Le Saviez-Vous ► Les origines de la fête d’anniversaire


Festoyer lors des anniversaires ne date pas d’hier, mais ce ne fut pas toujours pour célébrer la naissance d’une personne. Les anniversaires avant que ce soit un rituel comme nous le connaissons fut d’abord mêler aux croyances. Et le gâteau avec les bougies est arrivé beaucoup plus tard.
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Les origines de la fête d’anniversaire

Quelle civilisation est à l’origine des premières fêtes d’anniversaire : égyptienne, perse, grecque, romaine, chinoise… ? S’il est difficile de répondre avec certitude à cette question, il semble en revanche certain que l’héritage culturel que nous avons de cette fête soit en lien avec la religion et la magie.

La fête d’anniversaire : une tradition ancestrale

Il se dit que les premiers anniversaires auraient vu le jour en Egypte. Les pharaons fêtaient leurs anniversaires non pas de leur jour de naissance mais lors du premier jour de leur règne. A cette occasion, de grandes festivités étaient organisées sur fond d’offrandes et de sacrifices.

De leur côté, les Perses et Chinois – tous deux grands connaisseurs d’astrologie – célébraient leur jour de naissance autour d’un grand banquet.

C’est aussi le cas des Grecs et des Romains. Ces derniers pensaient que chaque personne était entouré d’un « Esprit protecteur » ou « Daimôn » qui veillait sur lui de sa naissance jusqu’à sa mort. Cet « Esprit » était en relation mystique avec le dieu dont l’anniversaire correspondait au jour de naissance de l’individu. On retrouve encore aujourd’hui l’héritage de cette croyance dans les notions d’Ange-Gardien ou de Saint-Patron.

Les Grecs, précurseurs du gâteau d’anniversaire

L’apparition du gâteau avec des bougies provient des Grecs qui avaient coutume de déposer des gâteaux ronds avec des bougies sur le Temple de la déesse Artémis. Ces bougies, symbolisant la lumière et le reflet terrestre de la déesse, étaient aussi l’occasion d’émettre un vœu en soufflant les bougies.

Mais les chrétiens rejetèrent ces coutumes païennes et ça n’est qu’au XIIIe siècle que le gâteau d’anniversaire avec des bougies fit son grand retour en Allemagne lors les « kinderfeste », considérés comme les premiers goûters d’anniversaire !

La Fête d’anniversaire : une tradition française depuis le XVIII° siècle

Jusqu’au XVIII°siècle on avait coutume en France de fêter, non pas les anniversaires, mais le jour du Saint dont on portait le nom.

C’est sous l’influence des Anglo-Saxons, que l’anniversaire s’est progressivement installé dans les traditions françaises et fut même inscrit dans les traités de savoir-vivre dès le XIXe siècle !

Aujourd’hui, l’anniversaire est une véritable institution qui valorise l’individu et permet de renforcer les liens sociaux. Les sociologues parlent même de rituel d’anniversaire, pour la plus grande joie des petits et des grands !

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Sans la médecine, notre longévité « naturelle » serait de… 38 ans


Les scientifiques ont trouvé une nouvelle méthode pour savoir la longévité d’un animal vertébré. Il semblerait que beaucoup d’animaux ont vu leur espérance de vie augmenter. Pour l’homme, étrangement, nous n’avons pas vraiment évolué en rapport à la longévité des hommes de Neandertal et Denisovan. Nous avons gagné que quelques mois avec notre 38 ans, Bien sûr, si on regarde la moyenne d’âge des gens, on voit bien que nous pouvons vivre plus vieux, mais ce n’est pas grâce à notre génétique, mais plutôt à la médecine, condition de vie etc ..
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Sans la médecine, notre longévité « naturelle » serait de… 38 ans

Céline Deluzarche


Journaliste

Des chercheurs ont mis au point une nouvelle méthode pour estimer la durée de vie d’une espèce vivante ou disparue à partir de son ADN. Le record appartient ainsi à la baleine boréale dont la longévité atteint 268 ans. Celle de l’Homme n’a, en revanche, pratiquement pas progressé depuis Neandertal. Heureusement, la génétique ne fait pas tout !

Les animaux ayant la plus grande longévité sont la praire d’Islande, un mollusque bivalve dont un spécimen de 507 ans a été retrouvé, et chez les vertébrés le requin du Groenland, avec un individu de 400 ans. Mais estimer la durée de vie d’une espèce est particulièrement compliqué. On se base souvent sur des cas exceptionnels qui ne sont pas représentatifs, et l’on observe des différences considérables au sein d’espèces même relativement proches. Alors qu’une souris vit en moyenne 4 ans, l’écureuil gris, un autre rongeur, vit 24 ans, soit huit fois plus longtemps.

Une horloge biologique cachée dans l’ADN

Une équipe du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) a établi une nouvelle méthode pour calculer l’âge maximal théorique de plusieurs animaux. Détaillée dans la revue Scientific Reports, elle se base sur la méthylation de l’ADN, une sorte d’horloge biologique.

« Lorsqu’on vieillit, nous subissons un déclin de nos fonctions biologiques », explique Benjamin Mayne, biologiste au CSIRO et principal auteur de l’étude.

Ce déclin est visible dans la densité d’îlots CpG, des zones de l’ADN non codantes qui sont des promoteurs de la méthylation de l’ADN. Ce processus épigénétique entraîne l’apparition de groupes méthyles dans certains gènes, ce qui conduit à des mutations délétères et la sénescence des cellules.

« Nous avons constaté que nous pouvions estimer la longévité des espèces en nous intéressant aux endroits où la méthylation de l’ADN se produisait sur 42 gènes particuliers », explique Benjamin Mayne dans un article de The Conversation.

La baleine boréale détient le record du monde de longévité animale parmi les vertébrés, avec 268 ans de durée de vie. © Benjamin Mayne, CSIRO

La baleine boréale détient le record du monde de longévité animale parmi les vertébrés, avec 268 ans de durée de vie. © Benjamin Mayne, CSIRO

    Les chercheurs ont ainsi calculé l’âge biologique de 252 espèces de vertébrés à partir de leur génome. Bonne nouvelle : avec cette méthode, la plupart des espèces voient leur durée de vie fortement augmenter. La baleine boréale détient le record mondial de la longévité, avec 268 ans, soit 57 de plus que le plus ancien spécimen connu, âgé de 211 ans. La tortue géante de Galápagos, dont le dernier spécimen est mort en 2012 à l’âge de 112 ans, aurait une longévité biologique de 120 ans. L’étude s’est aussi intéressée à des espèces disparues. Le mammouth laineux aurait ainsi eu une durée de vie de 60 ans, à peine moins que les 65 ans de l’éléphant africain actuel. Le pigeon migrateur, éteint en 1914, avait une longévité de 28 ans, soit la même que l’actuelle tourterelle des bois.

    L’homme moderne, l’exception qui confirme la règle

    Mais le plus étonnant, c’est le cas de l’humain. Les chercheurs ont ainsi établi que les Hommes de Neandertal et de Denisovan avaient une durée de vie biologique de 37,8 ans, soit quasiment la même que celle de l’Homme moderne qui est de 38 ans. Cette longévité paraît ridiculement courte : l’espérance de vie en France est de 85,4 ans pour les femmes et de 79,5 ans pour les hommes, et elle a plus que doublé au cours des 200 dernières années.

    « Mais il s’agit d’une exception liée au progrès de la médecine et des modes de vie », rétorque Benjamin Mayne.

    En d’autres termes, l’Homme a réussi à « forcer » l’horloge biologique de son génome par son intelligence et son adaptation. Songer que l’espèce humaine a une durée de vie inférieure à celle du chimpanzé (39,7 ans) a tout de même de quoi faire réfléchir.

    « Connaître la durée de vie d’une espèce est essentiel pour estimer le risque d’extinction, ou pour établir des quotas de pêche ou de prélèvement », explique Benjamin Mayne.

    La méthode est cependant applicable seulement aux vertébrés. On ne saura donc pas si la praire d’Islande de 507 ans est un cas à part ou pas.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une nouvelle méthode pour estimer la durée de vie des espèces a permis d’établir un nouveau palmarès de la longévité animale.

  • Elle se base sur la méthylation de l’ADN, un indicateur de l’horloge biologique.

  • La durée de vie de l’Homme moderne est ainsi estimée à 38 ans, soit à peine au-dessus que nos ancêtres de Neandertal.

https://www.futura-sciences.com/

Lassé de l’impeachment, un animateur souhaite une «fusillade dans une école»


Je peux comprendre que les Américains aient une  »écoeurantite » aigue de Donald Trump et de la destitution. Cependant, qu’un animateur suggère qu’une fusillade dans une école pour enfin parler d’autres chose est pitoyable, même s’il rajoute que personne soit blessée. S’il était dans une fusillade sans être blessé, il aurait sans doute des séquelles psychologiques. Un long congé sans solde, pourrait peut-être lui remettre les idées en place
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Lassé de l’impeachment, un animateur souhaite une «fusillade dans une école»

Les animateurs de l’émission Chuck & Julie, Julie Hayden et Chuck Bonniwell.

(Washington) L’émission d’un animateur de radio, qui a souhaité une «bonne fusillade dans une école» pour interrompre la couverture médiatique de la mise en accusation de Donald Trump, a été supprimée, a annoncé la station.

AGENCE FRANCE-PRESSE

«On vous parle de la destitution sans fin de Donald Trump», a dit mardi à l’antenne le co-animateur de l’émission Chuck & Julie sur 710 KNUS.

«Ouais, tu souhaites une bonne fusillade dans une école pour interrompre la monotonie», lance alors Chuck Bonniwell, interrompu dans la seconde par la co-animatrice qui lui répond, alarmée : «Non, non, ne dit pas, ne dit pas ça. Ne nous appelez pas, Chuck n’a pas dit ça.»

Pour entendre l’animateur cliquer ici

Une fusillade «où personne ne serait blessé», poursuit alors M. Bonniwell. 

La séquence, dans un pays où les fusillades en milieu scolaire sont fréquentes, a poussé la station à faire amende honorable mercredi. 

«Étant donné l’histoire de la violence à l’école qui a endeuillé notre population, 710 KNUS confirme qu’un commentaire inapproprié a été fait par le coanimateur Chuck Bonniwell de l’émission Chuck & Julie. Une décision de programmation a été prise d’arrêter le programme immédiatement», a écrit sur Twitter la station basée à Denver, dans le Colorado. 

En 1999, deux tireurs ont semé la mort dans une école secondaire de Columbine, dans la ville de Littleton, au sud de Denver, abattant 12 élèves et un professeur. 

https://www.lapresse.ca

Fin du mystère des statues de l’île de Pâques ?


Les statues géantes de l’île de Pâque ont peut-être révélé un de leurs secrets. En analysant le sol et une carrière que les indigènes exploitaient, les scientifiques croient que la construction des moaï issus de cette carrière, auraient favorisés l’agriculture grâce au calcium et au phosphore.
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Fin du mystère des statues de l’île de Pâques ?


Nathalie Mayer
Journaliste

Le mystère des statues de l’île de Pâques intrigue. Au-delà de leur caractère sacré, pour la première fois, des chercheurs semblent avoir mis la main sur des preuves tangibles de l’existence d’un lien étroit entre l’exploitation de la carrière et la fertilité des sols.

Depuis des centaines d’années, les statues géantes de l’île de Pâques, les moaï, témoignent de l’ingéniosité humaine. Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer leur construction. Et après cinq années de fouilles, des scientifiques de l’université de Californie à Los Angeles (États-Unis) pensent être en mesure de prouver l’une de ces théories. Les monolithes auraient été sculptés pour favoriser la fertilité des sols et l’agriculture. Et pas seulement d’un point de vue symbolique.

Les travaux des chercheurs se sont concentrés sur deux monolithes se trouvant dans la région intérieure de la carrière de Rano Raraku qui est à l’origine de 95 % des 1.000 moaï de l’île. Une analyse approfondie montre des traces d’aliments comme la banane, le taro et la patate douce. Une preuve, selon les chercheurs, que le lieu servait à la fois de carrière et de lieu de production agricole.

Les deux moaï que les chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles (États-Unis) ont étudiés dans la carrière de Rano Raraku. © Easter Island Statue Project, Université de Californie

Les deux moaï que les chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles (États-Unis) ont étudiés dans la carrière de Rano Raraku. © Easter Island Statue Project, Université de Californie

Extraire de la pierre pour doper l’agriculture

« Les sols de Rano Raraku sont probablement les plus riches de l’île. Associée à une source d’eau douce dans la carrière, il semble que la pratique de l’extraction elle-même ait contribué à stimuler la fertilité des sols et la production alimentaire dans la région », explique Sarah Sherwood, chercheuse à l’université du Sud (États-Unis).

« Les analyses chimiques ont montré des niveaux élevés d’éléments essentiels à la croissance des plantes et à l’obtention de rendements élevés. Du calcium et du phosphore , poursuit-elle. Ailleurs sur l’île, le sol est usé. Dans la carrière, le processus d’extraction génère un afflux constant de nutriments. »

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs ont analysé dans le détail deux moaï de l’île de Pâques. Et la carrière de Rano Raraku d’où la plupart des statues géantes sont issues.

  • Leur conclusion : la construction des monolithes à favoriser la fertilité des sols et l’agriculture locale, et pas seulement d’un point de vue symbolique.

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En Inde et en Chine, 4 millions de morts par an à cause de la pollution


L’Inde et la Chine ont a leur actif 4 millions de morts par année, à cause de la pollution de l’air, de l’eau et la pollution au travail, puis d’autres pays comme le Nigéria, Indonésie, Pakistan, États-Unis suivent. Cela fait beaucoup de victimes, il faut quoi pour faire comprendre le bon sens, que l’argent qui accélèrent la pollution est comme si on essaie d’éteindre un feu alors qu’on ajoute de l’essence.
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En Inde et en Chine, 4 millions de morts par an à cause de la pollution


En Inde et en Chine, 4 millions de morts par an à cause de la pollutionLe Taj Mahal sous le smog à Agra, le 4 novembre 2019© AFP/Archives/Pawan Sharma

Washington (AFP)

L’Inde et la Chine sont les deux pays où la pollution de l’air, de l’eau et au travail tuent le plus de gens, avec respectivement 2,3 et 1,8 million de morts en 2017, selon un rapport publié mercredi.

Des pays en développement et riches figurent parmi les 10 pays les plus affectés par la pollution, selon ce rapport de la Global Alliance on Health and Pollution (GAHP), qui estime que la pollution est responsable de 15% des décès d’adultes dans le monde.

Après l’Inde et la Chine se trouvent le Nigeria, l’Indonésie et le Pakistan. Les Etats-Unis sont septièmes avec 200.000 décès annuels, sur une population de 325 millions d’habitants.

« Ce rapport nous rappelle que la pollution est une crise mondiale », dit Rachael Kupka, directrice exécutive de l’organisation. « Peu importe où vous vivez, la pollution vous trouvera ».

En proportion de la population et non plus en nombre absolu, ce sont le Tchad, la Centrafrique et la Corée du Nord où les taux de décès par la pollution étaient les plus élevés, avec 287, 251 et 202 morts par 100.000 habitants, respectivement.

L’absence d’assainissement des eaux, la contamination de l’air intérieur et extérieur par les feux de cuisine ou de chauffage, ainsi que la pollution automobile sont les causes principales. Au travail, les fumées, gaz, particules fines et l’exposition au plomb causent le plus de décès.

A l’autre bout du classement, les cinq pays de la péninsule arabique sont les moins pollués, avec le Qatar au plus bas.

https://www.geo.fr/