Le Saviez-Vous ► 7 animaux adorables dont le comportement meurtrier


On sait que certains humains tuent simplement par plaisir, par vengeance, par cupidité, par torture, par viol …. Parmi les animaux, il existe aussi le viol, la torture, et même la nécrophilie existe pour certaines espèces. Nous savons par exemple que le chat, cet animal préféré des vidéos peuvent tuer pour jouer avec un oiseau, une souris … Mais nous serions surpris probablement, que les phoques, dauphins, canard et autres peuvent être cruel et ce sont surtout les mâles qui sont agressif.
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7 animaux adorables dont le comportement meurtrier

Nous percevons certains animaux comme des êtres si adorables que nous oublions qu’ils peuvent être impitoyables. Viols, torture, nécrophilie, le monde animal peut être particulièrement cruel. Attention, préparez-vous à ne plus jamais voir ces 7 adorables petites bêtes de la même manière.

LES DAUPHINS

Le dauphin est l’un des animaux favoris de l’Homme. Autant adorable qu’il puisse paraître, il peut se montrer extrêmement cruel envers ses congénères et d’autres espèces. De nombreux cas de viols et d’infanticides ont été observés, plusieurs mâles s’attaquant à une femelle pour la violer. Ils tuent parfois les petits dans le but de s’accoupler avec cette dernière.

Il arrive également que des dauphins s’en prennent à des tortues de mer. Ils torturent l’animal juste pour le plaisir, la tortue ne faisant pas partie de leur régime alimentaire. Leur extrême intelligence leur permet de viser les organes vitaux des tortues, ils leur causent ainsi des dommages irréversibles.

LES CANARDS

Malgré son apparence inoffensive, le canard est un animal violent. Les mâles s’en prennent fréquemment aux femelles, parfois à plusieurs, afin de les forcer à s’accoupler. Une étude publiée par les chercheurs Patricia Brennan et Richard Prum en 2012 assure que 40 % des accouplements chez les canards sauvages sont forcés. Les mâles brutalisent les femelles, leur maintenant parfois la tête sous l’eau alors qu’ils les violent. Des cas de nécrophilie ont également été observés, parfois un mâle s’intéressant au corps sans vie d’un autre mâle.

LES OURS POLAIRES

Ces boules de poils géantes sont adeptes du cannibalisme. De nombreux cas ont été recensés, il s’agit pour la plupart du temps de mâles qui s’attaquent à des petits. Il est toutefois arrivé qu’une femelle affamée dévore ses petits, mais ce n’est pas tout. Deux petits ont également été vus en train de manger leur mère immobilisée. D’après les spécialistes, le cannibalisme chez les ours polaires est en augmentation, ceci est principalement dû au réchauffement climatique : ils n’ont plus assez de nourriture pour survivre

LES HIPPOPOTAMES

Bien qu’ils soient herbivores, les hippopotames peuvent se transformer en des êtres sanguinaires. A l’état sauvage, ils sont difficiles à étudier, principalement car ils attaquent les humains qui s’approchent trop près d’eux. Les personnes attaquées sont principalement des locaux, mais en 2013, une touriste chinoise a été tuée au Kenya alors qu’elle essayait de prendre des photos de l’animal. Les blessures infligées par les hippopotames sont souvent fatales à cause de la puissance de leur mâchoire, leurs canines inférieures pouvant mesurer jusqu’à 70 centimètres.

LES PHOQUES

Les vidéos de phoques mignons pullulent sur la toile, ils sont représentés comme d’adorables animaux, surtout les petits. Ils peuvent pourtant être capables d’une incroyable brutalité. Ils affectionnent particulièrement la chair de pingouin, mais ils ne se contentent pas de les tuer. Plusieurs cas de viols sur des pingouins impériaux ont été recensés. Dans certains cas, le phoque dévore le pingouin après l’avoir agressé.

LES LOUTRES

A l’instar des phoques, les loutres sont réputées pour être des animaux adorables… Détrompez-vous. Au moins 19 cas de loutres de mer s’attaquant à des bébés phoques ont été observés. La loutre entraîne le petit sans défense dans l’eau, puis le viole pendant des minutes, voire des heures, jusqu’à la mort du phoque. Les loutres mâles s’en prennent également aux femelles, l’accouplement est parfois si violent que ces dernières perdent la vie.

LES COCCINELLES

Avec ses petits points noirs, la coccinelle est considérée comme un petit être mignon et inoffensif, une réputation totalement fausse. Meurtrière, cannibale et porteuse de MST, la coccinelle cache bien son jeu. Lorsqu’elle est au stade de larve, elle dévore ses congénères plus jeunes. Quant à son instinct de reproduction exacerbé, il peut lui coûter la vie. En s’accouplant, ces insectes sont susceptibles de se transmettre un parasite mortel appelé Coccipolipus hippodamiae.

BONUS : LES HUMAINS

Impossible d’effectuer un tel classement sans parler de l’être humain, la palme d’or de la cruauté lui revient. En plus de s’entretuer, les hommes sont responsables de l’extinction d’un nombre incalculable d’espèces animales. Elles disparaissent entre 1000 et 10 000 fois plus rapidement qu’avant la présence de l’Homme sur Terre. Le besoin de se nourrir, mais surtout l’argent entraînent un tel acharnement sur les animaux. Des scientifiques ont d’ailleurs annoncé que la sixième extinction de masse était enclenchée, et elle est principalement due à l’Homme.

La brutalité de ces animaux est choquante. A la rédaction, nous n’imaginions pas que les phoques ou les dauphins pouvaient se montrer aussi cruels. Ces petites bêtes ont bien caché leur jeu ! 

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Comment voir sans yeux : le cas de l’ophiure


Une ophiure ressemble à une étoile de mer sans en être une. Elle serait le 2e animal marin à voir sans yeux, bien que sa vision n’en soit pas très claire. Il semble que sa vision soit lié avec ses changements de couleurs.
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Comment voir sans yeux : le cas de l’ophiure


Julie Kern
Rédactrice scientifique

Faut-il forcément des yeux pour voir ? Des scientifiques ont décrit pour la seconde fois seulement, un mécanisme permettant aux ophiures de « voir » alors qu’elles sont dépourvues d’yeux. À la place, ces étranges créatures marines utilisent des cellules sensibles réparties sur tout leur corps.

Bien qu’elles leur ressemblent fortement, les ophiures ne sont pas des étoiles de mer. Avec le corps arrondi et leurs bras longs et fins, elles forment une classe d’échinodermes à part : les Ophiuroidea. Ces étranges créatures qui évoluent dans les récifs coralliens intéressent les scientifiques depuis plus de trente ans. En effet, Ophiocoma wendtii intrigue par son changement brutal de couleur entre le jour et la nuit.

Récemment, les scientifiques ont identifié des centaines de cellules sensibles à la lumière sur le corps de cette espèce. Aujourd’hui, une étude publiée dans Current Biology affirme que cette espèce d’ophiure est capable de « voir » des stimuli visuels grâce à ces cellules. De plus, cette capacité visuelle serait liée au mystérieux changement de couleur observé il y a trente ans. C’est seulement le deuxième cas décrit d’un animal capable de « voir » sans yeux, le premier étant l’oursin.

La différence de pigmentation se voit sur ce gros plan d’un bras d’ophiure. © Lauren Sumner-Rooney

La différence de pigmentation se voit sur ce gros plan d’un bras d’ophiure. © Lauren Sumner-Rooney

Voir grâce à des pigments

Les scientifiques ont testé l’acuité visuel d’Ophiocoma wendtii. Bien que sa vue soit très grossière, cette ophiure est capable de détecter les zones d’ombres et de lumière en laboratoire. Ce comportement lui permettrait de trouver, au milieu des récifs coralliens des Caraïbes dans lesquels elle évolue, des abris pour se prémunir des prédateurs. 

« On a suggéré il y a 30 ans que le changement de couleur pouvait être la clé de la « vision » des Ophiocoma, nous sommes donc très contents de pouvoir combler un vide et de décrire un nouveau mécanisme », explique Lauren Sumner-Rooney, un chercheur du Oxford University Museum of Natural History.

Comment fonctionnent les « yeux » de l’ophiure ? Sa capacité visuelle réside dans les pigments qui lui permettent de passer du rouge intense ou beige pâle. Lorsque que la lumière atteint les cellules pigmentées, celles-ci réfractent la lumière selon un angle bien précis qui constitue leur vision. Les espèces d’ophiures qui ne possèdent pas ces pigments sont aveugles. C’est le premier système visuel décrit qui utilise le changement de couleur d’un animal. Certaines espèces d’oursins pourraient utiliser le même mécanisme.

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Un virus inconnu a déjà atteint 59 personnes en Chine


La Chine est encore au prise avec un virus contagieux. Dans une ville de Chine, 59 la plupart sont des travailleurs du marché de poissons et fruits de mer qui ont été touchés par un virus inconnu qui pourrait être d’origine animale. Pour éviter la propagation, la Chine prend des mesures sévères
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Un virus inconnu a déjà atteint 59 personnes en Chine


Céline Deluzarche
Journaliste

    En l’espace de quelques jours, une pneumonie a touché 59 personnes dans la ville de Wuhan, au centre de la Chine, dont 7 sont dans un état critique. La souche du virus ne ressemble à aucune autre déjà connue et pourrait s’avérer hautement contagieuse. Les autorités redoutent une nouvelle épidémie type SRAS qui avait causé près de 800 morts dans le sud-est asiatique en 2002 et 2003.

    Une mystérieuse épidémie de pneumonie encore inconnue semble se propager comme une traînée de poudre en Chine depuis la semaine dernière. Lundi 6 janvier, 59 cas de cette maladie ont été confirmés par la Commission locale de la santé chinoise ; ils sont tous situés à Wuhan, la capitale de la province du Hubei, dans le centre de la Chine.

    Sept personnes sont dans un état critique, mais « les 59 patients sont tous en vie et traités dans des hôpitaux », a rassuré la commission sur son site Internet.

    Pour l’instant, un seul cas a été enregistré hors de Chine à Singapour, en l’occurrence une fillette de 3 ans qui avait voyagé à Wuhan, 21 cas « suspects » ont également été signalés à Hong Kong, même si le lien avec le virus n’a pas encore été établi. Les symptômes incluent une forte fièvre, des difficultés à respirer et des lésions invasives pulmonaires.Le virus ne correspond à aucune souche connue

    Samedi 4 janvier, l’Organisation mondiale pour la Santé (OMS) a activé son dispositif d’urgence de niveau 3, le plus élevé, et se dit « prête à lancer une réponse plus large » si nécessaire.

    « Nous suivons de près la situation à Wuhan et sommes en relation permanente avec nos homologues chinois », a tweeté l’OMS le 4 janvier.

    Le pathogène n’est ni celui de la grippe influenza, ni celui de la grippe aviaire, ni un autre adénovirus, explique l’OMS qui exclut également le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ou le MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient).

    « Nous travaillons activement pour identifier la souche et l’origine du virus », a pour sa part indiqué Li Gang, le directeur du centre de contrôle et de prévention des maladies de Wuhan.

    D’après les premières indications, il pourrait s’agir d’une nouvelle souche de type coronavirus qui inclue le SRAS et le rhume.

    Une maladie probablement « hautement contagieuse »

    Les premiers cas ont été détectés la semaine dernière et concernent majoritairement des travailleurs du marché aux poissons et fruits de mer de la ville, ce qui suggère que le virus a une origine animale. Le marché a depuis été fermé et entièrement désinfecté, mais l’épidémie continue de s’étendre.

    « Pour le moment, aucun cas de transmission d’Homme à Homme n’a été détecté et aucun personnel soignant n’est touché », tente de rassurer l’OMS, mais, selon les spécialistes, les maladies respiratoires de ce type sont d’habitude hautement contagieuses.

    Afin de limiter le risque, les personnes touchées ont été placées en quarantaine et la commission de santé conseille aux habitants de Wuhan d’aérer leur intérieur et de « porter des masques si nécessaire ». Singapour et Hong Kong ont, de leur côté, rétabli des capteurs de température aux postes de douane pour les voyageurs en provenance de la Chine continentale.

    La psychose d’un remake du SRAS

    Les autorités redoutent avant tout une réédition de l’épidémie de SRAS qui avait infecté plus de 8.000 personnes et entraîné la mort de 774 patients dans le monde entre novembre 2002 et juillet 2003. Le virus du SRAS aurait, semble-t-il, muté depuis différentes souches présentes chez la chauve-souris. Quant au MERS, dont le nombre de cas s’établit à 2.484 personnes infectées depuis 2012 avec 857 décès associés, il est transmis via des contacts avec le dromadaire.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Ces derniers jours, 59 cas de pneumonie atypique ont été enregistrés à Wuhan, en Chine.

  • La souche du virus ne ressemble à aucune autre déjà connue et on ignore d’où elle provient et comment elle se transmet.

  • Dans la crainte d’une propagation, les autorités ont imposé des mesures de quarantaine strictes.

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Incendies en Australie : des images hors contexte ou détournées circulent sur les réseaux sociaux


Lors d’une catastrophe qui fait réagir des millions de personnes et plus, il y a toujours des gens qui vont propager des fausses informations. L’Australie n’y a pas non plus échappé. Il y en a qui vont dire de n’est pas grave, mais une fausse nouvelle demeure une fausse nouvelle et peut parfois causer préjudice
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Incendies en Australie : des images hors contexte ou détournées circulent sur les réseaux sociaux

Par AFP

Paris (AFP)

Comme souvent lorsqu’une catastrophe environnementale frappe un pays, de nombreuses images sorties de leur contexte circulent actuellement sur internet pour témoigner des incendies en Australie, qui ont déjà ravagé environ 80.000 km² sur l’île-continent.

1. Les incendies vus du ciel

Une image virale, partagée plusieurs dizaines de milliers de fois dans plusieurs langues (français,anglais, espagnol, portugais, catalan,arabe…) par des internautes mais aussi des célébrités comme l’influenceuse Khloe Kardashian (102 millions d’abonnés sur Instagram), montre l’Australie vue, semble-t-il, du ciel, parsemée de cercles rouges ou oranges représentant des incendies.

Plusieurs publications prétendent qu’il s’agit d’une « image satellite », l’attribuant parfois à la Nasa. Il s’agit en réalité d’une représentation en 3D des foyers d’incendies sur 30 jours réalisée par un graphiste. Ce dernier a expliqué à l’AFP l’avoir créée à partir de données de l’agence spatiale américaine.

2. La jeune fille et le koala

Une image d’une fillette portant un masque à gaz et tenant dans ses bras un koala devant un mur de flammes a été partagée plus de 20.000 fois sur Facebook.

« Si cette photo ne fait pas réagir les gouvernants de notre planète, c’est à désespérer de l’espèce humaine… », déplore l’auteur de la publication.

Mais en décomposant les différents éléments présents sur le « cliché », et en les soumettant à des moteurs de recherche, on retrouve le même koala sur une photo datant de 2016. Une recherche plus poussée permet de remonter jusqu’à une publication Instagram d’une artiste, qui confirme publiquement avoir assemblé plusieurs images.

« Mon œuvre visait à représenter ce que nous vivons en ce moment, les incendies, les personnes affectées par ces feux et les masques que ceux qui vivent dans les zones en danger doivent porter, et le fait que les animaux sont aussi touchés que les humains », a expliqué l’artiste à l’AFP.

3. Le tigre dévoré par les flammes

Voir l'image sur Twitter

Une photo montrant un tigre pris dans des flammes a été partagée au moins 85.000 fois en 48 heures sur Facebook. Si une récente étude estime qu’un demi-milliard d’animaux ont été tués depuis septembre à cause des incendies, ce félin n’en fait pas partie. Il s’agit en réalité d’une photo prise en Indonésie en 2012 et montrant des animaux empaillés brûlés par les autorités après une saisie.

Une autre photo, postée dans ces publications et montrant des moutons carbonisés, a également été sortie de son contexte : l’image a bien été prise en Australie mais lors d’un incendie survenu il y a près de trois ans.

4. La famille dans les eaux et la montagne en flammes

Capture – article paru le 10 janvier 2013 dans le Guardian

Une autre publication Facebook, partagée plus de 14.000 fois en 48 heures, montre une femme et cinq enfants semblant avoir trouvé refuge dans l’eau pour échapper à un incendie. Mais si cette image a bien été prise en Australie, elle date de 2013, lors d’un incendie survenu en Tasmanie.

Une autre image publiée dans cette même publication montre une montagne semblant dévorée par un impressionnant brasier. Mais la photo, authentique, date en réalité de 2014 et montre un incendie dans la mine australienne de charbon d’Hazelwood, dans l’État de Victoria.

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La face cachée d’Alexa, de Siri et autres assistants virtuels


Les assistants virtuels sont de plus en plus présent et nous ne sommes pas vraiment protéger contre l’amassement des données personnelles qu’ils peuvent ingérer. Si nous tenons à ces assistants, il est essentiel d’agir avec éthique socialement. Ce n’est pas tout le monde qui veut qu’les appareils intelligents puissent avoir accès à notre vie privée.
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La face cachée d’Alexa, de Siri et autres assistants virtuels



Ces appareils peuvent avoir des défaillances, des problèmes de nature technique ou dans le traitement des données. Ils sont également susceptibles d’être piratés à distance.

  • Par Rozita Dara, Tribune libre

  • Il y a de cela à peine quelques années, les appareils numériques d’assistance vocale tels qu’Alexa de Amazon, Siri de Apple, et l’Assistant de Google semblaient relever de la science-fiction. Mais demain, c’est aujourd’hui, et cet avenir est désormais intégré, amplifié, et omniprésent.

    Les assistants virtuels se retrouvent partout: au bureau, à la maison, dans l’auto, à l’hôtel, et dans bien d’autres endroits. Leur évolution récente est spectaculaire. Leurs systèmes opératoires sont propulsés par l’intelligence artificielle (IA). Ils font la cueillette de données en temps réel, et ils sont capables de rassembler des informations de sources diverses – telles que les appareils intelligents et services infonuagiques – de les contextualiser et les interpréter grâce à l’IA. Si une bonne partie du chemin a été parcouru pour développer ces technologies, il reste encore bien du travail à faire dans ce domaine.

    Grand nombre des données récoltées et utilisées par ces assistants numériques contiennent des renseignements personnels, parfois identifiables, et parfois de nature délicate. Alexa et les autres assistants virtuels violent-ils le caractère privé et la sécurité de nos données? Oui. Ces assistants personnels ont une face cachée.

    Je suis spécialiste en protection et en gouvernance des données ainsi qu’en intelligence artificielle. Je travaillais auparavant au bureau du Commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario.

    Un service d’accueil

    Envisageons le scénario suivant.

    Vous recevez des amis. Votre première invitée arrive, et la caméra de sécurité de votre porche la filme en train de s’approcher de votre maison. Une voix polie lui souhaite la bienvenue et débarre la porte. Une fois entrée, votre assistant personnel lui explique que vous êtes en route et arriverez bientôt. Votre système de son met en marche une sélection des morceaux préférés de votre invitée (à partir de sa liste Spotify qu’elle a mise en partage sur son réseau d’amis). Puis, il lui demande si elle préfère toujours le café à saveur de citrouille épicée, ou si elle en voudrait plutôt un à la vanille française ou bien encore un colombien. Peu après, votre invitée prend son café sur la machine à café numérique. Son service d’accueil terminé, votre assistant vocal se tait, alors qu’en vous attendant, votre invitée passe quelques coups de téléphone.

    C’est fascinant de s’apercevoir qu’un assistant virtuel peut avec exactitude identifier votre invitée, choisir ses chansons préférées, se souvenir de son café de prédilection tout en gérant les appareils intelligents de votre domicile.

    Nos assistants virtuels à l’accueil

    Mais en quoi le comportement de votre assistant numérique vous concerne-t-il?

    Les assistants numériques sont capables d’enregistrer nos conversations, nos images, et bien d’autres éléments de notre vie privée, y compris notre localisation, par l’intermédiaire de nos téléphones intelligents. Ils se servent de nos données pour améliorer leur apprentissage automatique au fil du temps. Ils sont programmés et entretenus par des entreprises qui sont constamment à l’affût de nouvelles façons de capturer et d’utiliser nos données.

    Comme c’est le cas pour d’autres programmes informatiques, l’enjeu fondamental est que ces appareils peuvent avoir des défaillances, des problèmes de nature technique ou dans le traitement des données. Ils sont également susceptibles d’être piratés à distance, ce qui représente une atteinte à la vie privée de l’usager.

    Par exemple, en Oregon, un couple a dû débrancher leur Alexa, car ses conversations privées étaient enregistrées et envoyées à un ami figurant sur sa liste de contacts.

    Dans un incident séparé, un Allemand a reçu par erreur 1700 fichiers d’Alexa appartenant à un parfait inconnu. Ces fichiers contenaient son nom, ses habitudes, ses emplois et autres renseignements confidentiels.

    La conscience du privilège

    La popularité croissante et la disponibilité des assistants virtuels a eu pour effet d’élargir ce qu’on appelle le fossé numérique. On y découvre un paradoxe intéressant, où les usagers qui sont au courant et attentifs au respect de leur vie privée ont tendance à limiter l’utilisation d’outils numériques, alors que ceux qui protègent le moins leur vie privée intègrent de façon beaucoup plus régulière ces assistants personnels dans leur monde numérique.

    Les assistants personnels enregistrent les données des usagers soit en continu, soit en attendant une commande de réveil pour se mettre en fonction. Il n’existe pas de limite à la cueillette de données qu’ils peuvent faire. Ils sont capables de recueillir et de traiter des données non autorisées par l’usager, comme sa voix, par exemple.

    Dans notre société où sévit ce «fossé numérique», une personne avertie n’intégrerait pas un tel équipement dans son quotidien, alors que d’autres auraient tendance à accepter ou rationaliser ce type de comportement.

    Le respect de la vie privée d’autrui

    Dans notre époque aux objets omniprésents et à l’accès illimité à l’Internet, comment devrions-nous gérer ce paradoxe et respecter les choix d’autrui?

    Retournons à notre assistant virtuel du début. Il a dû traiter plusieurs sources de données sur l’invitée afin de pouvoir agir comme un «hôte intelligent».

    A-t-il agi pour nourrir ses algorithmes, ou bien pour empiéter sur la vie privée de l’invitée? Cela dépend à qui l’on pose la question.

    Notre éducation, basée sur les bonnes manières, nous pousse au respect des valeurs d’autrui en matière de technologies numériques. Cependant, les implications et la croissance de ces technologies ont été si radicales et si rapides que nous ne sommes pas encore arrivés à revoir nos paramètres sociaux ni nos exigences.

  • En tant qu’hôtes, par exemple, sommes-nous tenus d’informer nos invités de la présence de nos objets branchés? Serait-il poli pour un invité de nous demander d’éteindre ces appareils? Devrions-nous nous renseigner sur la présence d’intelligence artificielle avant de nous rendre chez un ami, dans un hôtel, ou dans un Airbnb?

    La réponse à toutes ces questions, c’est oui, selon l’expert en étiquette Daniel Post Senning. Ce dernier croit qu’une auto-évaluation aide à mieux comprendre l’étiquette. Aimerions-nous savoir que nous sommes enregistrés lors d’une réunion d’affaires ou une rencontre privée? Ou qu’on nous demande d’éteindre nos appareils intelligents lorsque nous recevons? Les règles de l’étiquette sont universelles: il nous faut être respectueux et honnêtes.

    Informez vos collègues que vos assistants virtuels peuvent enregistrer leurs voix, leur image et d’autres données personnelles. Demandez à votre hôte de fermer ses appareils si leur présence vous cause de l’inconfort. Mais faites-le avec respect. Il ne faudrait pas lui demander de le faire en présence d’une personne qui serait dépendante de tels outils, en raison de son âge ou d’un handicap, par exemple.

    Tous ensemble pour préserver notre vie privée

    La vie privée est une norme sociale que nous devons tous ensemble protéger. Tout d’abord, nous devons nous éduquer en matière de cybersécurité et des risques associés aux technologies numériques. Nous devrions également nous tenir au courant des dernières avancées technologiques et y réagir le cas échéant.

    Le gouvernement se doit de jouer un rôle essentiel face à ce paradigme complexe. Il nous faut des lois plus fortes en matière de protection de la vie privée en lien avec les assistants virtuels. Pour l’instant, les règles du jeu sont écrites par Amazon, Google et Apple.

    D’autres juridictions ont instauré des réglementations, comme celle du Règlement général sur la protection des données en Europe qui, notamment, supervise la cueillette de données sur un éventail d’appareils intelligents. Le Canada devrait suivre leur exemple.

    La version originale de cet article a été publiée en anglais sur le site de La Conversation.

  • https://quebec.huffingtonpost.ca/

200 nouveaux guerriers de l’armée de terre cuite exhumés en Chine


Dans les années 1970, des fermiers ont découvert une mausolée de l’empereur Qin Shi Huang avec guerriers en terre cuite. Dernièrement, les archéologues ont trouvé 200 de plus et d’une conservation remarquable. Pour le moment, cela fait aux moins 2 000 soldats exhumés avec des boucliers, armes et autres vestiges. Probablement, il y en aurait encore beaucoup d’autres qui sont enfouit depuis plus de 2 000 ans. Ce qui est remarquable est que tous ces personnages sont personnalisés.
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200 nouveaux guerriers de l’armée de terre cuite exhumés en Chine

200 nouveaux guerriers de l'armée de terre cuite exhumés en ChineLe mausolée de l’empereur Qin Shi Huang et son armée de terre cuite constituent l’une des plus importantes découvertes archéologiques réalisées en Chine.© Ratnakorn Piyasirisorost/Getty Images

Par Emeline Férard –

En Chine, des archéologues ont annoncé avoir exhumé 200 nouveaux guerriers faisant partie de la célèbre armée de terre cuite du mausolée de l’empereur Qin Shi Huang. Ils ont également découvert de nombreuses armes, des chevaux en argile ainsi que les restes de deux chariots.

C’était il y a plus de trente ans. En 1974, des fermiers creusaient un puits dans le village de Xiyang et mettaient au jour ce qui allait devenir l’une des plus grandes découvertes archéologiques réalisées en Chine : le mausolée de l’empereur Qin Shi Huang et sa célèbre armée de terre cuite. Des décennies plus tard et malgré des fouilles approfondies, le lieu est loin d’avoir révélé tous ses trésors.

En témoigne la récente annonce relayée par l’agence chinoise Xinhua. Des archéologues ont découvert des guerriers inconnus en menant de nouvelles excavations dans le puits numéro 1. Ce dernier constitue la plus grande des trois fosses entourant la tombe de l’empereur fondateur de la dynastie Qin qui a régné de 221 à 210 avant notre ère.

200 soldats aux qualités remarquables

Cette nouvelle série de fouilles lancée entre 2009 et 2019 est la troisième menée dans le puits n°1 et a concerné une zone étendue sur 400 mètres carrés. Au total, ce sont pas moins de 200 guerriers qui ont pu être exhumés. Et ces figures faites de terre cuite ont, comme les autres déjà connues, montré des qualités remarquables, d’après les archéologues.

Shen Maosheng, en charge des recherches, a expliqué à Xinhua que la plupart des soldats avaient été sculptés dans deux positions différentes : soit tenant une épée avec le bras droit replié et le poing à moitié serré, soit tenant un arc avec le bras droit étendu le long du corps. Des positions qui traduiraient leur fonction tandis que leur armure et leur équipement livreraient des informations sur leur rang militaire.

Les personnages ont, en revanche, montré bien plus de diversité au niveau de leurs expressions faciales, leurs coiffures ou encore leurs traits physiques. Ces observations soutiennent une nouvelle fois la théorie selon laquelle les soldats auraient été façonnés membre par membre dans des moules avant d’être personnalisés et assemblés.

Tous les soldats de l’armée de terre cuite présentent un visage, des expressions et une coiffure uniques. – Peter Morgan/CC BY 2.0

A ce jour, plus de 2.000 guerriers ont été exhumés au sein du mausolée. Mais ils seraient bien plus nombreux. Au vu des dimensions de la fosse de près de 15.000 mètres carrés, les archéologues ont estimé qu’elle pourrait contenir plus de 6.000 figurines d’argile – des guerriers ou chevaux – ainsi que des milliers d’autres artéfacts.

Un aperçu précieux sur le passé

En plus des 200 guerriers, les nouvelles fouilles ont d’ailleurs révélé de nombreuses armes – des boucliers, des épées en bronze et des arcs – ainsi que douze chevaux en argile et les traces de deux chariots. D’après Shen Maosheng, cette trouvaille offre un nouvel aperçu sur le système et l’équipement militaire employés sous la dynastie Qin, première dynastie impériale de Chine.

Elle livre également de nouvelles informations pour en savoir plus sur la façon dont les figurines ont été façonnées et sculptées. Un mystère que les archéologues n’ont pas encore totalement élucidé. Malgré plus de 2.000 ans passés sous terre, l’ensemble est en effet apparu dans un état de conservation remarquable qui soulève des questions quant aux conditions qui ont permis un tel phénomène.

Des questions demeurent également quant à la fonction exacte de cette armée de terre cuite enterrée à quelque 1,5 kilomètres de la tombe de Qin Shi Huang. Les spécialistes pensent qu’elle visait à protéger l’empereur dans l’au-delà. Depuis 1987, le mausolée comme son armée éternelle sont tous deux classés au Patrimoine mondial de l’Unesco.

https://www.geo.fr