Le Saviez-Vous ► Pourquoi le noir est-il la couleur du deuil ?


Le noir est associé au deuil. L’origine de cette coutume nous vient de l’Europe, par la reine Anne de Bretagne. Aujourd’hui, je crois qu’on ne ressent plus cette nécessité de s’habiller en noir lors des enterrements, sauf dans les films …
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Pourquoi le noir est-il la couleur du deuil ?

Cette tradition remonte à une ancienne reine française. [©HBO]

Par CNEWS –

Il est de coutume, en France et dans certains autres pays, de s’habiller en noir lors d’un enterrement.

C’est à la reine Anne de Bretagne (1477-1514), épouse du roi Charles VIII, que l’on doit cette tradition. Celle-ci avait l’habitude de porter des habits noirs, qui rappelaient la simplicité des vêtements des paysans bretons.

Lors des obsèques de son premier enfant, en 1495, elle a exigé que les personnes présentes arborent cette couleur. Mais c’est lors de l’enterrement de son époux que sa tenue a marqué les esprits. Elle a été la première à se vêtir de noir, et non de blanc, comme c’était la tradition, lors d’une cérémonie funéraire en l’honneur d’un monarque.

A sa mort, Louis XII, son second époux, s’est lui-même vêtu de sombre. Une coutume qui a été reprise par la noblesse, avant de se répandre à la société jusqu’à nos jours.

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Lauberivière reçoit près de 1000 dindes en 24 h


Un avantage des temps des fêtes est que les organismes de charité reçoivent plus de dons pendant cette période. Cette année, un refuge de Québec, pensait ne pas pouvoir offrir un repas traditionnel aux usagers. Ils ont lancé un appel d’aide au public qui a répondu plus qu’ils espéraient.
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Lauberivière reçoit près de 1000 dindes en 24 h

Un homme tend une dinde au directeur général de l'organisme

Le directeur général s’est fixé un objectif secret de 1000 dindes.

PHOTO : RADIO-CANADA / PIERRE-ALEXANDRE BOLDUC

Radio-Canada

La magie de Noël a opéré. Moins de vingt-quatre heures après un appel à la générosité lancé par le refuge de Québec, l’organisme croule sous les dindes.

Jeudi, Lauberivière craignait de ne pas pouvoir remplir sa mission à quelques jours des Fêtes. Une diminution des dons de denrées traditionnelles, comme les dindes et les pâtés à la viande, laissait présager le pire pour l’organisme qui sert entre 300 et 500 repas quotidiennement.

Mais il ne suffisait que de demander et les donateurs ont afflué en masse.

Hier, entre 8 h et 16 h, on a eu plus de 700 dindes. C’est presque 100 dindes à l’heure! se réjouit le directeur général de Lauberivière, Éric Boulay.

On a tellement besoin de ça. On vit des dons du public. […] On est ému, on est content. Je trouve ça incroyable! Ça fait plus de 20 ans que je suis ici, je n’ai jamais vu ça. Éric Boulay, directeur général de Lauberivière

L’organisme a également reçu 200 dindes supplémentaires, une gracieuseté de la coopérative de volailles Exceldor. La cargaison a été livrée par camion vendredi matin.

Quand [Exceldor] m’a appelé, j’ai eu deux secondes de blanc, raconte Éric Boulay. Je pensais que c’était une blague. Je pensais que c’était des collègues de bureaux qui me faisaient une blague.

Le directeur général s’est fixé un objectif de 1000 dindes. Il peine à croire que celui-ci est sur le point d’être atteint.

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Des archéologues découvrent deux tombes de 3500 ans décorées d’or en Grèce


Pour une fois, nous sommes en Grèce, on sait que ce pays a beaucoup d’histoire à raconter. Des archéologues avaient trouvé des sépultures en 2015 et 2018, ils ont fait de très belles découvertes et on décider de poursuivre. Il y a beaucoup de mystère à analyse datant de l’Âge de bronze.
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Des archéologues découvrent deux tombes de 3500 ans décorées d’or en Grèce

Des archéologues découvrent deux tombes de 3500 ans décorées d'or en GrèceLes deux tombes ont été découvertes en 2018 à Pylos dans le sud de la Grèce et remontent à l’âge de bronze© Denitsa Nenova/UC Classics

Par Emeline Férard

Des archéologues ont mis au jour deux tombes remontant à l’âge de bronze en Grèce. Ils y ont trouvé de nombreux artéfacts, des bijoux ainsi que des milliers de fragments de feuilles d’or qui décoraient autrefois leurs murs.

C’est une découverte exceptionnelle que des archéologues viennent de révéler en Grèce. Dans l’antique cité de Pylos au sud du pays, ils ont mis au jour deux tombes remontant à l’âge de bronze. Elles se trouvaient à proximité d’une autre sépulture identifiée en 2015 et recelant un individu surnommé le « guerrier griffon » en référence à la créature gravée sur une plaque en ivoire qui s’y trouvait.

Intrigués par ces deux tombes inconnues, les spécialistes ont entamé de nouvelles fouilles et n’ont pas été déçus. Elles se sont avérées aussi riches que la première qui contenait de précieux artéfacts.

« Comme avec le « guerrier griffon », dès la fin de la première semaine, nous savions que nous avions [trouvé] quelque chose de très important », a commenté Sharon Stocker, archéologue de l’université de Cincinnati.

Selon les descriptions réalisées, les sépultures larges de 8,5 et 12 mètres ont été construites en profondeur – l’une d’elles plongeant à quelque 4,5 mètres – et présentent une forme de « tombe à coupole » ou tholos. Un arrangement particulièrement répandu dans l’architecture de la civilisation mycénienne qui évoluait en Grèce à la fin de l’âge de bronze et à laquelle les tombes sont attribuées.

Pour les dégager, les archéologues ont toutefois dû évacuer la végétation foisonnante et pas moins de 40.000 pierres de la taille de pastèque qui avaient été vraisemblablement placées là pour protéger les structures des éléments naturels et des potentiels pilleurs attirés par leur butin. Car c’est en effet un véritable trésor que les recherches ont révélé en leur sein.

Un contenu précieux

Les spécialistes y ont trouvé un amoncellement de dizaines de feuilles d’or qui recouvraient autrefois les parois des tombes. Ils ont également découvert plusieurs artéfacts avec des créatures mythologiques gravées. Parmi eux, une stèle en agate présentant des figures semblables à des lions se tenant droit sur des griffus et portant un vase et un brûleur d’encens, le tout surmonté d’une étoile à 16 pointes.

L’objet en bronze et or et la stèle en agate présentant la même scène : deux figures semblables à des lions portant un vase et un brûleur d’encens. – Jeff Vanderpool/UC Classics

Ce même motif est apparu sur un autre objet en bronze et en or

 Une observation « rare », d’après Sharon Stocker qui a co-dirigé les excavations. « On ne retrouve pas beaucoup d’étoiles à 16 pointes dans l’iconographie mycénienne. Le fait que nous ayons deux objets de ce type sur deux matériaux différents (de l’agate et de l’or) est remarquable », a-t-elle souligné dans un communiqué.

L’identification de cette étoile est d’autant plus importante pour les spécialistes que les Mycéniens n’ont laissé aucun témoignage écrit « au sujet de leur religion » ou « pour expliquer l’importance de leurs symboles ».

 Mais ce motif n’est pas la seule trouvaille qui a fasciné l’équipe puisque les tombes ont également révélé un pendentif en or présentant ce qui semble être la déesse égyptienne Hathor.

« Cette découverte est particulièrement intéressante au regard du rôle que [cette déesse] jouait en Egypte en tant que protectrice des morts », a commenté Jack Davis, autre archéologue qui a co-dirigé aux fouilles.

La stèle en agate, le pendentif en or ainsi que les fragments d’ambre, d’améthyste et de cornaline présents dans les tombes suggèrent que Pylos était bien plus important qu’on ne pensait auparavant.

Ce pendentif en or présente ce qui semble être la déesse égyptienne Hathor. – Vanessa Muro/UC Classics

Avec son port, la cité aurait joué un rôle prédominant pour la civilisation mycénienne, permettant notamment des échanges commerciaux avec l’Egypte et le Proche-Orient vers 1500 avant notre ère.

« Si vous regardez une carte, Pylos est aujourd’hui un endroit reculé. Vous devez traverser des montagnes pour y parvenir. Jusqu’à récemment, ça n’avait jamais été sur le chemin de touristes », a précisé Sharon Stocker.

« Mais si vous venez par la mer, cette localisation semble bien plus logique. C’est sur le chemin vers l’Italie. Nous apprenons ici que ce lieu était bien plus central et important sur la route commerciale de l’âge de bronze », a-t-elle poursuivi.

De mystérieux défunts

De même que celle du « guerrier griffon », les deux nouvelles tombes restent emplies de mystère. Si des ossements humains y ont été mis au jour, les analyses sont toujours en cours et n’ont pas encore permis de révéler leurs secrets. Aussi, on ignore pour le moment l’identité, le sexe, l’âge et même le nombre d’individus qui y ont été inhumés entre 1600 et 1100 avant notre ère.

Le contenu des sépultures et leur localisation à proximité d’un important édifice découvert en 1939 et appelé palais de Nestor, traduisent cependant une image de richesse et de statut important. Il n’est donc pas exclu que les défunts qui étaient peut-être apparentés, soient d’une ascendance royale ou aient fait partie de l’élite de leur société à cette période de l’âge de bronze.

« Je pense qu’il s’agissait de personnes très raffinées pour leur époque », a commenté l’archéologue. Une époque où les produits luxueux et les objets importés étaient relativement rares dans la région. Et puis, au fil du temps, « il y a eu cette explosion de richesse. Les gens rivalisaient pour le pouvoir. Ce sont les années formatrices de l’âge classique de la Grèce« , a-t-elle continué.

Pour en savoir plus, les archéologues prévoient de poursuivre les fouilles à Pylos pendant au moins les deux prochaines années tout en réalisant des analyses supplémentaires sur les artéfacts mis en évidence.

« Cela fait 50 ans qu’aucune tombe importante de ce type n’a été trouvée sur un site de l’âge de bronze. Cela rend [cette découverte] extraordinaire »,

a conclu Jack Davis dans le communiqué.

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Ce Chinois qui a passé 30 ans la tête entre les jambes peut enfin se tenir debout


Ce chinois souffrait d’une spondylarthrite ankylosante assez sévère et l’opération proposée était vraiment risqué. Après 30 ans avec cette maladie qui a empiré depuis 5 ans, il peut enfin se redresser.
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Ce Chinois qui a passé 30 ans la tête entre les jambes peut enfin se tenir debout

par  Servan Le Janne

Atteint d’une spon­dy­lar­thrite anky­lo­sante recon­nue par la méde­cine à ses 18 ans, Li Hua a passé près de trois décen­nies avec le visage contre les cuisses.

Ce quadra­gé­naire de la province du Hunan, dans le sud de la Chine, peut enfin se tenir debout grâce à une opéra­tion chirur­gi­cale, rappor­tait le Daily Mail lundi 16 décembre.

Alors que la condi­tion de Li Hua empi­rait ces cinq dernières années, l’in­cur­va­tion de sa colonne verté­brale compliquant tout repas, les méde­cins ont décidé de tenter une opéra­tion périlleuse. Cette année, l’homme qui ne mesure que 90 cm est passé quatre fois sur le billard.

« La seule solu­tion était de casser ses os section par section – fémur, vertèbre cervi­cale, vertèbre thora­cique – et remettre droit sa colonne verté­brale », décrit le profes­seur Tao Huiren, de l’hô­pi­tal de Shenz­hen. « C’était 20 à 30 fois plus risqué qu’une opéra­tion clas­sique et ses chances de deve­nir para­plé­gique était élevées. »

En l’ab­sence de compli­ca­tion, Li Hua a fina­le­ment pu se tenir droit en étant aidé. Les méde­cins espèrent qu’il pourra marcher seul d’ici trois mois.

Source : The Daily Mail

https://www.ulyces.co/

Non, tousser ne permet pas de survivre à une crise cardiaque


Personnellement, je ne l’ai pas revu depuis un bout de temps ce fameux faux truc en cas de crise cardiaque, mais il semble qu’il refait encore et encore surface. Si vous le voyez, ne le partager surtout pas, car en cas de crise cardiaque, chaque minute compte, C’est le genre de truc qui eet plus dangereux qu’utiles
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Non, tousser ne permet pas de survivre à une crise cardiaque

On voit une capture d'écran d'une publication Facebook sur les crises cardiaques avec le mot faux.

Une publication sur Facebook prétend à tort que tousser pendant une crise cardiaque peut nous sauver la vie.

PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN – FACEBOOK

Ce conseil qui circule sur Internet depuis au moins 20 ans n’a aucune validité médicale et peut être dangereux.

Bouchra Ouatik

Publié à 4 h 03

Une publication partagée plus de 18 000 fois sur Facebook ces dernières semaines avance que l’on peut s’administrer les premiers soins lors d’une crise cardiaque en toussant très fort.

On y dresse le scénario suivant : une personne est seule chez elle lorsqu’elle commence à éprouver les premiers symptômes d’une crise cardiaque. On explique qu’elle ne pourrait peut-être pas se rendre à temps à l’hôpital. On prétend alors qu’une victime de crise cardiaque peut se sauver la vie en respirant profondément puis en toussant vigoureusement, de façon répétée, toutes les deux secondes. Selon l’auteur, les respirations profondes feraient entrer plus d’oxygène dans les poumons et la toux permettrait de maintenir la circulation sanguine et de rétablir le rythme cardiaque.

On voit une publication Facebook sur les conseils à suivre en cas de crise cardiaque.

Dans cette publication Facebook, on explique qu’il faut tousser et respirer profondément et rapidement pour survivre à une crise cardiaque. Ces conseils n’ont aucune validité médicale.

PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN – FACEBOOK

Des conseils faux et dangereux

Selon le cardiologue montréalais Christopher Labos, cette publication est truffée de faussetés. C’est le cas de la réanimation cardiorespiratoire (RCR) à pratiquer sur soi-même.

« Quand on fait de la RCR, c’est vraiment parce que le patient est inconscient et que son cœur est arrêté. […] Ce n’est pas logique du tout, parce que si on peut tousser, c’est parce qu’on est conscient et qu’on n’a pas besoin de la RCR. »

Le Dr Labos, cardiologue et membre de L’organisation pour la science et la société de l’Université McGill, indique également que la respiration rapide, suggérée dans la publication, peut être dangereuse.

« Si on respire rapidement, ça, c’est de l’hyperventilation. On n’augmente pas le niveau d’oxygène dans le sang. La seule chose qui va arriver, c’est que le niveau de dioxyde de carbone va baisser et on peut perdre connaissance », explique le Dr Labos. « La seule façon d’augmenter le niveau d’oxygène dans le sang, ajoute-t-il, c’est d’être relié à une bonbonne d’oxygène. »

Le conseil de tousser à répétition n’a également aucune utilité lors d’une crise cardiaque.

Si on est en train de faire un infarctus, qui est causé par un blocage dans le cœur, le seul fait de tousser ne va pas changer ça. Le Dr Christopher Labos

    « Un blocage dans une artère du cœur doit être débloqué, soit par des médicaments, soit par une angioplastie, avec un cathéter et des ballons », poursuit le cardiologue.

    Le Dr Labos rappelle que la première chose à faire lorsqu’on ressent les symptômes d’une crise cardiaque est d’appeler les services d’urgence. Il est également recommandé de croquer une aspirine(Nouvelle fenêtre) en attendant l’arrivée des secours, pour aider à dissoudre le caillot sanguin qui bloque l’artère, sauf en cas d’allergie à ce médicament.

    SYMPTÔMES D’UNE CRISE CARDIAQUE

  • Douleur ou inconfort à la poitrine

  • Inconfort dans le haut du corps

  • Sueurs

  • Nausée

  • Essoufflement

  • Étourdissements

    Source : Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada

    Une fausse nouvelle vieille de 20 ans

    Le site de vérifications de fausses nouvelles Snopes(Nouvelle fenêtre) avait déjà démenti une publication presque identique, en anglais, en juin 1999.

C’est une mythologie qui persiste depuis les années 90. Ça suit l’évolution des chaînes de courriel aux publications Facebook et ça va probablement continuer à évoluer avec chaque nouvelle technologie qu’on développe. Le Dr Christopher Labos

Il est possible que cette publication émane de la confusion entre crise cardiaque et arythmie cardiaque, c’est-à-dire une irrégularité de la fréquence cardiaque.

Selon le Dr Labos, dans certains cas d’arythmie, une toux forcée peut aider à rétablir un rythme cardiaque régulier, mais cela est effectué sous supervision médicale

« On stimule le nerf vagal qui fait que le cœur ralentit. On peut alors briser le circuit de cette arythmie. Mais ça, c’est vraiment une circonstance complètement différente du contexte dont on parle ici. »

En 2003, le Dr Tadeusz Petelenz, un cardiologue polonais, avait suggéré d’enseigner cette technique au grand public en cas d’arythmie (Nouvelle fenêtre), mais cette approche avait été reçue avec scepticisme par la communauté médicale.

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