La calotte glaciaire du Groenland a fondu plus vite dans la dernière décennie, ce qui risque d’une élévation du niveau de la mer encore plus grande que celle qui avait été prévue en 2013. On n’a pas fini avec les inondations …
Nuage
La glace du Groenland fond 7 fois plus vite que dans les années 1990
Crédits : Alexander Hafemann
par Malaurie Chokoualé Datou
Une collaboration entre 96 scientifiques spécialisé·e·s dans les études polaires a permis de révéler la situation critique dans laquelle se trouve l’inlandsis du Groenland, cette immense calotte glaciaire.
Publiés le 10 décembre dans la revue Nature, leurs résultats suggèrent que la glace du Groenland a fondu sept fois plus rapidement lors de la décennie qui se termine que dans les années 1990, rapporte The Guardian.
En se basant notamment sur des relevés satellitaires, les chercheurs·euses ont pu déterminer que l’inlandsis du Groenland – deuxième plus grande masse de glace sur la planète après l’inlandsis de l’Antarctique – est passé d’une fonte de 33 milliards de tonnes de glace par an dans les années 1990 à 254 milliards au cours de la dernière décennie. Depuis 1992, la calotte glaciaire du Groenland a perdu 3 800 milliards de tonnes de glace, à cause de la hausse de la température des océans sous les glaciers et de l’augmentation des températures ambiantes, menaçant ainsi la vie de millions de personnes.
Car cette étude pointe également une augmentation du niveau de la mer encore plus pessimiste qu’un scénario publié en 2013 par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), qui disait que le niveau des mers monterait de 60 cm d’ici 2100. Dans la présente étude, les scientifiques prévoient même que cette élévation ferait 7 cm de plus, ce qui exposerait 400 millions de personnes chaque année à des risques d’inondation.
« Autour du globe, un seul centimètre d’élévation du niveau de la mer entraîne pour 6 millions de personnes des inondations annuelles saisonnières », a rappelé Andrew Shepherd, professeur à l’université de Leeds, qui a co-dirigé l’étude.
Source : The Guardian
Une confirmation de plus (si c’était nécessaire) qu’il y a bien un réchauffement climatique.
Je me demande pourquoi les études du GIEC font totalement abstractions des rayonnements cosmiques et de l’activité solaire, etc… sauf dans l’affaire du Climategate.