Il terrorise une fillette en piratant la caméra de surveillance placée dans sa chambre


Même si la mère aurait fait les authentifications des caméras de surveillance dans la chambre des enfants, ce sont des objets connectés qui peuvent être pirater. Sommes-nous si obsédé par la sécurité des enfants qu’on les surveillent partout ? Je trouve cela vraiment ignoble ce piratage a cette petite fille
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Il terrorise une fillette en piratant la caméra de surveillance placée dans sa chambre

Une caméra de surveillance placée sur un bureau, à côte d'une pile de livres.

Une caméra de surveillance domestique Ring.

PHOTO : AMAZON.CA

Radio-Canada

Alyssa LeMay, 8 ans, entend de la musique venant de sa chambre. Elle entre dans la pièce pour savoir ce qui se passe. Soudain, la chanson s’arrête. « Bonjour », dit la voix d’un homme. La fillette regarde autour d’elle, confuse, ne comprenant pas d’où vient la voix mystérieuse. La caméra de surveillance Ring qu’avait achetée sa mère quelques jours plus tôt, lors du Vendredi fou, venait d’être piratée.

Le dialogue entre le pirate et la jeune fille se poursuit plus de deux minutes dans cette vidéo mise en ligne jeudi. L’homme lui lance des injures à caractère raciste. On voit la petite fille du Tennessee devenir de plus en plus angoissée au fil de la conversation.

Qui est-ce?, demande la fillette.

« Je suis ton meilleur ami. Je suis le père Noël. Veux-tu être ma meilleure amie? » lui répond le pirate.

Une caméra achetée à des fins de sécurité

La mère d’Alyssa, Ashley LeMay, a expliqué avoir acheté cette caméra Ring, que fabrique le géant Amazon, pour garder un œil sur sa fille lorsqu’elle travaillait ses quarts de nuit.

[Une autre mère] en avait une et elle s’en servait pour regarder ses enfants sur son téléphone. Je me suis dit “Oh, on peut même [s’en servir] pour leur parler, c’est vraiment intéressant! a-t-elle raconté au réseau télévisé WMC5.

La femme a depuis débranché la caméra en plus des deux autres qu’elle a achetées pour mettre dans les chambres de ses deux autres filles et compte se faire rembourser.


Des images d'une caméra de surveillance dans la chambre d'une petite fille.

Cette vidéo mise en ligne jeudi a été captée par la caméra Ring de la famille LeMay, qui a été piratée.

PHOTO : TWITTER / JESSICA HOLLEY

Ils auraient pu les regarder dormir ou se changer. Ils auraient pu voir tellement de choses, se désole Ashley LeMay.

Une attaque évitable? 

La famille avoue toutefois ne pas s’être servi de l’authentification à deux facteurs pour son compte Ring, ce qui pourrait avoir facilité une intrusion du pirate. 

C’est entre autres pour cette raison, a expliqué un porte-parole de Ring dans une déclaration fournie à WMC5, que l’incident ne constitue pas une brèche de sécurité aux yeux de l’entreprise.

En raison du fait que la clientèle se sert souvent du même pseudonyme et mot de passe pour plusieurs comptes, les personnes malveillantes se servent souvent d’identifiants volés ou ayant fuité d’un autre service pour accéder à d’autres comptes. Nous encourageons les utilisateurs et utilisatrices de Ring à activer l’authentification à deux facteurs sur leur compte, […] d’utiliser des mots de passe forts et de régulièrement les changer, a déclaré le porte-parole.

Le site web Motherboard a trouvé plusieurs publications sur des forums où des cybercriminels discutaient d’outils dédiés à pirater des caméras Ring, dont un logiciel qui teste automatiquement une banque de pseudonymes et de mots de passe pour voir s’ils fonctionnent avec des comptes Ring. Certains programmes de la sorte étaient offerts pour aussi peu que 6 $.

Ring fait l’objet de controverse depuis plusieurs mois aux États-Unis. Il a été révélé en octobre que plus de 600 services de police américains pouvaient demander l’accès aux images captées par les sonnettes intelligentes de cette marque sans avoir besoin d’un mandat.

Les cyberattaques sur les objets connectés ont d’ailleurs augmenté de 300 % dans la première moitié de l’année par rapport aux 6 derniers mois de 2018, selon un rapport de l’équipe de recherche de l’entreprise spécialisée en cybersécurité F Secure. Ce type d’attaque peut être particulièrement dangereuse, puisqu’elle peut servir de point d’entrée à des réseaux complets.

https://ici.radio-canada.ca/

Archéologie : le mystère des cônes sur les têtes d’Égyptiens enfin élucidé ?


Sur les peintures égyptiennes, on voit parfois un objet sur la tête. Les scientifiques ne savaient pas vraiment à quoi servaient ces coiffes. Voilà que deux squelettes avaient ce genre de coiffe même après 3, 300 ans. Leurs hypothèses de leurs utilités ont donc été orientée vers d’autres théories.
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Archéologie : le mystère des cônes sur les têtes d’Égyptiens enfin élucidé ?

Les égyptologues ont longtemps douté de la véritable existence des petits cônes représentés sur la tête d’hommes et de femmes sur les gravures et sculptures antiques. © Egypt Exploration Society

Les égyptologues ont longtemps douté de la véritable existence des petits cônes représentés sur la tête d’hommes et de femmes sur les gravures et sculptures antiques. © Egypt Exploration Society


Céline Deluzarche


Journaliste

Motte parfumée censée fondre sur les cheveux ? Représentation stylisée d’une coiffure ? Élément symbolique telle une auréole ?

Plusieurs peintures ou gravures âgées de 3.550 à 2.000 ans représentent des hommes et des femmes affublés d’un petit monticule coloré sur leur tête. Et ces ornements en forme de cône ont longtemps dérouté les égyptologues. Des fouilles archéologiques viennent pour la première fois de prouver leur véritable existence. Deux squelettes vieux de 3.300 ans encore ornés de cette mystérieuse coiffe viennent d’être découverts dans une tombe sur le site d’Amarna, la ville fondée par le pharaon Akhénaton.

Les archéologues, qui ont publié leur découverte dans le journal Antiquity, indique qu’il s’agit du corps d’une jeune femme d’un vingtaine d’années et celui d’un adolescent au sexe indéterminé âgé de 15 à 20 ans. Les cônes, apparemment façonnés avec de la cire d’abeille, ne contiennent pas de graisse ni de parfum, ce qui semble exclure l’hypothèse de l’onguent pour cheveux. D’après les auteurs, ils auraient été rajoutés sur la tête après le décès. Les cônes n’étaient pas non plus réservés aux élites, puisque les deux corps identifiés semblent appartenir à la classe ordinaire. Anna Stevens et ses collègues en sont donc réduits à formuler de nouvelles pistes, commun rite funéraire, un signe en relation avec le métier du défunt, ou une marque indiquant que le cadavre avait été partiellement traité.

https://www.futura-sciences.com/

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Des insectes préhistoriques se nourrissant de plumes de dinosaures ont été découverts au Myanmar


Les parasites, comme les poux qui mènent la vie dure aux humains et aux animaux, sont présent sur terre depuis des millions d’années. D’ailleurs, les paléontologues ont ainsi découvert un parasite qui aurait vécu, il y a 100 millions d’années. Il devait avoir de bonnes dents pour manger des plumes de dino ..
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Des insectes préhistoriques se nourrissant de plumes de dinosaures ont été découverts au Myanmar


Des insectes préhistoriques se nourrissant de plumes de dinosaures ont été découverts au MyanmarUn Mesophthirus engeli retrouvé dans de l’ambre, avec une plume de dinosaure© Nature Communications

Par Chloé Gurdjian –

Des insectes préhistoriques semblables à des poux ont été découverts dans de l’ambre. Selon les scientifiques, ils se nourrissaient des plumes des dinosaures.

De nos jours, l’un des pires « cauchemars » des parents est de récupérer leur enfant de l’école, la tête couverte de poux. Ces insectes mènent aussi la vie dure aux animaux, comme les oiseaux. Et il semblerait que ces petites bêtes contrarient leur monde depuis bien longtemps, comme le racontent des scientifiques dans la revue Nature Communications.

C’était notamment le cas des dinosaures. Les paléontologues affirment désormais que beaucoup de dinosaures avaient des plumes. Celles-ci étaient le terrain de jeu idéal pour les parasites et autres insectes. Dans une étude dévoilée le 10 décembre 2019, les scientifiques dévoilent ainsi avoir découvert des insectes préhistoriques comparables à des poux, datant de 100 millions d’années. Ceux-ci étaient emprisonnés dans de l’ambre trouvée dans l’État Kachin du Myanmar. Deux plumes de dinosaure étaient également dans l’ambre.

Cet insecte nouvellement découvert a été baptisé Mesophthirus engeli. Présentant un corps similaire aux poux de notre époque, le Mesophthirus engeli n’avait pas d’ailes. Autre point commun avec les poux, qui grignotent les plumes des oiseaux, le Mesophthirus engeli aurait lui aussi fait preuve d’une forte capacité de mastication. L’une des plumes retrouvée dans l’ambre présente d’ailleurs des signes de grignotage.

Mais, contrairement aux poux d’aujourd’hui, les scientifiques pensent que ces insectes étaient moins spécifiques et sélectifs dans le choix des plumes à grignoter. Les deux plumes trouvées dans l’ambre appartiennent ainsi à des espèces différentes de dinosaures. Pour survivre après l’extinction des dinosaures à plumes, les poux ont dû changer de proies.

« Il est probable que ces premiers parasites masticateurs se soient alors nourris de plumes d’oiseaux, en attendant de nouvelles découvertes », a déclaré à CNN Chungkun Shih, un des auteurs de l’étude.

Reconstitution d’un Mesophthirus engeli – Nature Communications

Auparavant, l’insecte le plus ancien se nourrissant de plumes de dinosaures à avoir été trouvé était le Megamenopon rasnitsyni. Découvert en Allemagne, il vivait il y a 44 millions d’années.

https://www.geo.fr/

Attention aux angles morts des chasse-neiges


L’hiver, on voit beaucoup des chasse-neiges sur les routes du Québec. Ce n’est pas parce qu’ils sont plus gros et plus haut qu’ils peuvent tout voir. Les chasse-neiges ont des angles morts assez important et les automobilistes ainsi que les piétons doivent aussi en tenir compte
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Attention aux angles morts des chasse-neiges

Le tapis rouge représente les angles morts d'un chasse-neige.

Le tapis rouge représente les angles morts d’un chasse-neige.

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-LUC BLANCHET

Radio-Canada

Le ministère des Transports et la Société d’assurance automobile du Québec invitent les citoyens à faire attention aux angles morts des véhicules de déneigement. Ils ont organisé une activité de sensibilisation à ce sujet mercredi, à Cacouna.

Les véhicules de déneigement ont des angles morts à l’avant, sur les côtés et à l’arrière. Les angles morts sont encore plus grands lorsque les équipements du chasse-neige sont déployés.

Le ministère des Transports a montré l’ampleur de ces angles morts avec des tapis rouges tout autour d’un chasse-neige. L’objectif était de faire comprendre aux automobilistes à quel point la visibilité est limitée au volant d’un véhicule de déneigement.

La vision d'un déneigeur à l'intérieur d'un chasse-neige.

La vision d’un déneigeur à l’intérieur d’un chasse-neige

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-LUC BLANCHET

Peu d’automobilistes sont conscients de cette réalité. Un ancien opérateur de chasse-neige, Alexandre Paradis, explique qu’il pouvait vivre jusqu’à quatre situations dangereuses par jour lorsqu’il était sur la route en raison du comportement des automobilistes.

Les personnes qui se tiennent trop près en arrière, on ne voit quasiment plus l’auto. Sur les côtés aussi, ceux qui longent de très près le camion. Alexandre Paradis, ancien opérateur de chasse-neige

Pour limiter les risques à l’approche d’un véhicule de déneigement, les contrôleurs routiers recommandent de réduire sa vitesse et de garder une bonne distance avec les chasse-neiges pour qu’ils soient en mesure de faire leurs manœuvres.

Ils conseillent aussi de se placer dans un endroit visible pour le conducteur et non dans un de ses angles morts, explique le lieutenant-coordonnateur provincial aux communications pour Contrôle routier Québec, Jonathan Beauvais.

C’est de s’installer dans des endroits où le conducteur a la possibilité de les voir.Jonathan Beauvais, lieutenant-coordonnateur provincial aux communications pour Contrôle routier Québec

En tout, 125 véhicules de déneigement circulent sur les routes du Bas-Saint-Laurent pendant l’hiver. Depuis 2016, dans la région, le ministère des Transports a répertorié sept collisions avec des chasse-neige qui ont fait des blessés.

Avec les informations d’Édith Drouin

https://ici.radio-canada.ca/