Une feuille d’un arbre plus grand que la majorité du gens, c’est immense.C’est un arbre découvert en Amazonie, il y a quelques années, mais n’avait ni fleur, ni fruit. Ils ont quand même trouver des graines qu’ils ont fait pousser, suite à cela, ils ont pu décrire cette nouvelle plante
Nuage
Les feuilles de cet arbre d’Amazonie sont plus grandes qu’un être humain
Crédits : Rogério Gribel
par Malaurie Chokoualé Datou
Une espèce d’arbres qui pousse dans l’Amazonie vient tout juste d’être officiellement baptisée. Au début du mois de novembre, une étude a été publiée dans la revue Acta Amazonica par des chercheurs·euses de l’Institut national de recherche amazonien (INPA) de Manaus, au Brésil.
Après des années de patience, iels ont enfin pu répertorier cette espèce particulière, appelée Coccoloba gigantifolia, dont les feuilles sont plus grandes qu’une personne adulte, rapportait EcoWatch le 28 novembre.
Cet arbre a pourtant été aperçu pour la première fois en 1982. Les chercheurs·euses savaient qu’il s’agissait d’une espèce de Coccoloba, mais iels ne parvenaient pas à l’identifier plus précisément. En effet, les spécimens qu’iels observaient n’avaient ni fleur ni fruit, des éléments capitaux pour décrire une nouvelle espèce végétale.
Crédits : Rogério Gribel
En 2005, les scientifiques ont finalement réussi à recueillir des graines d’un arbre. Iels les ont planté sur le campus de l’INPA, et iels ont attendu. Leur patience a été récompensée en 2018, quand l’un des arbres plantés a fleuri et produit des fruits, leur fournissant enfin le matériel botanique nécessaire pour décrire cette nouvelle espèce.
Endémique de l’Amazonie brésilienne, plus précisément dans le bassin de la rivière Madeira, Coccoloba gigantifolia est un arbre de 10 à 15 m de haut. Ce sont surtout ses feuilles qui interpellent les chercheur·euses, car elles peuvent mesurer jusqu’à 2,50 m de long. Vu sa rareté et sa présence dans un paysage en perpétuelle mutation, les auteur·e·s ont recommandé de l’inscrire sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Source : EcoWatch
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