Rester en colère
Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un c’est vous qui vous brûlez
Bouddha
Rester en colère
Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un c’est vous qui vous brûlez
Bouddha
Faire un voyage en avion dans les années 1930 était très différent d’aujourd’hui. Le coût était très onéreux, pas de chauffage à l’intérieur, plus bruyant qu’un groupe rock, et le haut de coeur très facile. Les règles de sécurité étaient aussi différentes, tellement que certains avions laissaient croire qu’on voyageait en train, avec tables, chaises, vaisselles en porcelaine …
Nuage
Prendre un avion pour aller quelque part est presque aussi simple que de prendre un train ou un taxi. Mais il y a un siècle, c’était beaucoup plus compliqué.
Si tu regardes des photos de passagers d’avion dans les années 1930, tu les verras rarement sans leur veste ou leur manteau. Ce n’était pas simplement pour être à la mode. Il faisait très froid à l’intérieur des carlingues, étant donné que les cabines chauffées étaient encore rares à l’époque.
Il existe d’autres problèmes qui ne pouvaient pas être solutionnés avec une couche supplémentaire de vêtements. Tu te rappelles ces sacs à vomi qui sont encore présents dans la majorité des avions, bien que presque plus personne n’en ait besoin ? Ils sont un vestige d’une époque où ne pas vomir pendant un vol était un véritable challenge.
Sommaire :
– La pression basse à des altitudes élevées rend compliqué pour le corps d’absorber l’oxygène. Les voyageurs aériens se sentaient nauséeux et avaient des difficultés à respirer.
– Mais le premier avion commercial avec un système de pressurisation n’a pas fait son apparition avant 1938.
– L’autre inconvénient de ne pas avoir une pression normale à bord est les turbulences. Sans pressurisation, les pilotes ne pouvaient pas aller plus haut que 4500 m.
– Dans les années 1930, beaucoup d’avions avaient peu ou pas d’isolation phonique. Alors, les personnes à bord devaient faire face au bruit du vent qui souffle et des moteurs qui vrombissent.
– Dans les années 1930, un voyage en avion de New-York à Los Angeles prenait environ 25 heures !
– Pour aller d’un point à un autre, les aviateurs devaient faire une douzaine d’arrêts, et se ravitailler plusieurs fois.
– En 1938, tu devais payer 243$ pour un voyage mouvementé d’une semaine pour aller de Londres à Brisbane, en Australie. Cela correspond à environ 17 000$ de la monnaie actuelle.
– Et pourtant, les années 1920, et surtout les années 1930, ont été surnommées l’âge d’or des avions, et ce n’est pas pour rien.
– On y trouvait des fauteuils larges et confortables et les voyageurs pouvaient regarder par les fenêtres, qui étaient alors similaires à celles des trains, contrairement aux petits hublots que nous avons l’habitude d’avoir de nos jours.
– Les voyageurs mangeaient sur de vraies tables et leur nourriture était servie dans de la fine porcelaine de Chine.
– C’est difficile à imaginer mais ces bateaux avaient également des toilettes séparées pour les hommes et les femmes, et il y avait même des lits superposés pour pouvoir dormir.
– Si la vitesse de croisière était de 160 kilomètres par heure dans les années 1920, une décennie plus tard, les avions pouvaient voler à environ 320 kilomètres par heure.
Horodatage :
Les voyageurs aériens se sentaient nauséeux 1:08
Les pilotes ne pouvaient pas aller plus haut que 4500 m 1:50
Ils étaient plus bruyants qu’un concert de rock 2:13
Les avions étaient beaucoup plus lents 3:02
Combien coûtait le transport aérien auparavant ? 4:54
Voler dans un hôtel cinq étoiles 5:52
Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/
140 000 personnes dont la majorité sont des enfants en bas de 5 ans sont mort à cause de la rougeole l’an dernier. Les pays où il y a plus de décès sont ceux qui les vaccins sont difficiles d’accès. Cependant, les anti-vaccins ont quand même fait du tort dans les autres pays que ce virus qui affecte le système immunitaire refait surface, alors qu’il était radié. Perdre un enfant pour quelque chose qui aurait pu être évité est vraiment affreux.
Nuage
Photo: iStock
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Centre américain du contrôle et de la prévention des maladies, la rougeole a causé la mort de plus de 140 000 personnes partout dans le monde pour l’année 2018.
Selon le rapport, dévoilé dans la soirée de jeudi, la plupart des victimes de la rougeole étaient des enfants âgés de moins de cinq ans.
Les nourrissons et enfants en bas âge sont en effet les plus vulnérables aux risques d’infection au virus. La rougeole affecte le système immunitaire et peut exposer les personnes infectées à d’autres virus potentiellement mortels tels que la grippe ou la diarrhée aiguë.
Les pays les plus touchés par l’épidémie de rougeole en 2018 sont la République démocratique du Congo (RDC), le Libéria, Madagascar, la Somalie et l’Ukraine. À eux seuls, ces cinq pays représentent près de la moitié des cas de rougeole dans le monde.
Le rapport montre que les pires conséquences de la rougeole ont été observées en Afrique subsaharienne, où de nombreux enfants ont été privés de vaccination.
Mais les pays plus riches ne sont pas non plus épargnés par les flambées de rougeole: les États-Unis ont signalé le plus grand nombre de cas en 25 ans, tandis que l’Albanie, la Tchécoslovaquie, la Grèce et le Royaume-Uni ont perdu leur statut d’élimination de la rougeole en 2018 à la suite de cas d’infections propagées pendant plus d’un an sans interruption sur leur territoire.
«Le fait qu’un enfant meure d’une maladie évitable par la vaccination comme la rougeole est un véritable scandale et un échec collectif quant à la protection des enfants les plus vulnérables du monde», déplore le Dr Tedros Adhanom Ghebreysus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, dans un communiqué. «Pour sauver des vies, nous devons faire en sorte que chacun puisse bénéficier des vaccins, ce qui signifie investir dans la vaccination et des soins de santé de qualité comme un droit pour tous», ajoute le médecin.
23 millions de vies sauvées grâce au vaccin contre la rougeole
D’après les recommandations formulées par l’OMS, une couverture vaccinale de 95% avec deux doses de vaccin contre la rougeole sont nécessaires dans chaque pays ainsi que dans toutes les communautés pour protéger les populations de la maladie.
Au cours des 18 dernières années, on estime que la vaccination contre la rougeole à elle seule a sauvé plus de 23 millions de vies, indique le rapport.
«Lorsque des enfants ne sont pas systématiquement vaccinés, des communautés entières sont en danger. Nous le constatons encore aujourd’hui dans des endroits reculés comme en République démocratique du Congo, où la rougeole a tué plus de 4500 enfants de moins de cinq ans, seulement cette année, ou au Samoa, où une épidémie de rougeole qui s’étend rapidement a rendu de nombreux enfants malades et dans l’impossibilité d’aller à l’école», souligne Henrietta Fore, directrice générale d’UNICEF.
Avec ses partenaires, dont l’UNICEF, la Fondation des Nations Unies, L’Initiative contre la rougeole et la rubéole (M&RI), Gavi et la Vaccine Alliance, l’OMS apporte son soutien aux pays pour les aider à gérer les cas, notamment en formant les agents de santé à la prise en charge efficace des enfants souffrant des effets de la rougeole.
«Nous pouvons renverser la vapeur contre ces flambées grâce à une action collective, à un engagement politique ferme et à la réduction des déficits de financement critiques. Travailler ensemble fonctionne – c’est le seul moyen d’atteindre tout le monde- avec des vaccins et des services qui sauvent des vies et, plus largement, d’atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU», assure Kathy Calvin, présidente et directrice générale de la Fondation pour les Nations unies.
Je n’avais pas réalisé que cela fait déjà 30 ans qu’il y a eu une tuerie à la Polytechnique à Montréal. Un tireur qui ne visait que des femmes. 30 ans après, le féminisme, la violence envers les femmes est malheureusement toujours une réalité. Mark Lépine a même des adeptes dont un ne ce gène pas de se présenter à commémoration de l’attentat de Polytechnique. Un homme de 70 ans, comme l’âge n’est pas toujours signe de sagesse.
Nuage
RYAN REMIORZ/PCDiverses commémorations ont eu lieu à l’occasion du 30e anniversaire de l’attentat antiféministe commis par Marc Lépine à l’École Polytechnique, le 6 décembre 1989.
Par Emilie Clavel
Le blogueur antiféministe Jean-Claude Rochefort a comparu vendredi, en plein coeur des commémorations de l’attentat de Polytechnique.
Un blogueur antiféministe accusé d’avoir tenu des propos menaçants envers les femmes a comparu vendredi en marge des commémorations de l’attentat de Polytechnique.
Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Jean-Claude Rochefort a notamment publié de façon anonyme sur son blogue plusieurs articles faisant l’apologie de Marc Lépine, auteur de l’attentat qui a coûté la vie à 14 jeunes femmes, il y a 30 ans.
Les enquêteurs de la Section de la prévention et de la sécurité urbaine du SPVM ont procédé à son arrestation jeudi soir après une perquisition à son domicile.
Il avait déjà été arrêté pour des faits similaires en 2009 et accusé d’avoir proféré des menaces envers les femmes, indique par ailleurs le SPVM.
Selon La Presse, l’homme de 70 ans blogue sous le pseudonyme de Rick Flashman. Ses écrits seraient aussi populaires sur les forums d’incels, un mouvement d’hommes célibataires qui partagent une haine et un mépris envers les femmes.
Il avait été arrêté pour une première fois à quelques jours des commémorations du 20e anniversaire de la tuerie de Polytechnique, le 4 décembre 2009.
Dans l’océan Indien et l’océan Pacifique Sud, il y a des iles qui sont très éloignées l’une de l’autre. Elles sont malheureusement polluée par du plastique qui ont fait mourir au moins 500 milles bernard l’hermite. Ils sont piégés dans des contenants et y meurent laissant une odeur caractéristique qui avertit que l’endroit est maintenant libre … Cette petite bête sont essentielle pour l’écosystème des iles
Nuage
Par Sébastien Rouet
Une récente étude révèle les conséquences des déchets plastiques sur les plages pour les bernard-l’hermites. Un demi-million d’entre eux ont été tués sur des îles isolés dans l’océan Indien et le Pacifique Sud. Un « carnage » qui a un impact sur les écosystèmes alentours…
Le 16 novembre 2019, la revue Journal of Hazardous Materials dévoilait une étude menée conjointement par l’Institut d’études marines et antarctiques (Imas), le musée d’Histoire naturelle de Londres et l’organisation Two Hands Project. Celle-ci est alarmante : 569 000 bernard-l’hermites sont morts à cause du plastique sur plusieurs sites de l’archipel des îles Cocos, dans l’océan Indien, et sur l’île Henderson, dans le Pacifique Sud. Cela représente un à deux pagures morts par mètre carré de plage.
Les deux groupes d’îles sont extrêmement éloignés l’un de l’autre. Pourtant, ils sont confrontés au même phénomène. De nombreux pots en plastiques ouverts jonchent ces plages. Les bernard-l’hermites s’y engouffrent et sont piégés, se retrouvant dans l’incapacité de remonter. Ils meurent au bout de 5 à 9 jours.
Mais pourquoi ces Decapoda s’entêtent-ils à aller dans ces emballages ? Il faut savoir que les bernard-l’hermites n’ont pas de coquille à la naissance et « récupèrent » les coquilles vides qu’ils trouvent pour se protéger. La nature étant bien faite, lorsqu’un congénère décède, il dégage une odeur qui avertit de la disponibilité de sa coquille. Cette habile communication s’est retournée contre les crustacés, avec un effet boule de neige des pagures successivement attirés par le signal émit depuis un déchet plastique, les guidant inexorablement vers leur mort. Triste chiffre, un récipient a été retrouvé avec 526 crabes, dévoile l’étude.
Une menace pour les écosystèmes locaux
L’étude ne s’est pas portée par hasard sur ces deux territoires. Les îles Henderson et Cocos sont très polluées, avec respectivement environ 38 millions de déchets (soit 239 objets par m2) et 414 millions (soit 713 par m2). Ces débris tuent, mais empêchent également la circulation des Coenobita perlatus, confrontés à de véritable barrières de déchets. Les petits crabes sont aussi menacés par la pêche car utilisés comme appâts.
La disparition du bernard-l’ermite pourrait avoir de graves conséquences sur les écosystèmes locaux. Par leurs déplacements, les Decapoda aèrent les sols et contribuent à la création de microhabitats riches en carbone, nécessaires au développement des forêts.
Cette étude, qui est une première, souhaite alerter sur les situations similaires dans d’autres endroits du monde.
En Amérique du Nord, des scientifiques ont mesuré des milliers oiseaux migrateurs pendant 38 ans. Probablement dus aux changements climatiques, ils sont plus petits et leurs ailes sont plus grandes.
Nuage
Avec le réchauffement climatique, les oiseaux sont de plus en plus petits
Des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis) ont scrupuleusement mesuré, pendant près de 40 ans, la taille d’oiseaux morts après s’être heurtés à des buildings à Chicago. © Roger Hart, University of Michigan Photography
Nathalie Mayer
Journaliste
Des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis) ont mesuré, de 1978 à 2016, la taille de quelque 70.000 oiseaux migrateurs d’Amérique du Nord appartenant à 52 espèces différentes. Ils se sont aperçus que la taille de quasiment tous ces oiseaux avait diminué de manière significative – c’est-à-dire pour eux, de 2,4 %. Alors que la longueur de leurs ailes a, en revanche, augmenté de 1,3 %.
Les chercheurs estiment que le phénomène est lié au réchauffement climatique. Notamment parce que, cachées dans la tendance à long terme, ils ont pu identifier des diminutions ou des augmentations de tailles suivant directement des périodes de fort réchauffement ou refroidissement.
« Ce travail de précision constitue la première preuve solide de ce que nous pensions déjà depuis longtemps », explique Benjamin Winger, chercheur à l’université du Michigan.
À savoir que le réchauffement climatique impacte aussi la taille – et même la forme – des oiseaux, et peut-être plus largement des animaux.