Le Saviez-Vous ► Pourquoi le froid favorise certaines maladies


L’hiver est une saison idéale pour certaines maladies respiratoires et cardiaques. Le froid, le confinement, la proximité, le manque d’exercice, le temps d’ensoleillement plus court, sont tous des conditions que le rhume, grippe, bronchite etc … puissent se développer.
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Pourquoi le froid favorise certaines maladies


Les muqueuses du nez s’assèchent en hiver faisant ainsi tomber une barrière naturelle aux virus. 132239142/contrastwerkstatt – stock.adobe.com

  • Par   Tristan Vey

Rhume, angine, grippe, bronchite…Plusieurs pathologies, notamment cardiaques et respiratoires, nous touchent plus volontiers en hiver. Voici pourquoi.

La surmortalité hivernale est un fait épidémiologique bien établi. En 2006, une étude évaluait à 15.000 le nombre de décès excédentaires survenant chaque année en hiver en France. L’accroissement est en partie lié à une hausse du nombre de maladies respiratoires, dont la grippe, et à une multiplication des accidents cardiaques. Mais quel rôle précis vient jouer le froid dans cette augmentation? Y a-t-il plus d’agents infectieux? Sommes-nous plus fragiles?

La première explication, générale, s’applique à toutes les maladies contagieuses par voie aérienne (grippe, bronchite infectieuse, rhume, angine virale, etc.).

Selon un rapport de 2009 de l’Institut de veille sanitaire sur la physiologie du froid, «la tendance à la concentration de la population dans des espaces confinés et peu ventilés (quand il fait froid) augmente le risque d’infections croisées».

Pour Bruno Lina, directeur du laboratoire de virologie et pathologies humaines de la faculté de médecine de Lyon, «le confinement est un élément déterminant» pour expliquer la recrudescence hivernale de pathologies respiratoires.

L’expression «prendre froid» vient de là

D’autre part, notre corps met en place une stratégie pour réchauffer l’air froid inspiré avant son arrivée dans les poumons. Les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l’eau à la température du corps (phénomène qui explique au passage le «nez qui coule» en hiver). Ce transfert de chaleur humidifie l’air et provoque l’assèchement de la barrière physique que constitue le mucus. Les virus et les bactéries entrent alors plus facilement dans notre corps.

Le froid altère parallèlement le fonctionnement de notre système immunitaire.

«Les cellules se déplacent moins vite, ce qui ralentit la réponse immunitaire et laisse du temps au virus pour s’installer», note Bruno Lina. Les cils qui nettoient régulièrement nos bronches sont également moins efficaces lorsque les températures sont hivernales. Tous ces éléments expliquent, au moins en partie, la recrudescence en hiver des rhumes et autre bronchites. C’est vraisemblablement ce qui a donné naissance à l’expression «prendre froid».

Luc de Saint-Martin Pernot, médecin interniste au Centre hospitalier régional universitaire de Brest, évoque aussi, dans le numéro d’octobre 2011 du magazine Pour la science , «la sécheresse accompagnant le froid et les polluants atmosphériques, dont les concentrations augmentent car les habitations sont insuffisamment ventilées». Ces deux facteurs «provoquent une irritation des voies nasales et bronchiques», explique-t-il, ajoutant que cela augmente le «nombre de protéines ICAM-1, “serrures” par lesquelles les rhinovirus responsables du rhume entrent dans les cellules et les infectent».

Le virus plus résistant quand il fait froid

Du côté des virus, comme les rhinovirus responsables des rhumes, le froid constitue au contraire un avantage. En attendant de se mettre au chaud dans notre corps pour «éclore», le microbe est enveloppé dans une petite coque protectrice. Cette dernière est d’autant plus résistante que l’air est froid. En hiver, la diminution de l’ensoleillement limite aussi l’exposition des virus aux rayons ultraviolets qui les dégradent naturellement. Autrement dit, la durée de vie d’un virus augmente lorsque la température baisse et que le soleil se cache. Son pouvoir contagieux en est renforcé. À noter que ces deux éléments valent aussi pour le virus de la gastro-entérite dont les épidémies chez l’enfant surviennent systématiquement en hiver.

L’augmentation des pathologies cardiovasculaires est quant à elle une conséquence quasi mécanique de la température. Lorsqu’il fait froid, les vaisseaux sanguins se contractent pour limiter les pertes de chaleur de l’organisme. Cela induit une plus grande viscosité du sang qui met notre cœur à rude épreuve. Des chercheurs américains ont également soutenu en 2012 qu’une alimentation moins saine et une diminution de l’activité physique en hiver pourraient aussi expliquer cette recrudescence de maladies cardiovasculaires.

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Cette banane scot­chée au mur est une œuvre d’art à 150 000 dollars


C’est complétement stupide et irresponsable de faire croire qu’une banane scotchée est une oeuvre d’art. Dépenser des milliers de dollars pour ca, c’est vraiment n’importe quoi, c’est même frustrant.
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Cette banane scot­chée au mur est une œuvre d’art à 150 000 dollars


par  Adrien Gingold

À la foire annuelle Art Basel Miami Beach qui se tient en ce moment en Floride, une œuvre a été mise en vente pour 150 000 dollars. Et pas n’im­porte laquelle, puisqu’il s’agit d’une banane scot­chée à un mur par l’ar­tiste italien Mauri­zio Catte­lan, comme l’ex­pliquait le Miami Herald jeudi 5 décembre.

Le fait qu’elle soit le fruit du travail de la star de l’art contem­po­rain la rend bien diffé­rente de n’im­porte quelle autre banane. L’œuvre existe d’ailleurs en trois exem­plaires (sous le nom de Le Comé­dien) et les deux premiers ont déjà été vendus par la gale­rie pari­sienne Perro­tin pour 120 000 dollars chacun.

Victime de son succès, le prix de la dernière banane a augmenté de 30 000 dollars. Pour ce prix-là, Le Comé­dien vous sera natu­rel­le­ment vendu avec son certi­fi­cat d’au­then­ti­cité. Et pour ceux qui se posent la ques­tion : oui, il s’agit d’une vraie banane.

Lorsqu’elle sera trop mûre, « les proprié­taires pour­ront la rempla­cer par une autre », garan­tit l’ar­tiste.

Source : Miami Herald

https://www.ulyces.co/

Une « Vénus » du Paléolithique découverte près d’Amiens


Les critères de beauté chez la femme étaient vraiment différents il y a 31.000 à 22.000 ans avant notre ère d’après des statuettes gravettienne, de quoi a enlever tous complexe.
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Une « Vénus » du Paléolithique découverte près d’Amiens


Cette « Vénus » a été découverte à Renancourt en 2014. © Stéphane Lancelot, Inrap

Cette « Vénus » a été découverte à Renancourt en 2014. © Stéphane Lancelot, Inrap

Julie Kern
Rédactrice scientifique

À l’occasion d’une fouille organisée par l’Inrap et le CNRS à Amiens sur le site de Renancourt a été découverte une statuette gravettienne (période allant de 31.000 à 22.000 ans avant notre ère) représentant une femme, une « Vénus ». Elle complète une série de quinze autres statuettes gravettiennes dont la première fut découverte en 2014. Haute de quatre centimètres et sculptée dans la craie, ses seins, son ventre et ses fesses sont hypertrophiés.

Cette représentation correspond au canon de beauté de l’époque, comme en témoigne d’autres statuettes retrouvées en Autriche ou en Dordogne. Mais celle-ci présente tout de même une originalité : sa tête est couronnée d’une « coiffure » réalisée par de fines incisions en quadrillage. La signification de ces objets d’art réalisés par nos ancêtres du Paléolithique reste soumise à débat.

À la croisée des chemins entre les vallées de la Somme et de la Selle, le site de Renancourt est connu pour son abondance de vestiges, datant en moyenne de 21.000 ans avant notre ère, particulièrement bien préservés. C’est un des rares témoins de la présence d’Homo sapiens au début du Paléolithique dans le Nord de la France.

La Vénus aux cheveux découverte en 2019 dans la Somme, sur le site de Renancourt. © Inrap

La Vénus aux cheveux découverte en 2019 dans la Somme, sur le site de Renancourt. © Inrap

https://www.futura-sciences.com

Percée québécoise pour la chirurgie dans les zones inaccessibles


Il y a des chirurgies qui sont impossibles à faire, car ils sont inaccessibles. Les vaisseaux sanguins ne sont pas rectilignes, mais plutôt sinueux. Franchement, l’idée d’utiliser des minuscules aimants est une idée vraiment géniale, il fallait juste trouver comment et avec qui guider les aimants.
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Percée québécoise pour la chirurgie dans les zones inaccessibles

IMAGE MASSOUH BIOMÉDIA, FOURNIE PAR LE LABORATOIRE DE NANOROBOTIQUE DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL

Des chercheurs de Polytechnique ont découvert comment faire circuler les instruments chirurgicaux dans les vaisseaux sanguins du corps jusqu’aux zones les plus inaccessibles.

Habituellement, avec les appareils d’imagerie par résonance magnétique, on place les patients à l’intérieur et on leur demande de rester immobiles. Or, voilà qu’un chercheur québécois s’est mis en tête de mettre les malades à côté de la machine… et de les faire bouger dans toutes les directions.

PHILIPPE MERCURE
LA PRESSE

Sylvain Martel, professeur de nanorobotique à Polytechnique Montréal, n’est pas tombé sur la tête. Il a plutôt mis au point une technique pour le moins astucieuse afin de résoudre l’un des plus grands défis des interventions chirurgicales non invasives : faire circuler les instruments chirurgicaux dans les vaisseaux sanguins du corps jusqu’aux zones les plus inaccessibles.

« C’est une approche assez simple, mais il fallait y penser », convient le chercheur en entrevue avec La Presse.

D’abord, le problème. Faire circuler des tubes souples comme des cathéters dans les vaisseaux sanguins tortueux du corps d’un patient est une opération très difficile. On aura beau pousser, le tube trop mou ne répond pas et finira par se plier et se coincer quelque part à cause de la friction avec le vaisseau.

« Il faudrait non seulement une main pour le pousser, mais aussi une autre pour le tirer », illustre Sylvain Martel.

Cela fait en sorte qu’il est impossible d’apporter des caméras ou des instruments chirurgicaux de cette façon dans les zones les plus inaccessibles du corps.

Magnétisme

Une façon de tirer sur ces tubes est d’utiliser le magnétisme. En plaçant de petits aimants au bout, on peut, en théorie du moins, les guider.

Le problème est que si on veut faire naviguer les instruments dans des vaisseaux très étroits, l’aimant qu’on met au bout doit être très petit. Et plus l’aimant est petit, plus il faut une grande force d’attraction. Sylvain Martel, professeur de nanorobotique à Polytechnique Montréal

Où trouver un champ magnétique assez puissant ?

Le chercheur a tout de suite pensé aux appareils d’imagerie par résonance magnétique (IRM). Leurs aimants supraconducteurs émettent des champs magnétiques des milliers de fois supérieurs au champ magnétique de la Terre. Mais ces champs sont uniformes et impossibles à manipuler.

Le professeur Martel a alors pensé aux champs résiduels qui s’échappent de ces machines.

« Les fabricants d’appareils IRM cherchent à minimiser ces champs. Nous avons décidé d’en tirer profit », explique le chercheur.

Ces champs diminuent rapidement à mesure qu’on s’éloigne de l’appareil, formant un gradient parfait pour ce type d’application. Mais il restait un problème de taille : pour guider un appareil chirurgical dans les méandres d’un vaisseau sanguin, il faut sans cesse modifier la direction du champ magnétique.

« Bouger le patient »

« On ne peut pas bouger les machines, car elles pèsent plusieurs tonnes. Alors on a eu l’idée de bouger le patient au lieu de bouger l’aimant. On est les premiers à proposer ça », souligne Sylvain Martel.

Arash Azizi, doctorant en génie biomédical sous la direction du professeur Martel, a ainsi conçu une table dirigée par un robot qui s’oriente de façon optimale par rapport au champ magnétique à chaque étape du trajet de l’instrument dans le vaisseau sanguin. Cette plateforme robotique a d’abord été testée avec des tubes reproduisant des vaisseaux sanguins humains, puis sur des cochons vivants. Les chercheurs ont pu accéder à des zones « très profondes » inaccessibles avec les techniques traditionnelles. Les travaux, qui ont nécessité quatre ans de recherche, ont été décrits dans la revue Science Robotics.

La technologie est mature, elle fonctionne. Sylvain Martel

Des brevets ont été déposés pour en protéger la propriété intellectuelle, et un groupe a déjà montré de l’intérêt pour commercialiser la technologie. À terme, le chercheur imagine qu’on pourrait faire circuler autant des cathéters que des fibres optiques dans les vaisseaux sanguins des patients pour filmer des zones difficiles d’accès, débloquer des vaisseaux obstrués, réparer des anévrismes ou effectuer certaines interventions chirurgicales.

« Il y a beaucoup d’instruments qui pourraient être adaptés et d’interventions qui pourraient être faites à partir de ça, dit Sylvain Martel. C’est sûr qu’il faudrait miniaturiser certains instruments, mais on a montré qu’on est capables d’amener quelque chose de très souple et de très étroit dans des zones difficiles d’accès. »

https://www.lapresse.ca