Le Saviez-Vous ► Pesticides : listes 2019 des 12 pires fruits et légumes et des 15 les plus propres


Il est important de laver les fruits et légumes avant de les utiliser pour être consommé, mais il semble que même laver et peler, on peut trouver quand même des pesticides. Certains aliments en contiennent plus que les autres.
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Pesticides : listes 2019 des 12 pires fruits et légumes et des 15 les plus propres


Le groupe américain Environmental Working Group (EWG) a publié en mars ses listes 2019 des 12 fruits et légumes qui contiennent le plus de résidus de pesticides et des 15 qui en contiennent le moins selon une analyse des données du ministère de l’Agriculture.

Avant les tests, tous les produits étaient soigneusement lavés et pelés, comme les consommateurs les préparaient à la maison, ce qui montre que le simple lavage n’élimine pas tous les pesticides.

L’EWG recommande aux consommateurs, dans la mesure du possible, d’acheter des versions biologiques des 12 pires fruits et légumes.

Le rapport attire notamment l’attention sur le chou frisé (ou kale) « qui contient plus de résidus de pesticides que presque tous les autres produits qui se trouvent sur les tablettes des supermarchés ».

Le kale se trouve en 3e position des produits les plus contaminés, après les fraises et les épinards.

Lors de la plus récente série de tests du ministère, plus de 92 % des échantillons de chou frisé cultivés de façon conventionnelle contenaient au moins deux résidus de pesticides ou plus. Certains contenaient jusqu’à 18 pesticides différents. Les résidus sur le kale n’avaient pas été évalués depuis 2009.

Plus de 90 % des échantillons de fraises, de pommes, de cerises, d’épinards, de nectarines et de choux frisés avaient des résidus de deux pesticides ou plus.

Les 13 fruits et légumes les plus contaminés

  1. Fraise

  2. Épinard

  3. Kale (chou frisé)

  4. Nectarine

  5. Pomme

  6. Raisin

  7. Pêche

  8. Cerise

  9. Poire

  10. Tomate

  11. Céleri

  12. Pomme de terre

  13. Piment fort

Les 15 fruits et légumes les plus propres

Plus de 70 % des échantillons des 15 fruits et légumes les plus propres ne contenaient aucun résidu de pesticide.

  1. Avocat

  2. Maïs sucré

  3. Ananas

  4. Pois sucrés congelés

  5. Oignons

  6. Papaye

  7. Aubergine

  8. Asperge

  9. Kiwi

  10. Chou

  11. Chou-fleur

  12. Cantaloupe

  13. Brocoli

  14. Champignon

  15. Melon miel

http://www.psychomedia.qc.ca/

Une alimentation trop riche en sucre transforme le cerveau


Le sucre !!! Cette substance diabolique ! En fait, nous avons besoin de sucre pour notre mémoire, notre cerveau en demande, le hic ce ne sont pas tous les sucres qui sont bons pour nous. Malheureusement, l’industrie alimentaire l’ont bien compris, et ils se sont mis a faire toutes sortes de produits pour qu’on achète plus et encore plus et ils ont axé sur les mauvais sucres en créant ainsi une sorte de dépendance
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Une alimentation trop riche en sucre transforme le cerveau

Les adultes canadien·nes consomment en moyenne plus du triple de la limite quotidienne de 25 grammes de sucre ajouté recommandée par l'Organisation mondiale de la santé. | Sharon McCutcheon via Unsplash

Les adultes canadien·nes consomment en moyenne plus du triple de la limite quotidienne de 25 grammes de sucre ajouté recommandée par l’Organisation mondiale de la santé. | Sharon McCutcheon via Unsplash

Amy Reichelt

La consommation d’aliments sucrés a des incidences sur la mémoire et le comportement.

Nous adorons les gâteries sucrées. Mais trop de sucre dans notre alimentation peut causer un gain de poids et l’obésité, le diabète de type 2 ainsi que la carie dentaire. Nous savons qu’il vaut mieux éviter les bonbons, la crème glacée, les biscuits, les gâteaux et les boissons gazeuses, mais il est parfois très difficile d’y résister. C’est comme si notre cerveau était programmé pour avoir envie de ces aliments.

Mes recherches en neurosciences portent sur la façon dont l’alimentation moderne obésogène –qui entraîne l’obésité– modifie le cerveau. Je veux comprendre comment ce que nous mangeons change notre comportement et si les transformations cérébrales peuvent être atténuées par d’autres aspects du mode de vie.

Le corps fonctionne au sucre –au glucose pour être précis. Ce terme vient du grec glukos, qui signifie doux. Le glucose alimente les cellules qui nous composent, y compris celles du cerveau (les neurones).

Le sucre et les poussées de dopamine

Nos lointains ancêtres étaient des charognards. Comme les aliments sucrés constituent une excellente source d’énergie, l’évolution a fait en sorte que nous les trouvions particulièrement bons. Les aliments au goût désagréable, amer ou aigre peuvent être toxiques, avariés ou pas assez mûrs, et donc entraîner des maladies.

C’est ainsi que pour maximiser nos chances de survie en tant qu’espèce, nous avons un système cérébral inné qui nous porte à aimer les aliments sucrés qui nous donnent de l’énergie.

Lorsqu’on mange des aliments sucrés, le système de récompense du cerveau –appelé système dopaminergique mésolimbique– est activé. La dopamine est une substance chimique libérée par les neurones qui signale qu’un événement est positif. Quand le système de récompense se déclenche, il renforce des comportements qu’on est ensuite plus susceptible de répéter.

Les poussées de dopamine provoquées par la consommation de sucre favorisent un apprentissage rapide, ce qui nous porte à préférer ces aliments.

Aujourd’hui, notre environnement regorge d’aliments sucrés et riches en énergie. Il n’est plus nécessaire de partir à leur recherche, car on en trouve partout. Malheureusement, notre cerveau est toujours semblable à celui de nos ancêtres sur le plan fonctionnel, et il aime vraiment le sucre. Mais que se passe-t-il dans le cerveau lorsqu’on en mange trop?

Le sucre peut-il reprogrammer le cerveau?

Le cerveau remodèle continuellement ses connexions par un processus appelé neuroplasticité. Cette reconfiguration peut se produire dans le système de récompense. L’activation répétée de la voie de la récompense par des drogues ou une grande quantité d’aliments sucrés amène le cerveau à s’adapter à une stimulation fréquente, ce qui conduit à une forme de tolérance.

Pour ce qui est des aliments sucrés, cela signifie qu’on doit en manger plus pour obtenir le même sentiment de satisfaction –une caractéristique typique de la dépendance.

La dépendance alimentaire est un sujet controversé parmi les scientifiques et les clinicien·nes. S’il est vrai que l’on peut devenir physiquement dépendant de certaines drogues, on se demande si ça peut être le cas pour la nourriture alors qu’on en a besoin pour la survie élémentaire.

Le cerveau veut du sucre, encore et encore

Indépendamment du besoin de se nourrir pour alimenter le corps, beaucoup de gens éprouvent des fringales, en particulier lorsqu’ils sont stressés, affamés ou simplement confrontés à un bel étalage de gâteaux dans un café.

Pour résister à ces envies, on doit réfréner sa tendance naturelle à vouloir se faire plaisir avec des mets savoureux. Un réseau de neurones inhibiteurs permet de réguler nos comportements. Ces neurones sont concentrés dans le cortex préfrontal –une zone du cerveau impliquée dans la prise de décision, la maîtrise des impulsions et la capacité de retarder la récompense.

Les neurones inhibiteurs constituent le système de freinage du cerveau. Ils libèrent le GABA, un acide aminé. La recherche sur des rats a montré que la consommation d’aliments riches en sucre peut altérer les neurones inhibiteurs. Les rats nourris au sucre arrivent plus difficilement à contrôler leur comportement et à prendre des décisions.

Ainsi, notre alimentation peut influencer notre capacité à résister aux tentations, ce qui explique pourquoi il est si difficile de changer de régime.

Dans le cadre d’une étude récente, on a demandé à des gens d’évaluer leur désir de manger des amuse-gueules hypercaloriques lorsqu’ils ont faim par rapport au désir ressenti quand ils viennent de manger. Les personnes qui consomment régulièrement des aliments riches en matières grasses et en sucre ont répondu avoir davantage envie d’amuse-gueules, et ce, même lorsqu’elles n’avaient pas faim.

Cela porte à croire que la consommation régulière d’aliments à haute teneur en sucre pourrait amplifier les fringales –créant ainsi un cercle vicieux qui nous pousse à en manger toujours plus.

Le sucre et la formation de la mémoire

L’hippocampe –une zone importante pour la mémoire– est une autre région du cerveau touchée par les régimes riches en sucre.

La recherche a démontré que les rats qui mangent des aliments riches en sucre sont moins susceptibles de se rappeler s’ils ont déjà vu des objets à des endroits précis.

Les transformations induites dans l’hippocampe par le sucre sont une réduction de la formation de neurones, essentiels pour coder les souvenirs, ainsi qu’une augmentation des substances chimiques liées à l’inflammation.

Comment protéger votre cerveau du sucre?

L’Organisation mondiale de la santé recommande de limiter la consommation de sucres ajoutés à 5% de notre apport calorique quotidien, ce qui représente environ 25 grammes (six cuillères à café).

Sachant que l’adulte canadien·ne mange en moyenne 85 grammes (20 cuillères à café) de sucre par jour, on voit qu’il s’agit d’un gros changement pour beaucoup de gens.

Il est important de noter que les capacités de neuroplasticité du cerveau lui permettent de se réinitialiser dans une certaine mesure après avoir réduit sa consommation de sucre, et l’exercice physique peut améliorer ce processus. Les aliments riches en acides gras oméga-3 (présents dans l’huile de poisson, les noix et les graines) sont également neuroprotecteurs et peuvent stimuler les substances chimiques du cerveau nécessaires à la formation de nouveaux neurones.

Bien qu’il ne soit pas facile de briser des habitudes comme celle de s’offrir un dessert après chaque repas ou un café avec deux sucres, votre cerveau vous remerciera d’avoir fait des gestes positifs.

Le premier pas est souvent le plus difficile, mais les changements dans l’alimentation deviennent en général de plus en plus faciles avec le temps.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

http://www.slate.fr

Les casques de ski ne protègent pas autant qu’on peut le penser


Il y aurait moins de blessures à la tête et à la nuque grâce au casque pour les sports d’hiver comme le ski et la planche à neige grâce au casque. Cependant, d’autres blessures augmentent comme des hémorragies cérébrales ou encore un traumatique à la poitrine. Probablement, cette fausse assurance de protection, les sportifs seraient plus aventureux et donc plus susceptibles aux accidents graves.
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Les casques de ski ne protègent pas autant qu’on peut le penser

PHOTO LISA RATHKE, ASSOCIATED PRESS

Les chercheurs croient que les skieurs et planchistes qui portent un casque sont peut-être plus téméraires.

(Concord) La protection conférée par les casques de ski et de planche à neige n’est pas aussi complète qu’on pourrait le penser, prévient une nouvelle étude américaine.

MICHAEL CASEY
ASSOCIATED PRESS

Deux traumatologues ont examiné les dossiers des blessés graves transportés vers le Centre médical Dartmouth-Hitchcock, au New Hampshire, pendant une période de huit ans.

Ils ont constaté que les skieurs et les planchistes qui portaient un casque étaient moins susceptibles de subir une fracture du crâne ou d’être blessés à la nuque, mais plus susceptibles d’être victimes de blessures graves, notamment une hémorragie cérébrale ou un traumatisme à la poitrine.

Les chercheurs croient que les skieurs et planchistes qui portent un casque sont peut-être plus téméraires. Il pourrait aussi s’agir de skieurs et planchistes plus expérimentés, qui se trouvaient donc sur des pentes plus difficiles au moment de leur accident. Les victimes étaient ainsi plus à risque d’être tombées de haut ou d’être entrées en collision avec un arbre ou un autre objet.

Les chercheurs ont étudié les dossiers de plus de 700 patients blessés principalement sur les pentes du Vermont et du New Hampshire.

Les auteurs de l’étude ont décidé de s’intéresser à cette question puisque les blessures à la tête n’ont pas diminué depuis dix ans, même si deux fois plus de skieurs et planchistes portent maintenant un casque.

Des experts précisent que le casque n’est qu’un des éléments qui assurent la sécurité des skieurs et des planchistes, et que ces derniers doivent également tenir compte de leurs habiletés et des conditions du moment.

Les conclusions de cette étude sont publiées par le Journal of Trauma and Acute Care Surgery.

https://www.lapresse.ca

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Le sida en 2019 : où en est la lutte?


1 décembre, c’est la Journée mondiale de la lutte contre le sida. Cela fait des lustres que je n’avais pas entendu parler du sida pourtant, le sida existe toujours et les risques sont les mêmes qu’avant. Ce qui est assez inquiétant dans un rapport canadien est qu’il a un 42 % des jeunes de 18 à 22 ans n’ont jamais entendu parler du sida
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Le sida en 2019 : où en est la lutte?

Un ruban rouge, symbole de la lutte contre le sida et le VIH, épinglé sur une veste.

Le ruban rouge, symbole international de la lutte contre le sida et le VIH.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Le premier décembre marque la Journée mondiale de la lutte contre le sida et malgré les années, le combat n’est toujours pas gagné, selon le docteur Réjean Thomas.

Les années 1980 auront certainement été marquées par la progression fulgurante de cette maladie transmissible sexuellement. Le sida causait une grande peur chez les Canadiens, car il  n’avait de pitié pour personne et emportait avec lui ceux qui en étaient atteints.

Le New York Times publie un premier article concernant le sida, parlant d'un rare cancer diagnostiqué chez 41 homosexuels.

Le New York Times publie un premier article concernant le sida, parlant d’un rare cancer diagnostiqué chez 41 homosexuels.

PHOTO : NEW YORK TIMES

En 2019, on entend moins parler du sida, mais pourtant, cette maladie est toujours bien présente chez les Canadiens. Selon Statistique Canada, il y avait en 2016 plus de 63 110 personnes atteintes du sida au pays.

« Au Canada, chaque premier décembre il y avait une campagne publicitaire. Ça fait combien d’années qu’il n’y en a plus? Si on a plus de campagnes de sensibilisation [on manque à] l’éducation », souligne le docteur acadien Réjean Thomas, fondateur et président de la clinique médicale L’actuel.

Réjean Thomas est catégorique : le manque de sensibilisation ces dernières années se fait fortement ressentir en clinique depuis les derniers 5 à 10 ans. 

La majorité des nouveaux cas de VIH sont des jeunes, ces jeunes arrivent dans un tableau où ils n’ont à peu près jamais entendu parler du sida Dr. Réjean Thomas

Le docteur Thomas rapporte que 42% de la génération Z (les jeunes âgés de 18 à 22 ans) disent ne rien connaître au sujet du sida.

« Je pense aux jeunes gais qui ne connaissent pas du tout l’histoire du sida, c’est quand même intéressant. Une partie de leur population a été complètement détruite de façon catastrophique », soutient Réjean Thomas.

Un problème de société selon le médecin qui voudrait que davantage de campagnes de sensibilisation soient organisées au sujet de cette maladie et de toutes les infections transmissibles sexuellement.

« Au Québec par exemple, on n’a plus d’éducation sexuelle depuis je ne sais combien d’années. On ressent ça, on le ressent en clinique. Il y a une explosion de toutes les maladies transmissibles sexuellement présentement au Canada », rapporte le docteur Thomas.

Il raconte que des maladies comme la syphilis, qui avait presque été radiée du territoire canadien, refont surface à un rythme fulgurant.

« On a des enfants qui naissent avec la syphilis aujourd’hui », dit-il.

Une maladie stigmatisée

Même si les Canadiens ont fait bien du chemin depuis les années 1980 au sujet du sida, les gens atteints de la maladie ne sont toujours pas acceptés dans la société.

Selon Réjean Thomas, un trop grand nombre de personnes se cachent, car elles ne veulent pas être rejetées par ceux qu’elles aiment.

Nos patients vivent la solitude, ils ont peur d’en parler, ils ont peur de perdre leur travail, de perdre leurs amis Dr. Réjean Thomas

Cette stigmatisation pourrait être expliquée par la désinformation qui circule au sujet de la maladie.

Dans un sondage américain publié la semaine dernière par la Société pharmaceutique MERCK, on peut voir que 90 % des répondants croient qu’il est possible pour une personne atteinte du sida de refuser de l’admettre, par peur d’être la cible de violence.

Dans la même étude, on constate que 28 % des milléniaux non porteurs du VIH affirment avoir évité de donner un câlin, de devenir ami ou même de discuter avec une personne infectée.

« Ce que tout ça démontre, c’est que c’est fragile. Qu’il faut toujours continuer de lutter. »

Quelques statistiques 

Selon les estimations de Statistique Canada, 14 % des personnes qui vivent avec le sida ne savent pas qu’elles en sont atteintes.

L’Agence de la Santé publique du Canada rapportait en 2016 que 32 762 personnes atteintes étaient des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, tandis que 20 543 malades avaient contracté le sida lors d’une relation hétérosexuelle.

Toujours selon l’Agence, 10 986 personnes atteintes cette année-là l’ont contracté parce qu’elles utilisaient des drogues injectables.

Une aiguille dans un pot de fleurs à Winnipeg.

Une aiguille ayant servi à l’injection de drogue retrouvée dans un pot de fleurs

PHOTO : RADIO-CANADA / BERT SAVARD

Dans le même rapport, on apprend que 601 personnes n’avaient contracté le sida ni par l’entremise de relations sexuelles ni par une injection. Ces patients ont probablement contracté le VIH par une transfusion sanguine ou par la mère lors de la grossesse.

Les Autochtones quant à eux représentent 9,6 % de la population atteinte par le sida au Canada.

Avec des renseignements de l’émission Michel le Samedi et de la journaliste Jessica Savoie

https://ici.radio-canada.ca/

Eau dans les oreilles: secouer la tête pourrait endommager le cerveau


Je n’ai jamais entendu parler d’une personne qui aurait eu des séquelles après avoir secoué la tête pour enlever l’eau dans les oreilles, mais bon, il semble que cela soit possible surtout chez les enfants.
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Eau dans les oreilles: secouer la tête pourrait endommager le cerveau


(Montréal) Secouer la tête pour expulser l’eau coincée dans le conduit auditif risque d’endommager le cerveau, surtout chez les jeunes enfants, préviennent des scientifiques américains.

LA PRESSE CANADIENNE

À l’aide de tubes de verre et de modèles en trois dimensions du conduit auditif, les chercheurs des universités Cornell et Virgnia Tech ont calculé que « l’accélération critique » nécessaire pour expulser l’eau, dans le cas d’un enfant, correspond à environ dix fois la force de la gravité, ce qui risquerait d’endommager le cerveau.

La force nécessaire sera moins grande dans le cas des adultes, en raison du diamètre plus important de leur conduit auditif. La force requise dépendra aussi de la quantité d’eau et de sa position à l’intérieur du conduit.

Les chercheurs ont toutefois précisé par voie de communiqué que « la tension superficielle » de l’eau est un facteur critique qui lui permet de rester coincée dans le conduit auditif.

Pour faciliter son écoulement, disent-ils, on pourrait possiblement ajouter quelques gouttes d’un liquide ayant une tension superficielle plus faible que celle de l’eau, comme de l’alcool ou du vinaigre.

Les conclusions de cette étude ont été dévoilées lors d’un congrès scientifique de l’American Physical Society’s Division of Fluid Dynamics.

https://www.lapresse.ca/

Le poisson-clown n’a pas la capacité génétique de s’adapter


Le poisson-clown est assez particulier. Bon plusieurs savent qu’il n’est pas sorteux et reste dans son anémone pendant toute sa vie, ce qui le sécurise. Cependant, il vit en famille, Un mâle devient femelle si la reine des lieux décède, alors que les autres mâles présents, un seul sera productif. La perte des récifs de coraux aura un impact négatif pour leur survie.
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Le poisson-clown n’a pas la capacité génétique de s’adapter

PHOTO AFP

Les poissons-clowns restent toute leur vie dans la même anémone.

(Paris) Nemo et ses congénères poissons-clowns n’ont pas la capacité génétique de s’adapter aux modifications de leur environnement, une découverte inquiétante tant les récifs coralliens évoluent rapidement sous l’effet du changement climatique et des activités humaines.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Le héros du célèbre dessin animé Finding Nemo, reconnaissable à son teint orange brillant et ses bandes blanches, vit «spécifiquement» dans les anémones des récifs coralliens.

«C’est pour cela que l’on s’inquiète», dit Benoit Pujol, du Centre National de la Recherche Scientifique, et co-auteur d’une étude publiée dans Ecology Letters.

Les récifs coralliens sont menacés (20% sont déjà détruits, 15% risquent de l’être d’ici une dizaine d’années, 20% sont menacés d’ici 40 ans) par le réchauffement climatique, la pollution, l’aménagement des côtes, la surpêche ou encore l’accroissement démographique.

Or après avoir suivi des individus des lagons de l’île de Kimbe en Papouasie-Nouvelle-Guinée pendant 10 ans, une équipe de chercheurs internationale a découvert que «les poissons-clowns n’avaient pas la capacité génétique de s’adapter» à ces changements environnementaux.

«Le succès reproducteur dans une population, c’est le garant de son adaptation», souligne M. Pujol. 

Les chercheurs ont découvert que «le poisson-clown ne possède pas de variant génétique qui lui permettrait de modifier sa reproduction».

Il ne pourra pas contrecarrer, compenser les effets néfastes sur sa fécondité des modifications de son environnement par une adaptation génétique.

Par contre son habitat influence très fortement ce succès reproducteur, ajoutent les chercheurs.  

Les poissons-clowns restent toute leur vie dans la même anémone : ils y pondent leurs œufs, s’y protègent des prédateurs en se cachant dans les tentacules…

«Ce n’est pas trop montré dans le dessin animé mais le poisson-clown a un cycle de vie assez particulier», poursuit M. Pujol.

Chaque anémone héberge une femelle, un mâle et un certain nombre d’individus mâles, pas actifs sexuellement.

«Quand la femelle meurt, le mâle devient femelle et le plus grand des individus non actifs sexuellement devient reproducteur», ajoute-t-il.

Les chercheurs veulent maintenant essayer de déterminer dans quelles conditions et où les poissons-clowns se reproduisent le mieux. 

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