Le Saviez-Vous ► L’histoire de la cafetière/ Les machines à café à travers le temps


Le matin, comme la plupart des gens, le café est le breuvage préféré pour commencer la journée. Cela ne date pas d’hier, depuis longtemps, il y a des amateurs de café partout dans le monde, mais encore faut-il qu’il soit accessible et facile à préparer. Mais les premiers amateurs de café vivaient au Moyen-Orient. En fait il faisait plus une décoction qu’une infusion.
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L’histoire de la cafetière/ Les machines à café à travers le temps


histoire de la cafetière

Les cafetières présentent incontestablement la façon la plus courante pour réaliser du café. La plupart des amateurs de café s’accordent à dite que le meilleur précédé d’extraction du café demeure la cafetière étant donné que les saveurs riches et délicates sont préservées ce qui lui donne un aspect crémeux.

Deux pays se dispute la paternité de la cafetière

Il n’est pas évident de déterminer précisément l’origine de l’apparition des cafetières. A cela deux pays se disputent la propriété de l’invention de la cafetière, ainsi français et italiens ne s’accordent pas et revendiquent tous deux être à l’origine de l’invention. On retrouve les premières traces de cafetières en France qui serait apparu au cours des années 1800. L’inventeur de la cafetière serait Jean-Baptiste de Belloy (archevêque de Paris), sa cafetière à percolation était aussi nommée la « débelloire ». Ces cafetières sont composées d’un compartiment supérieur et d’un compartiment inférieur avec au milieu un compartiment métallique intermédiaire, faisant office de filtre, dans lequel est placé le café. De cette manière l’eau bouillante est placée dans l’étage supérieur, de sorte que le café s’infuse (lexivition en réalité) et s’écoule lentement vers le fond du compartiment inférieur du pot.

La cafetière à dépression

25 ans plus tard, la cafetière à dépression fait son apparition et propose une méthode plus élaborée que la méthode précédente. Le brevet sera déposé en 1837 par une femme. Ce procédé sera graduellement amélioré à travers divers brevets successivement déposés.

Plus tard, viendra le principe des deux récipients juxtaposées, le siphon balancier, l’un est en verre et l’autre en céramique. Le système reposait sur un balancier, l’eau passait par un tube pour aller d’un récipient à l’autre qui grâce au transfert des masses éteignait automatiquement au bon moment le brûleur par le phénomène de balancier. D’autre systèmes ressemblant à celui-ci furent élaborés pour faire du café.

C’est aux USA que le système de cafetière à dépression s’améliore grâce à William Edson, avec la cafetière composé d’un récipient supérieur et d’un compartiment bas et d’un tube par lequel le café grimpe sous la pression.

Ces types de cafetière furent très employées en France jusqu’à la fin des années 70.

L’invention de la cafetière italienne

La cafetière italienne, aussi connu sous le nom de moka, fera son apparition dès 1895. Le réservoir d’eau dans le compartiment inférieur une fois en ébullition passe par un conduit au-dessus duquel il y a une grille, le café présent infuse, traverse à nouveau une grille et remonte enfin par une cheminée pour atterrir dans un compartiment (verseuse) duquel on versera le café.

L’arrivée du filtre en papier

Le filtre à papier apparait en 1908 grâce à Madame Melitta Bentz. Une fois le café moulu, on le dispose dans le filtre dédié, puis on déverse lentement l’eau chaude qui va s’imprégner des arômes puis s’écouler dans un pot. Ce nouveau procédé est très pratique car il permet de réaliser un café en grande quantité de façon rapide

https://www.what-else.info/


Les machines à café à travers le temps


CAFETIÈRE TURQUE

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C’est au XVième siècle au Proche Orient que les premières cafetières sont apparues. Le café était broyé très finement afin d’obtenir une poudre aussi fine que la farine. Le café moulu était ensuite plongé dans de l’eau puis mélangé et laissé en ébullition. On était sur un système de décoction et non d’infusion.

CAFETIÈRE À PERCOLATION

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Le premier système de percolation (le fait que l’eau traverse le café moulu) est apparût vers 1800 grâce à l’archevèque de Paris Jean-Baptiste de Belloy. La cafetière disposait d’une réserve d’eau chaude qui coulait doucement sur le café moulu pour retomber dans une verseuse.

MACHINES EXPRESSO

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L’idée de que l’eau traverse le café à l’aide de la pression de la vapeur vient en faite de France en 1820 par Louis-Bernard Rabaut et non d’Italie comme on pourrait le croire. Cependant la véritable première machine expresso fût elle belle et bien Italienne par Luigi Bezzera en 1901. La première commercialisation fût en 1905 par La Pavoni suite au rachat du brevet de Bezzera.


CAFETIÈRES À DÉPRESSION

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La cafetière à dépression fût inventé en 1825. Elle connue de nombreuses modifications brevetés dont par deux français Jeanne Richard et Louis François Boulanger. Il faudra attendre 1915 pour que la cafetière à dépression soit arrive dans les foyers notamment grâce à l’utilisation du pyrex pour les deux bols à la place du verre trop fragile. Aujourd’hui c’est Cona qui est la marque emblématique de la cafetière à dépression.

CAFETIÈRES FILTRE

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Si je vous demande une marque de filtre en papier ? vous me répondez Melitta. Et c’est normal car c’est bien Melitta Benz, en Allemagne en 1908, qui créa la première cafetière filtre. Je ne parle pas de la cafetière filtre électrique mais bien de la cafetière filtre manuelle, de l’idée de séparer le marc de café de l’infusion à l’aide d’un filtre en papier. Il faudra attendre 1965 pour voir apparaitre les premières cafetières filtres électrique.

CAFETIÈRES À PISTON

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C’est l’italien Calimani en 1929 qui créa la cafetière à piston que nous connaissons et ceux suite à des idées de 2 français  (Meyer et Delforge) en 1852. Mais savez vous d’où vient son autre nom de French Press ? Et bien c’est parce que la première usine de cafetière à piston se situait en France.

CAFETIÈRES ITALIENNES

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La célèbre cafetière italienne ou Moka Express fût créée en 1933 par l’ingénieur italien Alfonso Bialetti qui a donné son nom à l’une des marques les plus connues dans le monde du café.

 MACHINES À CAFÉ AUTOMATIQUE

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Pour la machine à café,il faut attendre 1985. C’est Saeco qui fût le premier à créer une machine basée sur le principe « du grain à la tasse », afin de toujours avoir un café fraichement moulu juste avant l’extraction de votre expresso et ce par un simple bouton.


Par Julius Schorzman — Travail personnel, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=107645

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Le climat aura une forte influence sur l’économie dans les années 2020


Dans les prochaines années, nous serons probablement témoins de grands changements dans l’économie canadienne, autant en agriculture, main-d’oeuvre, énergie renouvelable, service etc.Ces changements sera aussi présents dans d’autres pays qui espérons-le mettent les bouchées doubles pour amoindrir un peu l’impact des changements climatiques
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Le climat aura une forte influence sur l’économie dans les années 2020

Les analystes estiment que l’urgence croissante du changement climatique pourrait influencer les choix de cultures des agriculteurs canadiens.

  • Dan Healing

  • La Presse Canadienne

Un nouveau rapport économique indique que la prochaine décennie au Canada sera de plus en plus façonnée par la combinaison des changements climatiques et des perturbations démographiques dues au vieillissement de la population.

“D’ici 2030, l’économie du Canada pourrait connaître une métamorphose importante”, indique le rapport de RBC publié lundi, intitulé “Se frayer un chemin dans les années 2020″.

“Associée depuis longtemps à l’extraction des ressources naturelles, cette économie sera de plus en plus axée sur les services.”

Une population plus âgée présentera des défis aux gouvernements, notamment l’augmentation des coûts des soins de santé et des prestations aux aînés, selon les prévisions des économistes de RBC.

Le rapport prévoit que 650 000 personnes vivront dans des résidences pour personnes âgées ou des maisons de soins au Canada en 2030, contre 450 000 maintenant, et les ressources supplémentaires nécessaires coûteront au moins 140 milliards $ à construire.

Parallèlement, la proportion de Canadiens en âge de travailler devrait tomber à 1,7 pour chaque jeune et personne âgée d’ici 2030, contre 2,3 en 2010.

Un récent rapport fédéral a révélé que le climat du Canada s’était réchauffé de 1,7 degré Celsius entre 1948 et 2016, soit deux fois le taux mondial, note le rapport de RBC.

Les analystes estiment que l’urgence croissante du changement climatique pourrait influencer les choix de cultures des agriculteurs canadiens, mettre à rude épreuve les ports et les routes côtières, déterminer l’emplacement des nouveaux ensembles résidentiels et augmenter les coûts d’assurance.

“L’investissement du Canada dans la réduction de la pollution a été décuplé au cours de la dernière décennie et il faudra y mettre encore plus de ressources dans les années 2020”, note le rapport de RBC.

Il cite une étude récente de la Régie de l’énergie du Canada, qui prévoit que la consommation d’énergie par habitant diminuera de près de 9% d’ici 2030, tout en notant qu’un passage du charbon au gaz naturel dans la production d’électricité réduira l’intensité des émissions.

La demande de pétrole et de produits pétroliers raffinés diminuera au pays en raison de l’efficacité accrue des transports, mais la production de pétrole passera de 4,9 millions de barils par jour en 2020 à 5,7 millions de barils par jour en 2030 grâce à une hausse des exportations, selon le rapport.

La puissance installée d’énergie éolienne et solaire au Canada devrait augmenter de près de 50% au cours de la prochaine décennie, mais ne représentera que 9% de la production d’électricité en 2030, note le rapport, citant à nouveau les chiffres de la Régie de l’énergie.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

La mémoire chevaline sous la loupe


Je crois que la plupart d’entre-nous ne seront pas surpris de lire que les chevaux sont beaucoup plus intelligent qu’ils en ont l’air. Ils reconnaissent ceux qui ne sont bien ou pas avec eux, reconnaît les voix .. Leurs oreilles sont un indice pour nous de son humeur. Et ils savent si la personne devant eux est nerveuse. Mieux connaître les chevaux permet d’avoir une meilleure relation avec des belles bêtes.
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La mémoire chevaline sous la loupe

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Les chevaux sont capables de reconnaître la voix d’une personne qui les a bien ou mal traités.

Les chevaux ont plus de mémoire que l’on croit. Ils sont notamment capables de reconnaître la voix d’une personne qui les a bien ou mal traités. Ces résultats de biologistes bretons permettront d’améliorer les soins dans les écuries.

MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE

Les émotions… des oreilles

« On savait que le cheval pouvait reconnaître les commandements vocaux et déceler la nervosité dans la voix », explique Hugo Cousillas, de l’Université de Rennes, qui est l’auteur principal de l’étude publiée l’été dernier dans la revue Scientific Reports. « Mais on ne savait pas s’il pouvait reconnaître un individu. »

Pour en avoir le cœur net, les chercheurs bretons ont exposé 21 chevaux à des expériences positives et négatives avec une personne, qui leur donnait soit de la nourriture, soit de la nourriture trempée dans du vinaigre. L’expérimentateur portait un haut-parleur qui émettait quelques phrases en français, lues d’un ton neutre par deux personnes, une pour les expériences positives, l’autre pour les expériences négatives. Par la suite, les chercheurs ont observé la réaction du cheval à l’écoute des enregistrements alors qu’il n’y avait personne dans son box. Quand le cheval entendait la voix associée à l’expérience positive, il manifestait du plaisir avec ses oreilles (quand elles sont couchées, le cheval est fâché). Les émotions du cheval étaient aussi enregistrées par un électroencéphalogramme.

Odorat et vision

Il est bien établi que les chevaux peuvent reconnaître les individus avec leur odorat, affirme M. Cousillas.

« Pour ce qui est de la vision, c’est moins clair, car elle est moins performante que la nôtre. La vision chevaline est très efficace quand il est en mouvement, mais ils ne perçoivent pas les couleurs comme nous. »

Les éthologues pensent d’ailleurs que le cheval est capable de reconnaître si une personne est nerveuse par des gestes imperceptibles.

« Quelques études mentionnent aussi le rôle de l’odorat dans l’identification des émotions humaines. Une prochaine étape sera de voir si le cheval peut identifier la nervosité d’un humain avec son ouïe. »

Éthologie et bien-être animal

« Quand les chevaux interagissent avec des humains, on se rend compte que, a posteriori, l’animal va avoir des ressentiments, des expériences positives ou négatives face à certaines personnes, soutient M. Cousillas. Nous nous occupons d’éthologie, nous voulons améliorer le bien-être animal. Ce type d’informations, s’ils sont capables d’identifier des individus, va nous permettre d’améliorer les soins. Si on se rend compte que c’est important d’avoir la même personne, on va en tenir compte. »

Domestiqué depuis 6500 ans

Le cheval aurait été domestiqué il y a 6500 ans dans les steppes russes ou ukrainiennes, selon une étude publiée en 2018 dans la revue Science. Auparavant, c’était le cheval de Botai, au Kazakhstan, qui était considéré comme le premier cheval domestiqué, il y a 5500 ans. Mais les chevaux modernes ne descendent pas du cheval de Botai. Seul le cheval de Przewalski, en Mongolie, descend du cheval de Botai, affirmait l’étude, dont les auteurs étaient des généticiens du Musée d’histoire naturelle du Danemark. Jusqu’alors considérés comme les derniers chevaux sauvages de la planète, les chevaux de Przewalski sont donc des animaux redevenus sauvages (feral en anglais), comme les mustangs des Amérindiens de l’Ouest américain au XIXe siècle. Les mustangs étaient des chevaux espagnols redevenus sauvages.

Quelques chiffres

60 millions : nombre de chevaux dans le monde 67 : nombre de races chevalines internationales 784 : nombre de races chevalines dans le monde

Sources : FAO, Université suédoise des sciences agricoles

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Sécheresse : des tireurs d’élite abattront 10 000 dromadaires sauvages en Australie


Est-ce vraiment pour le bien-être de l’animal ? En risquant de mourir de soif, ou de se blesser pour un point d’eau, une surpopulation de dromadaire qui ne sont pas originaire d’Australie, mais importé par les Européens, les autorités ont décidé de les abattre. Comment il se fait qu’on parle depuis quelques années qu’on est capable de changer l’eau salée en eau potable et qu’on n’est toujours pas capable de donner de l’eau dans des régions asséchées ? Bref, je comprends l’enjeu, mais pas la solution.
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Sécheresse : des tireurs d’élite abattront 10 000 dromadaires sauvages en Australie

(Sydney) Des tireurs d’élite vont abattre depuis des hélicoptères 10 000 dromadaires sauvages en Australie, en raison de la menace que constituent pour les populations ces animaux qui, du fait de la sécheresse, s’approchent de plus en plus des localités de l’intérieur du pays pour y trouver de l’eau.

      HOLLY ROBERTSON

      AGENCE FRANCE-PRESSE

      Des responsables locaux de l’État d’Australie-Méridionale affirment que des troupeaux « extrêmement importants », en quête d’eau et de nourriture, menacent les réserves de ces villages, en plus de provoquer des dégâts et de constituer un danger pour les automobilistes.

      L’immense île-continent a vécu en 2019 son année la plus chaude et sèche, ce qui a non seulement entraîné de dramatiques incendies de forêt qui font toujours rage dans certaines régions, mais aussi des pénuries d’eau dans nombre de localités.

      Cette campagne d’abattage de cinq jours va être conduite dans les territoires de l’Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara (APY), vaste zone d’administration locale (LGA) gérée par les aborigènes dans l’extrême nord-ouest de l’Australie-Méridionale. Il s’agit de la première opération du genre dans cet État.

      « Ces troupeaux exercent du fait de la quête d’eau des dromadaires une pression sur les localités aborigènes des territoires de l’APY et les activités pastorales », a expliqué dans un communiqué le comité exécutif des territoires de l’APY.

      Sources contaminées

      Le ministère de l’Environnement de l’État, qui soutient cet abattage, a expliqué que la sécheresse posait aussi « de graves questions de bien-être animal », car nombre de bêtes sont mortes de soif ou se sont blessées entre elles en se précipitant vers des points d’eau.

      « Dans certains cas, des carcasses d’animaux morts ont contaminé d’importantes sources d’eau et des sites culturels », a dit une porte-parole du ministère.

      Les dromadaires ont été introduits en Australie dans les années 1840 par les colons, qui les utilisaient pour l’exploration ou pour transporter des marchandises et des biens, avant la construction de lignes de chemin de fer.

      Environ 20 000 bêtes furent importées d’Inde en une soixantaine d’années.

      Évoluant en liberté dans l’arrière-pays (l’Outback) et sans prédateur naturel, ils se sont reproduits et sont considérés comme un nuisible qui contamine les sources d’eau et met en péril des zones fragiles ainsi que la faune et la flore indigènes.

      L’Australie serait désormais le pays comptant la plus vaste population de dromadaires sauvages au monde, avec certaines estimations officielles faisant état d’un million de bêtes dans les étendues désertiques du centre.

      Dans les territoires de l’APY, des habitants ont longtemps vécu en rassemblant et revendant ces animaux sauvages. Mais cette tâche est devenue impossible en raison de la quantité de dromadaires qui se regroupent vers les rares points d’eau à cause de la sécheresse, selon le ministère.

      D’où la décision d’en supprimer 10 000. La chaîne publique ABC rapporte que les dromadaires seraient abattus loin des villages et que leurs cadavres seraient brûlés.

      Le nombre de dromadaires a fluctué au fil des décennies.

      Estimée à un million dans les années 2000, la population avait diminué d’un quart à la fin de cette décennie en raison de la sécheresse qui avait tari plusieurs points d’eau.

      Les autorités avaient mis en place en 2009 un programme de gestion des dromadaires sauvages et la population avait été ramenée en 2013 à 300 000 individus, après des abattages massifs réalisés, déjà, depuis des hélicoptères, sur une région de plus de trois millions de km2.

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      Médicaments pour le rhume : les hypertendus doivent être prudents


      Quand nous avons une histoire médicale, et qu’on veut prendre des médicaments en vente libre, il est toujours mieux d’en parler avec son pharmacien.
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      Médicaments pour le rhume : les hypertendus doivent être prudents

      PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

      Les gens qui souffrent d’hypertension doivent redoubler de prudence avant de prendre un médicament en vente libre pour soulager les symptômes de leur rhume puisque plusieurs substances disponibles sur les étagères pourraient aggraver le problème.

      (Montréal) Les gens qui souffrent d’hypertension doivent redoubler de prudence avant de prendre un médicament en vente libre pour soulager les symptômes de leur rhume puisque plusieurs substances disponibles sur les étagères pourraient aggraver le problème.

      JEAN-BENOIT LEGAULT
      LA PRESSE CANADIENNE

      La pseudoéphédrine et la phenyléphrine prises par voie orale sont notamment problématiques.

      « Si on voit “rhume”, “grippe” ou “sinus” sur les emballages, on vérifie la liste des ingrédients, a expliqué le pharmacien Pierre-Marc Gervais, qui est chargé de cours à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. Si on retrouve de la pseudoéphédrine et la phenyléphrine, ce sont des décongestionnants et c’est à éviter chez les gens qui souffrent de haute tension. »

      La phenyléphrine contenue dans certains vaporisateurs nasaux est en revanche acceptable.

      Les décongestionnants soulagent la congestion nasale en rétrécissant les vaisseaux sanguins et l’enflure dans le nez. Ils pourront aussi affecter d’autres vaisseaux sanguins, ce qui pourrait gonfler la pression artérielle.

      La situation est un peu différente pour les hypertendus qui prennent de la médication à cette fin.

      « Les gens dont la tension est bien contrôlée, on va la suivre de façon un peu plus rapprochée s’ils doivent prendre ces médicaments-là, a dit M. Gervais. On va suivre la tension dans les jours qui suivent le début du médicament pour s’assurer qu’elle ne monte pas au-dessus des niveaux de base. Ce ne sont pas tous les hypertendus chez qui la pression va augmenter avec la prise de ces médicaments-là, mais il faut faire attention.

      « Mais idéalement on évite les décongestionnants qu’on doit prendre par la bouche. Il y a d’autres solutions qui sont aussi efficaces. »

      En cas de congestion nasale importante, les décongestionnants à vaporiser sont efficaces et ne risquent pas d’augmenter la pression artérielle. Il est aussi recommandé d’irriguer le nez avec une solution saline et de vérifier le taux d’humidité à la maison.

      « La base, quand on a le rhume, c’est vraiment l’hydratation, a dit M. Gervais. Il faut boire du liquide, idéalement de l’eau, en quantité suffisante. L’hydratation du corps va aider à rendre les sécrétions plus fluides, ça c’est la base. Ce sont tous ces trucs qui n’impliquent pas de médicaments et qui sont très efficaces. »

      M. Gervais rappelle en terminant aux hypertendus de se méfier des médicaments qui contiennent de l’ibuprofène.

      « Le Tylenol, l’acétaminophène, il n’y a pas de problème, mais l’Advil avec certaines combinaisons d’antihypertenseurs, ça pourrait être problématique », a-t-il dit.

      Tout patient qui prend de la médication devrait consulter son pharmacien avant d’entreprendre un nouveau traitement, a conclu M. Gervais.

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      Produits comestibles: plus de risque de surdose pour les néophytes



      C’est une bonne chose que le gouvernement du Québec n’autorise pas  »les friandises, les confiseries, les desserts, le chocolat ou « tout autre produit jugé attrayant pour les personnes de moins de 21 ans ».  ». Par contre ailleurs au Canada, c’est légal et cela craind pour des surdoses chez les personnes qui essaient pour la première fois. Le problème avec les produits comestibles a base de cannabis prend plus de temps à faire effet et cela peut durer plus 8 h. Les nouveaux clients risquent d’être déçu de ne pas sentir les effets rapidement et auront peut-être tendance de prendre des doses plus grandes
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      Produits comestibles: plus de risque de surdose pour les néophytes


      Produits comestibles: plus de risque de surdose pour les

      JAMIE GRILL VIA GETTY IMAGES

      Un médecin de la santé publique craint que les personnes qui n’ont jamais consommé du cannabis continuent à manger en attendant le «buzz», ce qui pourrait entraîner des palpitations et des crises de panique.

      • Camille Bains

      • La Presse Canadienne

      • Les personnes qui n’ont jamais fumé de marijuana pourraient courir plus de risque de surdose en consommant des produits comestibles à base de cannabis qui seront bientôt offerts dans certaines provinces, prévient un médecin de la santé publique.

        Le docteur Lawrence Loh, professeur auxiliaire à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto, craint que ces néophytes continuent à manger en attendant le «buzz», ce qui pourrait entraîner des palpitations, de l’anxiété et des crises de panique.

        Le spécialiste rappelle qu’une surdose signifie souvent une visite à l’urgence pour ceux qui ne savent pas que les effets de la marijuana contenue dans des produits comestibles peuvent prendre plusieurs heures à se manifester — il faut plus de temps pour digérer et absorber les aliments dans l’intestin grêle que pour faire passer dans le sang, par les alvéoles pulmonaires, le THC, l’ingrédient psychoactif de la marijuana.

        Les personnes âgées sont particulièrement à risque en raison d’un métabolisme plus lent, a expliqué le docteur Loh.

        La réglementation fédérale fixe une limite de 10 mg de THC par portion — les produits doivent être emballés individuellement. Mais quelqu’un qui mangerait un paquet entier de produits au cannabis pourrait consommer 100 mg de THC et s’exposer à des risques, prévient le médecin.

      «Je pense que l’important, surtout pour les néophytes ou ceux qui ont des enfants à la maison, c’est avant tout d’éviter les surdoses.» 

      • Le docteur Loh est coauteur d’un article sur le sujet publié lundi dans le «Journal de l’Association médicale canadienne».

        Les autorités préviennent que les effets des produits de cannabis comestibles peuvent commencer à se faire sentir jusqu’à 60 minutes ou plus après l’ingestion, et peuvent durer jusqu’à 8 heures, voire plus. Le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies recommandait en juillet que quiconque n’a jamais fumé ou vapoté du cannabis ne consomme pas plus de 2,5 mg de THC dans un produit — et qu’il attende d’en ressentir les effets avant d’en prendre plus.

        Les règlements fédéraux régissant les produits comestibles, les boissons, les produits de vapotage et les formes topiques de cannabis sont entrés en vigueur en octobre dernier, un an après que le Canada a légalisé le cannabis frais ou séché, l’huile, les plants et les graines.

        Au Québec, les seuls produits comestibles autorisés pour l’instant, depuis le 1er janvier, sont les boissons prêtes à boire et les infusions de cannabis, ainsi que la poudre de cannabis décarboxylé (le «cannabis décarb»). Le gouvernement québécois n’a pas autorisé les friandises, les confiseries, les desserts, le chocolat ou «tout autre produit jugé attrayant pour les personnes de moins de 21 ans». Les produits topiques ne seront pas non plus vendus par la Société québécoise du cannabis.

      https://quebec.huffingtonpost.ca/