Les critères de beauté chez la femme étaient vraiment différents il y a 31.000 à 22.000 ans avant notre ère d’après des statuettes gravettienne, de quoi a enlever tous complexe.
Nuage
Une « Vénus » du Paléolithique découverte près d’Amiens
Cette « Vénus » a été découverte à Renancourt en 2014. © Stéphane Lancelot, Inrap
Julie Kern
Rédactrice scientifique
À l’occasion d’une fouille organisée par l’Inrap et le CNRS à Amiens sur le site de Renancourt a été découverte une statuette gravettienne (période allant de 31.000 à 22.000 ans avant notre ère) représentant une femme, une « Vénus ». Elle complète une série de quinze autres statuettes gravettiennes dont la première fut découverte en 2014. Haute de quatre centimètres et sculptée dans la craie, ses seins, son ventre et ses fesses sont hypertrophiés.
Cette représentation correspond au canon de beauté de l’époque, comme en témoigne d’autres statuettes retrouvées en Autriche ou en Dordogne. Mais celle-ci présente tout de même une originalité : sa tête est couronnée d’une « coiffure » réalisée par de fines incisions en quadrillage. La signification de ces objets d’art réalisés par nos ancêtres du Paléolithique reste soumise à débat.
À la croisée des chemins entre les vallées de la Somme et de la Selle, le site de Renancourt est connu pour son abondance de vestiges, datant en moyenne de 21.000 ans avant notre ère, particulièrement bien préservés. C’est un des rares témoins de la présence d’Homo sapiens au début du Paléolithique dans le Nord de la France.
La Vénus aux cheveux découverte en 2019 dans la Somme, sur le site de Renancourt. © Inrap
Des homo sapiens dans le nord de la France… Ça me
rassure quelque part… 😉
Je te cite : « Les critères de beauté chez la femme étaient vraiment différents il y a 31.000 à 22.000 ans avant notre ère. »,
Années 30, 40, 50 : la femme avait une tout autre silhouette.
A ce jour, j’ai parfois des difficultés de loin à savoir s’il s’agit d’une femme ou d’un homme. Possible que la diminution de vue y soit également pour quelque chose.
Quoiqu’il en soit, je suis étonné de ces découvertes sur le sol français. Je ne l’aurais pas imaginé.
Bonsoir Rachel,
Merci pour cet article relatif à cette découverte, citée sur Twitter, il y a quelque temps (peut-être parce que leur président figure parmi mes abonnés ;-)).
Les équipes de l’INRAP réalisent un merveilleux travail et disposent d’une grande expertise.
Les critères de beauté ont et demeureront vraisemblablement distincts en fonction des périodes et des pays. De quoi prendre du recul lorsque le miroir semble assez décevant ! 😉
Belle année à toi et toute ta famille.
Catherine