Faiblesse
« Notre plus grande faiblesse réside dans l’abandon; la façon la plus sûre de réussir est d’essayer une autre fois. »
Thomas Edison
Faiblesse
« Notre plus grande faiblesse réside dans l’abandon; la façon la plus sûre de réussir est d’essayer une autre fois. »
Thomas Edison
Ah que je m’en souviens du bogue de l’an 2000 ! 20 ans déjà ! On en parlait beaucoup étant donné que l’informatique avait déjà fait un grand pas dans nos vies. Mon premier ordinateur a la fin de 1999. Il n’y avait plus de génératrices de disponible en location ou dans les magasins, on retirait de l’argent à la banque au cas .. Bref, ceux qui le pouvait prenait des précautions qui en bout de ligne, n’avait tout simplement pas été utile. Pour le gouvernement canadien, et probablement aux autre pays, ce bogue, qui n’a jamais eu lieu, a coûté une vraie fortune.
Nuage
Le bogue de l’an 2000 a soulevé de grandes préoccupations au tournant du millénaire.
PHOTO : RADIO-CANADA
Radio-Canada
Vous souvenez-vous de l’épisode du bogue de l’an 2000? Il y a 20 ans, le passage à la nouvelle année et surtout, à un nouveau millénaire, suscitait de vives inquiétudes.
À la fin des années 90, la perspective de voir tomber à plat des réseaux et des systèmes informatiques au passage à l’an 2000 fait craindre le pire aux grands décideurs de la planète.
Pannes d’électricité, déclenchement accidentel d’armes nucléaires, début d’une crise financière mondiale, les scénarios les plus catastrophiques, comme les plus petits inconvénients, sont envisagés.
Le bogue de l’an 2000, c’est cette perspective de problème informatique qui se transforme en véritable hystérie collective au tournant de l’an 2000.
Les ordinateurs crient : au secours! Leurs programmes n’ont pas prévu d’espace pour identifier l’an 2000. Le présentateur Pierre Craig
Dès le 2 septembre 1996, il est question du bogue de l’an 2000 au bulletin Montréal ce soir.
Tout ce qui est contrôlé par ordinateur pourrait se retrouver en plein chaos, annonce le présentateur Pierre Craig.
Le journaliste scientifique Réal D’Amours explique ensuite l’origine de ce problème planétaire.
Lors de la conception des premiers systèmes informatiques, les ingénieurs et les programmeurs ont adopté une convention selon laquelle les dates ne sont indiquées que par les deux derniers chiffres : 72 pour 1972, 86 pour 1986, et ainsi de suite.
En date du 1er janvier 2000, les programmes informatiques fonctionneront à partir de ce qu’ils interpréteront comme l’année 1900 ou encore, afficheront une date invalide.
Une véritable course contre la montre est ainsi déjà entamée pour vérifier et corriger tous les systèmes informatiques qui n’ont pas été conçus pour passer à l’an 2000.
À la veille du tournant au nouveau millénaire, le Canada se dit prêt à affronter le bogue de l’an 2000.
Au Téléjournal du 29 décembre 1999, le journaliste Bernard Drainville détaille les mesures prises par le gouvernement canadien.
Le premier ministre du Canada Jean Chrétien ainsi que huit ministres demeurent à Ottawa pour réagir rapidement.
Quinze députés et sénateurs doivent également se rendre disponibles en tout temps pour invoquer au besoin la Loi des mesures d’urgence.
La Banque du Canada se dit pour sa part prête à imprimer des billets supplémentaires en cas de ruée sur les institutions financières.
Le journaliste Bernard Drainville visite à Ottawa le Centre de suivi et de coordination de l’an 2000 du Canada.
Dans cette salle de contrôle à la fine pointe, une équipe est en mode simulation afin de répondre à différents types d’événements : Panne de courant, tornade, inondation ou écrasement d’avions.
Bien que le gouvernement canadien ne prévoie que des incidents mineurs, le pays est préparé aux pires catastrophes.
En fin de compte, le 1er janvier 2000 à minuit, aucun de ces scénarios ne prendra forme au Canada.
Le passage au nouveau millénaire aura coûté 2 milliards et demi de dollars aux contribuables canadiens.
Des entreprises polluent une rivière à Navi Mumbai en Inde. Les eaux contiennent du chlorure qui serait la cause de la couleur bleuté du pelage des chiens errants depuis 2017. La solution, n’est pas vraiment terrible. Ils mettent des clôtures pour empêcher les chiens errants d’aller boire dans la rivière au lieu de traiter les eaux usées. Si cela cause un problème aux chiens alors on peut supposer que cela affecte la faune et la flore.
Nuage
Depuis août 2017, on voit de plus en plus de chiens errants dans les rues, qui ont un pelage bleu clair. Ce phénomène a donné lieu à de nombreuses suppositions : les animaux ont-ils reçu de la peinture ? Ou est-ce un caprice de la nature ?
Une chose est certaine : les chiens bleus de Navi Mumbai intriguent.
Un problème de pollution
Suite à une enquête officielle, la vérité est tombée et c’est un véritable désastre pour tous les amoureux des animaux. La rivière Kasadi est le problème : elle traverse une zone industrielle où les entreprises éliminent leurs eaux usées chimiques.
Les eaux sont donc particulièrement polluées et c’est la présence de chlorure qui donnerait cette teinte bleue aux chiens qui viennent se désaltérer. Pour essayer de régler, au moins partiellement, le problème, la société a accepté d’installer une clôture afin d’empêcher les chiens de venir boire l’eau polluée.
Un bon début, même si cela est clairement insuffisant sur la durée.
Je trouve les civilisations maya et Inca tout aussi fascinant que la civilisation égyptienne. Au Mexique, les archéologues ont trouvé un immense palais de la civilisation maya. Il reste encore beaucoup a étudier pour mieux comprendre l’architecture et la vie pendant cette période lointaine.
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Par Emeline Férard –
Une archéologue étudie l’une des structures découvertes au sein de la cité antique de Kulubá au Mexique.© Mauricio Marat/INAH
Dans la cité antique de Kulubá au Mexique, des archéologues ont mis au jour les ruines d’un vaste bâtiment de six mètres de haut et de cinquante mètres de large. Il s’agirait d’un palais construit il y a plus de 1.000 ans et utilisé par l’élite de la civilisation maya.
Dans la jungle du Mexique, des ruines mayas viennent de ressortir de l’oubli. Des archéologues ont annoncé avoir découvert un bâtiment jusqu’ici inconnu dans la cité antique de Kulubá. Localisé à quelque 150 kilomètres de Cancún dans le Yucatán, ce site archéologique est connu depuis les années 1930 mais ce n’est que récemment que des fouilles approfondies ont pu y être démarrées.
Les spécialistes supposent que Kulubá entretenait des liens importants avec les cités mayas d’Ek’ Balam et surtout de Chichén Itzá située à une centaine de kilomètres de là. Une hypothèse que les récentes découvertes réalisées par l’Institut national d’anthropologie et d’histoire mexicain (INAH), dont celle du nouvel édifice, semblent confirmer.
Un palais occupé dès 600
Les ruines mises au jour appartiennent à un bâtiment étendu sur six mètres de haut, environ 55 mètres de long et 15 mètres de large. Si les fouilles sont encore en cours pour tenter d’excaver ses murs, les archéologues ont réussi à collecter de premières informations sur l’édifice. D’après l’INAH, il s’agirait d’un palais construit il y a plus de 1.000 ans qui aurait compté au moins six chambres ainsi que des escaliers.
L’analyse des structures et de matériau découverts sur place suggèrent que le site aurait connu deux phases d’occupation : une première durant le Classique tardif (entre 600 et 900 de notre ère) et une seconde durant la fin de la période classique (entre 850 et 1000). Une chronologie qui semble correspondre à celle de Chichén Itzá, devenue entre 800 et 900, l’une des cités les plus importantes de la région.
« Nous avons trouvé des preuves d’une architecture et de céramiques similaires à celles de Chichén, de l’obsidienne de sources similaires à celle de Chichén ainsi qu’une technique de peinture murale très similaire à celle utilisée à Chichén Itzá », explique dans une vidéo, Alfredo Barrera Rubio, archéologue qui a dirigé les recherches sur place.
Autant de découvertes qui laissent penser que Kulubá était une enclave de la célèbre cité maya. En plus du palais qui aurait été fréquenté par l’élite de la société, les archéologues ont mis en évidence quatre autres structures dans la zone nommée « groupe C » : deux habitations, un autel et une structure ronde qu’ils pensent être un four.
Ils ont également exhumé une sépulture contenant plusieurs squelettes quasiment complets. Des examens sont en cours pour tenter de déterminer le sexe, l’âge, les pathologies ainsi que le mode de vie et les activités des défunts. Néanmoins, les fouilles ne font que commencer sur le site de Kulubá, a confirmé Alfredo Barrera Rubio.
Un site à protéger et restaurer
« Nous commençons à peine à mettre au jour l’une des plus grandes structures du site », a-t-il souligné. « Nous en savons très peu sur les caractéristiques architecturales de cette région, le nord-est du Yucatán ».
Grâce à cette découverte, les archéologues espèrent ainsi en apprendre davantage sur l’architecture de la cité antique de même que sur sa société.
L’un des objectifs est également de protéger et restaurer cet héritage culturel soumis aux éléments et situé non loin d’une région très touristique au Mexique. Les spécialistes planchent actuellement sur la possibilité de reboiser des zones rasées au cours de précédentes fouilles afin de protéger les ruines d’éventuels dommages causés par le vent et le soleil.
Certaines parties de Kulubá, où d’autres structures ont été mises au jour par le passé, sont déjà ouvertes au public.
« À moyen terme », l’INAH espère rendre ces nouvelles ruines, une fois restaurées et protégées, également accessibles.
Dans les médias, c’est surtout l’Australie et l’Iran avec les États-Unis qui occupent une grande place. J’ai vu des commentaires que certains parlent de la 3 guerre mondiale, même s’il y a des tensions, on ne devrait pas sauter aussi vite vers cette conclusion. De plus Donald Trump fait des menaces comme attaquer des sites culturels est illégal autant pour les civils que pour les militaires. Une chose que je trouve inacceptable est justement que Donald Trump fait des menaces, et même des menaces illégales. Il prend ses décisions sans le Congrès et il passe son temps a radoter ses ordres sur Twitter. Les États-Unis, perd beaucoup en crédibilité et réputation.
Nuage
PHOTO JIM WATSON, AGENCE FRANCE-PRESSE
Le président américain Donald Trump
Donald Trump bombardera-t-il des sites culturels iraniens ? Est-ce la fin de l’accord international sur le nucléaire ? Les soldats américains quitteront-ils l’Irak ? La situation entre les États-Unis et l’Iran est difficile à suivre tant les derniers jours ont été mouvementés. Thomas Juneau, professeur en affaires publiques et internationales à l’Université d’Ottawa et ancien analyste stratégique sur le Moyen-Orient au ministère de la Défense nationale, nous aide à comprendre.
AUDREY RUEL-MANSEAU
LA PRESSE
Q. Dimanche, l’Iran a déclaré qu’il ne se sentait plus tenu de respecter une limite sur le nombre de ses centrifugeuses. Si l’Iran n’a plus de limite de production d’uranium, est-ce que ça signifie la mort de l’accord international sur le nucléaire ?
R. L’accord sur le nucléaire est sur le respirateur artificiel, mais il n’est pas mort. L’Iran ne s’en est pas retiré. Il a simplement annoncé une cinquième série de mesures limitant ses engagements par rapport à cet accord. Il y a eu quatre séries précédentes en réaction au retrait des États-Unis de l’accord de Vienne, en 2018. La cinquième série de mesures qu’on a vue dimanche, on savait depuis plusieurs semaines qu’elle aurait lieu, et elle n’est pas le résultat de l’assassinat du général Soleimani. La nuance est extrêmement importante. Maintenant, est-ce que l’Iran a réduit encore plus ses engagements par rapport à ce qu’il aurait fait s’il n’y avait pas eu l’assassinat de Soleimani ? On ne le sait pas.
Q. Le gouvernement iranien dit qu’il est prêt à faire marche arrière si les sanctions réimposées et durcies par les États-Unis en 2018 sont levées. Pensez-vous qu’il y a réellement place à la négociation ?
R. En théorie, oui. En pratique, c’est difficile. Pour que l’Iran puisse négocier sérieusement avec les États-Unis, ça prend une mobilisation de ressources phénoménale. Quand l’accord sur le nucléaire a été complété en 2015, ç’a été extrêmement controversé en Iran. Alors, avec le climat actuel tellement tendu, le ressentiment à l’endroit des États-Unis tellement important, ça serait très difficile pour le gouvernement iranien de mobiliser les ressources nécessaires pour négocier sérieusement avec les États-Unis. Mais le contre-argument à ça, c’est que l’Iran est sous pression [économique], surtout à cause des sanctions, et la menace américaine en Iran fait très peur. Alors autant c’est difficile de négocier, autant l’incitatif est là.
Q. Samedi, Donald Trump a annoncé que si l’Iran attaquait du personnel ou des sites américains, il riposterait par l’attaque de sites culturels iraniens. Dimanche matin, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, faisait la tournée des médias pour dire que Washington respecterait le cadre de la loi. À quel point doit-on prendre au sérieux la menace du président Trump ?
R. Il faut bien comprendre que d’attaquer des sites culturels, c’est complètement illégal, c’est un crime de guerre en vertu du droit international. Au Pentagone, au sein de l’institution civile et militaire, c’est extrêmement clair qu’on ne laisserait pas faire ça. Alors, je pense que quand le président Trump dit qu’il va faire quelque chose comme ça, c’est monstrueux à toutes sortes d’égards, mais il ne faut pas considérer que ça reflète la réalité. Cela étant dit, quand le président Trump dit des choses semblables, c’est très dommageable pour la réputation et pour la crédibilité des États-Unis.
Q. En réaction à l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani sur son territoire, le Parlement irakien a voté pour l’expulsion des troupes américaines de son pays. Est-ce que les soldats risquent réellement de plier bagage ?
R. Cette résolution-là était non contraignante, et avant qu’on en arrive à une décision et ensuite à un retrait formel des États-Unis en Irak, il y a plusieurs étapes à passer et il y a beaucoup d’obstacles. Il faut bien comprendre que la présence américaine en Irak est très controversée, c’est une patate chaude politique. Il y a beaucoup de gens au sein de l’élite irakienne qui comprennent que la présence américaine est nécessaire – pour la lutte contre le groupe État islamique, mais aussi pour équilibrer la présence de l’Iran –, mais peu de politiciens veulent la défendre publiquement. Alors, ils profitent peut-être du flou actuel pour jouer la carte nationaliste.
Q. Vous parlez de la situation au gouvernement ?
R. Une des ambiguïtés, c’est que le premier ministre irakien a démissionné [le 29 novembre] et qu’il occupe son poste en attendant que le Parlement choisisse quelqu’un pour le remplacer. On ne sait pas, en ce moment, si cet individu-là a même l’autorité de signer une loi comme celle-là, qui résilierait l’entente sécuritaire avec les États-Unis. Ça va être un jeu très délicat dans les prochaines semaines.
Q. Et dans les prochains jours, à quoi peut-on s’attendre, selon vous ?
R. L’Iran va répondre aux États-Unis, mais à moyen terme, pas à court terme. Les prochains jours sont extrêmement difficiles à prédire, on nage dans l’incertitude. Je pense que la tension va rester très élevée, mais sans escalade réelle, sans confrontation directe entre les États-Unis et l’Iran. Donald Trump ne veut pas une guerre contre l’Iran, et les Iraniens n’en veulent pas non plus. Dans une guerre ouverte contre les États-Unis, les Iraniens ne feraient pas le poids. Mais en même temps, ils ne veulent pas reculer pour ne pas perdre la face. Alors, on est dans une espèce de statu quo extrêmement tendu et inconfortable, où les deux ne veulent ni reculer ni avancer.
Cela me semble une excellente idée de mettre un visage et peut-être une identité à des crânes de personnes inconnues. Si cette expérience est positive, cela sera à refaire avec des étudiants en art d’une école canadienne.
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PHOTO SERGE GOUIN, AFP
La semaine prochaine, l’Académie d’art de New York tiendra un atelier de sculpture judiciaire qui utilise une version imprimée en 3D de 15 crânes authentiques, tous d’hommes, fournis par la GRC.
(Montréal) Pour mettre un visage, et peut-être un nom sur des morts non identifiés, la GRC s’est trouvé des partenaires inusités : des étudiants de l’Académie d’art de New York. Une première au pays qui semble tout droit sortie d’une série télévisée d’enquête policière scientifique.
STÉPHANIE MARIN
LA PRESSE CANADIENNE
Ces étudiants seront appelés à reconstituer le visage de 15 Canadiens, morts sans nom.
Il y a actuellement plus de 700 restes humains non identifiés dans la base de données nationale sur les personnes disparues et les restes non identifiés de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Sans connaître leur identité, il est « impossible de les ramener à la maison », dit la force policière fédérale. Mais 15 d’entre eux sortiront peut-être de l’anonymat.
Pour la première fois, la GRC collabore avec l’Académie d’art de New York. La semaine prochaine, l’école tient un atelier de sculpture judiciaire qui utilise une version imprimée en 3D de 15 crânes authentiques, tous d’hommes, fournis par la GRC.
Le plus vieux date de 1972 et le plus récent de 2019. Ils ont été choisis parce qu’ils étaient en bonne condition.
L’instigatrice de ce projet, la caporale Charity Sampson, spécialiste en identification de victimes à la GRC, est arrivée à New York vendredi, avec les crânes. Ils ont été imprimés en version 3D à l’aide de nylon en poudre fusionné par laser, par des spécialistes à Ottawa. Son idée a été reçue avec enthousiasme au sein de la GRC, a-t-elle dit en entrevue avec La Presse canadienne.
Ce type de reconstruction faciale est le dernier espoir, dit-elle, utilisé quand les autres techniques, comme les analyses d’ADN et les empreintes digitales, ont échoué.
Quant aux étudiants new-yorkais, ils appliqueront leurs connaissances anatomiques et leurs talents artistiques afin de reconstituer chacun des visages avec de l’argile, explique la GRC.
Ils seront mis au fait de la taille, du poids et de l’âge de la personne décédée, quand ces informations sont disponibles. Dans certains cas, des cheveux fourniront aussi de précieux indices.
À la fin de l’atelier, 15 nouveaux visages seront révélés et présentés dans le site web de Disparus-Canada dans l’espoir de recevoir des indices du public qui pourront aider à les identifier.
« Cela ne prend qu’une personne pour reconnaître un visage », a indiqué la caporale Sampson. Et si c’est le cas, on pourra ramener ce disparu chez lui, a-t-elle ajouté.
Ces morts anonymes ne sont pas forcément des victimes de meurtre : « on ne sait pas comment ils ont rencontré la mort ».
Les ateliers de sculpture judiciaires ont lieu depuis 2015 dans cette école d’art de New York. Quatre identifications visuelles sont directement attribuables aux reconstitutions faciales réalisées durant l’atelier annuel, a rapporté la police fédérale canadienne.
La caporale Sampson espère répéter l’expérience l’an prochain, et collaborer avec une école d’art canadienne.
Cela fait déjà 4 mois qu’une partie de l’Australie brûle, et on ne sait pas quand cela va arrêter. Il est temps de réfléchir sur nos actions envers l’environnement. Le climat australien a changé, la température moyenne a augmenté, il fait plus secs et avec ces incendies, la fumée se répands sur les glaciers de la Nouvelle-Zélande et peu aller jusqu’en Antarctique qui accéléra la fonte des glaciers.
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L’Australie est en proie à une centaine d’incendies ravageurs depuis septembre.
PHOTO : GETTY IMAGES / BRETT HEMMINGS
Radio-Canada
Pourtant habituée aux incendies, l’Australie vit depuis plusieurs mois une situation cauchemardesque sans précédent.
Depuis septembre, 23 personnes ont péri dans les feux de forêt aggravés par des conditions météorologiques catastrophiques, des dizaines d’autres sont portées disparues, et une surface équivalant à deux fois celle de la Belgique a été dévorée par les flammes.
Les feux ont été meurtriers aussi pour la vie sauvage, tuant quelque 480 millions d’animaux, dont des kangourous et des koalas, mais aussi des reptiles, selon une étude de l’Université de Sydney.
Et quatre mois après le début des incendies, la situation ne semble pas s’améliorer. Samedi, les températures ont dépassé les 40 degrés Celsius et des vents violents continuaient de souffler, attisant les centaines de feux, dont la plupart ne sont pas encore maîtrisés.
« C’est du jamais vu, c’est certain », tranche Mark Parrington, scientifique en chef au Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).
Selon mon expérience, il est possible de voir des feux intenses sur de larges zones pour une semaine ou même quelques semaines, mais les voir pendant quatre mois dans une seule zone en particulier… c’est assez surprenant. Mark Parrington
L’Australie connaît une sécheresse et des températures plus élevées que la normale en raison notamment du dipôle de l’océan Indien, un phénomène climatique similaire à celui du courant chaud cyclique El Niño, dans le Pacifique.
Avec l’affaiblissement des vents de l’ouest provenant de la région équatoriale, les eaux chaudes des profondeurs océaniques se déplacent de l’océan Indien vers l’Afrique, alors que les eaux froides remontent dans l’est. Pour l’Australie, cette différence dans les températures se traduit par un climat plus sec et plus chaud partout au pays.
Quelque 480 millions d’animaux, dont des mammifères, des poissons et des reptiles, ont été tués dans les incendies en Australie.
PHOTO : GETTY IMAGES / SAEED KHAN
Une conséquence des changements climatiques?
Mais ce phénomène à lui seul ne suffit pas à expliquer l’intensité des feux ravageurs. L’Australie souffre de sécheresse depuis des années, même sans le phénomène du dipôle. L’est du pays, notamment la Nouvelle-Galles du Sud, le Queensland et l’État de Victoria, où les feux de forêt sont les plus dévastateurs, a connu les plus faibles précipitations jamais enregistrées.
La Nouvelle-Galles du Sud, État dont Sydney est la capitale, a reçu 36 % moins de pluie que la moyenne au cours des deux dernières années, selon l’agence météorologique du gouvernement australien.
La température moyenne au pays a d’ailleurs augmenté de 1,52 degré Celsius depuis 1910, d’après les données officielles, ce qui représente un nouveau record.
Michael Mann, climatologue de renom et professeur de sciences atmosphériques à l’Université d’État de Pennsylvanie, se trouvait en vacances en Australie il y a quelques semaines. Dans une lettre d’opinion publiée dans le journal britannique The Guardian, il affirme avoir « personnellement été témoin des changements climatiques ».
Ce qui se passe actuellement en Australie est un signe précurseur pour les autres pays – un avant-goût de ce à quoi ressemblera notre avenir si nous n’agissons pas rapidement, a-t-il déclaré à CBC News.
Il dénonce notamment le projet d’exploitation de la mine de charbon Carmichael, la plus grande mine dans le monde, qui donnera lieu à des émissions de 4,49 gigatonnes de CO2 par an.
L’autre conséquence des incendies qui inquiète les climatologues est l’effet de la fumée sur les glaciers de la Nouvelle-Zélande : leur couleur a viré du blanc au brun, ce qui contribue à l’accélération de leur fonte.
Et cette fumée peut voyager loin, selon M. Parrington.
Une fois dans la haute troposphère, la fumée peut être transportée à des milliers de kilomètres par le courant-jet, explique-t-il.Et tout dépôt de suie ou de noir de carbone en Antarctique affectera la réflectivité des glaces et entraînera ainsi une accélération de la fonte, ajoute-t-il.
Pour M. Mann, la solution passe désormais par l’action climatique.
Ce que nous réserve l’avenir est bien pire en l’absence d’actions concrètes pour le climat, assure-t-il.
D’après les informations de Nicole Mortillaro, de CBC News.