Tempête
Toutes les tempêtes ne viennent pas gâcher votre vie, certaines viennent nettoyer votre chemin
Inconnu
Tempête
Toutes les tempêtes ne viennent pas gâcher votre vie, certaines viennent nettoyer votre chemin
Inconnu
Des moments qui ont marqué le temps en 2019 à travers le monde
Nuage
Robin Tutenges
Un ours en balade en ville, un festival de lancer de tomates en Espagne, le château de Versailles comme à l’époque du Roi-Soleil… 2019 a été une année pleine de surprises photographiques.
Angela Weiss / AFP
La rappeuse américaine Cardi B arrive au Metropolitan Museum of Art de New York, le 6 mai, à l’occasion du MET Gala 2019. Ce gala collecte des fonds pour l’Anna Wintour Costume Center et marque le lancement de l’exposition annuelle de l’Institut du costume. Le dress code des invité·es est strict et doit respecter le thème du gala qui, en cette année 2019, était intitulé «Camp: Notes on Fashion», inspiré de l’essai de Susan Sontag, Notes on Camp.
Joshua Lott / AFP
Un homme tente de garder l’équilibre en marchant sur les bords gelés de la rive du lac Michigan, à Chicago, alors que les températures sont descendues jusqu’à -29°C le 30 janvier 2019. Les écoles ont fermé, les vols et les trains ont été suspendus et près de 16.000 SDF ont été mis·es à l’abri à cause de cette vague de froid extrême qui a frappé plusieurs jours le nord des États-Unis.
Hussein Faleh / AFP
Des musulman·es chiites irakien·nes prennent part aux commémorations marquant le huitième jour du mois de Muharram, le premier mois du calendrier islamique, peu de temps avant l’événement religieux d’Achoura, dans la ville de Bassorah au sud de l’Irak. Celui-ci, qui comprend une période de deuil de dix jours, commémore le massacre au septième siècle de l’imam Hussein, petit-fils du prophète Mohammed.
Shammi Mehra / AFP
Un léopard errant a semé la panique six heures durant à Jalandhar, une ville du Pendjab dans le nord de l’Inde, le 31 janvier 2019. Plusieurs personnes sont parties à sa recherche le jour même afin de le capturer et éviter tout incident. Cependant, le léopard ne s’est pas laissé faire et a attaqué six personnes, à l’instar de cet homme, sans pour autant faire de victime grave. Il a fini par être acculé dans une maison où il a été endormi, puis capturé.
Romeo Gacad / AFP
À l’occasion de la journée mondiale des océans, le 8 juin 2019, un enfant nage dans une piscine remplie de bouteilles en plastique pour une campagne de sensibilisation à Bangkok, en Thaïlande. Près de 89 milliards de bouteilles plastiques d’eau sont vendues chaque année dans le monde selon Planetoscope, notamment dans ce pays d’Asie du Sud-Est, où l’accès à l’eau potable reste limité. Ces bouteilles jetables représentent l’une des formes de déchets plastiques que l’on retrouve le plus dans l’ensemble des océans.
Joaquin Sarmiento / AFP
Un flamant rose âgé d’une semaine trouve du réconfort auprès de sa mère le 17 octobre 2019, au zoo de Santa Fe à Medellín, dans le département d’Antioquia en Colombie.
Joe Klamar / AFP
Les coureurs et coureuses qui participent à la 36e édition du marathon de Vienne traversent le pont de Reichsbrucke, dans la capitale autrichienne, le 7 avril 2019. Cet événement, l’un des plus importants du pays en matière de participation, rassemble chaque année depuis 1984 près de 40.000 sportifs et sportives de 125 nationalités différentes.
Manan Vatsyayana / AFP
Cette photo, prise le 3 janvier 2019, montre une Vietnamienne ramassant des bâtons d’encens dans une cour du village de Quang Phu Cau, à la périphérie de Hanoï. Dans cette petite ville, considérée comme le village de l’encens, des centaines de travailleurs et de travailleuses sèchent et taillent l’écorce de bambou pour fabriquer ces bâtonnets parfumés avant les vacances du Nouvel an lunaire.
Ludovic Marin / AFP
Un couple vénitien vêtu de costumes d’époque pose lors de la soirée déguisée «Fêtes galantes» au château de Versailles, le 27 mai 2019. Pour sa sixième édition, la soirée costumée invite les participant·es à revivre au temps du Roi-Soleil, avec pour thème «Le Mariage royal».
Andreas Solaro / AFP
Les bateaux participant à la 51e régate de La Barcolana, dans le golfe de Trieste en Italie, passent devant le phare de la Victoire, le 13 octobre 2019. Avec quelque 2.000 navires, la Barcolana compte le plus grand nombre de régates de voile au monde.
Jaime Reina / AFP
Chaque année, des fêtard·es se jettent des tomates à la figure à l’occasion du festival de la Tomatina, dans la ville espagnole de Bunol, comme ici le 28 août 2019. Cette fête emblématique, qui célèbre le saint patron du village, est l’une des plus grandes batailles alimentaires du monde et attire chaque année nombre de touristes étrangèr·es.
Irina Yarinskaya / Zapolyarnaya Pravda Newspaper / AFP
Un ours polaire affamé marche sur une route à la périphérie de la ville industrielle russe de Norilsk, le 17 juin 2019. Visiblement exténué, il est allé chercher de la nourriture dans les bennes à ordures de la ville, à plus de 800 kilomètres de son habitat traditionnel. Les incursions d’ours polaires en quête de nourriture seraient de plus en plus fréquentes dans l’Arctique russe, à mesure que leur habitat et leur alimentation sont dégradées par le changement climatique et la fonte des glaces.
Nous voyons des objets à tous les jours sans se poser de questions. Cela étant depuis longtemps établi qu’on ne cherche pas vraiment les raisons. Pourquoi la robe de mariée blanche, ou les camions de pompiers rouge, les feux de signalisation etc …
Nuage
Tu es assis dans ta voiture à un carrefour, attendant que le feu passe du rouge au vert, et tu te dis : « Humm, mais pourquoi vert ? Pourquoi pas bleu ou violet ? Pourquoi les choses sont-elles d’une couleur donnée – et combien de réponses à cette question puis-je trouver avant que ce feu ne change de couleur ? Savais-tu, par exemple, qu’avant 1905, les taxis étaient rouges et verts ? Puis Albert Rockwell a présenté un modèle avec un moteur de 15 chevaux-vapeur qui est devenu la norme. Il l’a peint en jaune parce que… sa femme aimait cette couleur ! Et maintenir le bonheur conjugal justifie tout, n’est-ce pas !?
– Le feu est vert pour autoriser le passage parce que dans les années 1800, les machineries lourdes et dangereuses étaient dotées de feux qui s’allumaient en vert et avertissaient les ouvriers d’usine qu’elles étaient « en marche ».
– Le feu est rouge pour dire « Stop » car le rouge est associé à un signal d’alarme !
– Argent vert – Lorsque les États-Unis ont commencé à imprimer des billets en papier, l’encre verte coûtait moins cher que les autres couleurs, ce qui permettait au Trésor d’économiser sur l’impression !
– Les enfants sont transportés dans de gros autobus jaunes parce que c’est celle que nos yeux voient en premier, même dans notre vision périphérique.
– Ce n’est pas pour camoufler la saleté que les fabricants ajoutent le composé chimique « noir de carbone » à leur produit, mais parce qu’il rend les pneus plus résistants !
– Les agriculteurs peignaient leurs granges en rouge parce qu’elles étaient énormes et que la couleur de peinture la moins chère à l’époque était le rouge !
– La teinture indigo bleu foncé s’estompe petit à petit… à chaque lavage. Mais ce faisant, elle adoucit aussi le tissu, créant cette texture si particulière du jean !
– Clarinette noire – Cela est dû au fait que les clarinettes sont faites de bois noir, comme l’ébène.
– À l’époque, la plupart des téléviseurs étaient en noir et blanc, si bien que les organisateurs ont conçu un ballon avec des motifs pentagonaux contrastés, un peu comme les rayures des passages piétons.
– Les premiers ballons de basket étaient en cuir marron. Oui, marron, c’est-à-dire de la même couleur que le parquet en bois du terrain ! Dans les années 1950, ils sont passés à l’orange et sont donc devenus beaucoup plus faciles à voir.
– Les principaux fabricants blanchissent leur papier hygiénique pour le rendre d’un blanc éclatant, parce que cette couleur est associée à la propreté.
– Crois-le ou non, les robes blanches étaient réservées au deuil jusqu’à ce que la reine Victoria – l’une des premières « influenceuses » de style de l’Histoire – porte une robe blanche à son mariage et change la tradition pour toujours !
– Le ruban bleu était un fanion décerné au navire transatlantique le plus rapide. Au fil des ans, le bleu est resté comme symbole de victoire.
– Le rouge symbolise l’urgence, c’est donc un choix naturel pour les camions de pompiers. Mais aujourd’hui, de plus en plus de camions de pompiers sont peints… en vert citron et jaune !
Feux de circulation 0:21
Billets verts 1:00
Passages piétons noirs et blancs 1:21
Autobus scolaires jaunes 1:52
Taxis jaunes 2:14 Pneus noirs 2:33
Écrans verts 2:52 Granges rouges 3:21
Jeans bleus 3:50 Ceintures noires 4:25
Clarinettes noires 4:55
Ballons de football noirs et blancs 5:04
Maillots d’arbitres noirs et blancs 5:37
Ballon de basket orange 6:00
Papier hygiénique blanc 6:15
Robe de mariée blanche 6:54
Drapeaux blancs de reddition 7:08
Tableaux noirs 7:39
Ruban bleu pour la première place 8:06
Costume rouge du Père Noël 8:29
Camions de pompiers rouges 8:54
Chewing-gum rose 9:17
Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/
Que la recherche au niveau de l’ADN et d’une plus grande proportion d’échantillon puissent donner plus de précision sur l’origine des ancêtres d’une personne, je suis bien d’accord, cependant, je trouve que les résultats avant et après la mise à jour sur ces deux cas, la mère et le fils sont étranges. Le père de la mère était amérindien, mais cela ne serait pas inscrit dans son ADN alors que son fils, il est indiqué qu’il a une faible partie amérindienne.
Nuage
PHOTO : RADIO-CANADA
Nancy Desjardins
Très populaires sur le web, les tests ADN offerts par de nombreuses entreprises suscitent beaucoup de questions chez certains clients, rapporte La facture.
Beaucoup se plaignent que leurs origines changent radicalement lors des mises à jour effectuées par les compagnies.
Certaines régions dont ils étaient originaires ont complètement disparu.
Chez les Lacasse-Charbonneau, la recherche de leurs ancêtres a toujours suscité un intérêt. Ils ont donc acheté un test ADN vendu par l’entreprise Ancestry DNA.
J’étais curieux de savoir à quel point j’étais Français. Pascal Charbonneau-Lacasse
Le grand-père de Pascal Charbonneau-Lacasse
PHOTO : RADIO-CANADA
Sa mère, Sophiane Charbonneau, est convaincue pour sa part que ses ancêtres sont d’origine autochtone.
C’est clair que mon grand-père est autochtone. Sophiane Charbonneau
Ils ont tous les deux fait parvenir un échantillon de salive à l’entreprise.
C’est à partir des molécules d’ADN contenues dans la salive qu’Ancestry DNA identifie l’origine de vos ancêtres.
Lors de la réception des résultats, elle apprend que ses ancêtres sont davantage d’ascendance ouest-européenne qu’autochtone.
L’information fournie dans un premier temps par Ancestry DNA à Sophiane Charbonneau
PHOTO : RADIO-CANADA
Par contre, son fils Pascal possède des ancêtres issus des Premières Nations.
Je m’explique mal pourquoi j’ai des origines autochtones alors que ma mère et mon père n’en ont pas! Pascal Charbonneau-Lacasse
L’information fournie dans un premier temps par Ancestry DNA à Pascal Charbonneau-Lacasse
PHOTO : RADIO-CANADA
Cinq mois après la réception de leurs résultats, une autre surprise attendait la famille.
Lors d’une mise à jour effectuée par l’entreprise, certaines origines ont complètement changé.
Sophiane Charbonneau n’est plus du tout originaire de l’Europe du Sud, de la péninsule Ibérique, de la Finlande, et de la Russie du Nord-Ouest.
De plus, l’Europe de l’Ouest a fait place à la France à 86 %.
L’information fournie dans un second temps par Ancestry DNA à Sophiane Charbonneau
PHOTO : RADIO-CANADA
Quant à son fils Pascal, même constat. Cinq régions ont complètement disparu et l’Europe de l’Ouest est devenue la France.
Je ne comprends pas que ça change comme ça. Je n’y crois plus. Sophiane Charbonneau
L’information fournie dans un second temps par Ancestry DNA à Pascal Charbonneau-Lacasse
PHOTO : RADIO-CANADA
Selon Simon Gravel, professeur au Département de génétique de l’Université McGill, la démarche d’Ancestry DNA est sérieuse et la réponse se trouve au niveau du groupe de référence où l’on compare l’ADN.
L’entreprise le compare avec les molécules d’ADN qu’elle a dans son ordinateur. Souvent, lors des mises à jour, le groupe de référence a changé, donc, forcément, les résultats aussi. Simon Gravel
Ancestry DNA est consciente que les mises à jour suscitent l’incrédulité de certains consommateurs.
Informée du cas des Lacasse-Charbonneau, l’entreprise affirme que ce n’est pas l’ADN qui change, mais le degré de précision des résultats qui s’améliore.
Ce qui a changé, c’est ce que nous savons de l’ADN, la quantité de données à notre disposition et notre manière de l’analyser, fait valoir l’entreprise. Nos clients reçoivent des estimations d’ethnicité mises à jour à mesure que notre panel de référence s’élargit et que l’algorithme s’améliore, ce qui permet de déterminer les ventilations ethniques avec un degré de précision supérieur.
Les découvertes archéologiques dans 100 milles ans vont être très différentes d’aujourd’hui. Peut-être, il y aura quelques ossements d’animaux sauvages, mais il sera surtout question des animaux domestiques dont plusieurs seront alignés (dans les fermes) et bien sûr, énormément d’ossement humain. L’Informatique existera t’elle encore ? Auront-ils de la documentation de l’ère anthropocène, une ère que l’humain a fini par presque tout contrôler pour mieux se détruire ? Feront-ils les mêmes erreurs ?
Nuage
Les paléontologues du futur déterreront surtout des humains et des animaux domestiques
L’Humanité a grandement marqué la planète.
PHOTO : ISTOCK
Dans 100 000 ans, les paléontologues déterreront d’énormes quantités de squelettes complets d’hominidés, tous alignés en rangées. Et des vaches, des chiens et des chats.
Les registres fossiles de l’ère géologique actuelle, l’anthropocène, seront uniques dans l’histoire de la Terre et seront dominés par les humains, les vaches, les chiens, les chats et d’autres mammifères domestiques, affirment des paléontologues américains.
Repères
L’anthropocène suit l’ère holocène;
L’anthropocène a commencé il y a 11 700 ans, à la fin de l’ère glaciaire;
L’ère glaciaire s’est terminée au moment où l’empreinte de l’action humaine est devenue indélébile, au milieu du 20e siècle.
L’empreinte humaine
Le Pr Roy Plotnick, de l’Université de l’Illinois à Chicago, et la Dre Karen Koy, de l’Université Western State du Missouri, expliquent que la présence de milliards d’humains sur la planète durant cette ère aura des répercussions si grandes sur le monde naturel que son impact sera égal à celui des processus naturels en cours depuis le début de l’évolution de la planète, et probablement plus important.
Les fossiles des mammifères retrouvés dans le futur fourniront une indication très précise de l’arrivée de l’anthropocène. Le nombre de restes humains et de leurs animaux dépassera largement celui des animaux sauvages. Roy Plotnick
Par exemple, dans le seul État du Michigan, les humains et leurs animaux représentent environ 96 % de la masse totale des animaux. Il y a autant de poulets que d’habitants dans cet État, et il devrait en être de même dans de nombreux endroits aux États-Unis et dans le monde, explique Roy Plotnick.
La probabilité qu’un animal sauvage se retrouve dans les registres de fossiles de l’anthropocène devient de plus en plus faible, note également le scientifique.
Les humains enterrent la plupart de leurs morts dans des cimetières, et ce, depuis des siècles, mais leurs activités ont aussi considérablement altéré la façon dont les animaux sont enterrés et l’endroit où ils le sont.
L’élevage contribue à l’empreinte humaine sur le Terre.
PHOTO : RADIO-CANADA / RADIO-CANADA/ÉMILIE TREMBLAY
En outre, « la chasse et la boucherie produisent des fragments et des assemblages d’os distinctifs », notent les auteurs, dont les travaux seront publiés dans le journal Anthropocene (Nouvelle fenêtre) (résumé en anglais) en mars 2020.
L’utilisation de gros équipements agricoles et l’augmentation de la densité des animaux domestiques due à l’élevage intensif modifient le type de dommages aux os observés
À l’heure actuelle, les fossiles de mammifères sont mis à jour dans les grottes, les anciens lits de lacs et de rivières, et ne sont généralement que des dents et des os isolés. Roy Plotnick
Or, actuellement, de nombreux cadavres complets d’animaux qui meurent dans les fermes ou à cause de maladies finissent souvent dans des tranchées ou des décharges, loin de l’eau.
Résultat : dans 100 000 ans, le registre des fossiles de mammifères terrestres du monde actuel sera unique dans l’histoire de la Terre et sans équivoque pour les paléontologues du futur lointain. Ils appartiendront en fait à l’anthropocène.
Cette annonce ne dit pas que l’Iran se servirait du nucléaire dans les conflits, mais la communication avec l’accord de 2015 semble plus difficile et Donald Trump qui fait son guignol et a ajouter la goutte qui a fait débordé avec l’assassinat général iranien Qassem Soleimani. Il ne faut surtout pas céder à la panique. Espérer que des gouvernements pourront atténuer la colère qui gronde et surtout que Donald Trump quitte la présidence des États-Unis, il a fait assez de dégâts comme ça.
Nuage
PHOTO LEONHARD FOEGER, ARCHIVES REUTERS
Un drapeau de l’Iran flotte devant le siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique à Vienne
(Téhéran) L’Iran a annoncé dimanche ce qu’il a présenté comme la « cinquième et dernière phase » de son plan de réduction de ses engagements en matière nucléaire, affirmant qu’il ne se sentait désormais plus tenu par aucune limite « sur le nombre de ses centrifugeuses ».
AGENCE FRANCE-PRESSE
Cette annonce de Téhéran survient dans un climat de tensions accrues entre les États-Unis et Téhéran après l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué vendredi par une frappe aérienne américaine à Bagdad.
Dans un communiqué, le gouvernement de la République islamique indique néanmoins que « la coopération de l’Iran avec l’AIEA [l’Agence internationale de l’énergie atomique, qui soumet son programme nucléaire à un strict contrôle, NDLR] se poursuivra comme avant ».
Le gouvernement explique que, « en conséquence » de sa décision sur les centrifugeuses, « il n’y a plus aucun obstacle entravant le programme nucléaire de la République islamique d’Iran sur le plan opérationnel », qu’il s’agisse de « la capacité à enrichir [l’uranium], du niveau d’enrichissement [de l’uranium], de la quantité de matériau enrichi, ou de la recherche et développement ».
Téhéran ajoute cependant que « le programme nucléaire de l’Iran continuera désormais uniquement sur la base [des] besoins techniques du pays ».
Et jusqu’à présent, la République islamique a toujours indiqué avoir besoin d’enrichir l’uranium à hauteur d’environ 5 %, pas plus, niveau suffisant pour produire le combustible nécessaire à la production d’électricité dans une centrale nucléaire.
Le communiqué iranien ne dit pas que les besoins techniques du pays ont changé.
Le gouvernement répète en revanche qu’il est prêt à faire machine arrière à tout moment sur ses annonces.
« Si les sanctions [contre l’Iran réimposées et durcies par les États-Unis depuis 2018] sont levées et que l’Iran bénéficie des retombées » attendues de l’accord international sur son programme nucléaire conclu à Vienne en 2015, la République islamique d’Iran est prête à revenir « à l’application pleine et entière de ses engagements, indique-t-il.
Par cet accord passé entre Téhéran et le Groupe des Six (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne), l’Iran a accepté de réduire drastiquement ses activités nucléaires, de façon à prouver que celles-ci n’ont aucune visée militaire, en échange de la levée d’une partie des sanctions économiques internationales qui asphyxiaient alors son économie.
Mais la décision du président américain Donald Trump de dénoncer unilatéralement l’accord en mai 2018 et de poursuivre une politique de pression maximale contre la République islamique a fait fuir les investisseurs étrangers qui étaient revenus en Iran ainsi que les acheteurs traditionnels du pétrole iranien et plongé le pays dans une violente récession, privant ainsi Téhéran des bénéfices qu’il attendait.
Et après ?
Un an après cette décision américaine de sortir de l’accord, Téhéran a entamé en mai 2018 une politique de désengagement progressif destinée selon l’Iran à pousser les États encore parties au pacte à l’aider à trouver un moyen de contourner les sanctions américaines.
Mais l’Iran n’a reçu à ce jour aucune réponse concrète à ses exigences, ne finissant par récolter au contraire que les injonctions des Européens à revenir à une application complète de l’accord et à s’abstenir de tout nouveau renoncement à ses engagements, sous peine de les voir renvoyer le dossier nucléaire iranien devant le Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui, a déjà averti Téhéran, signifierait rien moins que la mort de l’accord.
Depuis mai, en contravention avec les engagements qu’il a souscrit à Vienne, l’Iran a commencé à produire de l’uranium enrichi en isotope 235 à un taux supérieur à la limite de 3,67 %, et ne respecte plus la limite de 300 kilos imposée à ses stocks d’uranium enrichi.
En septembre, Téhéran avait annoncé qu’il ne se sentait plus concerné par aucune des limites imposées par l’accord à ses activités de recherche et développement en matière nucléaire avant de redémarrer en novembre la production d’uranium enrichi dans une usine souterraine que le pays avait acceptée de geler.
Depuis mai, le pays a donné à chacune de ses nouvelles décisions une période de 60 jours à ses partenaires pour répondre à ses demandes avant de passer à la phase suivante.
Cette fois-ci, il n’est plus question d’une autre étape. Le pays indique qu’il s’agit de « la dernière », sans dire ce qu’il adviendra ensuite.