Allume les couleurs
Efface le gris de ta vie et allume les couleurs que tu possèdes à l’intérieur
Picasso
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Certaines poursuites judiciaires contre la restauration-rapide peuvent être assez étonnantes. Il y a eu des cas qui sont en attente de jugement, d’autres ont perdu leur cause ou encore ne se sont jamais rendu devant un juge.
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Meghan Jones
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Bien plus qu’un simple café brûlant
Difficile de parler de poursuites contre des chaînes restauration rapide sans parler de la plus tristement célèbre d’entre toutes: le procès pour café brûlant. En 1992, le café McDonald’s de Stella Liebeck, 79 ans, s’est renversé sur elle lorsqu’elle a essayé d’enlever le couvercle. On peut bien sûr tourner ça à la blague. «Comment? Le café chaud était chaud? Sans blague!»
Mais l’affaire était tout de même plus sérieuse que ne le laissent supposer ces moqueries. Elle a subi des brûlures au troisième degré qui ont nécessité des greffes de peau et, si elle a fini par poursuivre McDonald’s, c’est parce que l’entreprise refusait de rembourser ses frais médicaux de 10 000$.
Bref, l’affaire n’était pas si ridicule que ça malgré son retentissement médiatique. Surtout si on la compare à d’autres poursuites qu’a connues le secteur de la restauration rapide, et qui sont totalement farfelues et mesquines.
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Les prix peuvent varier…
L’une des plus récentes poursuites en matière de restauration rapide visait Taco Bell et sa société mère, Yum! En septembre 2019, un couple du New Jersey a intenté une action en justice sous prétexte qu’ils avaient acheté deux «Chalupa Craving Boxes à 5$» de Taco Bell et qu’ils avaient payé plus de cinq dollars pour chacune. Le total des deux boîtes était en effet de 12,18$, avant taxes.
Dénonçant la publicité mensongère, le couple a demandé une compensation pour «le temps perdu pour aller [et] l’essence consommée pour conduire leur véhicule jusqu’au Taco Bell en question», faisant valoir que c’est le prix de 5$, annoncé dans un message publicitaire de Taco Bell, qui les avait «incités» à faire le voyage.
L’affaire est allée jusqu’en cour fédérale en octobre, où les avocats de Taco Bell ont soutenu que le message publicitaire de la compagnie était assorti d’un avertissement indiquant que «les prix peuvent varier».
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Trop c’est trop!
Un autre procès plutôt comique reprochait au géant du café Starbucks de mettre trop de glace dans ses boissons. Le plaignant s’indignait que Starbucks remplisse à moitié de glace ses contenants à boissons, lésinant du coup sur le vrai café. Les consommateurs recevaient donc beaucoup moins de café que ne le suggéraient les formats annoncés par l’entreprise.
Mais le juge de district Percy Anderson a refroidi les ambitions du plaignant et rejeté ses arguments, soutenant que tout «consommateur raisonnable» qui commande une boisson glacée sait «que la boisson qu’il recevra contiendra de la glace et du thé». Une évidence! Un porte-parole de Starbucks a également affirmé que les employés de la compagnie se feraient un plaisir de préparer à nouveau la boisson de toute personne insatisfaite du rapport glace/boisson.
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Pas si joyeux que ça
Oui, c’est vraiment arrivé: un père a poursuivi McDonald’s pour avoir commercialisé ses «Joyeux festins» pour enfants. Les Joyeux festins sont, en gros, des repas destinés aux enfants. C’est un peu plus compliqué que cela, mais pas beaucoup. Le Québécois Antonio Bramante emmenait régulièrement au moins l’un de ses jeunes enfants avec lui lorsqu’il se rendait dans un restaurant McDonald’s.
Motif de la poursuite? Les publicités pour les Joyeux festins étaient délibérément placées à la hauteur des yeux des enfants, avec leurs jouets de collection bien en vue. Ainsi, ses enfants se mettaient naturellement à mendier un Joyeux festin afin d’obtenir un nouveau jouet, et Bramante se sentait «forcé» de céder. Mais pas par ses enfants. Par McDonald’s.
Le Canada possède une loi interdisant la publicité destinée aux enfants de moins de 13 ans, mais il y a des exceptions pour les vitrines des magasins, les magazines pour enfants et les publicités pour les émissions destinées aux enfants. Bramante prétendait que McDonald’s ne bénéficiait pas de ce régime d’exception, McDonald’s affirmait le contraire. Un juge du Québec a déclaré la poursuite valide, mais aucune décision n’a encore été rendue.
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Doigt d’horreur
Voici une autre poursuite parmi les plus célèbres (et horribles!) dans le monde de la restauration rapide: une femme a poursuivi Wendy’s après avoir trouvé un bout de doigt humain dans son bol de chili. Ça fait penser à l’une de ces affreuses légendes urbaines sur la restauration rapide qui circulent sur internet, mais là, c’est une histoire vraie.
Sauf que ce n’est pas l’histoire d’une cliente malchanceuse qui a trouvé un morceau de corps humain dans son assiette. Anna Ayala avait elle-même mis le bout du doigt dans le chili dans l’espoir d’obtenir de l’argent à l’issue d’un procès. Le bout de doigt était celui d’un collègue de travail de son mari qui l’avait perdu dans un accident de travail. Il l’avait donné au mari d’Ayala pour régler une dette. La vérité dépasse ici vraiment la fiction! Ayala et son mari ont fini par plaider coupables d’avoir comploté pour déposer une fausse plainte et tenté de commettre un vol qualifié. Ils sont tous les deux allés en prison.
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Une cliente voit rouge
En 2017, une résidente du Queens a poursuivi Dunkin’ Donuts après avoir eu la surprise de découvrir que le contenu de son sandwich Steak Angus & œuf n’était qu’une vulgaire galette de bœuf ordinaire, et non une véritable tranche de steak. Elle exigeait que Dunkin’ appelle un steak un steak et jouait la carte classique de la «publicité mensongère».
Il faut dire que les publicités pour le sandwich faisaient grand cas du steak de son sandwich (même si elles précisaient à la fin qu’il contenait du «bœuf angus»). Dunkin’ Donuts a soutenu que, puisque la liste des ingrédients du sandwich était facilement accessible à tous les clients, la compagnie n’avait rien fait de mal. Selon topclassactions.com, le procès a également donné lieu à de nombreuses discussions sur la définition du mot «steak». Au moment de publier, le verdict n’avait toujours pas été rendu.
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Ça n’a pas de bon cents!
Le fait que le prix des choses varie d’un endroit à l’autre est une réalité de la vie… qui n’a pas empêché une New-Yorkaise de poursuivre Burger King pour 0,20$. Ses malheurs s’expliquent par le fait qu’un gros Coke coûtait 0,89$ au Burger King à côté de chez elle, mais qu’elle pouvait en obtenir un pour seulement 0,69$ à un Burger King un peu plus loin.
Elle a réclamé 100$ à Burger King pour compenser la distance supplémentaire qu’elle a dû parcourir pour obtenir le soda moins cher. Burger King a gagné le procès sans même se présenter au tribunal.
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Une poursuite qui n’a pas porté ses fruits
Jason Saidian, un résident de Los Angeles, a intenté contre Krispy Kreme une poursuite de cinq millions de dollars en 2016, parce que certains de leurs desserts à saveur de fruits ne contiennent pas de vrais fruits. (Il a également soutenu que la Maple Bar et d’autres produits «à base d’érable» ne contenaient aucun produit de l’érable). Il a fait valoir que, si un beignet était présenté comme étant «Garni aux framboises», il devait contenir de vraies framboises – mais un rapide coup d’œil aux ingrédients indiquait que ce n’était pas le cas.
Il faut dire à la décharge de Jason Saidian qu’il avait fait son enquête et établi que certains des desserts de la compagnie contenaient bel et bien les ingrédients qu’indiquait leur nom – les beignes au citron glacé contenaient du vrai jus de citron, par exemple. Il croyait que cette incohérence constituait un motif d’action en justice. Mais finalement, même lui s’en est désintéressé: la poursuite a été abandonnée d’un commun accord en 2017.
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PFK: le seau de la déception
En 2016, une New-Yorkaise a intenté une poursuite contre PFK pour, devinez quoi? Publicité mensongère. Quel était le problème cette fois-ci? Le seau de poulet qu’elle a reçu n’était pas plein de poulet alors que la publicité montrait un seau débordant de délectables fritures. La publicité, disait-elle, promettait qu’il suffisait à nourrir toute une famille.
«Ils montrent un seau qui déborde de poulet [mais] on en n’en reçoit qu’un demi-seau, a-t-elle confié au New York Post. «Ça ne nourrit pas toute la famille.»
KFC lui a offert une paire de chèques-cadeaux pour apaiser sa déception, mais elle n’en a pas voulu et a intenté une poursuite… que les tribunaux ont aussitôt rejetée.
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Les germes de la discorde
Les travailleurs de la restauration rapide ne sont pas parfaits. Il leur arrive en effet de se tromper dans la commande. Demander un correctif de votre repas est une façon de gérer ce problème. Poursuivre le fournisseur en est une autre.
Heather Starks, une Californienne, a emprunté cette dernière voie lorsqu’elle a constaté que le sandwich qu’elle avait commandé chez Jimmy John’s ne contenait pas la moindre graine germée, contrairement à ce qu’indiquait la description. Elle s’est plainte parce que «les sandwiches annoncés dans les menus en ligne et en magasin, entre autres, devaient contenir des germes, et qu’ils n’en contenaient aucun», selon WKTR News. Son utilisation du pluriel quand elle parlait de «sandwichs» donne l’impression que cette omission des graines germées s’était produite plus d’une fois.
Quoi qu’il en soit, Jimmy John a réglé l’affaire en émettant des bons d’achat pour un plat d’accompagnement gratuit à tous ceux qui prétendaient avoir reçu, eux aussi, un sandwich sans germes.
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C’est pas le pied
Le «Five Dollar Footlong» (textuellement: un pied de long pour 5$) annoncé à grand renfort de publicité par Subway en 2008 est certainement l’une des campagnes publicitaires les plus connues du 21e siècle. Mais une personne a démystifié le produit, provoquant la colère des clients.
Une adolescente australienne a en effet posé avec un ruban à mesurer et un sandwich Subway auquel il semblait manquer un bon pouce pour faire un pied (12 pouces – 30 cm). Elle n’avait probablement pas l’intention d’intenter un procès de plus de trois ans, mais c’est pourtant ce qui s’est passé. Quelques poursuites différentes ont été regroupées en une seule et les procédures se sont poursuivies pendant des années jusqu’au début de 2016, lorsque Subway a accepté d’accorder 500$, plus les honoraires d’avocat, à chacun des dix demandeurs. Et ce n’est pas tout: un avocat a contesté ce règlement sous prétexte que seuls les avocats bénéficiaient de l’entente, et non les consommateurs.
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Blague de fesse
Il n’y a pas que les consommateurs mécontents qui poursuivent les chaînes de restauration rapide. En 2007, Carl’s Jr (ou, plus exactement, sa société mère, CKE Restaurants) a poursuivi un concurrent, Jack-in-the-Box, après que celui-ci l’ait ciblé dans une campagne publicitaire.
La campagne (très adulte) tournait autour de la similitude entre le mot «Angus», la qualité de bœuf utilisée par Carl’s Jr. dans ses hamburgers, et «anus», qui impliquait que la viande dont ils sont faits provient littéralement du «cul» de la vache. Les messages publicitaires ne faisaient jamais spécifiquement référence à Carl’s Jr., mais plutôt à «nos concurrents». Carl’s Jr. craignait de perdre des marchés si jamais les consommateurs prenaient cette campagne au sérieux.
L’affaire a fait l’objet d’un règlement hors cour et la demande de CKE de retirer les messages publicitaires des ondes a été rejetée.
Une autre victime des déchets humains. Une baleine s’est échouer avec 100 kg de déchets plastique. Bien que ce n’est peut-être pas la cause de la mort, avoir vécu plus longtemps, le plastique aurait sans doute eu raison de cette bête marine. C’est triste quand même, que nous avons tant profité de la terre sans prendre des précautions pour l’avenir
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Un cachalot s’est échoué en Écosse avec une boule d’ordure de plus de 100 kilogrammes dans l’estomac. © Smass 2019
Julie Kern
Rédactrice scientifique
Des filets de pêche, des cordes, des sacs et des pailles en plastique, voilà quelques-uns des déchets qui composait la boule d’ordure de 100 kilogrammes retrouvée dans le ventre d’un cachalot.
Le cétacé s’est échoué jeudi dernier sur l’île de Harris dans la région des Hébrides en Écosse. Le samedi suivant, des scientifiques du Scottish Marine Animal Stranding Scheme (Smass) ont procédé à l’autopsie du cachalot pour déterminer les causes de sa mort. Ils ont déclaré que, pour le moment, le lien entre la boule de déchets et la mort du cachalot n’est pas clairement établi.
Parmi les déchets retrouvés dans le corps du cachalot, ce morceau de filet de pêche. © Smass
Sur leur page Facebook, l’association affirme que « l’animal n’était pas malade ou blessé donc les déchets ont probablement été un facteur déterminant dans sa mort, mais nous n’avons aucune preuve qu’ils ont obstrué les intestins. Néanmoins, la quantité de déchets retrouvée est terrifiante et a probablement altéré sa digestion ».
Le cachalot a été enterré sur la plage où il est mort. Le Smass a enregistré 930 échouages en 2018 contre 204 en 2009, rien qu’en Écosse.
»Un glacier est un fleuve de glace qui avance vers l’océan. » Alors quand cela fond … En 2018, des glaciologues ont pu voir de leurs yeux cinq millions de litres qui ont été engloutis dans le sol en 5 heures. Il semble que ce phénomène puisse être plus fréquent avec le réchauffement climatique.
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À gauche, le lac du glacier Store au moment où les scientifiques ont commencé leurs observations. À droite, cinq heures plus tard, le lac a perdu deux tiers de sa surface. © Tom Chudley
À l’aide d’un drone, des glaciologues du Scott Polar Research Institute ont pu documenter en temps réel la disparition en quelques heures de deux tiers d’un lac présent à la surface du glacier Store à l’ouest du Groenland, en 2018. Un phénomène appelé à devenir plus fréquent avec le réchauffement climatique.
La couche de glace au Groenland peut faire un kilomètre d’épaisseur, et pendant l’été, il est habituel qu’une partie de la surface fonde et crée des lacs. Ceux-ci peuvent ensuite trouver une faille dans la glace… et, sous la pression, l’agrandir et ouvrir un immense trou descendant jusqu’à la base de la calotte glaciaire, un kilomètre plus bas.
Ce phénomène connu est difficile à observer directement mais les glaciologues du Scott Polar Research Institute, de l’université britannique de Cambridge, ont eu de la chance quand ils sont arrivés au glacier Store, dans l’ouest du Groenland, en juillet 2018. Quelques jours après leur arrivée, en cinq heures, les deux tiers du lac, soit près de cinq millions de litres, ont disparu de la surface, engloutis dans le sol. Des photos aériennes avant/après prises par le petit drone de l’équipe scientifique montrent un grand ovale bleu foncé se rétrécir en un plus petit cercle bleu clair, moins profond.
« L’intérêt du drone est de nous permettre de faire des relevés de haute qualité dans des zones qui ne sont pas sûres d’accès pour les scientifiques », explique à l’AFP Tom Chudley, doctorant et pilote du drone.
Le drone, en prenant des photos géolocalisées par GPS, a permis de reconstruire en trois dimensions l’évolution du relief de la glace.
Un glacier est un fleuve de glace qui avance vers l’océan. Quand la glace atteint l’eau, cela crée des icebergs, qui représentent environ 40 % de la contribution du Groenland à la montée des eaux (le reste est la fonte des glaces). Le glacier Store avance de 600 mètres par an. Ce que les scientifiques ont pu voir est que le soudain écoulement du lac a temporairement accéléré la vitesse de deux à environ cinq mètres par jour. L’eau passée sous la glace a lubrifié le glacier. Plus surprenant, l’eau a soulevé de 55 centimètres la gigantesque couche de glace pendant quelques heures, estiment les chercheurs.
« Un kilomètre de glace soulevé d’un demi-mètre, je vous laisse imaginer le niveau de pression que cela implique », dit Tom Chudley.
L’intérêt de l’étude, publiée lundi dans la revue PNAS, est de décrire plus finement la formation de ces immenses failles, qui deviennent ensuite des « autoroutes » pour faire couler l’eau de la surface vers le lit de la calotte, ce qui peut accélérer le mouvement des glaciers.
« Avec le changement climatique au Groenland, on voit plus de lacs, plus grands, et plus hauts dans les parties plus froides de la calotte. Et on voit que certains de ces lacs commencent à se vider, dit Tom Chudley. Le volume de lacs se drainant va potentiellement augmenter dans des endroits nouveaux que nous ne connaissions pas auparavant », prévient-il
Avec les ventes des fêtes, les télévisions connectés peuvent être intéressantes, mais comme toute chose connectées, il est important de comprendre les risques et les moyens pour diminuer les piratages
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Les télévisions intelligentes peuvent aussi être un accès à votre maison pour les pirates, selon le FBI de l’Oregon.
PHOTO : GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO / DMITRIMARUTA
Radio-Canada
Alors que bien des gens profitaient du Vendredi fou et du Cyberlundi pour mettre la main sur une télévision intelligente bon marché, la branche orégonaise du Federal Bureau of Investigation (FBI) mettait le public en garde contre les sérieux risques que représentent ces télés de nouvelle génération.
Les téléviseurs connectés sont de plus en plus populaires sur le marché de l’électronique depuis quelques années. Ils fonctionnent de manière semblable aux téléviseurs normaux, mais peuvent se connecter à Internet, offrant un accès instantané à des plateformes de diffusion en continu comme Netflix.
Plusieurs de ces appareils sont également équipés d’un microphone et d’une caméra, qui permettent respectivement d’envoyer des commandes vocales à la télévision et de se faire proposer du contenu plus personnalisé à l’aide de la reconnaissance faciale.
Au-delà du risque que le fabricant de votre télévision et que les développeurs d’applications vous écoutent et vous regardent, cette télévision peut aussi être un accès à votre maison pour les pirates, explique le FBI de l’Oregon dans son communiqué.
L’agence de renseignement explique que les objets connectés sont généralement moins sécurisés que les ordinateurs, et qu’ils pourraient accorder un accès facile à votre routeur
à un pirate.
Dans le pire scénario, [un pirate] pourrait même activer la caméra et le microphone de la télévision située dans votre chambre pour vous espionner, poursuit le communiqué.
Prendre les précautions nécessaires
Le FBI de l’Oregon rappelle qu’il existe plusieurs manières de sécuriser un téléviseur intelligent, en commençant par s’informer sur le web des fonctionnalités de protection de la vie privée du modèle en question.
L’agence de renseignement suggère, si possible, de modifier le mot de passe par défaut de la télévision et de désactiver le microphone et la caméra. Coller un ruban adhésif pour cacher la caméra est aussi une tactique viable.
Une autre option est d’acheter une télévision non connectée. Étant donnée toute la controverse entourant les téléviseurs intelligents cela constitue l’option la plus simple (et, dans bien des cas, la moins coûteuse).
Heureusement qu’on n’avait pas inventé la fée des dents, il y a 70 millions d’années, elle serait ruinée. Un dinosaure carnivore avait de bonnes dents pour déchiqueter un autre animal, mais les os, ca usent vite les dents.
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Ce dinosaure perdait ses dents tous les deux mois !
Les chercheurs ont comparé la dentition de plusieurs espèces de dinosaures, dont l’allosaure (à gauche) et Majungasaurus (à droite), au taux de renouvellement élevé. © Sae Bom Ra
Céline Deluzarche
Journaliste
Majungasaurus, un dinosaure carnivore qui vivait à Madagascar il y a 70 millions d’années, renouvelait ses dents tous les deux mois, révèle une étude parue le 27 novembre dans la revue Plos One.
Les chercheurs ont analysé les anneaux de croissance des dents de plusieurs espèces de dinosaures, ainsi qu’une tomographie des mâchoires. Ils ont calculé que les dents de Majungasaurus étaient renouvelées tous les 56 jours en moyenne, un rythme deux à treize fois plus rapide que pour les autres dinosaures carnivores, et semblable à celui des dinosaures herbivores ou des requins actuels.
« Leurs dents devaient probablement s’user plus rapidement, sans doute parce qu’ils rongeaient les os, suggère Michael D’Emic, auteur principal de l’étude et professeur adjoint de biologie à l’université Adelphi à New York. Nous avons trouvé des stries sur les dents correspondant à la taille d’os d’animaux pouvant avoir été leurs proies. »
Long de 6,5 mètres environ, Majungasaurus était un redoutable prédateur avec des dents pointues, capables de lacérer la chair, et une corne au sommet du museau. Mais ses crocs étaient mal adaptés pour mâcher les os, ce qui nécessitait un remplacement fréquent, estime-t-il.