Le Saviez-Vous ► 5 aliments qui interfèrent avec les médicaments


Depuis quelques années, on entends un peu plus parler des aliments qui sont nuisible à certains médicaments. Les effets peuvent être divers, tels qu’une équivalence d’un surdosage ou une malabsorption du médicament qui réduit son efficacité.
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5 aliments qui interfèrent avec les médicaments


Céline Deluzarche
Journaliste

Certains médicaments oraux voient leur absorption modifiée par des interactions avec des aliments courants. Ces derniers peuvent ralentir, accélérer ou encore augmenter l’action des principes actifs et entraîner des effets indésirables.

Les interactions entre médicaments ou entre alcool et médicaments sont bien connues des praticiens et mentionnées sur la notice. Mais certains aliments très courants peuvent aussi fortement influer sur le métabolisme des médicaments oraux, aboutissant à une majoration de leurs effets indésirables ou inhibant au contraire leur action. Lors d’une prescription, demandez des précisions à votre médecin ou votre pharmacien qui vous donnera des conseils pour adapter le traitement.

L’interaction entre pamplemousse et médicaments

Des substances du pamplemousse inhibent une enzyme qui métabolise certains médicaments, ce qui augmente l’absorption intestinale de ces derniers, avec un effet équivalent à un surdosage. Dans d’autres cas, le pamplemousse bloque au contraire l’absorption du médicament, ce qui réduit son efficacité.

Médicaments concernés :

Les oranges amères peuvent avoir le même effet, mais les oranges sucrées type Navel ou Valencia ne sont pas concernées.

Il est déconseillé de manger du pamplemousse quand on prend un traitement contre le cholestérol ou de la cortisone. © Artem, Adobe Stock

Il est déconseillé de manger du pamplemousse quand on prend un traitement contre le cholestérol ou de la cortisone. © Artem, Adobe Stock

L’interaction entre produits laitiers et médicaments

Les aliments riches en calcium diminuent l’absorption digestive des antibiotiques comme la ciprofloxacine ou la norfloxacine, ainsi que celle des médicaments contre l’ostéoporose (biphosphonates). Les produits laitiers doivent donc être consommés au moins une ou deux heures après la prise du médicament. Il existe aussi un risque d’hypercalcémie avec certains diurétiques (hydrochlorothiazide) qui diminuent de l’élimination urinaire du calcium.

L’interaction entre boissons caféinées et médicaments

Les antibiotiques comme l’énoxacine, la ciprofloxacine et la norfloxacine, utilisés notamment pour traiter des infections urinaires (cystites) réduisent l’élimination de la caféine et peuvent donc entraîner un surdosage et une majoration des effets secondaires (excitation, tremblements, palpitations…). La théophylline, un anti-asthmatique, possède lui les mêmes effets indésirables de la caféine qui viennent donc s’y ajouter. Il est donc conseillé d’éviter le café, thé, soda ou boisson énergisante contenant de la caféine durant la durée du traitement.

Caféine et antibiotiques ne font pas bon ménage. © thanasak, Fotolia

Caféine et antibiotiques ne font pas bon ménage. © thanasak, Fotolia

    L’interaction entre réglisse et médicaments

    Consommée en trop grande quantité, la réglisse entraîne une arythmie cardiaque, une fatigue musculaire et une hypertension artérielle. Par ailleurs, l’acide glycyrrhizique contenue dans la racine de la plante affecte des enzymes du foie métabolisant les médicaments, aboutissant à un ralentissement ou à une augmentation de leur absorption.
    Médicaments concernés :
  • digitaline (insuffisance cardiaque) ;
  • diurétiques ;
  • corticoïdes ;
  • contraceptifs oraux (les stéroïdes qu’elle contient ont un action similaire à celle des œstrogènes.

Les aliments riches en vitamine K

La vitamine K intervient dans la synthèse et l’activation de certaines protéines plasmatiques de la coagulation sanguine. Par conséquent, elle diminue l’efficacité des médicaments anticoagulants comme la warfarine, ce qui accroît le risque de thrombose. L’ANSM conseille de ne pas manger plus d’une portion par jour des aliments qui en contiennent beaucoup (choux, brocolis, épinards, avocats, persil, laitue, abats…) et surtout d’éviter toute variation soudaine de ses habitudes alimentaires.

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Détectez les séismes avec votre smartphone


Une application  gratuite pour détecter les séismes, plus cette application est télécharger plus, il est possible que les smartphones détectent les tremblements de terre a plus de 4.5.
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Détectez les séismes avec votre smartphone

Fabrice Auclert

Journaliste


MyShake. C’est le nom de cette application pour Android et iOS qui utilise l’accéléromètre présent dans les smartphones pour détecter les mouvements de la terre. 

Les catastrophes naturelles entraînent non seulement des dégâts conséquents, mais ils se traduisent encore aujourd’hui par les pertes de nombreuses vies humaines. Bien souvent le nombre de victimes est largement réduit si la population est avertie à temps. C’est le cas avec les tremblements de terre, et certains pays, comme la Corée du Sud, le Mexique, le Japon et Taïwan, ont déjà mis en place des réseaux de sismographes et un système d’alerte qui prévient la population avant le début du séisme. Cependant, les systèmes actuels sont limités et chers à mettre en place.

Un groupe de chercheurs de l’université de Californie à Berkeley a eu une idée pour créer un système à moindres frais. Plutôt que de déployer un matériel coûteux, ils ont décidé de tirer profit d’une technologie qui couvre déjà tout le territoire : les smartphones.

Gratuite, l’application fonctionne en arrière-plan et enregistre jour et nuit les secousses de la terre. © UC Berkeley

Bientôt intégrée directement dans iOS ou Android ?

Les chercheurs ont publié une application appelée MyShake, qui fonctionne sur iOS et Android, et qui utilise l’accéléromètre des appareils mobiles pour détecter les séismes. Grâce à une étude sur 100 volontaires, ils ont appris à différencier les mouvements dus à une utilisation normale des secousses d’un tremblement de terre. L’application peut détecter un séisme de magnitude 4,5 ou plus, auquel cas il envoie une alerte.

Bien entendu, une alerte d’un seul appareil ne permet pas de conclure à un séisme. Cependant, en 2016 un tremblement de terre de magnitude 5,2 a été détecté par plus de 200 smartphones. À ce jour, plus de 320.000 personnes ont installé l’application à travers le monde. Les chercheurs imaginent intégrer la technologie dans une application populaire ou directement au sein du système d’exploitation mobile pour créer rapidement un réseau mondial capable de détecter les séismes et envoyer une alerte partout où les humains sont présents.

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Rester trop longtemps en Antarctique fait rétrécir le cerveau


Être isolé dans un environnement extrême, a des effets sur le cerveau. L’hippocampe rétrécie. Heureusement, cela est réversible. Sauf que cette expérience sur des scientifiques en Antarctique, permet d’entrevoir un autre problème des voyages de longues durée ou habité sur une base sur Mars
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Rester trop longtemps en Antarctique fait rétrécir le cerveau

La base de recherche scientifique Neumayer III, située au nord de l’Antarctique. © Felix Riess

La base de recherche scientifique Neumayer III, située au nord de l’Antarctique. © Felix Riess


Céline Deluzarche
Journaliste

L’isolement social, les nuits prolongées et l’environnement monotone conduisent à faire rétrécir l’hippocampe chez les personnes effectuant un séjour prolongé en Antarctique, avance une étude publiée dans la revue The New England journal of Medecine.

Les chercheurs ont passé à l’IRM le cerveau de neuf scientifiques avant et après un séjour de 14 mois dans la station allemande Neumayer III, située au nord de l’Antarctique. Ils ont constaté qu’une partie de leur hippocampe appelée gyrus dentelé avait rétréci de 7 % entre leur départ et leur retour.

Ce n’est pas la première fois que la solitude est mise en cause dans les modifications du cerveau. En 2018, une étude avait montré que des souris nées dans un environnement social riche qui, placées à l’isolement pendant 30 jours, voyaient la taille de leurs cellules nerveuses diminuer de 20 %, ainsi qu’une réduction d’une protéine appelée BDNF, qui stimule la croissance neuronale. Heureusement, ces changements sont normalement réversibles lorsque l’on retrouve un environnement stimulant, expliquent les chercheurs. Si les conséquences sur les scientifiques polaires restent donc limitées, la question reste ouverte sur les futurs voyages spatiaux, où les passagers devront rester confinés durant des années dans une navette ou une base sur Mars.

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Après une greffe de moelle osseuse, son sperme ne contient que l’ADN du donneur


On a vu au moins deux cas de chimère dans la série télévisée : Les Experts. Sur ce cas, précisément, une personne a reçu de dons pour lutter contre la leucémie, il s’est retrouvé avec deux ADN dans son corps, on croit que l’ADN du donneur dans le sperme est dû à la vasectomie du receveur.
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Après une greffe de moelle osseuse, son sperme ne contient que l’ADN du donneur


Chris Long possède deux séries d'ADN dans son corps. | Luis Quintero via Unsplash

Chris Long possède deux séries d’ADN dans son corps. | Luis Quintero via Unsplash

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur The New York Times

Le test ADN de cet Américain atteint de leucémie indique qu’il est plus jeune, Allemand, et qu’il vit à plus de 8.000 kilomètres.

Chris Long n’est plus, vive Chris Long! Quatre ans après sa greffe de moelle osseuse, cet habitant de la ville de Reno, dans le Nevada aux États-Unis, a fait une découverte surprenante. Son ADN a été remplacé par celui de son donneur dans des parties inattendues du corps.S’il est courant de retrouver de l’ADN d’un donneur ou d’une donneuse dans le sang de la personne receveuse, le cas de Mr Long est particulièrement rare. L’ADN de son sperme a été entièrement remplacé par celui de son donneur allemand, qu’il n’a jamais rencontré et avec lequel il n’a échangé qu’une poignée de messages. D’autres parties de son corps sont également touchées. Plusieurs prélèvements sur ses lèvres, sa langue et ses joues contenaient son propre ADN, mais aussi celui de son donneur. Seuls ses cheveux et sa poitrine n’ont pas été affectés.

«C’est assez incroyable que je puisse disparaître et que quelqu’un d’autre puisse apparaître», a déclaré l’homme qui était atteint d’une leucémie.

Chris Long est littéralement devenu une chimère, une personne avec deux séries d’ADN.

De quels gènes hériteront ses futurs enfants? Chris Long s’étant fait vasectomiser après la naissance de son deuxième enfant, l’étude de son cas ne fournira aucune réponse.

Trois expert·es en greffe de moelle osseuse interrogé·es par le New York Times estiment que les cellules sanguines d’un donneur ne devraient pas pouvoir créer de nouvelles cellules de sperme, ni transmettre de gènes. Dans le cas de Chris Long, c’est sa vasectomie qui expliquerait la présence de l’ADN de son donneur, selon le Dr Mehrdad Abedi, de l’université de Californie à Davis.

Un crime, deux ADN

À l’instar de cet Américain, des dizaines de milliers de personnes reçoivent chaque année des greffes de moelle osseuse en raison d’une maladie du sang. Dans l’hypothèse où l’une d’entre elles commettrait un crime, quel impact la présence de ces deux ADN pourrait-elle avoir dans une affaire judiciaire? Pour répondre à cette question, Chris Long a accepté de servir de cobaye au laboratoire de la criminalité du shérif du comté de Washoe.

Au moment de ses recherches, le laboratoire est tombé sur plusieurs cas de chimérisme ayant perturbé des enquêtes criminelles. L’un d’entre eux remonte à 2004 où, en Alaska, le profil ADN extrait d’une scène de crime correspondait à celui d’un homme en prison au moment des faits. Il avait reçu une greffe de moelle osseuse et c’est finalement le donneur, son frère, qui a été condamné. Dans une autre affaire, une victime d’agression sexuelle avait vu son témoignage remis en cause à maintes reprises par la police, qui avait identifié deux ADN, alors qu’elle assurait que l’agresseur avait agi seul. Finalement, la police avait déterminé que le deuxième profil provenait du donneur de moelle osseuse de l’agresseur.

http://www.slate.fr/

La glace du Groen­land fond 7 fois plus vite que dans les années 1990


La calotte glaciaire du Groenland a fondu plus vite dans la dernière décennie, ce qui risque d’une élévation du niveau de la mer encore plus grande que celle qui avait été prévue en 2013. On n’a pas fini avec les inondations …
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La glace du Groen­land fond 7 fois plus vite que dans les années 1990


Crédits : Alexan­der Hafe­mann

par  Malaurie Chokoualé Datou

Une colla­bo­ra­tion entre 96 scien­ti­fiques spécia­li­sé·e·s dans les études polaires a permis de révé­ler la situa­tion critique dans laquelle se trouve l’in­land­sis du Groen­land, cette immense calotte glaciaire.

Publiés le 10 décembre dans la revue Nature, leurs résul­tats suggèrent que la glace du Groen­land a fondu sept fois plus rapi­de­ment lors de la décen­nie qui se termine que dans les années 1990, rapporte The Guar­dian.

En se basant notam­ment sur des rele­vés satel­li­taires, les cher­cheurs·euses ont pu déter­mi­ner que l’in­land­sis du Groen­land – deuxième plus grande masse de glace sur la planète après l’in­land­sis de l’An­tar­c­tique – est passé d’une fonte de 33 milliards de tonnes de glace par an dans les années 1990 à 254 milliards au cours de la dernière décen­nie. Depuis 1992, la calotte glaciaire du Groen­land a perdu 3 800 milliards de tonnes de glace, à cause de la hausse de la tempé­ra­ture des océans sous les glaciers et de l’aug­men­ta­tion des tempé­ra­tures ambiantes, menaçant ainsi la vie de millions de personnes.

Car cette étude pointe égale­ment une augmen­ta­tion du niveau de la mer encore plus pessi­miste qu’un scéna­rio publié en 2013 par le Groupe d’ex­perts inter­gou­ver­ne­men­tal sur l’évo­lu­tion du climat (Giec), qui disait que le niveau des mers monte­rait de 60 cm d’ici 2100. Dans la présente étude, les scien­ti­fiques prévoient même que cette éléva­tion ferait 7 cm de plus, ce qui expo­se­rait 400 millions de personnes chaque année à des risques d’inon­da­tion.

« Autour du globe, un seul centi­mètre d’élé­va­tion du niveau de la mer entraîne pour 6 millions de personnes des inon­da­tions annuelles saison­nières », a rappelé Andrew Shepherd, profes­seur à l’uni­ver­sité de Leeds, qui a co-dirigé l’étude.

Source : The Guar­dian

https://www.ulyces.co/

Sydney est enva­hie par une fumée toxique apoca­lyp­tique


L’Australie goûte de plein fouet aux changements climatiques. À cause de la sécheresse, c’est l’est du pays qui brûle depuis 3 mois. À Sydney, la fumée est si dense qu’elle déclenche les détecteurs de fumée dans les maisons.
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Sydney est enva­hie par une fumée toxique apoca­lyp­tique

par  Malaurie Chokoualé Datou

L’Est de l’Aus­tra­lie suffoque. Encer­clée par des feux qui n’en finissent plus de brûler, la région s’est couverte d’un épais brouillard âcre et la ville de Sydney est enva­hie par une brume apoca­lyp­tique. Il faut dire que des feux de forêt ont fusionné au nord-ouest de la ville, créant un brasier monu­men­tal, de la taille de la ville elle-même.

 D’après Vice, la fumée toxique est si dense qu’elle a même déclen­ché des détec­teurs de fumée.

Sous la brume, le ciel de la capi­tale de Nouvelle-Galles du Sud a pris une teinte orange. Une centaine de feux de brousse font rage depuis plus de trois mois dans l’est de l’Aus­tra­lie, à cause de la séche­resse.

D’après le ministre de l’En­vi­ron­ne­ment de l’État, Matt Kean, « personne ne peut nier » que le chan­ge­ment clima­tique est à blâmer. Il a expliqué au Sydney Morning Herald que tout ceci « n’est pas normal et [que] ne rien faire n’est pas une solu­tion ».

Pendant ce temps-là, la pollu­tion bat des records. À cause de cette brume vicieuse, haïe des asth­ma­tiques, des écoles sont obli­gées de garder leurs élèves constam­ment à l’in­té­rieur des bâti­ments, des chan­tiers sont mis en suspens jusqu’à nouvel ordre, et les services d’ur­gence, qui croulent sous les demandes, observent déjà une augmen­ta­tion des problèmes respi­ra­toires.

Sources : Vice/Sydney Morning Herald

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