Être parent
Être parent c’est hésiter tous les soirs entre se coucher pour récupérer ou rester éveillé pour profiter du calme
Inconnu
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Être parent c’est hésiter tous les soirs entre se coucher pour récupérer ou rester éveillé pour profiter du calme
Inconnu
Ce sont deux Belges qui ont été professeur de français. Ne pensez pas qu’ils veulent simplifier la compréhension de la langue française, bien au contraire. Ils la rendent plus intéressante pour qu’on veuille s’y attarder et redonner le sens critique de l’orthographe.
Nuage
Si cette phobie existe vraiment, avouons quelle est quelque peu étrange. Avoir peur du vide, c’est une chose, mais avoir peur d’un verre vide doit être assez rare comme trouble obsessionnel.
Nuage
Qu’est-ce que la cenosillicaphobie ?
Vous êtes au bar entre amis, sur la table, le contenu de votre pinte descend à vue d’œil, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un vulgaire fond. Et là, c’est la panique. Vous êtes en pleine crise d’angoisse face à ce verre dépourvu de liquide. Si c’est votre cas, vous êtes peut-être cenosillicaphobique.
Certains sont du genre à voir le verre à moitié plein quand d’autres le voient nécessairement à moitié vide. Les optimistes s’opposent aux pessimistes, ceux qui se focalisent éternellement sur le négatif. Sauf que le cenosillicaphobique, en plus d’être un incorrigible pessimiste, a littéralement peur d’être confronté à la vision d’un verre vide. Non, ce n’est pas une blague.
La cenosillicaphobie est une peur irraisonnée du verre vide. Elle touche majoritairement les personnes pessimistes. Celles-ci souffrent d’un trouble obsessionnel compulsif qui les pousse à remplir leur verre pour ne pas avoir à subir cette vision d’horreur du verre vide. Lors d’une crise, le malade peut passer par différentes phases : excitation, exaltation, euphorie, désinhibition puis problèmes de coordination du corps, spasmes et même envie pressante d’uriner. La cenosillicaphobie compte sans aucun doute parmi les peurs les plus étranges.
Les tests ont été fait sur des patients qui était au tout début de la maladie d’Alzheimer avec un vaccin qui permettrait de ralentir la progression. Les résultats sont encourageants, mais il faudrait quelque temps pour en faire profiter les victimes de cette maladie.
Nuage
Des médecins de Québec se réjouissent de la découverte d’un vaccin qui ralentit la progression de la maladie d’Alzheimer
PHOTO : RADIO-CANADA
Carl Marchand
Une entreprise pharmaceutique américaine estime avoir trouvé un vaccin qui freine la progression de la maladie d’Alzheimer. L’avancée engendre une bonne dose d’espoir selon des médecins de Québec qui ont participé à l’étude avec leurs patients.
L’entreprise Biogen a présenté les résultats de ses travaux jeudi dans le cadre d’un congrès à San Diego. Le vaccin, l’Aducanumab, agit sur l’amyloïde dans le cerveau.
C’est un peu comme la rouille qui s’accumule dans le cerveau des patients et qui, à la longue, cause l’Alzheimer, explique le neurologue Louis Verret, qui a participé à cette recherche avec une dizaine de patients à Québec.
Une première étude avait été suspendue en mars devant des résultats mitigés. Une autre phase de test a été reprise avec de plus fortes doses du vaccin.
Les patients qui y participaient étaient au au tout début de la maladie, quand l’amyloïde est encore peu présente dans le cerveau.
C’est une avancée majeure. C’est la première fois qu’on a une étude qui démontre autant de résultats positifs. Dr Louis Verret, codirecteur de la Clinique interdisciplinaire de Mémoire de Québec
La mémoire s’améliore chez les patients dans les tests objectifs, l’impression des évaluateurs est positive pour les patients qui ont été traités. Au niveau fonctionnel, ces patients-là s’améliorent dans la vie de tous les jours, précise le Dr Verret.
C’est une journée extraordinaire, ajoute pour sa part le Dr Robert Jr Laforce.
Ça fait 30 ans qu’il ne se passe pas grand-chose dans la maladie d’Alzheimer, ça fait des milliards de dollars qui sont investis sur des études pour mieux traiter cette maladie.
C’est clair que ça ravive la lueur d’espoir. Dr Robert Jr Laforce
La pharmaceutique Biogen entend maintenant faire approuver son vaccin par la Food and Drug Administration aux États-Unis. Le Dr Verret croit que les mêmes démarches seront rapidement amorcées auprès de Santé Canada.
Il faudra cependant encore plusieurs années selon lui pour que le médicament soit accessible aux patients.
Avec les informations de Bruno Savard
Ce n’est pas une question de partie politique, mais d’une blague fait au sommet de l’OTAN sur Donald Trump par Justin Trudeau. On en fait la manchette dans beaucoup de médias, on en fait un drame monumental. Personnellement, je n’aime pas les blagues sur les autres que j’aime ou pas peu importe les raisons. Cependant, comme on me l’a fait remarquer, comment se fait-il que personne n’arrête Donald Trump pour ses blagues déplacées, ses insultes. N’a t.il pas rit d’un journaliste handicapé pendant un de ses discours public ? Comment se fait-il que le président des États-Unis n’a aucune culture en vocabulaire, et ni de savoir vivre ? Lui, il ne s’excuse pas ! Il boude …
Nuage
PHOTO ADRIAN DENNIS, AGENCE FRANCE-PRESSE
Les dirigeants des pays de l’OTAN étaient réunis mercredi à Watford, près de Londres.
Ils ne disent pas grand-chose. Rien de scandaleux, rien de grossier. Ce ne sont pas tant les mots que les rires qui fascinent dans cette vidéo virale. Les regards complices. Le ton sarcastique. Et cet air entendu. L’air de dire : « Non, mais, entre vous et moi, quel imbécile, tout de même… »
ISABELLE HACHEY
LA PRESSE
C’était mardi soir, à Londres. Après une intense journée de négociations au sommet de l’OTAN, les leaders de ce monde avaient été invités à une réception au palais de Buckingham. Sans doute avaient-ils besoin de décompresser.
Ce soir-là, donc, Justin Trudeau, Boris Johnson, Emmanuel Macron, le premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, et la princesse Anne se retrouvent autour d’un verre. Et se mettent à railler Donald Trump, sans se savoir filmés.
Le résultat, diffusé mercredi matin par la CBC, a été partagé des millions de fois de par le monde. On comprend que les leaders se moquent des conférences de presse interminables et chaotiques dont semble se délecter le président des États-Unis.
Ils ne disent pas grand-chose. Presque rien. Et pourtant, on a l’impression qu’ils disent tout. Enfin, les masques tombent. L’hypocrisie des grands de ce monde apparaît au grand jour. Pour une fois, on les entend dire les vraies affaires.
Pour une fois, on est cette mouche sur le mur, celle qui passe inaperçue, mais ne laisse rien lui échapper. On se sent un peu comme si on avait assisté à une scène extraordinaire, celle du défoulement collectif d’une bande de leaders internationaux à bout de nerfs.
Ils le nieront, bien sûr. En réalité, on ne saura jamais précisément ce qui s’est dit dans les salons feutrés du palais de Buckingham. Le monde ne retiendra qu’une impression : entre eux, les dirigeants de la planète ne se gênent pas pour rire de Donald Trump. Même Boris Johnson semble bien se marrer, c’est tout dire.
***
La journée avait donc été tendue. Les leaders avaient croisé le fer sur les dépenses des pays membres de l’OTAN, sur le rôle de la Chine et sur celui de la Turquie au sein de l’Alliance.
Les choses ont été particulièrement corsées pour Emmanuel Macron, qui a tenu tête à Donald Trump dans une autre conférence de presse impromptue convoquée par le président des États-Unis.
Devant un parterre de journalistes, Donald Trump a été questionné sur le rapatriement des djihadistes occidentaux qui croupissent dans des prisons syriennes.
Il s’est alors tourné vers Emmanuel Macron pour lui lancer à la blague :
« Voudriez-vous de beaux combattants de l’État islamique ? Je peux vous les donner. Vous pouvez prendre tous ceux que vous voulez ! »
Le président de la République est resté de marbre. Comment aurait-il pu esquisser ne serait-ce qu’un sourire, après Charlie Hebdo, après le Bataclan ?
Comment aurait-il pu la trouver bien bonne dans une ville, Londres, qui vient tout juste d’être frappée par un autre attentat ?
De cette journée, le monde se rappellera une vidéo où des leaders ne disent presque rien. Il oubliera la blague déplacée, odieuse du président le plus puissant de la planète.
Parce que… bof, c’est Donald Trump, que voulez-vous ? Il est comme ça. Déplacé. Odieux.
***
Contrarié par la vidéo, Donald Trump a annulé son ultime conférence de presse, hier, pour rentrer directement à Washington.
Il a traité Justin Trudeau de « visage à deux faces ».
Peut-être le premier ministre du Canada a-t-il gaffé. Peut-être aurait-il dû faire preuve de prudence et réaliser que dans un tel événement, les convives risquent d’être filmés à leur insu.
Peut-être ne devrait-il pas rire, même en privé, de son puissant voisin. Les enjeux sont trop élevés.
Le Canada n’a pas les moyens de tester la susceptibilité de Donald Trump. Des milliers de gens risquent de perdre leur emploi si, pour laver l’humiliation subie, le président s’avisait d’imposer des tarifs sur des importations canadiennes.
Il en serait fort capable. Il l’a même déjà fait.
Bref, Justin Trudeau aurait avantage à ne jamais baisser la garde. Et à être hypocrite en toutes circonstances.
N’a-t-on pas déjà dit que « la diplomatie est la dentelle de l’hypocrisie » ?
La diplomatie, au fond, c’est un vernis, un respect des formes et des conventions. Hypocrite, sans doute, mais crucial pour réguler les rapports entre les nations.
Le malheur, c’est que Donald Trump en est viscéralement incapable.
Il balance tout ce qui lui passe par la tête sur Twitter, dans un flot étourdissant d’injures envers des chefs d’État, des journalistes, des ennemis politiques…
Un jour, il accuse le Mexique d’envoyer des violeurs et des criminels aux États-Unis. Le lendemain, il qualifie Haïti et les nations africaines de « trous à rats ».
Ensuite, il annule sa visite au Danemark parce que sa « méchante » première ministre a jugé absurde son idée d’acheter le Groenland.
Sur Twitter, il traite les gens de « maniaques », de « faibles », de « clowns », de « malhonnêtes », d’« idiots », de « fous », de « pitoyables » et de bien d’autres choses encore.
Jamais un président des États-Unis n’a enfreint les règles de bienséance de la sorte. Lorsque Richard Nixon a traité Trudeau père de « trou de cul », cela avait fait les manchettes ; près de 50 ans plus tard, on s’en souvient encore.
Noyées dans un torrent quotidien d’insultes, celles de Donald Trump ne risquent pas de passer à l’histoire. On pourrait s’en consoler, si ce n’était pas aussi effroyable.
Vous rappelez du scientifique qui avait annoncé qu’il a pu modifier l’ADN de jumeaux dont on ne sait pas ce qu’ils sont devenu ? Il semble qu’en fait, il aurait échoué sur la mutation dont il s’était fixé d’exécuter, mais la nouvelle édition génétique pourrait avoir des conséquences graves, car ils ne savent pas les effets de l’outil CRISPR.
Nuage
Crédits : Ernesto del Aguila III/NIH
par Servan Le Janne
En 2018, les jumeaux Lulu et Nana sont nés avec un ADN modifié. Grâce à l’outil d’édition génétique CRISPR, le scientifique chinois He Jiankui espérait les immuniser contre le sida. Mais cette pratique controversée pourrait avoir échoué et entraîné des mutations indésirées.
C’est la conclusion dressée par des chercheurs qui ont eu accès aux résultats dans les colonnes de la MIT Technology Review le 3 décembre 2019.
Pour parvenir à ses fins, He Jiankui a ciblé une mutation génétique qui immunise certaines personnes contre le VIH, sur un gène baptisé CCR5.
Or, pointe aujourd’hui le spécialiste du génome Fyodor Urnov, « l’affirmation selon laquelle [les jumeaux] ont hérité de la variante de CCR5 trahit les faits de façon flagrante et peut être résumée en un mot : mensonge. »
Selon lui, les résultats de l’étude montrent que le gène n’a pas pu être transmis convenablement à Lulu et Nana.
En échouant à leur donner la mutation « delta 32 » sur CCR5, l’équipe du professeur Jiankui a procédé à une édition génétique dont on ignore les conséquences, car CRISPR est un outil dont les effets sont encore méconnus. En altérant l’ADN, il peut change le code du vivant de façon incontrôlable. Selon Urnov, ils pourraient avoir développé des mutations indésirables.
He Jiankui a été vu pour la dernière fois au balcon de son appartement de Shenzen, en janvier 2019, après avoir été renvoyé par son université. Les autorités ont déclaré désapprouver son acte. Et on ignore ce que sont devenus Lulu et Nana.
Source : MIT Technology Review
Cette manie de vouloir changer quelque chose à notre apparence physique. Des publicités promettent mers et mondes et pourtant, cela peut être très dangereux. L’une d’entre-elles promet des lèvres pulpeuses sans aiguilles et sans douleurs. Il semble que ce soit très douloureux et peut provoquer des conséquences irréversibles.
Nuage
Annick Laplante a eu recours à l’hyaluropen car elle trouvait ses trop minces.
Esther Normand
L’hyaluropen est un nouveau dispositif offert par certaines esthéticiennes pour augmenter le volume des lèvres. Il n’est toutefois pas autorisé par Santé Canada et il fait l’objet d’une enquête de la part du Collège des médecins du Québec.
Il y a quelques mois, Annick Laplante tombe sur une annonce en ligne. La publicité est alléchante : elle promet de belles lèvres pulpeuses à l’aide d’un traitement sans aiguilles et sans douleur.
Ayant toujours trouvé ses lèvres trop minces, Mme Laplante est très intéressée. Voilà une occasion en or d’avoir les lèvres de ses rêves pour 125 $, alors que cela coûte habituellement 500 $.
L’Académie Permakolor cherche des modèles pour enseigner cette nouvelle technique qui permet d’augmenter le volume des lèvres grâce à l’hyaluropen.
Il s’agit d’un genre de stylo qui propulse de l’acide hyaluronique à très haute vitesse pour le faire pénétrer dans la peau sans aiguilles. Une technique qu’on dit sans douleur.
Ils disent sans douleur, je m’excuse, mais ça fait très mal, s’exclame Annick Laplante.
C’est la propriétaire de l’Académie Permakolor, Annie Lamontagne, qui lui prodigue le soin.
Dès le début de l’intervention, les choses tournent mal.
Tout d’abord, Annick Laplante ressent une forte douleur, puis ses lèvres se mettent à enfler démesurément.
L’hématome apparu au-dessus de la lèvre supérieure d’Annick Laplante après l’injection au moyen de l’hyaluropen.
PHOTO : COURTOISIE ANNICK LAPLANTE
Elle m’a donné le miroir et j’ai vu que j’avais la lèvre déjà tout enflée. Ça enflait à vue d’oeil, c’était vraiment intense. Annick Laplante
Ses lèvres deviennent si grosses qu’Annick Laplante quittera la clinique d’esthétique en ambulance. Elle passera la nuit à l’hôpital.
Pour la Dre Michèle Ohayon, une dermatologue spécialisée en esthétisme, Mme Laplante a eu de la chance
.
L’injection semble avoir transpercé une veine. Mais si elle avait été faite dans l’artère, les conséquences auraient été beaucoup plus dramatiques.
Si le produit atterrit dans une artère, on peut avoir une occlusion de cette artère-là, avec une nécrose et une mort des tissus, soutient la Dre Ohayon.
La propriétaire de Permakolor précise qu’elle a élaboré sa formation avec une infirmière pour qu’elle soit sécuritaire.
De plus, elle croyait la technique sûre car son assureur l’approuvait. Elle a remboursé à Annick Laplante le soin prodigué et le transfert en ambulance.
Aujourd’hui, elle n’utilise plus l’hyaluropen.
Le Collège des médecins interpellé
Plusieurs esthéticiens et esthéticiennes s’inquiètent des nouveautés qui inondent leur univers ces jours-ci.
Lisanne Daoust et Maxime Ouimet sont de ceux-là.
Ce dernier a lancé une page Facebook, SOS Esthétique Québec (Nouvelle fenêtre), et a reçu un grand nombre de messages de personnes qui se disent victimes de l’hyaluropen.
M. Ouimet a transféré ces messages au Collège des médecins du Québec, qui a mené une enquête.
Après avoir donné des avertissements, le Collège s’apprête à poursuivre les esthéticiennes qui ont causé un préjudice à leur clientèle en utilisant l’hyaluropen.
L’organisme confirme qu’
il y a deux dossiers où l’enquête est terminée et que la procédure d’accusation est entamée
. Le Collège invoque la pratique illégale de la médecine.
Pour nous, ce n’est pas légal parce que ce n’est pas conforme, c’est une intervention invasive et donc qui correspond à un acte médical réservé.le Dr Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins du Québec
Le Collège des médecins dit avoir reçu une cinquantaine de signalements dénonçant les traitements utilisant l’hyaluropen.
50 signalements pour un nouveau produit dans un domaine particulier, c’est beaucoup dans une année, confirme le Dr Robert.
Le 13 septembre dernier, Santé Canada a rappelé qu’il n’a autorisé la vente d’aucun dispositif de comblement dermique sans aiguilles et confirme que ces dispositifs peuvent poser des risques pour la santé.
Santé Canada souligne avoir vu une augmentation du nombre de déclarations relatives à l’hyaluropen cette année. Trente-neuf plaintes ont été reçues depuis mars 2019.
Mi-septembre, l’Association des professionnels en électrolyse et en soins esthétiques du Québec, l’APESEQ, a envoyé à ses membres un communiqué pour les mettre en garde contre l’hyaluropen.
Mais cette association ne représente que 620 des 16 000 travailleurs en esthétique du Québec.
Lisanne Daoust, nommée esthéticienne de l’année au Canada par ses pairs, réclame un ordre professionnel pour mieux protéger la population.
Ça ferait un bon ménage. Ça encadrerait justement la profession tout en protégeant la population. Lisanne Daoust, esthéticienne
Maxime Ouimet, spécialisé en micropigmentation capillaire, abonde dans le même sens.
Sans ordre, sans personne qui vient donner de vraies règles, des normes que tout le monde respecte […], ça va rester le free for all comme ça.
Annick Laplante regrette d’avoir eu recours à l’hyaluropen et invite les gens à être vigilants face à ces nouvelles techniques.
Le reportage d’Esther Normand et de Stéphanie Allaire