Trop d’enfants autochtones disparus au Québec, dit Michèle Audette


Dans les années 50 des enfants autochtones ont été dans des pensionnats dans le but de les « civilisés, ils ont été violentés, violés et beaucoup ont disparus ou sont morts de façon suspectes. Ceux qui ont survécu ont eu des séquelles qu’ils ont répétés envers leur propre famille. De plus, il y a des enfants, des filles et des femmes qui ont aussi disparus, ou assassinés sans que la police agisse pour trouver les coupables. Encore, aujourd’hui, les femmes et les filles autochtones ne sont  malheureusement pas une priorité. Espérant que ce genre d’enquête puisse changer les choses
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Trop d’enfants autochtones disparus au Québec, dit Michèle Audette

 

La commissaire Michèle Audette au dernier jour des audiences de l'ENFFADA, à Montréal.

La commissaire Michèle Audette au dernier jour des audiences de l’ENFFADA, à Montréal Photo : Radio-Canada/Charles Contant

La portion québécoise de l’Enquête nationale sur les filles et les femmes autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) soulève plusieurs questions sur les disparitions d’enfants dans les années 1950 et 1960, a affirmé Michèle Audette. La commissaire faisait le bilan des audiences à Montréal, deuxième arrêt québécois de l’enquête après Maliotenam, en novembre dernier.

Un texte de Laurence Niosi

« On a des enfants qui tombent malades et ne reviennent plus jamais à la maison. Comment le système de santé à l’époque n’a-t-il à peine donné d’information aux parents de ces enfants? », s’est-elle demandé, ajoutant que ces disparitions ont touché de nombreuses communautés autochtones du Québec.

En début de semaine, il a notamment été question de deux enfants algonquins, disparus après avoir été traités dans le même hôpital d’Amos dans les années 1950.

Par ailleurs, la commissaire estime que la police locale autochtone au Québec doit en faire plus dans le cas de disparitions ou de morts suspectes.

« Est-ce un manque d’infrastructures, de ressources ou de formation pour savoir quand on intervient quand il y a une mort suspecte? Quelle est la relation que [la police locale] doit avoir avec la Sûreté du Québec? », s’interroge-t-elle.

Depuis le début des audiences, 700 personnes ont témoigné, dont 70 à Montréal cette semaine. Les commissaires espèrent une prolongation du mandat de l’enquête de deux ans pour pouvoir entendre 700 autres témoins.

Un secret gardé pendant 40 ans

Les audiences se sont terminées vendredi avec le témoignage de familles qui ont perdu des proches. Une femme aurait été assassinée sans qu’il y ait enquête policière; l’autre s’est enlevé la vie.

Beatrice Reuben Trapper a gardé un terrible secret pendant presque 40 ans. Sa soeur Kathleen n’est pas morte par noyade, comme le croyaient ses proches dans la communauté algonquine de Pikogan, en Abitibi-Témiscamingue. Elle aurait plutôt été assassinée.

En 1967, le corps de Kathleen Kistabish Reuben, âgée de 43 ans à l’époque, a été retrouvé dans la rivière Harricana, qui borde la communauté algonquine. Sa tête était écrasée, et l’eau n’avait pas pénétré dans ses poumons, ce qui porte à croire qu’elle ne s’est pas noyée, affirme sa famille. Deux hommes ont en outre été aperçus traînant le corps vers la rivière.

Aux dires de Beatrice, ses parents savaient cela, mais ils ont demandé à la Sûreté du Québec (SQ) de ne pas enquêter pour ne pas infliger plus de douleur à la famille.

« Son sourire, son rire me manquent tellement », a affirmé entre deux sanglots la femme de 76 ans, qui s’exprimait en cri, sa langue natale.

Il y a deux ans, Beatrice a finalement décidé de partager le secret qu’elle cachait à sa famille depuis 40 ans.

« Ça a été comme un coup de masse », a raconté, ému, le fils de Kathleen, Maurice Kistabish, qui avait 19 ans au moment des faits.

Maurice a peu connu sa mère, puisqu’il a passé sept ans de sa vie dans un pensionnat autochtone. Quand il est retourné chez lui, il n’a pu revoir sa mère que deux années avant sa mort.

Les allégations de la famille de Kathleen Kistabish Reuben sur le comportement de la SQ, qui n’aurait jamais fait d’enquête en bonne et due forme, ont fait sourciller la commissaire Audette.

« La SQ n’a-t-elle pas une obligation de savoir qui a fait ça? », a-t-elle affirmé à Radio-Canada.

Traumatismes intergénérationnels

Plus tard en après-midi, les membres de la famille de Jacky Lalonde, qui s’est enlevé la vie il y a quelques années, ont pris la parole pour parler de ce douloureux chapitre de leur vie. La soeur de Jacky, Theresa Lalonde, a raconté que leur mère a vécu les pensionnats autochtones, où elle a été battue par les soeurs. Elle a ensuite répété ces comportements violents avec ses enfants.

« Ma mère nous a élevés avec ce qu’elle connaissait. Elle savait comment battre et boire », a raconté Theresa.

La mère de Theresa et de Jacky a en outre épousé un homme (leur père) qui a abusé de ses enfants « depuis qu’ils sont en couche ». Leur père n’a jamais avoué ses torts.

Les audiences de l’ENFFADA se poursuivent au Manitoba la semaine prochaine.

http://ici.radio-canada.ca/

Le Refuge Pageau a libéré un premier orignal


Le refuge Pageau existe depuis 1986, situé à Amos, une initiative de feu Michel Pageau ancien trappeur à décidé de soigner et hébergé des animaux en difficultés. J’ai visité avec mes enfants, il y a quelques années, alors que Michel pour faire plaisir à mes gars est rentré dans la cage des loups. Bref, la famille perpétue le travail de leur père pour aider ces animaux dans le but quand cela est possible de les remettre en liberté
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Le Refuge Pageau a libéré un premier orignal

 

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On s’affaire ici à installer le collier émetteur à Hope, qui mesurait environ 5 pieds à l’épaule et pesait entre 300 et 400 livres.

©gracieuseté – Marie-Frédérique Frigon

Martin Guindon marti

FAUNE. Après avoir mis toutes les chances de son côté, le Refuge Pageau a libéré son premier orignal, le 20 novembre dernier.

Le Refuge remet de nombreux animaux en liberté chaque année, après les avoir soignés. Le cas de l’orignal est toutefois beaucoup plus rare. Il pourrait s’agir d’une première au Canada, selon ses propres recherches.

Le premier relevé démontrait qu’elle s’était déplacée, qu’elle explorait son territoire Félix Offroy

 

«À travers le temps, on a appris avec Michel (Pageau) qu’on était capable de sauver un orignal âgé d’un mois sans lui donner de lait. En général, les orignaux nous arrivent ici âgés de quelques jours à peine. Leur survie est alors impossible s’ils ne prennent pas le lait au biberon. Pour leur donner le biberon, il faut l’imprégnation de l’humain. Et une fois qu’ils sont imprégnés, on ne peut plus les remettre en liberté. On doit les garder ici en captivité, où ils nous aident à jouer notre rôle d’éducation. Ils ont une belle vie, mais pas celle qu’ils auraient eue en forêt», explique Félix Offroy, codirecteur du Refuge Pageau.

Une occasion en or

En revanche, un orignal âgé de plus de trois semaines peut généralement survivre en se nourrissant de branches et de moulée, comme l’a appris Michel Pageau au fil de ses années à côtoyé le majestueux animal. Et c’est avec ces connaissances en tête que Félix Offroy a fait construire un enclos pour cervidés de deux à trois hectares dans le secteur de réhabilitation du Refuge, lors du plan de consolidation, en 2011. L’occasion de l’utiliser s’est enfin présentée le 15 juin dernier.

«Ce matin-là, les agents de conservation de la faune ont reçu un appel pour une femelle orignal qui circulait en ville. Ils ne l’ont jamais vue, mais ils ont trouvé une jeune femelle orpheline d’environ un mois qui a figé en les voyant. Ils ont facilement pu nous l’apporter. On l’a immédiatement placée dans l’enclos pour voir si on ne pourrait pas la réchapper et lui éviter de rester derrière une clôture le restant de sa vie», raconte Félix Offroy.

Nourriture et protection

Le Refuge s’est substitué à sa mère, lui offrant de l’eau, à manger et une protection contre les prédateurs. Et pendant les cinq mois de sa captivité, Hope (comme l’a surnommée l’employé Carl Normandin) n’a jamais eu de contacts avec l’humain.

«On a passé l’été et l’automne à la nourrir comme un fantôme. Sans qu’elle ne nous voie ou ne nous entende. Pour la voir et nous assurer qu’elle allait bien, une caméra de chasse prenait des photos d’elle», précise Félix Offroy.

Un collier émetteur

Le Refuge a choisi de la libérer après la période de la chasse à l’orignal, dans un endroit où il y avait des ravages d’orignaux et loin de la route, question de mettre toutes les chances de son côté. Avec l’aide du vétérinaire Guy Fortin, ils l’ont anesthésiée le 20 novembre pour la sortir de l’enclos. Elle a ensuite été transportée vers son lieu de libération. De nombreux bénévoles ont été impliqués dans l’aventure.

«Avec la collaboration du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, on lui a posé un collier émetteur et une boucle à l’oreille pour l’identifier. L’objectif maintenant, c’est de voir si elle survit à l’hiver. On espère qu’elle va rencontrer d’autres orignaux», confie Félix Offroy.

Espoir et fierté

Le Refuge fonde beaucoup d’espoirs sur Hope (rarement un prénom aura été aussi bien choisi), qui fait sa fierté en ce moment.

«Si elle ne survit pas à l’hiver, il faudrait peut-être considérer de garder le veau jusqu’au printemps la prochaine fois. Ce projet fait vraiment notre fierté ici. L’objectif, c’est de perpétuer ça. On préfère toujours remettre les animaux dans leur milieu de vie après les avoir soignés», fait valoir Félix Offroy.

https://www.lechoabitibien.ca/

Un barbier québécois s’allonge au sol pour couper les cheveux d’un enfant autiste


C’est un homme qui ne fait pas son travail pour la paye, il semble avoir sa profession dans le sang, qu’il est prêt à s’adapter pour être au service de sa clientèle, même si les besoins sont particuliers.
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Un barbier québécois s’allonge au sol pour couper les cheveux d’un enfant autiste

 

THE CANADIAN PRESS/HO-FRANZ JACOB

Un geste qui lui a valu de nombreux éloges sur les réseaux sociaux!

Un barbier de Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamingue, s’attire des éloges pour sa façon d’accommoder son jeune client autiste.

Une photo publiée en ligne la semaine dernière montre Francis «Franz» Jacob allongé sur le sol de son commerce de Rouyn-Noranda alors qu’il coupe les cheveux d’un jeune garçon nommé Wyatt.

L’homme de 45 ans affirme qu’il est stupéfait de toute l’attention qu’il reçoit depuis que la photo a été largement partagée sur les réseaux sociaux.

M. Jacob indique que Wyatt ne reste généralement pas immobile lorsqu’il se fait couper les cheveux, alors il s’est procuré des tondeuses sans fil pour l’accommoder.

Il soutient avoir quelques autres clients autistes ou ayant des besoins particuliers et affirme qu’il trouve toujours un moyen de s’adapter à leurs besoins.

En entrevue avec La Presse canadienne, vendredi, le barbier a souligné que Wyatt avait été son premier client autiste.

«C’est le premier avec qui j’ai eu à développer une relation et à comprendre cet environnement qui est extrêmement particulier», a-t-il expliqué.

«Chacun de ces enfants a des besoins différents ou des réactions différentes. À chaque fois, c’est de s’ajuster au client et de (…) le suivre dans son environnement. Je pense qu’il faut être beaucoup à l’écoute et c’est Wyatt qui m’a permis de faire ça en premier. J’ai compris rapidement ce que j’avais à faire, mais Wyatt (est) le premier avec qui j’ai eu à travailler et qui m’a permis de comprendre.»

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Le Saviez-Vous ► Il y a 70 ans, l’Abitibi-Témiscamingue subissait la plus importante tempête de son histoire


L’Abitibi-Témiscamingue se situe au nord-ouest du Québec, c’est ma région natale, mais je n’étais pas encore née au moment de cette grande tempête de 1947. Ma mère était présente et probablement, mon père. La neige est notre quotidien au Québec et quand s’annonce le printemps, l’hiver n’aime pas tirer sa révérence trop vite et certaines années, il est moins pressé et laisse sa marque avant de quitter pour le prochain hiver. Si cette tempête a paru plus importante que celle que le Québec a eue dernièrement (qui pourtant a fait des morts et des carambolages importants en 2017), c’est bien le déneigement était différent et moins d’automobiles en circulation dans ces années-là.
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Il y a 70 ans, l’Abitibi-Témiscamingue subissait la plus importante tempête de son histoire

Un train enlisé dans la neige à Rouyn-Noranda lors de la grande tempête de 1947. En arrière plan, la mine Noranda.

Un train enlisé dans la neige à Rouyn-Noranda lors de la grande tempête de 1947. En arrière plan, la mine Noranda.   Photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Il y a 70 ans, une tempête monstre s’abattait sur l’Abitibi-Témiscamingue. Durant trois jours, soit du 25 au 27 mars 1947, des dizaines de centimètres de neige ont enseveli la région. Train perdu, transports paralysés, rues impraticables, mines, boutiques et écoles fermées… du jamais vu auparavant, ni depuis!

Un article de Félix B. Desfossés

La tempête se lève

« Depuis une semaine, il faisait une véritable température printanière. Les amateurs de pêche commençaient déjà à penser à leurs excursions et les jeunes filles à leur prochain costume de bain. Et comme on avait déjà eu un hiver très neigeux, on était loin de s’imaginer que ce n’était pas fini. Puis voilà que lundi soir, il commence à neiger, à neiger et à neiger. Un vent violent s’élève au début de la nuit. Il va, prétend-on, à une vitesse de 60 miles à l’heure […] et mardi matin, on se réveille partout dans la neige. Pour sortir, il faut d’abord commencer par l’enlever à la porte de sa demeure pour avoir ensuite la consolation de tomber dans des rues où il faudrait des raquettes. […] Le vent continue et la neige continue de tomber. Cela, pendant toute la journée de mardi, toute la nuit de mercredi, jusqu’à mercredi après-midi alors qu’on commence à avoir l’espoir que c’est enfin fini », écrivait-on dans l’édition du 27 mars 1947 du journal La Frontière.

Désorganisation générale

La grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Des photos de Rouyn-Noranda disponibles à la Bibliothèque et aux Archives nationales du Québec nous montrent des trains qui non seulement ont été paralysés par la tempête, mais qui ont aussi été ensevelis. Dans le secteur d’Évain, 50 à 60 hommes ont été appelés pour vider une dénivellation qui s’était remplie de neige sur la voie ferrée, bloquant le passage au train du Nipissing Central.

Entre Barraute et Senneterre, un train aurait littéralement été perdu!

« Ils ont essayé de rebrousser chemin, mais ils sont restés coincés dans une dépression. Les gens ont passé la nuit dans le train, ils ont mangé dans le train. Le lendemain, ils ont été évacués vers Barraute. Ils ont fini par envoyer une charrue pour sortir le train de son mauvais pas. Les gens sont accueillis à Barraute, logés et nourris pendant trois jours chez les familles, le curé et son presbytère », raconte Guillaume Trottier, de la Société d’histoire d’Amos.

Une fois le train dégagé, une foule de 500 personnes attendait le convoi sur le quai de la gare d’Amos.

La grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Les autoneiges taxis – un moyen de transport important à l’époque – avaient de la difficulté à circuler. Plusieurs automobiles ont été abandonnées en bordure de rues devant l’impossibilité d’aller plus loin.

La grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Plusieurs mines ont cessé leurs activités étant donné que leurs employés n’arrivaient simplement pas à cheminer jusqu’au travail.

Le centre-ville de Rouyn-Noranda était désert selon La Frontière, puisque la majorité des commerces étaient également fermés. Inutile de dire que les écoles aussi.

Aucun mort, mais plusieurs naissances!

Malgré cela, on ne rapporte aucun mort, mais des urgences médicales sont tout de même survenues.

Une femme devant accoucher a été transportée à l’hôpital en voiture de police précédée d’un bulldozer pour ouvrir le chemin! Une femme a aussi donné naissance à un enfant à l’hôtel Albert, à Rouyn, étant donné qu’il était difficile même de marcher jusqu’à l’hôpital, qui se trouve à quelques coins de rue de là. Un médecin a aussi utilisé le bon vieux traîneau à chiens pour se rendre au chevet d’un mourant à Rouyn-Sud.

Des quantités de neige

Les données historiques confirment que l’accumulation de neige a été beaucoup plus abondante que la moyenne lors de cette tempête.

« Ce que je constate, c’est qu’il y a vraiment eu beaucoup de neige pour ces dates-là, affirme Simon Legault, météorologue à Environnement Canada. C’est très variable aussi à travers la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Il y a des endroits qui ont accumulé une trentaine de centimètres, 25-30, et j’ai vu des pointes à 71 centimètres pour la région de Ville-Marie. Donc, c’est vraiment des grandes différences, ce qui me laisse croire que la situation était vraiment très variable et qu’il y avait aussi, je suppose, beaucoup de vent dans la région. […] Ça devait ressembler à des conditions de blizzard. »

Cette neige venait s’ajouter à celle tombée lors de deux tempêtes précédentes.

« Avant d’arriver au 25 mars, il y avait eu quand même des accumulations plus tôt au mois de février et au mois de mars. [Vers le] 3 mars, ça variait autour d’une vingtaine à une quarantaine de centimètres qui étaient accumulés. Avec toutes ces accumulations-là, s’il a continué à faire froid, on avait une accumulation de neige au sol qui pouvait aussi être déplacée par les forts vents possibles du 25 mars en 1947 », explique M. Legault.

À Ville-Marie, les accumulations totalisaient 1,2 mètre!

Solidarité lors de la grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue

Solidarité lors de la grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue   Photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Comparable à la dernière tempête au Québec?

La grande tempête d’Abitibi-Témiscamingue est comparable à celle qui a frappé le sud du Québec au cours des dernières semaines, selon Simon Legault, étant donné que la quantité de neige tombée varie de 40 à 70 cm selon les endroits.

Il souligne toutefois que les façons de faire étaient complètement différentes à l’époque, que ce soit pour le déneigement, pour lequel on n’avait pas les machines qu’on peut avoir aujourd’hui, ou pour la quantité de véhicules sur les routes. En 1947, il y avait beaucoup moins d’automobiles en circulation, donc nécessairement moins de carambolages et de risques mortels.

Il n’en demeure pas moins que l’Abitibi-Témiscamingue n’a probablement pas revu de tempête aussi importante dans son histoire.

Dans le journal La Frontière du 27 mars 1947, on dit que

« des pionniers de Rouyn-Noranda qui ont vécu en différents endroits de la province et du pays n’hésitent pas à dire que jamais ils n’ont vu un temps pareil et jamais même ils n’auraient pu l’imaginer. »

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Forêts du Québec : Le carcajou pourrait revenir


Avez-vous déjà vu un carcajou ? Il semble qu’il habitait nos forêts mais maintenant c’est une espèce en voie de disparition … Cependant il est possible qu’ils reviennent au bercail en Abitibi-Témiscamingue .. et cet animal a l’avantage d’être un charognard donc il est aussi très utile
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Forêts du Québec : Le carcajou pourrait revenir

Forêts du Québec - Le carcajou pourrait revenir

On ne l’a pas vu au Québec depuis plus de 30 ans, mais le Service canadien de la faune met en place un Programme de rétablissement du carcajou de l’est du Canada.

© COURTOISIE / Zoo Sauvage de St-Félicien

VAL-D’OR – On ne l’a pas vu au Québec depuis plus de 30 ans, mais le Service canadien de la faune met en place un Programme de rétablissement du carcajou de l’est du Canada. Une consultation publique a d’ailleurs eu lieu lundi et mardi à Val-d’Or.

Le carcajou est un charognard qui se nourrit de carcasses laissées dans la forêt. C’est une espèce très timide qui ne se montre pas facilement. Le carcajou de l’est a été désigné espèce en voie de disparition en 2003. En fait, la dernière preuve de sa présence au Québec remonte à 1978.

Le document de planification du rétablissement a été notamment présenté à plusieurs groupes d’intérêt tels que des motoneigistes, des trappeurs, des écologistes et des chercheurs dans le but de connaître leur opinion.

«De par leurs connaissances du terrain, les gens peuvent nous aider à avoir le meilleur document de rétablissement possible», a indiqué Alain Branchaud, biologiste au Service canadien de la faune. Par la collaboration entre les scientifiques et les citoyens qui fréquentent le territoire potentiel du carcajou, on aura une meilleure chance de rétablissement.

Le carcajou est encore présent en Ontario et dans l’Ouest du Canada. On estime que la population de l’est (Québec et Labrador) pourrait être rétablie par un effet rescousse, c’est donc dire de façon naturelle par migration.

Mauvaise réputation

Pour diverses raisons relevant souvent du mythe, le carcajou possède une mauvaise réputation. C’est pourquoi le Service canadien de la faune mise beaucoup sur l’acceptabilité sociale de l’espèce afin d’assurer son rétablissement dans l’est du pays.

«Nous avons ciblé l’Abitibi-Témiscamingue pour notre consultation publique parce que c’est la première région par laquelle la recolonisation naturelle se fera en provenance de l’Ontario», a indiqué M. Branchaud.

D’ici quelques mois, la proposition du programme de rétablissement révisée suite aux consultations sera déposée au Registre public des espèces en péril. Il y aura alors une consultation publique de 60 jours afin de recueillir à nouveau les opinions des gens sur le programme de rétablissement. Le Service canadien de la faune élaborera par la suite un plan d’action afin de ramener le carcajou dans les forêts du Québec.

«On souhaite statuer sur une population résiduelle de carcajou de l’est d’ici cinq ans», a indiqué M. Branchaud.

Le Service canadien de la faune travaille en étroite collaboration avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec.

Par ailleurs, à ceux qui rencontreront un carcajou en forêt, il est demandé d’accumuler les preuves de sa présence, notamment des photos de l’animal et des traces de pas, ou de recueillir des poils. Et par la suite, il faut contacter le service régional du ministère des Ressources naturelles et de la Faune.

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Il gardait des animaux exotiques illégalement


Comment faire comprendre que les animaux sont mieux en liberté et en plus ce monsieur avait des animaux qui sûrement devaient s’habituer a l’environnement de l’Abitibi.Témiscamingue qui leur était étranger … Et le comble .. ce fut l’amende, une risée, une sentence bonbon .. alors que des animaux ont été euthanasiés a cause des risques de contamination de maladies.
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Il gardait des animaux exotiques illégalement

 

Il gardait des animaux exotiques illégalement

Les sept cavy, les deux coatis, le wallaby (photo) et le kinkajou ont été envoyés au Zoo de Granby. | © Shutterstock

Peter Job, de Fugèreville, en Abitibi-Témiscamingue, a été arrêté pour avoir gardé trois macaques japonais, deux lémurs, deux coatis, un lynx du Canada, un kinkajou, un wallaby et sept cavy de Patagonie sur sa ferme, et ce, sans permis.

Grâce à des informations du public, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune a pu procéder à l’arrestation de cet homme, qui gardait des animaux indigènes ou exotiques en captivité sans être titulaire d’un permis, ce qui contrevient à l’article 42 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune.

En août 2009, des agents de protection de la faune ont entrepris une enquête à la suite d’une information du public concernant des animaux indigènes ou exotiques gardés en captivité sans permis dans une ferme de Fugèreville.

Perquisition

Les agents de la faune ont procédé, le 7 avril 2010, à une perquisition leur ayant permis de mettre la main sur trois macaques japonais, deux lémurs, deux coatis, un lynx du Canada, un kinkajou, un wallaby et sept cavy de Patagonie.

«La plupart des animaux ont été envoyés dans des institutions avec des permis, a indiqué Denis Nadeau, agent de conservation de la faune au ministère des Ressources naturelles et de la Faune, division Ville-Marie. Le lynx du Canada a été envoyé au Refuge Pageau, les sept cavy, les deux coatis, le wallaby et le kinkajou au Zoo de Granby et l’un des lémurs au Parc Safari.»

Le second lémur ainsi que les macaques n’ont pas eu la même chance.

«Ces animaux sont porteurs de maladie qui peuvent même être transmises à l’homme, nous n’avons donc pas pu les envoyer dans des zoos et ils ont été euthanasiés», a fait savoir M. Nadeau.

Plus facile en Ontario

Faire l’acquisition de ce genre d’animaux n’est pas simple, mais il semble que ce soit un peu plus facile en Ontario.

«La réglementation n’est pas la même en Ontario qu’au Québec, a précisé l’agent de la faune. Ici, nous empêchons la possession de tels animaux pour des questions de santé animale, d’hygiène et de sécurité. Si tu as un macaque dans ton appartement et qu’il saute au visage de ton ami, tu es responsable.»

Non moins de 14 chefs d’accusation ont été portés contre l’individu, soit sept chefs pour garde en captivité sans permis et sept pour possession illégale. Le 15 février 2012, le défendeur a plaidé coupable à 7 des 14 chefs, récoltant une amende de 1750$.

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Archéologie – Découverte d’un site archéologique de culture Meadowood en Abitibi-Témiscamingue


C’est une très belle découverte faites dans ma région natale .. Je suis persuader que la région de l’Abitibi-Témiscamingue est riche en histoire des premières nations et que ce site a laissé beaucoup de trace intéressante
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Archéologie – Découverte d’un site archéologique de culture Meadowood en Abitibi-Témiscamingue

Archéologie - Découverte d'un site archéologique de culture Meadowood en Abitibi-Témiscamingue

Les archéologues d’Archéo-08 ont découvert le premier site archéologique de culture Meadowood au nord du Saint-Laurent en fouillant deux sites près de la rivière Kinojévis, à Rouyn-Noranda.

Près de 40 000 artéfacts tels que des pointes de flèches, différents types de grattoirs, de racloirs et des poinçons ont été retrouvés par l’équipe de Marc Côté.

La culture Meadowood était présente dans la Vallée-du-Saint-Laurent et aux États-Unis, de 800 à 300 avant Jésus-Christ.

Le directeur général d’Archéo-08, Marc Côté, affirme qu’il s’agit d’un mystère culturel.

« Beaucoup d’archéologues s’intéressent à cette culture là parce qu’elle était en apparence extrêmement hiérarchisée, avec des objets avec des formes définies », explique-t-il.

Les fouilles ont été réalisées à la demande d’Hydro-Québec, qui s’apprêtait à reconstruire une ligne électrique, mais désirait d’abord connaître le potentiel archéologique du site.

Le conseiller aux relations avec le milieu, Marc Laliberté, souligne que les trouvailles d’Archéo-08 ont obligé Hydro-Québec à ajuster ses travaux.

 « Par exemple, il y a peut-être des déviations ou des contournements de chemins d’accès déjà existants qu’on va protéger », dit-il.

Les archéologues d’Archéo-08 ont fouillé moins de 10 % des sites où l’on retrouve plus de 500 objets au mètre carré.

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