Incendies de forêt : 200 pompiers en renfort au Québec


Si la politique divise, le feu réunit les États-Unis et le Canada. Le Québec a malheureusement à son actif plusieurs feux de forêt causés par la foudre mais aussi par la sécheresse et la chaleur intense. Plusieurs pompiers à travers le Canada ainsi que des Américains sont venus prêter main-forte
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Incendies de forêt : 200 pompiers en renfort au Québec

 

On dénombre 357 incendies de forêt depuis le début... (PHOTO TIRÉE DU COMPTE TWITTER DE LA SOPFEU)

 

On dénombre 357 incendies de forêt depuis le début de la saison contre une moyenne de 276 dans les 10 dernières années.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE TWITTER DE LA SOPFEU

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
La Presse

Le nombre d’incendies de forêt qui font rage au Québec a grimpé en flèche dans les derniers jours, étirant au maximum les ressources de la SOPFEU et obligeant l’organisation à faire appel à 200 pompiers de l’extérieur.

Ces renforts portent à 600 le nombre total de sapeurs envoyés à l’assaut des flammes dans la province.

«Notre activité a augmenté dans les derniers jours, notamment en raison de la foudre», a rapporté Isabelle Gariépy, porte-parole de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).

«On a une soixantaine d’incendies en activité. La plupart d’entre eux sont contenus ou maîtrisés, mais ça demande quand même du travail pour en arriver à l’extinction.»

Ce n’est toutefois pas le cas pour un nouveau brasier qui s’est déclaré à 35 km à l’est de Lebel-sur-Quévillon, à la limite entre l’Abitibi et le Nord-du-Québec.

Il est toujours considéré comme «hors contrôle.» «Nous estimons sa superficie à 1000 hectares, a indiqué la SOPFEU. La ville n’est toutefois pas menacée. La fumée qui se dégage de cet incendie pourrait se faire ressentir dans d’autres régions du Québec.»

Environ la moitié des incendies détectés se trouvent au nord du 51e parallèle et sont simplement surveillés par la SOPFEU, à moins qu’ils ne menacent des communautés ou des infrastructures. Les autres sont activement combattus.

Renforts

On dénombre 357 incendies de forêt depuis le début de la saison (365 depuis le début de l’année) contre une moyenne de 276 dans les 10 dernières années. Mince consolation : le nombre d’hectares de territoire brûlé est plus petit que la moyenne.

Étant donné la situation, «on a demandé d’avoir de l’aide d’autres provinces et d’États américains», a continué Mme Gariépy.

Les plus gros contingents proviennent de l’Alberta (60 pompiers) et du Nouveau-Brunswick (41 pompiers). Le Maine, le New Hampshire et le Massachusetts en ont envoyé une vingtaine chacun, tout comme Parcs Canada et la Saskatchewan. Ces deux derniers groupes viennent tout juste d’arriver au Québec.

Terre-Neuve-et-Labrador et l’Alberta ont aussi fourni des avions spécialisés.

Ce n’est pas seulement le nombre d’incendies qui a poussé la SOPFEU à tirer la sonnette d’alarme pour obtenir des renforts :

 les conditions météo et le fait que «les feux allumés par la foudre peuvent couver plusieurs jours et être découverts tardivement» motivaient aussi la décision.

Plus de la moitié des hectares de forêt brûlés jusqu’à maintenant l’ont été dans l’incendie de Labrieville, sur la Côte-Nord.

«Sa périphérie fait 111 kilomètres, donc beaucoup d’effectifs doivent y travailler, a indiqué Mme Gariépy. On a huit sections, donc près de 150 personnes qui y travaillent.»

«Les pompiers forestiers poursuivent leur progression sur le terrain avec l’aide d’hélicoptères pour le survol du feu et également pour l’arrosage, a ajouté la SOPFEU sur les réseaux sociaux. Les équipes ont consolidé une bonne portion dans le secteur nord du feu ainsi qu’une autre dans la partie sud. Depuis le 5 juillet, de l’équipement mécanisé travaille au sud du feu pour bloquer toute progression.»

Conditions «extrêmes»

Même si la plupart des incendies des derniers jours ont été causés par la foudre, la SOPFEU demande la collaboration du public «pour éviter l’allumage de nouveaux brasiers».

«Les conditions météorologiques sont extrêmes dans les régions suivantes : le Nord-du-Québec, l’Abitibi-Témiscamingue, l’Outaouais, les Laurentides, la Mauricie, le Saguenay-Lac-Saint-Jean ainsi que le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, a énuméré l’organisation. Certains secteurs enregistrent des vents de plus de 40 km/h, ce qui rend le travail des pompiers forestiers et des avions-citernes très difficile.»

Dans ces régions, la SOPFEU demande à tous de s’abstenir d’utiliser des feux d’artifice et de n’utiliser que les foyers extérieurs munis de pare-étincelles.

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Fuir et résister, l’histoire méconnue des pensionnats


La plupart des gens, enfin, je crois, conçois que l’arrivé des Européens en Amérique a été le début de la disparition des droits des Premières Nations. L’Église et le gouvernement ainsi bien installés ont voulu assimiler les amérindiens à la foi et culture des blancs en obligeant les enfants d’aller dans des pensionnats tenu par des religieux. Mais peu sait vraiment ce qui s’est vraiment passé dans ces pensionnats. C’est une réalité qui n’est pas si loin, ces enfants sont maintenant des adultes qui ont levé le voile sur une enfance cauchemardesque
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Fuir et résister, l’histoire méconnue des pensionnats

 

Derrière la triste histoire des pensionnats autochtones se cachent des actes de résistance. Des parents ont défié l’Église et le gouvernement en cachant leurs enfants pour les soustraire à l’éducation des Blancs.

Un texte de Josée Dupuis

ENQUÊTE

Marie-Jeanne Papatie a vu ses frères et soeurs aînés quitter la réserve du Lac-Simon pour le pensionnat de Saint-Marc-de-Figuery près d’Amos, en Abitibi.

L’été suivant, son père les entend parler d’abus survenus dans cette institution. Il est secoué. Il n’est pas question de laisser partir sa plus jeune. Il a un plan : cacher Marie-Jeanne.

Il lui aménage une petite pièce au sous-sol, où elle dort sur un matelas de fortune. Par la fenêtre, elle peut voir la rue et l’autobus qui vient chercher les enfants.

Durant les jours qui suivent le départ des écoliers, le père Edmond Brouillard – un oblat qui maîtrise l’algonquin – fait le tour de la réserve avec en main une liste de noms pour s’assurer que tous les enfants sont bien partis. Chaque fois, le père de Marie-Jeanne répond que sa fille s’est enfuie au lac.

Marie-Jeanne se rappelle les mots de son père. «  Il ne faut pas que tu répondes quand on va t’appeler », lui disait-il lorsqu’il la cachait dans le sous-sol.

Une fois le père oblat reparti, Marie-Jeanne pouvait enfin sortir de sa cachette.

La petite fille de 5 ans passe ses journées toute seule, à marcher autour du lac. Le matin venu, avant l’arrivée du père Brouillard, elle retourne se cacher au sous-sol.

Marie-Jeanne a pu échapper au pensionnat indien. Mais par un triste retour des choses, le pensionnat l’a rattrapée. Un proche, victime d’agressions sexuelles à Saint-Marc-de-Figuery, l’a agressée à son tour. Il avait 19 ans. Elle, 8 ans.

« J’ai été épargnée du pensionnat. Mais j’ai quand même des séquelles. Ce qu’ils ont subi, ils l’ont ramené à la maison. Ils m’ont fait subir ce qu’ils ont subi. » – MARIE-JEANNE PAPATIE

La petite Marie-Jeanne libre et insouciante a cessé ce jour-là d’exister.

«  J’ai commencé à consommer à 11 ans. Je sniffais du gaz. Mon père me frappait parce qu’il ne voulait pas que je sniffe. On m’avait abusé la veille, et moi, je sniffais le matin  », raconte-t-elle, ajoutant n’avoir jamais dit à son père qu’elle était agressée.

Marie-Jeanne s’est mariée à l’âge de 14 ans. Elle ne consomme plus depuis plus de 20 ans.

Quand elle pense à son père et ce qu’il a fait pour la protéger du pensionnat, sa voix s’étrangle.

«  Mon père, aujourd’hui, je le remercie beaucoup. Je n’ai pas eu le temps de dire à mon père que je l’appréciais beaucoup.  »

Marie-Jeanne a pu vivre en algonquin avec ses parents et grands-parents jusqu’à l’âge de 7 ans. Puis, elle a fréquenté l’école primaire du village voisin.

Marie-Jeanne Papatie

Marie-Jeanne Papatie PHOTO(S) : RADIO-CANADA

6000 enfants morts dans les pensionnats

Quelque 150 000 enfants amérindiens, inuits et métis ont fréquenté les pensionnats indiens, la plupart contre leur gré, arrachés à leurs parents.

On estime que 6000 d’entre eux sont morts de malnutrition, de maladies, d’abus physiques, de suicide ou morts gelés après s’être enfuis.

De nombreux enfants ont été victimes d’agressions sexuelles de la part des religieux. Peu de parents autochtones ont tenu tête au gouvernement et à l’église en refusant d’envoyer leurs enfants au pensionnat. Mais il y en a eu.

Dans le volumineux rapport de la Commission de vérité et réconciliation, un bref chapitre est consacré à ce mouvement de résistance. Les cas sont peu nombreux et proviennent surtout de l’Ouest canadien. Aucun exemple québécois n’est mentionné.

Attiré par des bonbons

William Papatie, le mari de Marie-Jeanne, n’avait jamais parlé de son séjour au pensionnat, jusqu’au jour où il a pris la parole devant la Commission de vérité et réconciliation.

Il se rappelle l’été précédant son départ au pensionnat.

«  Les soeurs étaient venues nous rendre visite. Elles donnaient des suçons pour nous attirer. J’en voulais. “On va t’en donner au pensionnat”, lui répondaient les religieuses. C’est avec ça qu’elles nous ont attirés, avec des bonbons. »

Des soeurs et des enfants autochtones

Des soeurs et des enfants autochtones PHOTO(S) : OEUVRES OBLATES DE L’ONTARIO (DESCHATELETS / ARCHIVES)

William n’a que 5 ans lorsqu’il prend le chemin du pensionnat de Saint-Marc-de Figuery, où il sera victime d’abus répétés.

Un des religieux l’attire dans sa chambre avec des bonbons pour l’agresser.

«  Quand il est venu me voir, je ne savais pas ce qu’il voulait faire. Il m’a amené dans sa chambre. Il m’a donné des bonbons. C’est là qu’il a commencé à me toucher les parties du corps.  » – WILLIAM PAPATIE

William grandit avec la peur de parler. Le prêtre lui ordonne de se taire. Il fugue à deux reprises, mais la police l’arrête. C’est le père Edmond Brouillard qui vient le cueillir au poste.

Un été, il se confie à sa grand-mère, une femme très croyante, qui ne le croit pas tout de suite.

«  Mon père y a fini par me croire. Parce qu’à un moment donné, je saignais », raconte-t-il.

Pour Salomon Papatie, le choc est brutal. Il doit sauver son fils. À la fin de l’été, le père et le fils partent en canot pour rejoindre le camp familial à une centaine de kilomètres de la réserve. Personne ne viendrait chercher son garçon ici.

Entrez la légende de la vidéo ici

Mais l’Église catholique n’a pas dit son dernier mot. Le rabatteur en chef, le père Brouillard, est à ses trousses. Pas question de laisser un seul enfant se sauver : on craint l’effet d’entraînement.

Accompagné d’un aîné de la communauté, il réussit à le retrouver au fond des bois.

William se rappelle la scène. Son père dit au religieux :

«  Mon fils ne retournera plus à l’école, sa place est ici maintenant [à cause de] ce qu’il a subi au pensionnat. Je le crois maintenant.  »

Le père Brouillard rebrousse donc chemin, sans le petit William.

«  J’étais soulagé. Mon père m’a serré dans ses bras. J’étais surpris que mon père ait été capable de poser un tel geste, défier les autorités religieuses. Je le remercie beaucoup. » – WILLIAM PAPATIE

Un pupitre sur une table en Abitibi

Un pupitre sur une table en Abitibi PHOTO(S) : RADIO-CANADA/LUC SIMARD

Le père Edmond Brouillard a été condamné en 1996 à cinq ans de prison pour attentat à la pudeur, attouchements, sodomie, agression sexuelle et de grossière indécence. Ses victimes sont six Autochtones originaires du Lac-Simon et du grand lac Victoria, en Abitibi.

William et Marie-Jeanne auront au moins eu la chance de lui échapper. Quant au frère qui a agressé William, il n’a jamais été inquiété, même si son nom revient à plusieurs reprises dans le récit de nombreux pensionnaires.

Le pensionnat de Saint-Marc-de-Figuery a fermé ses portes en 1973.

Le dernier pensionnat canadien a fermé ses portes en 1996 près de Regina, en Saskatchewan.

Des soeurs et une famille autochtone

Des soeurs et une famille autochtone PHOTO(S) : OEUVRES OBLATES DE L’ONTARIO (DESCHATELETS/ARCHIVES)

Quand il est temps de fuir

Ces histoires de résistance se sont aussi déroulées ailleurs au pays. En Alberta, une communauté entière, les Foothills Ojibways, a fui l’Église, et cela dès l’arrivée des Européens en Amérique.

On les appelait les « Runners », ceux qui courent. Cette communauté a toujours refusé que ses enfants fréquentent les pensionnats.

Ils avaient un mot d’ordre : fuir les religieux.

« Nous avons fui les robes noires pour protéger notre spiritualité, notre culture, nos cérémonies, notre façon de vivre », nous dit le chef de cette nation, Jimmy O’Chiese, lorsque nous l’avons rencontré à Edmonton.

Le chef des Foothills Ojibways, Jimmy O’Chiese

Le chef des Foothills Ojibways, Jimmy O’Chiese PHOTO(S) : RADIO-CANADA/JOSEÉ DUPUIS

« Ils voulaient que l’on se débarrasse de tout ce qui pouvait avoir une signification spirituelle. Pour nous, se départir de tous ces objets sacrés, c’était perdre qui nous étions », explique M. O’Chiese.

Ces Anichinabés se sont déplacés à de nombreuses reprises au fil des années. À pied, en canot d’écorce et à cheval. Ils sont partis du Michigan, sont montés vers le nord et ont parcouru l’Ouest canadien. Ils se sont finalement établis à Hinton, en Alberta, au pied des Rocheuses.

Cette communauté n’a jamais signé de traité avec les Blancs.

Jimmy O’Chiese enseigne maintenant l’histoire des Runners au Yellowhead Tribal College à Edmonton. Il est professeur émérite, environnementaliste, botaniste et spécialiste de médecine traditionnelle.

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Le Saviez-Vous ► Il y a 100 ans, des détenus arrivaient en Abitibi


La guerre rend les gens fous. L’Abitibi est ma région natale qui se situe au Nord-Ouest du territoire Québécois. Très peu de gens, et même ceux de l’Abitibi ne savent pas qu’il y avait eu un camp d’internement à la Première Guerre mondiale. Le crime des détenus était leur origine ethnique qu’on jugeait possiblement dangereux et qui pourtant habitaient le Québec avant la guerre
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Il y a 100 ans, des détenus arrivaient en Abitibi

 

Mary Manko fut la dernière survivante du camp Spirit Lake 1915-1917. Elle est aujourd’hui décédée. Le camp d’internement a été fermé en raison des abus de certains gardiens de prison après que des détenus eurent fait la grève pour se plaindre de mauvais traitements

David Prince

Le 13 janvier 1915, les premiers prisonniers arrivaient à Spirit Lake, le plus important camp d’internement de l’histoire du Québec, situé près d’Amos, en Abitibi. Ils y seront traités comme des esclaves pendant deux ans.

Lorsque le Canada est entré dans la Première Guerre mondiale, en 1914, une des premières mesures a été d’annoncer l’internement préventif de tous les citoyens provenant de pays ennemis.

Plus de 8500 personnes, dont 1200 à Spirit Lake, ont ainsi été emprisonnées en raison de leur origine ethnique. À Spirit Lake, 90 % des détenus étaient Ukrainiens, mais il y avait aussi des Allemands, des Turcs et des Bulgares.

En théorie, à Spirit Lake, le régime n’avait rien de tortionnaire et il était soumis à la Convention de La Haye, qui exigeait de traiter les prisonniers de guerre comme des soldats. Mais un rapport de 1915 indique que les soldats faisaient subir des sévices aux détenus. En 1916, les détenus ont fait la grève et se sont plaints de mauvais traitements.

Les prisonniers étaient obligés de travailler dans des conditions pénibles. On leur faisait défricher des terres agricoles, couper du bois de chauffage, récolter des légumes, etc.

«Certains travaillaient aussi pour les notables de la ville d’Amos pour 25 sous par jour», raconte le président de la Corporation Spirit Lake, James Slobodian.

Les repas étaient le plus souvent composés de légumes pas frais et de viande avariée.

spirit lake

Hauts barbelés

En janvier 1915, des soldats canadiens enlèvent, ni plus ni moins, les citoyens ukrainiens qui se trouvaient majoritairement dans la paroisse Saint-Michel, à Montréal. On les a fait embarquer dans un train en direction de l’Abitibi, et on les a débarqués au camp d’internement de Spirit Lake.

La prison est entourée de hauts barbelés et les 200 gardiens sont armés. Il est pratiquement impossible de s’en échapper en raison de l’immense forêt qui entoure le camp.

Pendant les deux ans que le camp sera ouvert, trois détenus ont réussi à s’échapper. Deux évadés sont revenus d’eux-mêmes, victimes des mouches noires de l’Abitibi et de l’immensité du territoire. Le troisième a réussi à marcher environ 80 km sur la voie ferrée avant de se faire assassiner à Colombourg par un agriculteur.

Pas moins de 21 détenus sont décédés à Spirit Lake. Les visiteurs du Centre d’interprétation, situé à La Ferme, en Abitibi, peuvent d’ailleurs toujours visiter le cimetière qui avait été installé là.

 

spirit lake

Usines d’armements

À l’été 1916, le camp de Spirit Lake se vide de plus en plus. À court de travailleurs pour les usines, le gouvernement ordonne aux immigrants de travailler dans les usines d’armements.

«Le camp a été officiellement fermé en janvier 1917 en raison des abus de certains gardiens», a indiqué M. Slobodian.


Fer de lance de l’économie de la région

Lorsque les 1200 prisonniers arrivent à Spirit Lake, en janvier 1915, la ville d’Amos vient tout juste d’être fondée et compte à peine 800 habitants, dont 200 gardiens de prison.

Le camp a été installé près d’Amos grâce aux contacts qu’entretient le premier maire de la municipalité, Hector Authier, avec le gouvernement fédéral.

Pas fiers

Le camp a été un fer de lance pour l’économie d’Amos. Selon le président de la Corporation Spirit Lake, James Slobodian, 250 000 $ ont été dépensés au magasin général pendant les deux ans que le camp a été ouvert.

«C’était beaucoup d’argent, en 1915. Le gouvernement achetait des vêtements pour les enfants ainsi que de la nourriture. Les enfants allaient à l’école. Les gens ne sont pas fiers de cette époque, mais ça a aidé l’économie au début d’Amos», soutient M. Slobodian.

Hector Authier savait que la guerre se terminerait bien un jour. Il voulait profiter de la présence des détenus pour préparer l’après-guerre.

Lorsque le camp a été fermé, les quelque 500 hectares de terres agricoles qui avaient été défrichées ont été transformés en ferme expérimentale.

En 1935, les clercs de Saint-Viateur se sont également installés sur le site.

Cimetière

La Corporation Spirit Lake a investi 1,2 M$ afin d’aménager un Centre d’interprétation dans l’ancienne église de La Ferme. Les visiteurs peuvent notamment y voir l’ancien cimetière du camp Spirit Lake.

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Mines: 300 millions de litres de déversements en cinq ans


Cela n’a vraiment pas de bon sens. Le Nord du Québec est riche par un environnement extraordinaire mais que les mines détruisent par des déversements semble-t-il accidentelle ..
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Mines: 300 millions de litres de déversements en cinq ans

 

 

Plus de 12 déversements accidentels sont survenus au... (Photo archives La Presse)

Plus de 12 déversements accidentels sont survenus au Québec depuis 2008.

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PAUL JOURNET
La Presse

(Québec) On dénombre pas moins de 300 millions de litres de déversements miniers depuis cinq ans, a calculé la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine.

Le groupe d’environnementalistes a présenté cette compilation vendredi matin à la commission parlementaire qui étudie le nouveau projet de loi sur les mines.

Plus de 12 déversements accidentels sont survenus au Québec depuis 2008. À eux seuls, cinq grands incidents ont causé des déversements de 275 millions de litres. Ils ont contaminé des lacs et rivières, principalement en Abitibi et sur la Côte-Nord.

«Et aucune de ces minières n’a encore été pénalisée», dénonce Ugo Lapointe, porte-parole de la Coalition.

Un exemple récent de déversement: l’usine de bouletage de la minière américaine Cliff Ressources près de Sept-Iles, qui a perdu 450 000 litres de mazout il y a deux semaines. Près de 5000 litres ont coulé jusqu’à la baie de Sept-Iles. Plusieurs accidents ont aussi eu lieu sur la mine du Lac Bloom, près de Fermont, de la même entreprise. En mai 2011, un important déversement a touché 14 lacs en aval.

Deux changements sont urgents, plaide Ugo Lapointe. Il faut d’abord rendre les amendes dissuasives. Le projet de loi déposé par le gouvernement péquiste les ferait augmenter de trois à 10 fois, ce qu’il salue. Mais il faudra ensuite se donner le moyen de les appliquer.

Manque d’effectifs

Selon un mémoire présenté plus tôt cette semaine par le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, il y aurait une pénurie d’inspecteurs. On compte actuellement de cinq à six personnes affectées au contrôle environnemental pour les mines en Abitibi, au Nord-du-Québec et dans la Côte-Nord. Cette petite équipe doit garder l’oeil sur 23 mines actives, 37 projets miniers et des centaines de sites d’exploration, déplore le syndicat.

Sur la Côte-Nord, il n’y a que 1,2 inspecteur pour surveiller quatre mines en développement ou exploitation, et une production annuelle de plus de deux milliards de dollars. Selon les chiffres dévoilés par Québec lors d’une audience du BAPE, on dépense 73 000 dollars par année en salaire et frais de déplacement pour couvrir le développement minier sur la Cote-Nord, un territoire presque aussi vaste que la France.

«Dans le Nord-du-Québec, là où se retrouvent plus de 90% des projets miniers, il n’y a pas d’inspecteur en environnement», rappelle le syndicat, qui demande la fin du système «d’auto-inspection, d’autodéclaration et d’enquête après plainte».

La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, a indiqué à La Presse qu’elle se pencherait sur cette situation.

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Huit feux de forêt font rage dans le nord du Québec Juillet 2013


Le Nord du Québec brûle et cette chaleur n’aide en rien pour atténuer les risques d’incendie de forêt. Il est clair que l’idée de faire des feux à ciel ouvert est interdit Il semble que c’est pour cela que des pannes électriques et le smog qui s’est fait sentir au sud de la province Il y a eu entre autre a Montréal des annulations de chirurgie et des pannes de métro a Montréal
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Huit feux de forêt font rage dans le nord du Québec

 

Au moins huit foyers d'incendie sont toujours actifs, dont quatre... (Photo archives PC)

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Au moins huit foyers d’incendie sont toujours actifs, dont quatre non-maîtrisés, dans le nord du Québec.

Les températures chaudes font grimper l’indice d’inflammabilité des forêts québécoises. La région de la Côte-Nord est particulièrement vulnérable, avec un danger d’incendie considéré comme extrême.

Le nord du Lac-Saint-Jean, l’Abitibi et toute la région de la Jamésie font partie des points chauds suivis de près par la SOPFEU.

La région d’Eastmain est la plus touchée et des Autochtones ont été déplacés. Les flammes ont ravagé pour l’instant entre 325 000 et 350 000 hectares dans le nord du Québec. Par ailleurs, la route de la Baie-James est fermée sur 301 km par mesure de sécurité.

La Société de protection contre le feu exerce une surveillance accrue sur tout son territoire, situé au sud du 51ème parallèle.

Après plusieurs jours d’assèchement et la faible quantité de pluie ces dernières semaines, Éloïse Richard, porte-parole de la SOPFEU estime que l’indice d’inflammabilité varie d’extrême à élevé sur une grande portion du Québec.

L’entreprise minière aurifère, Goldcorp, a d’ailleurs annoncé jeudi avoir demandé l’évacuation de la plupart de ses travailleurs en fonctions dans la région de la Baie James, à son projet minier Éléonore.

Avec La Presse Canadienne

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Domobec : Une puce greffée dans le bras pour contrôler sa maison


C’est sur que ca doit être bien intéressant quand tout est contrôler sur le bout des doigts .. tout programmer ? Cela me fait penser a l’article Dans une école texane, c’est la puce ou la porte… Il me semble que c’est vraiment une porte ouverte a un total contrôle des choses et des êtres vivants .. jusqu’a ce qu’une panne majeure ou en cas de piratage arrive .
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Domobec : Une puce greffée dans le bras pour contrôler sa maison

 

Domobec - Une puce greffée dans le bras pour contrôler sa maison

Louis Limoge, président de Domobec, montre le bras dans lequel il a une puce greffée et le panneau de contrôle de sa maison.

Photo Agence QMI

Agence QMI

ROUYN-NORANDA – Vous avez déjà vu l’un de ces films de science-fiction, où les personnages se font implanter des composantes électroniques sous la peau? Pour Louis Limoges ce n’est pas de la fiction, mais une réalité quotidienne.

Ce passionné de technologie s’est fait greffer une puce dans l’avant-bras, comme celles des cartes qui permettent de déverrouiller les portes. Il a ainsi accès à son bureau et bientôt à sa maison. Louis Limoges est président de Domobec, une entreprise spécialisée dans la domotique.

La domotique est l’ensemble des techniques de gestion automatisées appliquées à l’habitation. Domobec se spécialise dans l’installation de matériel permettant l’asservissement de différents processus dans la maison ou l’entreprise.

Ses techniciens installent du matériel électronique, informatique et d’automatisation afin d’augmenter le confort et l’efficacité énergétique des bâtiments.

Vivre dans une maison domotisée

L’automatisation des processus vise à rendre la vie plus agréable. Par exemple, lorsque Louis arrive chez lui, sa maison le reconnait et met en branle les processus qui lui sont associés.

«Ma liste musicale démarre. J’ai un panneau central de contrôle, qui me permet de gérer toute la maison», a-t-il dit.

Ce panneau, à la manière d’une tablette électronique, répond à des commandes tactiles.

«Dans un écran tactile, il n’y a pas de limite. On peut intégrer tout ce qu’il y a dans le bâtiment, la musique, la télévision, l’éclairage. On peut programmer des fonctions, comme un mode de nuit (tamiser ou fermer les lumières, baisser le chauffage), le démarrage du véhicule le matin, des choses comme ça», a expliqué l’entrepreneur.

Quand vient le temps de se lever, à l’aube, la maison de Louis devient un véritable réveille-matin, les rideaux s’ouvrent pour laisser entrer la lumière du jour, une musique, de son choix, se fait entendre, une voix annonce la météo et le téléviseur s’allume pour afficher une vue de l’extérieur de la maison, ce pourrait-être les nouvelles s’il le voulait.

Les panneau de contrôle se trouve aussi sur son IPhone. Tout est automatisé, de la cave au grenier.

Partout au Québec

Malgré que son siège social soit situé à Rouyn-Noranda, Domobec opère partout au Québec.

«Récemment, nous avons fait une installation de plus de 80 000$ dans une maison de la région de Montréal.

En Abitibi-Témiscamingue, ce sont en majorité des entreprises qui font appel à nos services», a confié M. Limoges. Domobec est le chef de file dans son domaine au Québec.

 Des projets d’expansions sont sur la table.

Une succursale pourrait ouvrir ses portes bientôt dans la région métropolitaine.

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Feux de forêt ► « Un mois de mars exceptionnel »


L’eau et la forêt sont nos grandes richesses naturelles au Québec, et il serait dommage que ces arbres partent en fumée … Avec ce printemps hâtif, il est clair que ces feux sont causée par la main humaine .. Le feu ça brule .. et le vent alimente le feu pour le faire grandir et devenir incontrôlable, alors soyons prudent. Puis est-ce si nécessaire d’utiliser le feu ???
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Feux de forêt ► « Un mois de mars exceptionnel »

 

Feux de forêt - « Un mois de mars exceptionnel »

« Les gens font des feux dont ils perdent le contrôle avec le vent, ce qui créé des incendies ».

© Archives / Agence QMI

MONTRÉAL – Le mois de mars vient à peine de se terminer, mais la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) est déjà en mesure d’affirmer qu’elle n’a jamais vu autant de feux à ce moment-ci de l’année depuis qu’elle compile ses statistiques.

« Le mois de mars a été assez exceptionnel, c’est le printemps le plus hâtif et avec le plus grand nombre d’incendies qu’on n’ait jamais connu », a dit Gérard Lacasse, porte-parole de la SOPFEU, en entrevue à LCN, samedi.

Neuf incendies se sont déclarés au cours des derniers jours et notamment dans l’ouest de la province, zone la plus touchée: cinq incendies ont éclaté vendredi dans la région des Laurentides, trois en Outaouais et deux en Abitibi.

Conseils aux citoyens

La population doit donc être très prudente, a rappelé Gérard Lacasse.

« Les gens font des feux dont ils perdent le contrôle avec le vent, ce qui créé des incendies », a expliqué le porte-parole, ajoutant que la végétation sèche observable ces derniers temps est très propice au déclenchement des feux.

« À ce temps-ci de l’année, s’il vente, on ne fait pas de feu. Si cela est vraiment nécessaire, c’est préférable d’attendre en soirée, lorsque le taux d’humidité est plus élevé et que les vents sont tombés », a conclu M. Lacasse, en rappelant que les incendies des derniers jours sont tous survenus entre 14 h et 15 h 30.

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