Respect
Il y a beaucoup de façons d’entrer dans la vie des gens, mais il n’y en a qu’une pour y rester …
Le Respect
Inconnu
Respect
Il y a beaucoup de façons d’entrer dans la vie des gens, mais il n’y en a qu’une pour y rester …
Le Respect
Inconnu
Si la lune exerce une influence sur les océans, ne peut-elle pas avoir une influence sur les températures en hiver ? Certains croient que oui, mais en réalité la lune ne peut pas influencer les températures.
Nuage
On pourrait croire que certains cycles météorologiques, comme les fluctuations de températures à court et moyen termes, sont influencés par les cycles lunaires, mais ce serait une erreur.
PHOTO : GETTY IMAGES / AFP/PASCAL POCHARD-CASABIANCA
Pascal Yiacouvakis
Selon certaines croyances populaires, les fluctuations de température seraient liées aux cycles lunaires et la pleine lune entraînerait des épisodes de temps froid. Mais qu’en est-il vraiment? La question m’a souvent été posée et je profiterai donc de cette chronique pour y répondre.
Comme chacun le sait, la Lune exerce une importante influence sur les océans. Ce sont les effets gravitationnels combinés de la Lune et du Soleil qui sont à l’origine des marées.
Ainsi, on serait porté à croire qu’il en va de même avec l’atmosphère et que certains cycles météorologiques, comme les fluctuations de températures à court et moyen terme, seraient donc contrôlés par les cycles lunaires.
Cependant, les principaux facteurs qui influent sur la dynamique atmosphérique sont très différents.
C’est l’énergie solaire qui est avant tout le moteur de la machine atmosphérique.
L’atmosphère réagit aux inégalités du réchauffement solaire, mais surtout au fait que l’équateur reçoit plus d’énergie qu’il n’en perd, et inversement en ce qui a trait aux pôles.
Ce déséquilibre thermique amène l’atmosphère à tenter de transporter l’air plus chaud vers les pôles et l’air plus froid vers l’équateur afin d’uniformiser la température du système Terre-atmosphère.
Si ces échanges d’énergie n’existaient pas, les pôles se refroidiraient sans cesse et les régions tropicales se réchaufferaient constamment. Les pôles deviendraient alors de vastes glacières, et l’équateur, une intense fournaise. La vie sur Terre serait donc impossible.
La réalité est encore plus complexe, car la Terre tourne sur elle-même et les échanges d’énergies se font plutôt de façons ondulatoires. Ceci se traduit par d’importantes fluctuations de températures, surtout dans les latitudes moyennes et particulièrement en période hivernale.
Comme un fluide turbulent
Alors quelle est l’influence de la force gravitationnelle de la Lune dans tout ça?
Si la Lune peut provoquer sur l’atmosphère des effets oscillants qui s’apparentent quelque peu à ceux observés sur les océans, cette influence est considérée comme négligeable comparativement aux facteurs dont on vient de discuter.
Tout est une question d’échelle et on peut dire en quelques mots que l’influence de la Lune ne fait pas le poids.
Il n’y a pas de lien entre les épisodes de temps froid et la pleine lune.
Qui plus est, l’attraction lunaire est la même partout sur la planète, alors que les conditions météorologiques peuvent être totalement différentes à seulement quelques centaines de kilomètres de distance.
L’atmosphère se comporte essentiellement comme un fluide turbulent, à l’opposé des cycles lunaires, qui sont stables et réguliers.
Ceux qui sont anti-climatiques, devraient pourtant voir l’évolution des changements climatiques qui s’accélèrent. Tant que cela nous touche pas vraiment, on dirait que c’est loin …
Nuage
Climat: plus d’ouragans, plus de destruction
PHOTO MERIDITH KOHUT, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES
Les ouragans dans l’Atlantique Nord sont de plus en plus destructeurs.
Avec au moins 98 morts et près de 16 milliards de dollars en dégâts, la saison des ouragans dans l’Atlantique Nord a été plus destructrice que la moyenne pour la quatrième année de suite.
NICOLAS BÉRUBÉ
LA PRESSE
18 ouragans
PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Un total de 18 tempêtes tropicales ont été observées dans l’Atlantique Nord durant la saison 2019.
Un total de 18 tempêtes tropicales, dont six sont devenues des ouragans et trois, des ouragans majeurs, ont été observées dans l’Atlantique Nord durant la saison 2019, qui s’étalait du 1er juin au 30 novembre
« Dix-huit tempêtes, c’est très élevé : la moyenne est de 12, explique à La Presse Phil Klotzbach, chercheur au département des sciences de l’atmosphère à l’Université d’État du Colorado. Cela dit, sept tempêtes ont duré un jour ou moins. Et nous avons eu trois ouragans majeurs, ce qui est directement sur la moyenne. »
Dorian
PHOTO BRENDAN SMIALOWSKI, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
L’ouragan le plus dévastateur de l’année a été Dorian, qui a frappé les Bahamas le 1er septembre.
L’ouragan le plus dévastateur de l’année a été Dorian, qui a frappé les Bahamas le 1er septembre. L’un des ouragans les plus puissants jamais enregistrés, avec des vents de près de 300 km/h, Dorian a fait 70 victimes.
« C’est l’ouragan qui a le plus retenu l’attention cette année, autant pour le nombre de morts que pour les dommages, explique M. Klotzbach. Les dommages causés par Dorian aux Bahamas sont évalués à plus de 8 milliards US. Pour un pays avec une économie relativement petite, et une économie qui s’appuie largement sur le tourisme, ç’a été une catastrophe. »
Plus d’ouragans ?
PHOTO DANIELE VOLPE, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES
La crise climatique provoque un réchauffement de l’eau des océans, ce qui entraîne une augmentation de la force des ouragans.
La crise climatique provoque un réchauffement de l’eau des océans, ce qui entraîne une augmentation de la force des ouragans. Mais cela ne veut pas dire qu’il y en aura plus, note Phil Klotzbach.
« Si les changements climatiques continuent à évoluer comme on le prévoit, nous verrons probablement des ouragans plus puissants, mais pas nécessairement plus d’ouragans. Or, avec la hausse du niveau des océans, le même ouragan risque de transporter plus d’eau à l’intérieur des terres et faire plus de dommages. On risque aussi de voir des pluies plus abondantes, parce qu’une atmosphère plus chaude peut contenir plus d’humidité. Les villes qui tiennent un registre des pluies font déjà état d’une hausse des épisodes de pluies torrentielles. À court terme, c’est ce qui est le plus inquiétant sur le front des changements climatiques. »
Kammuri frappe les Philippines
PHOTO ASSOCIATED PRESS
Le typhon Kammuri menaçait lundi les Philippines.
Pendant que l’heure est au bilan en Atlantique Nord, d’autres régions du globe continuent de faire face aux tempêtes dévastatrices. C’est le cas des Philippines, aux prises avec le typhon Kammuri, qui a touché les côtes du pays lundi, poussant les autorités à annoncer une fermeture temporaire de l’aéroport de la capitale, Manille, où habitent plus de 13 millions de personnes. Les météorologues prévoient d’intenses précipitations ainsi que des vents de 165 km/h, avec des rafales pouvant atteindre 250 km/h. Le typhon le plus dévastateur enregistré dans le pays, Haiyan, a fait plus de 7300 morts et disparus en 2013.
Les changements climatiques retarde de la formation des banquises et les ours polaires ne peuvent aller chasser comme à leurs habitudes. Alors ils restent près d’un petit village en Russie. Contrairement à d’autres endroits en Occident, les habitants essaient de les satisfaire en nourriture, changent leurs habitudes sociales au village et essaient de faire peur aux ours s’ils s’approchent de trop près. Bref, ils ne mettent pas de piège qui peuvent les blesser et surtout, ils ne les tuent pas …
Nuage
PHOTO MAKSIM DYOMINOV, FONDS MONDIAL POUR LA NATURE VIA AFP
Avec l’arrivée des bêtes, les villageois ont disposé à bonne distance du village des cadavres de morses pour nourrir les ours.
(Moscou) Cinquante-six ours polaires se sont rassemblés aux abords d’un village de Tchoukotka, dans l’extrême nord-est de la Russie, nourris par les habitants, à cause du retard de la formation de la banquise.
AGENCE FRANCE-PRESSE
Les ours se trouvent actuellement près de la localité de Ryrkaïpiï, qui compte de 600 à 800 habitants, la glace sur la mer n’étant pas assez solide pour leur permettre de partir en chasse, conséquence a priori du changement climatique, selon des médias russes et l’organisation environnementale Fonds mondial pour la nature (WWF).
Avec l’arrivée des bêtes, les villageois ont disposé à bonne distance du village des cadavres de morses pour nourrir les plantigrades.
« Avec d’autres organisations, nous avons créé ce point d’alimentation avec des corps de morses qu’on a rassemblés le long de la côte, et les ours mangent », a expliqué vendredi à l’agence Ria Novosti Tatiana Minenko, responsable de la « Patrouille ursidé », une association locale.
Mais selon elle, du fait du grand nombre d’individus, les mâles cherchent à accaparer la nourriture, repoussant femelles et petits.
D’après Mme Minenko, la présence en nombre des ours n’est plus un phénomène exceptionnel car depuis des années, la banquise se forme tardivement, un des effets du changement climatique.
« Tant qu’il n’y aura pas de grand gel, la mer ne va pas être prise par les glaces et les ours resteront sur la côte », a-t-elle dit.
La région de Tchoukotka a aussi relevé dans un communiqué que « ce phénomène aux abords de Ryrkaïpiï s’est répété plusieurs fois ces dernières années » et que la situation était « sous contrôle ».
« Pour des raisons de sécurité, tous les évènements publics ont [toutefois] été annulés dans le village », ont néanmoins précisé les autorités.
Si les ours devaient tenter de pénétrer dans la localité, il est prévu de les garder à distance en leur faisant peur à l’aide de feux ou de fusées de détresse.
Selon les services météorologiques, interrogés par Ria Novosti, la chute des températures dans cette région est attendue samedi, et la banquise devrait se solidifier à partir du 11 décembre.
Dans l’Arctique comme dans l’Antarctique, la fonte des glaces s’est accélérée ces dernières décennies, entraînant un recul de la banquise et de la calotte glacière et un changement de l’habitat des espèces animales de ces régions.
En conséquence, des ours polaires s’aventurent plus souvent près de villages ou villes du Grand Nord russe, en quête de nourriture.
« Le nombre de rencontres entre humains et prédateurs dans l’Arctique est en augmentation », a relevé le WWF dans un communiqué : « L’explication principale est le déclin de la banquise à cause du changement climatique. L’absence d’une couche de glace force les animaux à chercher de la nourriture sur la terre ferme ».
En cette période de l’année, les arnaques en tous genres veulent profiter des fêtes pour se remplir leurs poches. Il est important de ne pas donner nos renseignements personnels a n’importe qui même si cela semble fiable.
Nuage
4 types de fraudes à surveiller pendant les Fêtes
La période des Fêtes est un temps fort pour les activités frauduleuses.
PHOTO : ISTOCK9
Vous vous préparez à faire vos courses de Noël? Veillez également à prendre quelques précautions lors de vos achats, car la période des Fêtes est un temps fort pour les activités frauduleuses.
Plusieurs stratagèmes apparaissent à cette période-ci de l’année et les fraudeurs savent profiter de ceux et celles qui ne font pas assez attention, indique Jeff Thomson, analyste à l’unité antifraude la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Voici quelques-unes des principales arnaques, selon Jeff Thomson.
1. Arnaque à la carte SIM
La GRC observe une hausse récente de vols d’identité au moyen d’attaques visant la carte SIM des téléphones cellulaires.
La procédure est la suivante. Les escrocs envoient un courriel d’hameçonnage qui semble provenir de votre fournisseur de réseau cellulaire. Le courriel mentionne que vous avez gagné une quantité de données gratuites – ou quelque chose d’équivalent – et vous invite à cliquer sur un hyperlien pour réclamer votre « prix ».
Des informations personnelles sont ensuite demandées afin de supposément mettre à jour votre profil auprès du fournisseur. Les escrocs se servent alors de celles-ci pour le contacter et avoir accès à votre téléphone intelligent.
Si votre compte de banque, votre compte courriel ou vos comptes de réseaux sociaux sont liés à votre téléphone, les fraudeurs peuvent à présent y avoir accès, explique Thomson.
Si vous recevez une offre promotionnelle par courriel de votre fournisseur de réseau cellulaire, mieux vaut l’appeler pour vérifier si l’offre est réelle.
2. Hameçonnage téléphonique
Ce type de fraude est peut-être plus courant : une personne prétendant travailler pour l’Agence du revenu du Canada vous appelle pour vous demander un paiement dû et vous menace d’une arrestation si vous refusez de payer.
Une variation plus insidieuse de cette forme d’hameçonnage est apparue et connaît une hausse importante, selon la GRC.
La ruse employée cette fois pour convaincre les victimes est d’affirmer que leur numéro d’assurance sociale (NAS) est compromis. Après avoir obtenu ce NAS et d’autres informations personnelles, les escrocs prétendent qu’un suivi sera fait par les services de police ou des équipes d’enquête. Celui-ci se traduit bien souvent par une demande où les victimes sont incitées à transférer leur argent dans un compte « sécuritaire » afin d’éviter une fraude.
Jeff Thomson rappelle que le personnel des agences canadiennes n’appelle pas les individus pour leur demander des informations personnelles et qu’il faut conséquemment se méfier de ce type d’appels.
3. Fraudes liées au magasinage en ligne
Une autre fraude fréquente est l’ensemble de produits contrefaits ou de mauvaise qualité vendus sur Internet. Pour éviter de se faire berner, Jeff Thomson recommande de magasiner seulement sur des sites reconnus et d’utiliser seulement des méthodes de paiement qui offrent des protections pour les cartes de crédit.
Si votre achat vous semble trop beau pour être vrai, c’est que c’est probablement le cas, dit Thomson.
4. Prêts fallacieux
Les personnes à la recherche d’argent supplémentaire pour leurs achats de Noël sont particulièrement vulnérables à ce type d’arnaque. Les escrocs offrent alors un prêt, puis demandent immédiatement des informations personnelles ou des remboursements.
Jeff Thomson conseille de faire preuve de vigilance et d’emprunter de l’argent seulement auprès d’institutions reconnues.
Des pièges au cyanure ont été interdits l’a dernier aux États-Unis quand un enfant a été blessé et son chien fût tué.Des pièges au cyanure ont été interdits l’a dernier aux États-Unis quand un enfant a été blessé et son chien fût tué. Alors comment les autres animaux qui doivent être protégé peuvent éviter ses pièges ? Ils ne peuvent pas et sont donc victime de ces pièges
Nuage
PHOTO REUTERS
Les pièges M-44 ont tué 6579 animaux en 2018, dont plus de 200 n’étaient pas initialement visés.
(Washington) Les autorités américaines ont donné leur feu vert à l’utilisation de pièges très controversés au cyanure de sodium destinés à tuer renards, coyotes et chiens sauvages, une décision immédiatement condamnée par les défenseurs de l’environnement.
AGENCE FRANCE-PRESSE
Enfoncés dans le sol, les pièges M-44 projettent un nuage létal de cyanure de sodium lorsqu’un animal en mord l’extrémité, équipée d’un appât.
L’Agence fédérale de protection de l’environnement (EPA) avait suspendu leur utilisation l’an dernier après que l’un de ces pièges eut blessé un enfant et tué son chien dans l’Idaho. La famille avait porté plainte.
Au terme d’une valse-hésitation sur la question, la nouvelle autorisation d’utilisation a été annoncée jeudi est assortie de conditions plus draconiennes.
Sont notamment rendus obligatoires des distances tampon autour d’habitations et de voies publiques ainsi que la présence de panneaux d’avertissement.
Ces restrictions n’ont toutefois pas apaisé les associations de défense de l’environnement.
«Cette décision consternante laisse des pièges au cyanure dissimulés dans la nature qui mettent en danger les personnes, les animaux de compagnie et les espèces menacées», a dénoncé jeudi dans un communiqué Collette Adkins, du Center for Biological Diversity.
«L’Agence de protection de l’environnement (EPA) trahit son devoir fondamental de protection du public, des animaux domestiques et sauvages face à l’impact cruel et mortel des bombes au cyanure», a de son côté déploré Kelly Nokes, avocate au Western Environmental Law Center.
Le département de l’Agriculture a lui au contraire assuré que les pièges M-44 protégeaient des prédateurs «le bétail et les espèces menacées et en voie de disparition» et empêchaient «la propagation de maladies».
Le président de l’Association de l’industrie ovine américaine, Benny Cox, a lui rappelé que les prédateurs causaient chaque année plus de 232 millions de dollars de pertes aux éleveurs.
Selon des données gouvernementales, ces pièges ont tué 6579 animaux en 2018, dont plus de 200 n’étaient pas initialement visés, parmi lesquels des opossums, des ratons-laveurs et un ours.
Même si l’étude est faite aux États-Unis, je crois que cela doit être assez similaire dans les autres pays. Ce ne sont pas juste des blessures dû à la distraction, quoique malheureusement, c’est un fait que ce soit utiliser son téléphone au volant, ne pas se rendre compte de son environnement en marchant est dangereux. Il y a aussi des causes d’explosion de la batterie qui ne sont pas si rares que cela et autres incidents qui ont fait augmenter les blessures au cou, tête (visage, nez etc..)
Nuage
PHOTO MATT ROURKE, ASSOCIATED PRESS
Environ 56 % des blessés étaient des femmes et 39 % d’entre eux étaient âgés entre 13 et 29 ans. La vaste majorité des blessés, soit 94,1 %, ont reçu leur congé sans avoir été hospitalisés.
JEAN-BENOIT LEGAULT
LA PRESSE CANADIENNE
Environ 56 % des blessés étaient des femmes et 39 % d’entre eux étaient âgés entre 13 et 29 ans. La vaste majorité des blessés, soit 94,1 %, ont reçu leur congé sans avoir été hospitalisés.
(Montréal) Plus de 76 000 patients se sont rendus à une urgence américaine entre janvier 1998 et décembre 2017 après avoir subi une blessure à la tête ou au cou en utilisant leur téléphone cellulaire, estime une nouvelle étude publiée par le journal médical JAMA Otolaryngology – Head & Neck Surgery.
L’incidence de ce type de blessures a été multipliée par plus de dix pendant cette période.
41 % des accidents se sont produits à la maison. Un tiers des blessures ont été subies à la tête et un autre tiers au visage, y compris la région de l’œil et le nez. Un peu moins de 13 % des blessures étaient rapportées au niveau du cou.
Les chercheurs distinguent les blessures causées directement par le téléphone (comme l’explosion de la batterie ou le téléphone qui frappe le visage, soit 47 % du total) des blessures causées par l’utilisation du téléphone (et surtout attribuables à une distraction).
26 % des blessures étaient des lacérations et 25 % des contusions ou des éraflures, mais 18 % concernaient des blessures aux organes internes.
« Ce diagnostic [de blessure aux organes internes] référait le plus souvent à un traumatisme cérébral, écrivent les chercheurs de l’Université Rutgers. Puisque la majorité des patients n’ont pas été hospitalisés, nous supposons qu’il s’agissait de traumatismes légers. Les patients souffrant d’un traumatisme cérébral léger peuvent recevoir leur congé sans intervention additionnelle, mais ils sont quand même à risque d’un syndrome postcommotionnel. »
Les symptômes d’un syndrome postcommotionnel varieront de légers (maux de tête, nausée, fatigue) à graves (problèmes de mémoire, instabilité émotionnelle, dépression). Ces patients auront donc besoin d’un suivi médical après avoir reçu leur congé.
On fait également état de commotions cérébrales, de fractures et de « corps étrangers », à environ 3 % chacun.
Plus de 14 000 blessures ont été attribuées à des distractions, dont 7240 au moment où la victime conduisait en utilisant son téléphone cellulaire et environ un millier au moment où elle textait. 60 % des blessures causées par une distraction se sont produites dans le groupe d’âge 13-29 ans.
On rapporte aussi plus de 5000 blessures survenues pendant que la victime marchait en utilisant son téléphone intelligent — dont une centaine au moment où elle jouait à Pokémon Go.
« Les blessures à la tête et au cou associées à l’utilisation du téléphone cellulaire ont augmenté de façon marquée pendant une récente période de vingt ans, résument les auteurs de l’étude. Même si la plupart de ces blessures ne sont pas graves, certaines pourraient entraîner des complications à long terme. Il semble donc y avoir un besoin d’éduquer les patients concernant la prévention des blessures et les dangers de pratiquer une activité en utilisant ces appareils. »
On estime qu’environ 96 % des Américains sont propriétaires d’un téléphone cellulaire.