Des dents de Néandertal révèlent une exposition inattendue au plomb


Du plomb retrouvé sur des dents d’enfant qui datent au moins de 250 milles ans. Ces deux jeunes néandertaliens auraient été exposés au plomb, probablement par de l’eau contaminé. Mais les scientifiques ne savent pas si ces enfants sont mort d’intoxication ….
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Des dents de Néandertal révèlent une exposition inattendue au plomb

 

dent Néandertal

par Brice Louvet

Une des dents de Neandertal analysée : Tanya M. Smith/Université Griffith

Une récente analyse de trois dents appartenant à deux enfants néandertaliens âgés d’environ 7 ans révèle aujourd’hui la présence de plomb dans leur organisme. Pour les chercheurs, ces deux enfants, qui évoluaient sur Terre il y a environ 250 000 ans, auraient été intoxiqués par les eaux polluées.

Bienvenue sur le site archéologique de Payre, en Ardèche. Vous retrouverez ici une grotte, fréquentée à plusieurs reprises et à différentes époques par des Néandertaliens. Parmi les premiers arrivés, sans doute installés il y a environ 250 000 ans, figuraient deux jeunes enfants âgés de sept ans. En atteste la découverte de petites dents retrouvées sur place et récemment analysées. Il ressort aujourd’hui que ces deux enfants ont été au cours de leur jeunesse exposés à une pollution au plomb. Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Science Advances.

Cette nouvelle trouvaille, peut-on lire, concorde avec la découverte il y a quelques années d’un gisement de plomb à 25 km de la grotte.

« Les traces de plomb dans les dents laissent penser qu’ils faisaient partie de leur environnement, explique Marie-Hélène Moncel, chercheuse au CNRS et co-auteure de l’étude. Le plus probable est qu’ils aient ingurgité le plomb en buvant de l’eau contaminée. Ils ne se contentaient donc pas de rester à côté de la grotte et devaient explorer une zone assez vaste ».

Quant à savoir si c’est bien cette pollution au plomb qui a eu raison de ces enfants, difficile de se prononcer. Les chercheurs notent en effet la présence – dans cette même caverne et à cette même époque – d’ours et de hyènes. Tous les scénarios sont alors possibles. Les enfants auraient pu mourir sur place d’une intoxication de leur organisme, ou être attaqués par des animaux sauvages. Ils auraient également très bien pu mourir ailleurs avant d’être dévorés. Dans ce cas précis, les dents auraient alors pu être déposées dans la grotte via les selles laissées par les animaux.

Toujours est-il que ces preuves restent à ce jour les plus anciennes attestant d’une exposition au plomb chez une espèce d’hominidé disparu. Les chercheurs prévoient maintenant d’analyser davantage de dents, dans le but de comprendre comment l’exposition au plomb peut avoir affecté la santé de Néandertal.

Source

https://sciencepost.fr/

Au Cambodge, un café à reptiles pour apprivoiser ces animaux "incompris"


Les cafés chats ou même chien, je trouve que c’est une belle initiative surtout si cela aident ces bêtes à trouver un foyer. Mais des reptiles, je suis moins sure. Ce ne sont pas des animaux qui devraient être domestiqués.
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Au Cambodge, un café à reptiles pour apprivoiser ces animaux « incompris »

 

Au Cambodge, un café à reptiles pour apprivoiser ces animaux Au Cambodge, un café à reptiles pour apprivoiser ces animaux « incompris » © AFP / TANG CHHIN Sothy

Terrifiés par les scorpions et pythons albinos ? Un Cambodgien vient d’ouvrir un café qui leur est consacré à Phnom Penh afin de permettre d’approcher, voire de caresser, ces animaux « incompris ».

Il s’agit du premier bar de ce type au Cambodge, mais le modèle fait déjà fureur au Japon. A Phnom Penh, les clients peuvent boire leur café au milieu de reptiles importés de Thaïlande. Les murs du café sont couverts de terrariums contenant des serpents de toutes tailles aux multiples couleurs.

Certains clients les regardent avec appréhension, d’autres s’en approchent et acceptent même que les reptiles leur grimpent dessus: une femme éclate de rire quand un python albinos se glisse derrière sa tête, un homme caresse un dragon barbu, lézard robuste et massif doté de griffes acérées, perché sur une table.

Mais à Phnom Penh, où manger des insectes comme des araignées frites ne choque personne, le « Reptile Café », la démarche s’affirme pédagogique, pour que les clients osant pousser la porte « ne perçoivent plus ces animaux comme des créatures effrayantes » ou consommables, espère Chea Rathy, le propriétaire des lieux.

Son café commence à se tailler une certaine popularité, notamment chez les jeunes, qui « se mettent des pythons autour du cou pour prendre des selfies », raconte Chea Rathy.

Des voix se sont élevées cependant pour critiquer le concept du « reptile-café », s’indignant que les animaux ne soient pas en liberté. Mais Chea Raty avance que ces animaux, nés en captivité, ne pourraient pas survivre dans la nature s’ils étaient relâchés.

Un autre café, consacré aux chats, a ouvert ses portes au Cambodge. Originaires de Taïwan, les « neko cafés » ou bars à chats sont devenus légion au Japon et le concept s’importe de plus en plus à travers le monde.

  Phnom Penh

http://www.lepoint.fr/insolite/

Des pales d’éoliennes inspirées des nageoires de baleine


Une observation sur les baleines à bosse et des questions finies par rejoindre, un biologiste et deux ingénieures pour améliorer les éoliennes, et même des ventilateurs pour les bâtiments et pour le refroidissement des ordinateurs. Grâce à leur travail, ils ont reçu une sélection pour l’inventeur de l’année, catégorie hors Europe, par l’Office européen des brevets.
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Des pales d’éoliennes inspirées des nageoires de baleine

WhalePower a déposé des brevets partout sur la... (PHOTO FOURNIE PAR L'OFFICE EUROPÉEN DES BREVETS)

WhalePower a déposé des brevets partout sur la planète et accorde des licences aux entreprises qui veulent commercialiser des produits incluant des pales à tubercules inspirées des nageoires des baleines à bosse. L’entreprise ontarienne Envira-North Systems Ltd vend déjà des ventilateurs pour les bâtiments et pour le refroidissement des ordinateurs qui fonctionnent selon ce principe.

PHOTO FOURNIE PAR L’OFFICE EUROPÉEN DES BREVETS

 

PHILIPPE MERCURE
La Presse

L’histoire débute avec un biologiste qui se demande pourquoi les nageoires des baleines à bosse sont pleines de protubérances alors que les ailes des avions sont lisses. Par de curieux hasards, il entre en relation avec un ingénieur américain et un Canadien touche-à-tout. Aujourd’hui, l’improbable trio dirige une entreprise qui réinvente les pales des ventilateurs et des éoliennes. Leur travail vient de recevoir une nomination pour un prix de l’Office européen des brevets.

UN BIOLOGISTE INTRIGUÉ

Frank Fish était perplexe. La baleine à bosse est une nageuse émérite qui, malgré ses 40 tonnes, effectue d’habiles manoeuvres pour attraper ses proies et se projeter hors de l’eau dans de spectaculaires sauts. Or, la partie avant de ses nageoires est pleine de petites bosses, appelées tubercules.

« D’après ce que je savais de la mécanique des fluides, ça n’avait aucun sens », a dit le biologiste new-yorkais dans une vidéo dévoilée récemment par l’Office européen des brevets.

Quand ils conçoivent des ailes d’avion ou des pales d’hélice, les ingénieurs s’assurent en effet de les faire bien lisses pour briser la résistance de l’air ou de l’eau. L’évolution se serait-elle trompée ? Frank Fish ne parvenait pas à y croire.

UN INGÉNIEUR À LA RESCOUSSE

Frank Fish a parlé de ses interrogations à bien des gens au fil des ans, mais personne n’était vraiment intéressé par ses lubies de nageoires de baleine. Il a fini par publier un article scientifique sur ses questionnements. Celui-ci est tombé dans les mains de Philip Watts, un ingénieur américain spécialisé dans les éoliennes. L’homme a tout de suite compris que les observations de Frank Fish étaient importantes. Sur ordinateur, il a fait des simulations de dynamique des fluides et découvert que les tubercules des nageoires permettent à la fois d’augmenter la portance des baleines et de diminuer la résistance à l’eau. Les deux hommes ont décidé d’unir leurs efforts pour transférer ces principes au monde technologique.

UN CANADIEN DANS LE BATEAU

Stephen Dewar est un Torontois touche-à-tout qui porte les chapeaux d’inventeur, d’entrepreneur et de réalisateur de films. C’est en écoutant l’émission de vulgarisation scientifique Quirks & Quarks, à la radio de la CBC, qu’il a entendu parler de l’idée de Frank Fish et de Philip Watts. Il a immédiatement pris le téléphone pour les appeler.

« J’ai réalisé plusieurs documentaires sur les baleines à bosse et je réfléchissais déjà à la façon d’augmenter l’efficacité de l’industrie éolienne. Quand j’ai entendu leur idée, ça me semblait idéal », raconte-t-il à La Presse.

M. Dewar voulait seulement encourager les deux hommes. Mais de fil en aiguille, il a fini par les entraîner dans la création d’une entreprise, qui s’appelle aujourd’hui WhalePower Corporation et qui est installée à Toronto.

DES APPLICATIONS DIVERSES

WhalePower, qui ne compte que quatre employés, a déposé des brevets partout sur la planète et accorde des licences aux entreprises qui veulent commercialiser des produits incluant des pales à tubercules inspirées des nageoires des baleines à bosse. L’entreprise ontarienne Envira-North Systems Ltd vend déjà des ventilateurs pour les bâtiments et pour le refroidissement des ordinateurs qui fonctionnent selon ce principe et qui, selon elle, sont 20 % plus efficaces que les modèles standard. Une autre entreprise teste le concept sur des éoliennes. Cette semaine, Stephen Dewar, Philip Watts et Frank Fish ont reçu une sélection pour l’inventeur de l’année, catégorie hors Europe, par l’Office européen des brevets.

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Un drôle d’animal trouve sa place dans l’arbre évolutif


Un animal de l’ère glacière avait un physique vraiment particulier que les scientifiques ne savaient pas vraiment de quelle famille il était dans l’évolution animale. L’ADN a fini par parler, enfin le génome mitochondrial a fini par révéler certaines affiliations avec des animaux d’aujourd’hui
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Un drôle d’animal trouve sa place dans l’arbre évolutif

 

Macrauchenia patachonica dessin

Représentation artistique de Macrauchenia patachonica, drôle d’animal découvert par Charles Darwin.

JORGE BLANCO / AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY / AFP

Avec son corps de chameau et son museau en forme de trompe, le Macrauchenia intrigue les biologistes depuis la découverte de ses ossements par Charles Darwin au XIXe siècle. Fin du suspense : des scientifiques ont annoncé lui avoir trouvé une famille.

« Pour la première fois, nous avons pu séquencer l’ADN du Macrauchenia patachonica et nous avons déterminé sa place dans l’arbre de l’évolution », explique à l’AFP Michael Hofreiter, de l’Université de Potsdam en Allemagne, coauteur de l’étude.

 En 1834, lors d’une expédition en Uruguay et en Argentine, Charles Darwintombe nez à nez avec un squelette de Macrauchenia patachonica, un animal disparu sans laisser de descendant dont le cou rappelle celui du chameau mais dont la tête est dotée d’une trompe.

Une bête que Charles Darwin qualifie alors d' »animal le plus étrange jamais découvert ».

Les biologistes tentent, depuis, de lui trouver une place dans le règne animal, de lui attribuer des ancêtres ou au moins des cousins.

Fiche sur le Macrauchenia patachonica, qui intrigue les biologistes depuis le XIXe siècle et a finalement trouvé une famille dans le règne animal. © PAZ PIZARRO, JONATHAN WALTER / AFP

« Un chameau sans bosse, avec des pieds de rhinocéros et le crâne d’une antilope saïga« 

Mais ses caractéristiques physiques forment un mélange plutôt étrange, même pour un animal de l’ère glaciaire, qui défie les méthodes classiques de classification des espèces.

« Imaginez un chameau sans bosse, avec des pieds de rhinocéros et le crâne d’une antilope saïga », s’amuse Michael Hofreiter.

Des particularités auxquelles on peut rajouter la fameuse trompe et un nez placé entre les yeux. Les idées avancées par les scientifiques sont alors parfois aussi saugrenues que le physique de l’animal: certains suggèrent qu’il s’agit d’un animal aquatique qui aurait utilisé sa trompe comme un tuba. D’autres qu’il s’agit d’un cousin du lama, au regard de son long cou… Mais en près de deux siècles, aucune de ces théories n’a fait l’unanimité.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Potsdam et de Muséum américain d’histoire naturelle s’est donc attaquée au mystère. Grâce à des techniques de pointe, ils sont parvenus à séquencer 80% du génome mitochondrial – l’ADN transmise par la mère – de l’animal à partir d’un fossile trouvé dans une grotte du sud du Chili. Selon les chercheurs, le génome de l’animal révèle sa parenté avec la famille des Périssodactyles qui comprend, actuellement, les chevaux, les tapirs et les rhinocéros. Selon eux, le Macrauchenia aurait divergé des Périssodactyles modernes il y a 66 millions d’années.

Mais pourquoi « l’animal le plus étrange jamais découvert » a totalement disparu ? « 

Nous ne savons vraiment pas: à cause des hommes, des changements climatiques ou une combinaison

des deux ? La question reste ouverte », avoue le chercheur.

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Des plats concoctés avec des aliments trouvés dans les poubelles


Plus de 1,3 milliard de tonnes d’aliments jetés, mais des gens sont capable de faire des bonnes choses avec des aliments qui même si la date est périmée, c’est encore bon. L’idée de lancer une application pour mettre en contact des consommateurs ayant de la nourriture en surplus et d’autres cherchant à récupérer des aliments tout simplement génial
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Des plats concoctés avec des aliments trouvés dans les poubelles

 

À Brighton, Adam Buckingham nourrit chaque semaine 200... (PHOTO AFP)

À Brighton, Adam Buckingham nourrit chaque semaine 200 personnes dans un café RJFP installé dans une église. Parmi les dons de nourriture, des jambons Serrano et une grosse quantité de chocolat.

PHOTO AFP

RUTH HOLMES
Agence France-Presse
Londres

 

Ancien chef, Adam Smith s’est reconverti dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en ouvrant dans le nord industriel de l’Angleterre un café où l’on ne sert que des plats concoctés à partir d’aliments rescapés des poubelles. Un projet qui s’est rapidement étendu.

«Dès le premier jour, j’ai cherché à nourrir le monde et c’est toujours ce que je cherche à faire», déclare-t-il à l’AFP en revenant sur l’ascension de son empire éthique, the Real Junk Food Project (RJFP), qui compte désormais 120 cafés affiliés dans le monde.

Il s’appelle Adam Smith mais n’a rien à voir avec son célèbre homonyme du XVIIIe siècle, théoricien du libéralisme économique et auteur de La richesse des nations.

Lancé en décembre 2013 dans un centre communautaire du quartier défavorisé d’Armley à Leeds, son projet réunit aujourd’hui des établissements en Australie, en France, en Corée du Sud, aux États-Unis… et jusqu’au Nigeria.

«Les gens commencent à nous prendre au sérieux», se félicite Adam Smith, au retour d’un événement de sensibilisation à la lutte contre le gaspillage au parlement britannique, où il a servi aux députés des plats composés d’aliments récupérés dans les poubelles.

Le concept est simple: récupérer de la nourriture qui autrement serait jetée – en général parce que la date limite de consommation est dépassée – et la transformer en des plats parfaitement comestibles.

Depuis les débuts du Real Junk Food Project, près de 200 tonnes d’aliments ont été «interceptées» et réutilisées dans les cafés affiliés, indique Adam Smith.

Quelque 1,3 milliard de tonnes d’aliments jetés

Selon les Nations Unies, près d’un tiers de la nourriture produite dans le monde pour les humains chaque année est perdue ou jetée, soit approximativement 1,3 milliard de tonnes.

En offrant des repas en échange d’une contribution libre et volontaire dont le consommateur fixe lui-même le montant, les cafés RJFP contournent les règlementations en matière d’alimentation qui interdisent au Royaume-Uni la vente de nourriture périmée.

«Nous jugeons par nous-mêmes si la nourriture est propre à la consommation en la goûtant ou en la sentant», explique Adam Smith.

Son intention première n’était pas de nourrir les pauvres. Mais dans de nombreuses communautés, le système qu’il a initié est devenu un moyen d’aider les personnes à faibles revenus ou sans ressource.

Aidée de 90 bénévoles, Shena Cooper, une retraitée, dirige le café RJFP Elsie’s à Northampton, dans le centre de l’Angleterre.

«Certaines personnes viennent pour un café et une part de gâteau et donnent quelques livres. Mais d’autres n’ont pas les moyens de contribuer», explique-t-elle.

Les bénévoles doivent relever le défi de créer des plats savoureux avec les aliments qu’ils trouvent, un challenge qui fait «partie du plaisir pour eux», note-t-elle.

Au Elsie’s ce mois-ci, un chef invité a transformé des produits locaux aux dates de consommation dépassées en un repas qui se voulait gourmet avec en entrée, crostini accompagné d’une sauce à la poire, puis saucisse tressée avec son cake de polenta avant de conclure sur un dessert à la figue et au chocolat.

Ici, «vous pouvez avoir bonne conscience en mangeant un gâteau!», plaisante Heike Mapstone, employée dans un centre d’appels. À ses yeux, ce café est «une super idée».

Shena Cooper a conscience que son initiative ne représente «que la partie émergée de l’iceberg» en matière de lutte contre le gaspillage, mais elle espère qu’au bout du compte les efforts cumulés permettront «de montrer le système alimentaire tel qu’il fonctionne vraiment».

Connectés contre le gâchis

«Il y a tellement de choses choquantes», juge-t-elle. «Le fait qu’on fasse faire la moitié du tour du monde en avion à des bananes que l’on jette ensuite à la décharge est ridicule!»

À Brighton, Adam Buckingham nourrit chaque semaine 200 personnes dans un café RJFP installé dans une église. Parmi les dons de nourriture, des jambons Serrano et une grosse quantité de chocolat.

«Ça choque les gens de savoir que toute cette nourriture aurait pu finir à la poubelle», dit-il, appelant à un changement des lois et des mentalités.

Dans le nord de Londres, un duo d’entrepreneurs, Tessa Cook et Saasha Celestial-One vient, lui, de lancer une application («Olio») destinée à mettre en contact des consommateurs ayant de la nourriture en surplus et d’autres cherchant à récupérer des aliments.

«Nous avons fait une étude de marché et nous avons découvert qu’un tiers des gens souffrent à l’idée de jeter de la nourriture», explique Tessa Cook. «Pour moi, ça a été une révélation».

Une quinzaine de «fournisseurs», des particuliers et des entreprises, ont pour l’instant adhéré au système, qui se limite à l’enceinte de Londres. Mais Tessa Cook espère pouvoir élargir le champ rapidement.

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La barbe de Toutankhamon engluée dans un scandale


Je n’aimerais pas être dans les souliers de ou, des personnes qui ont eu cette mauvaise aventure avec la barbe de Toutankhamon. Même étant une fan de l’archéologie et je comprends très bien le désastre que cela occasion à un trésor de l’histoire de l’Égypte ancienne, et si cela a été un simple accident, alors il faut le prendre comme tel. Juste qu’il est dommage que le ou les personnes n’ont pas pris la responsabilité d’avertir des personnes compétentes pour réparer le masque du Pharaon
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La barbe de Toutankhamon engluée dans un scandale

 

 

Toutankhamon, avant qu'on lui titille la barbe. © HEATON / ONLY WORLD / ONLY FRANCE / AFP

Toutankhamon, avant qu’on lui titille la barbe. © HEATON / ONLY WORLD / ONLY FRANCE / AFP

Par Bernadette Arnaud

Lors d’un banal nettoyage, le postiche bleu et or du masque du pharaon s’est détaché, puis a été recollé sans précaution aucune par le (ou les) employé(s) maladroit(s)…

STUPIDE. Un des trésors les plus précieux de l’Égypte ancienne, et sans doute l’un des plus connus au monde, a été victime d’un accident aussi stupide qu’irréparable. Lors d’une banale opération de dépoussiérage du célèbre masque de Toutankhamon — l’illustre pharaon du Nouvel Empire (18e dynastie) —, sa barbe postiche bleu et or se serait… détachée ! Et elle serait restée dans les mains de (des ?) (l’)employé(s) du Musée égyptien du Caire où cette merveille, découverte par l’archéologue Howard Carter en 1922, est exposée. Paniqué, celui-ci (ou ceux-ci) aurai(en)t, en toute hâte, utilisé de la colle époxy pour la souder à nouveau au visage. Or, la réfection est totalement ratée… et l’adhésif irréversible. Sur les photos du masque prises récemment, on aperçoit en effet très nettement la couche de gel utilisé pour recoller les morceaux. Le masque aurait aussi été légèrement éraflé lors d’une tentative de retrait d’une coulée de colle par l’utilisation d’une spatule.

La procédure de restauration n’a pas été suivie, c’est le moins que l’on puisse dire ! 

Cet accident, qui se serait produit au mois d’octobre dernier, a été révélé très récemment et relayé par le site Al Araby Al Jadeed le 22 janvier 2015, repris par Associated Press et la presse britannique, en particulier la BBC (voir aussi, en gros plan, à cette adresse). Une journaliste a pu aussitôt se rendre sur place et constater les dégâts. Ces dommages ont ensuite été confirmés par le directeur du Musée égyptien, Mahmoud Al Hawagi. Par crainte de représailles, les conservateurs égyptiens s’expriment sous le couvert d’anonymat et il est donc difficile de savoir pour l’instant ce qui s’est réellement passé. Une chose est certaine, la procédure de restauration n’a pas été suivie, c’est le moins que l’on puisse dire ! Après l’accident, le masque aurait dû en effet être transporté dans le laboratoire de conservation du musée, pour recevoir un traitement adapté. Une enquête interne est en cours.

La barbe, un attribut royal

Dans l’Égypte antique, la barbe postiche était un des attributs royaux du pharaon et des divinités. Celle-ci était portée au menton, attachée aux oreilles par un fil. Un symbole de pouvoir tel, que la reine Hatchepsout devenue pharaon s’était fait représenter portant cette barbe postiche

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Parole d’enfant ► Enterrement


Même quand les enfants sont jeunes, la mort est un sujet qu’ils réfléchissent, peut-être parce qu’ils sont très malade, ou bien la perte d’un être cher, certains y voient un moyen pour mettre des sourires sur terre
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Enterrement

 

 

 

 » Maman quand je vais mourir, je ne veux pas être enterré, je veux être ensoleillée »

Jenny 6 ans/Ste-Julie