes auraient aussi été victimes de harcèlement.

«Tous ceux qui refusent de jouer leur jeu sont considérés comme des complices de viols. En plus, ces épisodes de lynchage publics sont parsemés de rumeurs non vérifiées», nous a expliqué une source qui connaît l’ex-étudiant ciblé par Alerta Feminista.

La Presse a fait une demande d’entrevue au groupe par Facebook. Quelques jours après avoir accepté de répondre à nos questions, précisant que tout devait se dérouler électroniquement, le compte d’Alerta Feminista est disparu, tout comme l’ensemble des publications des derniers mois où étaient nommés des hommes dénoncés comme agresseurs. Une nouvelle page publique est finalement réapparue, jeudi. Même si Alerta Feminista avait indiqué que nous obtiendrions des réponses à nos questions hier, nous n’avions rien reçu au moment de publier.

Sur l’ancien profil du collectif, dont on ne connaît pas l’identité des administrateurs, le groupe se décrivait comme des «féministes radicales voulant lutter contre la culture du viol et du silence, contre les systèmes patriarcaux et capitalistes, ainsi que tous les autres systèmes d’oppression».

L’ASSÉ, dont trois administrateurs sont responsables du site où a été publiée leur dernière dénonciation, avait indiqué à La Presse qu’elle n’avait pas l’intention de supprimer les messages d’Alerta Feminista, car «c’est aux survivantes [aux présumées victimes de viol] de faire ce qu’elles veulent et de partager ces informations».

«Extrêmement inquiétant»

En avril dernier, Alerta Feminista a publié un long document intitulé Tentative d’une justice transformatrice où il expliquait en détail ce processus alternatif au système judiciaire qui ne collabore pas avec les policiers et les tribunaux.

«C’est extrêmement inquiétant, car ça nous ramène à une situation de vigile où on demande aux citoyens de se faire justice eux-mêmes», a vivement dénoncé l’avocat Jean-Claude Hébert.

«Dans une société libre et démocratique, quand on a des reproches à faire à quelqu’un, surtout pour des accusations aussi graves qu’une agression sexuelle, il y a tout un processus qui existe déjà. On peut le dénoncer à la police, il y a une enquête, une validation des faits et un procès. Des cas d’accusations non fondées motivées par la vengeance, ça ne date pas d’hier», a-t-il expliqué en entrevue avec La Presse.

Dans son document, Alerta Feminista énumérait les principes qui régissent ce que Me Hébert compare à une certaine forme de tribunal populaire.

«Ce processus vise à mettre fin à la culture du viol et du silence, ce qui implique une redevabilité de la part de l’agresseur et une responsabilisation du milieu.»

«Puisque le processus vise à redonner du pouvoir à la survivante suite à l’agression qu’elle a vécue, elle conserve le droit de signifier s’il prend une tangente qu’elle désapprouve. […] Le premier principe est la reconnaissance qu’il y ait eu une agression, sans remise en question de l’agression ou des détails de celle-ci. Il n’y a pas deux versions des faits à comparer», poursuivait le document.

La Presse n’a pas été en mesure de confirmer si un tel mécanisme a été mis en place jusqu’ici entre une des personnes dénoncées et une présumée victime.

Comme au «Moyen Âge»

Pour l’avocate Véronique Robert, qui s’affiche ouvertement comme une progressiste féministe près des milieux alternatifs, ces anarcho-féministes reproduisent un système autoritaire bien pire que celui qu’elles dénoncent.

«[Avec la justice transformatrice], on s’embarque dans un pseudo-système sans règles dans lequel on reproduit des patterns qui existaient au Moyen Âge, alors qu’on menait des chasses contre n’importe qui, sur n’importe quoi et de n’importe quelle manière», nous a-t-elle expliqué, vivement interpellée par le sujet.

«Il n’y a plus aucune présomption d’innocence. La personne peut uniquement entamer ce processus si elle admet les faits qui, parfois, ne peuvent pas être admis, car ils ne sont pas fondés. C’est dangereux, c’est ultra-dangereux. Dans notre société, les stigmates d’agresseur sexuel, avec ceux de terroriste, je pense que c’est ce qu’il y a de pire», a ajouté Me Robert.

Les progrès de la justice

Pour Me Hébert, la critique souvent formulée à l’égard du système judiciaire, qui ne serait pas tendre envers celles qui dénoncent leur agresseur, mériterait une mise à jour.

«Il y a eu énormément de progrès qui ont été faits pour faciliter les témoignages des victimes. On n’est plus à l’époque où les avocats de la défense pouvaient entrer dans la vie privée de la victime pour miner sa crédibilité.»

Sa collègue Me Robert est d’accord avec lui sur ce point.

«D’abord, tous les postes de police ont désormais des escouades travaillant sur les crimes sexuels. Ces policières, car ce sont souvent des femmes, sont hyper-respectueuses. Elles prennent les choses au sérieux. […] Ensuite, en procès, les avocats n’ont plus le droit d’aller fouiller dans le passé sexuel de la personne. Ce n’est plus comme avant», a-t-elle expliqué, précisant qu’elle est connue pour être très critique envers le travail des policiers.

Les personnes dont les noms sont cités par Alerta Feminista et d’autres groupes ont aussi des recours «en matière civile pour atteinte à la réputation», a expliqué Me Hébert. Si l’identité des personnes derrière ce collectif n’est pas connue, une association comme l’ASSÉ – qui héberge ses publications sur son site – pourrait être poursuivie.

Les deux juristes ne se sont pas prononcés sur le cas de la dernière dénonciation faite par Alerta Feminista, ne connaissant pas le dossier. L’université que fréquentait l’ex-étudiant au moment des premières publications a aussi préféré ne pas commenter cette affaire, mais sa porte-parole a indiqué que l’établissement prend au sérieux toutes les plaintes déposées en matière de violence sexuelle.

«Nous agissons lorsque nous sommes saisis formellement d’une situation d’intimidation ou de harcèlement par voie de plaintes ou d’autres moyens qui cheminent par des canaux, des unités et des instances officielles […] En ce sens, l’information relative à [la présente] histoire est fragmentaire et au stade de la rumeur alimentée par les médias sociaux. Pour ces raisons, nous ne sommes pas en mesure de la commenter spécifiquement», nous a-t-on répondu.

Questions sans réponses

Depuis près d’une semaine, La Presse tente de parler avec les membres d’Alerta Feminista et avec la dernière personne ciblée par leurs accusations d’agressions sexuelles sur les réseaux sociaux, en vain. Après un premier contact réussi avec les membres du collectif féministe le vendredi 31 octobre dernier, ces dernières ont finalement dû désactiver leur compte, mardi, afin de créer une page publique de personnalité politique, ont-elles expliqué jeudi.

«Par le fait même, nous avons perdu toutes les dénonciations publiées sur notre wall, sauf les photos! Nous sommes désolées, mais toujours actives! N’hésitez pas à nous réécrire si vous voulez republier une dénonciation», ont-elles écrit.

Mercredi 5 novembre, 23h33. Alors que notre journaliste s’apprêtait à fermer son ordinateur pour la nuit, il a reçu un message privé sur son compte Facebook.

«Ark gros cave esti de morron. T’es juste un esti. Au moins si tu écrivais des bons articles… T’es le premier dirt qui a agressé des filles qui voulaient rien savoir de toi.»

Le message ne portait pas la signature d’Alerta Feminista et a été envoyé par une étudiante universitaire qui utilisait un faux nom.

La Presse a tenté de communiquer avec l’auteure par le truchement d’un message sur Facebook. Mais nos questions sont demeurées sans réponse.

– La Presse

Une ligne d’écoute de plus en plus sollicitée

La ligne téléphonique de référence pour les victimes d’agression sexuelle en détresse, mise sur pied

en 2010, a reçu plus d’appels qu’à l’habitude au cours des dernières semaines, alors que l’actualité a été particulièrement marquée par des histoires d’agressions sexuelles.

Depuis cinq ans, la ligne 1 888 933-9007 offre un service d’écoute et d’orientation anonyme

aux personnes agressées.

– Gabrielle Duchaine

32 193 Nombre d’appels reçus au 31 juillet dernier depuis la mise en place de la ligne d’urgence, qui se veut «un espace de sécurité pour parler sans être obligé de dénoncer», explique Deborah Ann Trent, directrice du Centre pour les victimes d’agression sexuelle de Montréal.

600  Nombre d’appels moyen par mois. Les appels sont en constante augmentation depuis la création de la ligne.

65 Nombre d’appels reçus en plus durant la première semaine du mois de novembre par rapport à la première semaine d’octobre. Dix personnes ont cité nommément l’affaire Ghomeshi comme raison de leur demande d’aide.

84 %  Pourcentage de femmes qui appellent la ligne d’aide

41-64 ans  C’est le groupe d’âge le plus représenté chez les demandeurs d’aide. Mais depuis un an, de plus en plus de jeunes se manifestent.

 

http://www.lapresse.ca

Inde La police porte des accusations contre un bébé


 

En Inde, les policiers ne se servent pas beaucoup de leur tête et surtout en période d’élection. Et depuis quand, qu’on fait des accusations sans preuves n’ayant que des rumeurs ?? Et la stupidité au maximum quand c’est un bébé qui est l’accusé
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Inde : La police porte des accusations contre un bébé

 

Photo Reuters

En Inde, deux policiers ont été suspendus après avoir porté des accusations contre un bébé d’un an pour «intimidation et contrainte», à l’approche d’une élection partielle dans l’État de l’Uttar Pradesh.

La police a déclaré que le petit Nazim, un garçon d’environ un an et son père Yasin pouvaient troubler la paix publique avant les élections, a rapporté la BBC.

Selon Gulab Singh, un représentant de la police, il semble que les agents aient rempli le constat d’infraction sur la foi de rumeurs.

Il n’est pas rare, selon la BBC, que des agents identifient et fassent des listes de trouble-fête potentiels à l’approche des élections.

Et ce n’est pas la première fois que la police dépose des accusations contre un enfant, malgré un article de loi qui précise que les agents ne peuvent déposer d’accusations criminelles envers une personne de moins de sept ans.

En 2011, un garçon de cinq ans a été accusé d’avoir troublé la paix avant les élections au conseil d’un village dans l’État du Bihar, mais la police a reconnu qu’il s’agissait d’une erreur sur la personne.

En 2006, une fillette de six ans a été accusée de complicité dans l’évasion de son père, placé en détention.

 

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