Apparence
« Malgré les apparences, tout ce que l’on fait dans la vie, on le fait pour soi. »
André Boutin
Apparence
« Malgré les apparences, tout ce que l’on fait dans la vie, on le fait pour soi. »
André Boutin
Il existe des moyens de défense chez les animaux qui sont assez surprenants et cela fait la différence entre la vie et la mort quand ils rencontrent leurs prédateurs sauf peut-être l’humain
Nuage
Cinq animaux aux moyens de défense surprenants
Par Jonathan Sare, Futura
Au cours de l’évolution, la faune a su développer d’étonnants systèmes de défense. De l’armure en passant par le canon chimique et les épines, la nature a doté ces animaux de véritables armes.
Nous avons réuni les cinq plus étonnantes aptitudes de défense dans cette vidéo.
Les écailles du pangolin
Le pangolin vit dans les forêts et savanes d’Afrique et d’Asie du Sud-Est. Il se nourrit principalement de fourmis, de termites et parfois de petits vertébrés qu’il trouve au sol ou dans les arbres. Son corps est en grande partie recouvert d’écailles. En cas d’attaque, le pangolin rabat sa tête entre ses pattes antérieures pour se protéger. Il peut aussi se défendre en hérissant ses écailles.
La myxine et son mucus asphyxiant
La myxine est un poisson d’eau salée qui mesure entre 50 cm et 1 m. Considérée comme un fossile vivant, elle se nourrit de céphalopodes, de crabes et parfois de poissons bien plus gros qu’elle. Si elle est menacée ou capturée, la myxine peut générer un mucus à l’aide de glandes disposées le long de son corps. Une fois dilué dans l’eau, il devient très gélatineux et asphyxie le prédateur.
La queue épineuse du porc-épic
L’aire de répartition du porc-épic à crête s’étend du sud de l’Europe jusqu’au nord de l’Afrique. Cet animal nocturne se nourrit de racines ou de fruits et se réfugie dans de profonds terriers où il vit en famille. Il utilise sa queue pour se défendre. Armée de petites épines qui se détachent et restent dans la chair, elle dissuade souvent les prédateurs d’approcher trop près.
Le coléoptère bombardier et son liquide brûlant
Le coléoptère bombardier commun mesure entre 7 et 10 mm de long. Il vit principalement en Europe et en Afrique du Nord. Ce coléoptère doit son nom à son étonnant système de défense. En effet, il expulse par l’arrière de son corps un liquide brûlant composé d’hydroquinone et de peroxyde d’hydrogène afin d’éloigner les prédateurs.
Les jets de sang du crapaud cornu
Le crapaud cornu est un lézard au physique proche de l’iguane. Il se nourrit de fourmis et vit en Amérique du Nord, dans les déserts. Cet étrange lézard a la particularité d’expulser des jets de sang par ses yeux, pouvant atteindre une cible à plus d’un mètre de distance. En cas d’attaque, il peut aussi se gonfler et doubler sa taille.
© The Clip Cutter, Massey University, AZA Animals, lifeonearthclips, czg123, NatGeoWild, National Geographic, beardedheron
Est-ce mieux la cigarette ou le vapotage ? Surement pas les deux ! Quoi qu’il en soit le vapotage n’est pas sans risque.
Nuage
(Montréal) Trois nouvelles études publiées récemment mettent en lumière les dangers potentiellement associés au vapotage, surtout lorsque l’activité est combinée à la consommation de cigarettes traditionnelles.
LA PRESSE CANADIENNE
La première étude indique, dans les pages de l’American Journal of Preventive Medicine, que les jeunes adultes qui utilisent à la fois des cigarettes électroniques et des cigarettes traditionnelles doublent pratiquement leur risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), comparativement à ceux qui fument uniquement des cigarettes traditionnelles. Leur risque d’AVC est aussi trois fois plus élevé que celui des non-fumeurs.
Les chercheurs de l’Université George Mason indiquent dans un communiqué qu’on « commence à comprendre l’impact sur la santé des cigarettes électroniques concomitantes au tabagisme, et les nouvelles ne sont pas bonnes ».
Par ailleurs, les travaux réalisés par des scientifiques de l’Université Johns Hopkins établissent une association entre le vapotage, l’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).
Leurs conclusions sont publiées par le journal médical BMC Pulmonary Medicine et par l’American Journal of Preventive Medicine.
Dans le cas de la première étude, les utilisateurs actuels de la cigarette électronique étaient 39 % plus susceptibles que les non-utilisateurs de déclarer souffrir d’asthme. Cette hausse variait entre 31 % pour les utilisateurs occasionnels et 73 % pour les utilisateurs quotidiens.
Lors de la deuxième étude, environ 11 % des utilisateurs de la cigarette électronique ont indiqué souffrir de bronchite chronique, d’emphysème ou de MPOC, comparativement à 5,6 % pour les non-utilisateurs.
Le risque de MPOC était six fois plus élevé chez ceux qui utilisaient les deux types de cigarettes, comparativement aux non-fumeurs. Le risque était trois fois plus élevé chez les utilisateurs de la cigarette traditionnelle.
Si les scientifiques environnementaux étaient pris un peu plus au sérieux, nous ne serions peut-être pas rendues là. Imaginez ! Il y a 12 ans, un rapport avait prédit que si des mesures significatives n’étaient pas prises pour diminuer les émissions de dioxyde de carbone, la saison des feux en Australie commencera plus tôt et sera plus intense. Et qu’est-ce qu’on fait, on promet qu’on atteindra le but en 2030. Ce n’est pas dans 10 ans, c’est maintenant !
Nuage
Il y a 12 ans, un rapport avait prédit la saison d’incendies qui ravage l’Australie
Selon le dernier bilan, plus de 13 millions d’hectares auraient disparu dans les flammes en Australie depuis septembre.© Mark Graham/Bloomberg via Getty Images
Par Emeline Férard
En 2008, un rapport sur l’impact du changement climatique commandé par le gouvernement australien avait prédit que la saison des incendies démarrerait plus tôt et deviendrait plus intense à l’horizon 2020.
Alors que les incendies gagnent de plus en plus de terrain en Australie et que de nouvelles évacuations ont été décrétées, certains continuent à émettre des doutes quant à leur origine. Dans un communiqué, la police de Nouvelles-Galles du Sud a fait état de l’arrestation d’au moins 24 personnes soupçonnées d’avoir déclenché des feux de façon délibérée.
Pourtant, c’est un tout autre coupable que les spécialistes pointent du doigt depuis le début de la saison des incendies : le changement climatique. En favorisant la sécheresse et la hausse des températures, ce dernier aurait contribué au déclenchement de feux plus précoces et plus intenses. Un phénomène que les scientifiques avaient prédit depuis longtemps.
Il y a douze ans, un rapport commandé par le gouvernement australien l’avait en effet déjà mentionné. Dirigée par l’économiste Ross Garnaut, cette étude indépendante visait à évaluer l’impact du changement climatique sur l’économie australienne. Elle avait conclu que les émissions de dioxyde de carbone auraient des conséquences importantes et coûteuses sur l’agriculture, les infrastructures, la biodiversité et les écosystèmes de l’Australie si elles n’étaient pas réduites.
Le document paru en 2008 et mis à jour en 2011 avait toutefois émis des projections bien plus détaillées.
Il suggérait ainsi : « les saisons des incendies démarreront plus tôt, s’achèveront légèrement plus tard et seront globalement plus intense. Cet effet va s’accroître au fil du temps, mais il devrait être directement observable dès 2020 ».
Des affirmations qui résonnent dramatiquement face à la situation actuelle.
2019, année la plus sèche et la plus chaude en Australie
Le Bureau de météorologie australien a annoncé que 2019 avait été l’année la plus sèche et la plus chaude jamais enregistrée en Australie. Le 18 décembre a ainsi battu un record de température depuis le début des relevés, avec une moyenne nationale mesurée à 40,9°C. Les précipitations elles, ont atteint une moyenne annuelle 10% plus basse que le précédent record enregistré en 1902.
2019 a été la plus chaude enregistrée en Australie depuis les début des relevés. La moyenne de température annuelle a été 1,52°C au dessus de celle de la période 1961-1990. – Commonwealth of Australia 2020, Bureau of Meteorology
Le changement climatique global ne serait pas le seul facteur à avoir favorisé ces conditions. D’autres phénomènes, dont un appelé dipôle de l’océan Indien, auraient également joué un rôle. Mais la sécheresse et la chaleur sont à l’origine du dangereux cocktail qui a permis l’apparition des incendies dévastateurs. En 2019, les feux ont démarré en septembre, soit un mois plus tôt que la saison habituelle qui court généralement d’octobre à mars, selon le Country Fire Service.
Les incendies se sont également révélés plus intenses. D’après le dernier bilan relayé par Reuters, ce sont désormais plus de 13 millions d’hectares qui auraient disparu dans les flammes en Australie, dont cinq millions rien qu’en Nouvelles-Galles du Sud. Cela représente une zone plus vaste que celles brûlées par les feux de Californie en 2018 et les incendies survenus en Amazonie en 2019.
« Je suis triste de voir que j’ai été inefficace », a expliqué Ross Garnaut, à la tête du rapport de 2008 interrogé par SBS News. Bien que « j’ai eu l’opportunité de parler de ce problème aux Australiens, j’ai été incapable de les persuader que c’était dans notre intérêt national de jouer un rôle positif dans l’effort mondial visant à réduire les effets du changement climatique ».
Des mesures jugées insuffisantes contre le changement climatique
Lors de la publication du rapport en 2008, le gouvernement de l’époque a pris en compte plusieurs des conclusions clés de l’étude mais il a échoué à prendre des mesures à long terme pour réduire les émissions de CO2 du pays. Depuis 2014, ces dernières augmentent même de façon régulière. Entre mars 2018 et 2019, elles ont ainsi connu une hausse de 3,1 millions de tonnes, atteignant 538,9 millions de tonnes.
Face aux feux qui continuent de progresser et menacent d’être ravivés par une nouvelle vague de chaleur, de nombreux Australiens ont interpellé le gouvernement sur son soutien à l’industrie du charbon très polluante et son manque d’action contre le changement climatique.
Le Premier ministre, Scott Morrison, a répondu qu’il serait « irresponsable » de tourner le dos à cette industrie, assurant que le pays atteindrait ses objectifs de réduire de 26 à 28% ses émissions d’ici 2030.
Cette réponse du Premier ministre déjà très critiqué n’a fait qu’attiser les contestations et de nombreux internautes n’ont pas manqué de remettre en lumière sur les réseaux sociaux les conclusions du rapport publié en 2008. Des conclusions qui suggèrent un avenir encore plus sombre pour l’avenir : d’ici 2067, le nombre de jours marqués par des incendies extrêmes pourrait augmenter de 300%.
« Bien que les choses aillent déjà mal, elles vont continuer de s’aggraver si les concentrations d’émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère continuent d’augmenter », a assuré Ross Garnaut. Et « l’Australie a un intérêt [de réduire ses émissions] plus important que n’importe quel autre pays développé parce que nous sommes le plus vulnérable d’entre eux », a t-il jugé.
Plus de 800 millions d’animaux auraient déjà péri
Près de 200 feux seraient encore recensés en Australie dont plus de la moitié ne serait pas encore sous contrôle, selon le dernier bilan. Celui-ci fait également état du décès d’au moins 28 personnes et de la destruction de près de 2.000 maisons en Nouvelles-Galles du Sud. Des milliers de pompiers et de militaires continuent de s’affairer sur le terrain pour lutter contre les flammes et venir en aide à la population.
Les incendies en Australie observés depuis l’espace le 1er janvier 2020 par le satellite Suomi NPP de la NOAA et de la NASA. – NASA Worldview, Earth Observing System Data and Information System (EOSDIS)
Alors que des centaines de personnes ont dû être évacuées, les incendies sont également une catastrophe pour la biodiversité australienne. Une estimation, doublée depuis, suggère que plus de 800 millions d’animaux auraient déjà péri dans l’est de l’île-continent. Si l’arrivée de pluies le week-end dernier a offert un peu de répit aux équipes de secours, elles redoutent que la chaleur et les vents n’aggravent à nouveau la situation.
L’Australie n’en est par ailleurs qu’au début de l’été, a souligné Andrew Watkins, spécialiste du Bureau of Meteorology interrogé par le New Scientist. « Généralement, dans le sud de l’Australie, les semaines les plus chaudes se produisent fin janvier et début février, donc nous n’avons pas encore atteint notre période la plus chaude », a-t-il conclu.
Il semble que l’avion d’Ukraine International Airelines aurait été bel et bien atteint par un missile lancé à partir du sol iranien. Est-ce une erreur ? Les Iraniens veulent se venger des américains et si cela aurait été voulu, ils l’auraient sûrement voulu en tirer le mérite. Non pas que j’approuve l’acte qu’importe quel pays, bien au contraire, cette possibilité d’erreur me parait à mon avis plausible, mais très malheureux.
Nuage
Le New York Times a rendu publique une vidéo qui semble montrer l’avion ukrainien frappé par un missile peu après son décollage de l’aéroport de Téhéran.
Le vol 752 d’Ukraine International Airlines a été vraisemblablement abattu par un missile surface-air iranien, a indiqué dans un point de presse le premier ministre canadien Justin Trudeau, jeudi.
JEAN-FRANÇOIS CODÈRE
LA PRESSE
« Nous avons des renseignements provenant à la fois de nos alliés et de nos propres services, a déclaré M. Trudeau. Ces renseignements indiquent que l’avion aurait été abattu par un missile surface-air iranien. Cela pourrait avoir été accidentel. Cette nouvelle vient confirmer la nécessité d’une enquête approfondie dans cette affaire. »
L’écrasement survenu mercredi près de Téhéran a coûté la vie à 176 personnes, dont 63 Canadiens.
Interrogé à savoir quelle pourrait être la réponse du Canada à cet incident, M. Trudeau a rappelé qu’il fallait d’abord qu’une enquête « complète, approfondie et crédible » permette d’obtenir des réponses définitives.
« Nous reconnaissons que ça a peut-être été une situation involontaire, ce qui rend la tenue d’une enquête encore plus importante. »
Le ministre des Affaires étrangères François-Philippe Champagne s’est entretenu mercredi soir avec son homologue iranien pour demander à ce que le Canada participe à l’enquête. La réponse se fait toujours attendre, selon M. Trudeau. Selon certains rapports, l’Iran aurait déjà donné son accord.
Selon des médias américains, l’avion aurait été atteint par des missiles SA-15, aussi connus sous l’appellation Tor, conçus par la Russie. Ceux-ci auraient possiblement pris l’avion civil pour un avion militaire américain, au moment où l’Iran était en état d’alerte maximal en anticipation d’une possible riposte à son attaque d’une base militaire en Irak abritant entre autres des soldats américains et canadiens.
PHOTO EBRAHIM NOROOZI, ASSOCIATED PRESS
Selon des médias américains, l’avion aurait été atteint par des missiles SA-15, aussi connus sous l’appellation Tor, conçus par la Russie.
Les services de renseignements américains auraient détecté, par imagerie satellite, des indices de l’envoi de missiles.
Plus tôt dans la journée, les autorités iraniennes avaient fortement nié cette possibilité.
« Plusieurs vols intérieurs et internationaux volaient au même moment dans l’espace iranien à la même altitude de 8000 pieds, et cette histoire de frappe de missile sur l’avion ne peut pas du tout être correcte », indiquait un communiqué sur le site du ministère des Transports iraniens.
« De telles rumeurs n’ont aucun sens », ajoutait le texte, qui cite Ali Abedzadeh, président de l’Organisation de l’aviation civile iranienne (CAO) et vice-ministre des Transports.
Un rapport préliminaire des autorités ukrainiennes faisant état de différentes possibilités à l’étude plaçait de son côté l’impact d’un missile antiaérien en tête de liste.
« L’avion volait au-dessus d’un quartier difficile, quelqu’un a peut-être fait une erreur de l’autre bord. Pas de notre bord, mais de l’autre bord. C’est triste ce qui est arrivé », a pour sa part déclaré le président américain Donald Trump lors d’une mêlée de presse à la Maison-Blanche jeudi matin.
On a beaucoup parlé du bogue de l’an 2000 et rien ne s’est vraiment passé. Surprise !!! L’année 2020 lui a provoqué quelques bogues. Heureusement, c’est moins pire de ce qui avait été annoncé pour celui de 2000. Par contre, il semble que certains appréhendaient que le problème réagirait plus tard. Ils ont choisi une méthode rapide en pensant que de toute manière les problèmes n’existeraient plus en 2020… Erreur !
Nuage
Des mesures mises en place par certaines équipes de développement pour éviter le bogue de l’an 2000 l’ont simplement repoussé de 20 ans.
PHOTO : GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO / JACKIE NIAM
Radio-Canada
Au tournant du millénaire, on annonçait une catastrophe informatique communément appelée « le bogue de l’an 2000 », parce que plusieurs systèmes n’étaient pas programmés pour passer à un nouveau siècle
Outre quelques changements d’année indésirables où l’on passait de 1999 à 1900, rien de trop grave ne s’était finalement produit. Toutefois, certaines des mesures mises en place pour éviter le bogue de l’an 2000 l’ont simplement repoussé de 20 ans.
Ce que certaines personnes ont baptisé « le bogue de l’an 2020 » (ou Y2K20 en anglais) est loin d’être généralisé, mais certains problèmes techniques liés à ce changement de décennie ont été rapportés dans divers médias.
Les parcomètres de la ville de New York ont par exemple tous arrêté d’accepter les paiements électroniques lorsque minuit a sonné dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Au moment d’écrire ces lignes, la Ville s’affaire toujours à mettre à jour les systèmes informatiques de ces parcomètres un à un afin qu’ils redeviennent fonctionnels.
Le passage à l’an 2020 a aussi paralysé une partie de la flotte de trains du métro de Hambourg, en Allemagne. Les problèmes sont maintenant réglés, mais selon plusieurs médias allemands, leurs systèmes informatiques n’étaient pas programmés pour changer de décennie.
Les serveurs du jeu vidéo de lutte WWE 2K20 ont aussi arrêté de fonctionner le 1er janvier. L’éditeur du jeu, 2K Games, a remédié à la situation en moins de 24 heures.
Mais pourquoi ce bogue survient-il?
En gros, certaines des solutions mises en place par des équipes de développement pour éviter le bogue de l’an 2000 étaient des bombes à retardement. L’une d’entre elles, surnommée « la méthode de l’année pivot », consistait à modifier l’année de référence pour un nouveau siècle.
Certaines équipes de développement ont donc choisi l’année à deux chiffres « 20 » (pour 2020) comme année de référence. Concrètement, cela veut dire que les années se terminant par les chiffres « 00 » à « 19 » sont interprétées comme faisant partie du 21e siècle, tandis que celles se terminant par les chiffres « 20 » à « 99 » appartiennent au siècle précédent.
Greg Sternberg, un développeur et consultant en informatique qui a travaillé avec plusieurs entreprises financières pour empêcher le bogue de l’an 2000, explique au site spécialisé ZDNet que la méthode de l’année pivot était quelque peu répandue dans l’industrie à l’époque.
On me disait souvent qu’il n’y avait pas de chance que le programme roulerait encore en 2020. C’est vrai dans bien des cas, mais plusieurs programmes sont restés en place beaucoup plus longtemps qu’initialement prévu, relate Greg Sternberg.
Ces décisions à court terme étaient peut-être la solution la plus rapide à l’époque. […] Mais [les solutions rapides] finissent habituellement par nous rattraper.
La majorité des entreprises ont toutefois choisi de complètement réécrire le code de leurs systèmes plutôt que d’avoir recours à la méthode de l’année pivot. C’était une technique plus laborieuse, mais qui entraîne bien moins de conséquences négatives.
Nombreux autres incidents liés au bogue de l’an 2020 ont été rapportés par divers médias ces derniers jours. On pense entre autres aux caisses enregistreuses fabriquées par l’entreprise polonaise Novitus, qui ne sont toujours pas capables d’imprimer de factures en raison d’un problème avec leur horloge.
Les suricates sont vraiment mignons, très attentifs à leur environnement et sont à l’affût de tout danger. Le clan est très soudé et répond immédiatement si un des membres lance une alerte, ou un appel l’aide. Pendant 11 ans, des scientifiques ont étudié 10 clans de suricates dans un désert de l’Afrique du Sud. En fait, ils ne sont pas si doux qu’on peut le croire, ils peuvent être même très agressifs.
Nuage
Pour défendre leur territoire, les suricates s’engagent dans une « danse de guerre »
Lorsqu’ils font face à un groupe rival, les suricates se livrent parfois à une « danse de guerre ».© Robert Sutcliffe, Kalahari Meerkat Project.
Par Emeline Férard
Des scientifiques ont mené une vaste étude sur les comportements d’agression entre différents groupes de suricates. Ils ont constaté que lorsqu’il s’agit de défendre leur territoire, les petits mammifères ne plaisantent pas et vont même jusqu’à se lancer dans une « danse de guerre ».
Avec leur museau attendrissant, leurs yeux malicieux et leurs facéties, les suricates font sans aucun doute partie des mammifères les plus mignons au monde. Sauf que sous leur air innocent, ces animaux cachent un caractère bien plus trempé qu’on ne pense. Pour preuve, une étude publiée en 2016 a attribué aux suricates le titre de mammifère le plus meurtrier parmi plus de mille espèces.
Selon ces recherches, les petits carnivores seraient en effet les plus susceptibles de tuer leurs propres congénères. Une tendance à l’agressivité qui peut surprendre mais que vient de confirmer une nouvelle étude publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B par des chercheurs du University College de Londres et de l’Université de Cambridge.
Ces travaux se sont intéressés aux comportements d’agression entre différents groupes de suricates. Ils révèlent que les conflits, de même que la violence, sont particulièrement fréquents au sein de l’espèce Suricata suricatta. Pour défendre leur territoire, les mammifères iraient parfois même jusqu’à faire voir à leurs opposants une vraie « danse de guerre ».
Onze ans de suivi dans le Kalahari
Les suricates sont connus pour être des animaux très sociaux qui vivent au sein de groupe où la coopération est un facteur clé de stabilité. Chaque clan est ainsi composé d’une vingtaine de membres dont un mâle dominant et une femelle dominante qui sont en charge d’assurer la reproduction du groupe. Mais les clans sont aussi déterminés par leurs territoires qu’ils défendent farouchement.
Comme tout animal territorial, il est donc fréquent que les suricates connaissent des interactions avec leurs voisins. Comment ces rencontres se traduisent-elles exactement ? C’est ce que les scientifiques britanniques ont voulu savoir. Sur une période de onze ans, ils ont suivi de façon régulière dix clans d’une vingtaine d’individus vivant dans le désert du Kalahari en Afrique du Sud.
« Le désert du Kalahari est un environnement semi-aride où les pluies et les températures varient nettement, ce qui signifie que les ressources sont distribuées de manière inégale dans le temps et l’espace », expliquent les auteurs dans leur rapport.
Or, qui dit ressources inégalement réparties, dit compétition entre les animaux et les scientifiques n’ont pas été déçus.
Entre janvier 2008 et février 2019, ils ont pu observer plus de 400 interactions intergroupes impliquant 78 combinaisons de 36 groupes différents. Et plus de la majorité d’entre elles (64,7%) ont impliqué une démonstration d’agressivité.
« Nous montrons que les interactions entre les groupes de suricates ne sont jamais de nature tolérante », explique dans un communiqué le Dr Mark Dyble, principal auteur de l’étude.
De l’observation à l’affrontement physique
Les petits mammifères ont toutefois fait preuve de différents comportements. Les scientifiques en ont identifié six au total parmi lesquels la réalisation d’une « danse de guerre ». Réalisée à plusieurs, cette dernière consiste à se dresser sur ses pattes, la queue tendue et la fourrure hérissée, sans doute pour faire apparaitre le groupe plus imposant qu’il ne l’est réellement.
Les cinq autres comportements identifiés consistaient à observer ses opposants, les pourchasser, battre en retraite, fouiller les terriers des groupes rivaux et s’engager dans un contact physique agressif. D’après les observations réalisées, les interactions durent généralement une vingtaine de minutes et peuvent impliquer l’intégralité de ces six comportements.
64,7% des interactions observées entre les différents groupes de suricates ont impliqué une démonstration d’agressivité. – Dominic Cram, Kalahari Meerkat Project
Dans le détail, les chercheurs ont ainsi constaté que dans 86% des cas, les agressions s’achevaient par la retraite d’un des deux groupes avant contact direct. Toutefois, dans 9% des exemples, les interactions sont allées jusqu’à l’affrontement physique, conduisant à la mort d’au moins un suricate. Des affrontements qui sont loin d’être sans conséquences pour les clans impliqués.
« Même quand les interactions entre les groupes ne génèrent pas de violence physique, elles peuvent avoir des conséquences territoriales », a souligné le Dr Dyble, « les groupes perdants se déplacent vers des terriers plus proches du centre de leur territoire tandis que les groupes vainqueurs progressent vers des terriers qui en sont plus éloignés ».
Plus de suricates, plus de chances de victoire
Si le lieu de la rencontre ou le sexe des individus n’a pas semblé influencer l’issue d’un combat, les résultats montrent que les groupes les plus grands et ceux possédant le plus de petits étaient davantage susceptibles de remporter le duel. Un phénomène dont l’origine reste floue. D’après les chercheurs, il est possible que les clans avec plus de petits aient davantage besoin de maintenir ou d’étendre leur territoire.
Il est également possible que ces mêmes clans aient davantage à souffrir d’une défaite du fait de la présence des petits et se montrent donc plus résistants. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle étude confirme que les suricates sont loin d’être les petites créatures inoffensives qu’ils paraissent être. Une attitude qui s’explique en partie par l’environnement rude dans lesquels ils doivent survivre.
Ces travaux n’éclairent toutefois pas que le comportement des sociétés animales, ils s’avèrent aussi utiles pour mieux comprendre les nôtres.
« Si nous voulons pleinement comprendre la violence au sein des sociétés humaines, nous devons comprendre ses racines évolutives. Cela nécessite de comprendre pourquoi les autres groupes animaux se battent et ce qu’ils y gagnent ou perdent », a conclu le Dr Dyble.