Acceptation
Accepter la fin d’une chose, c’est réaliser qu’une autre peut commencer
Inconnu
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Accepter la fin d’une chose, c’est réaliser qu’une autre peut commencer
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Tous ceux qui ont des chats, savent qu’ils ont cette petite manie de fixer un point dans le vide. Difficile de voir ce qu’il regarde, car à nos yeux, il n’y a rien du tout, mais pas selon la vision du chat.
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Crédits : iStock
Il arrive régulièrement que votre chat, alors qu’il est tranquillement installé sur vos genoux et vous fait des câlins, cesse subitement tout ronronnement, se redresse légèrement et fixe un point précis sur le mur ou au plafond durant de longues minutes. Voit-il des fantômes ? Est-il devenu fou ?
Une vision d’aigle
Vraiment, vous avez beau regarder ce que votre chat fixe ainsi, vous ne voyez rien, pas même une mouche voler. Mais qu’est-ce qui peut tant le fasciner ? Avant de commencer à paniquer en pensant qu’un monstre invisible est entré chez vous et est en passe de dévorer votre âme sans que vous vous en rendiez compte, sachez que les chats ont une vue bien plus développée que la nôtre.
La vétérinaire Rachel Barrack, interrogée par le célèbre webzine The Dodo, explique la raison pour laquelle les chats donnent l’impression de voir des choses qui n’existent pas :
« Quand les chats semblent regarder dans le vide, ils peuvent en fait détecter des mouvements subtils, comme leur vision est bien plus aiguisée que la nôtre ».
Ainsi, nos petits félins peuvent voir des choses que nous ne voyons pas, comme un minuscule insecte ou encore un spectre lumineux, comme un reflet.
Une grande curiosité
Les chats sont des chasseurs nés. Ils sont toujours en alerte et ne dorment que d’un œil afin de pouvoir contrôler leur environnement en permanence et potentiellement identifier des proies, voire des prédateurs. C’est donc dans leur nature d’être observateurs et curieux, ce qui explique également leur tendance à bloquer sur des choses qui paraissent sans importance.
Un moucheron qui vole par exemple, cela ne nous paraît pas foncièrement incroyable à nous, humains. Mais le chat ne le voit pas de la même manière. Pour lui, un moucheron qui vole reste un élément nouveau dans la pièce à surveiller.
Dans ce cas, tentez de le distraire en le câlinant, en jouant avec lui ou en brassant l’air au niveau du point qu’il fixe afin de faire partir la petite bête ou le reflet qui le perturbe tant. En revanche, si c’est un fantôme, fuyez.
Cela reste à vérifier, mais il se pourrait que cette petite pierre travailler soit la plus ancienne pièce de jeu d’échec trouvé en Jordanie. Même si ce jeu est originaire de l’Asie, il a conquis l’orient pour s’étendre plus tard à travers le monde.
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Ce petit fragment de grès a été découvert en 1991 sur le site jordanien de Humayma.© John Peter Oleson
Par Emeline Férard
Des archéologues ont étudié un petit fragment de grès découvert en 1991 sur un site archéologique en Jordanie. Ils pensent désormais qu’il s’agit d’une pièce d’échecs – peut-être une tour – vieille de 1.300 ans, ce qui ferait d’elle la plus ancienne jamais identifiée.
Les échecs font partie des jeux les plus anciens au monde. Selon les historiens, le jeu serait né en Asie, peut-être en Inde, il y a environ 1.500 ans. Il aurait ensuite gagné la Perse puis se serait diffusé au Moyen-Orient avant de gagner l’Europe et de s’y développer. Toutefois, le scénario exact reste flou et pour cause, les échecs n’ont pas toujours ressemblé à ce qu’on connait aujourd’hui.
Au fil du temps et des régions, le jeu a emprunté des noms, des règles et une présentation très différentes. En attestent les textes historiques et les pièces vieilles de plusieurs siècles découvertes à travers le monde. Mais c’est un témoignage plus rare que des chercheurs ont mis en évidence lors d’une réunion des American Schools of Oriental Research tenue à San Diego la semaine passée.
Un fragment plus précieux qu’il n’y parait
John Oleson, archéologue de l’Université de Victoria au Canada et ses collègues ont étudié un fragment de grès découvert en 1991 sur un site connu sous le nom de Humayma en Jordanie. Fondé au Ier siècle avant notre ère par les Nabatéens et occupé durant plusieurs siècles, le lieu constituait autrefois un important comptoir d’échange entre l’Asie, le Proche et Moyen-Orient
Or, le fragment daté de 1.300 ans ne serait pas un simple morceau de pierre de quelques centimètres. D’après l’équipe canadienne, il s’agirait en réalité d’une antique pièce d’échecs. Les archéologues ont noté que l’objet présente une forme rectangulaire surmontée de deux « cornes ». Un aspect qui serait très proche de celui de certaines anciennes pièces d’échecs islamiques, notamment des tours.
« Bien que la forme, rectangulaire à la base avec des projections écartées semblables à des cornes au dessus, ressemble à un bétyle (une pierre sacrée, ndlr) nabatéen, un parallèle avec d’anciennes pièces d’échecs islamiques est bien plus convaincant », a expliqué John Oleson, selon qui, les textes islamiques comportent des références au jeu d’échecs remontant aussi loin que le milieu du VIIe siècle.
La plus ancienne pièce d’échecs connue ?
Si le fragment est bel et bien une pièce d’échecs, son âge ferait d’elle le plus ancien exemple identifié à travers le monde. Une découverte précieuse mais pas une totale surprise pour les archéologues au vu du succès que connaissaient les échecs dans le monde islamique à cette époque et de la localisation du site de Humayma.
« Dans la mesure où le jeu a probablement été transporté vers l’ouest depuis l’Inde par les déplacements des marchants et des diplomates, ce n’est pas une surprise qu’une preuve antique soit trouvée [à Humayma] un site localisé sur la Via Nova Traiana », une voie romaine très fréquentée qui reliait la Syrie et la Jordanie, a argumenté l’archéologue canadien.
Néanmoins, l’hypothèse reste encore à vérifier. Bien qu’John Oleson affirme qu’il s’agit de l’explication la plus probable, il pourrait être impossible de confirmer la nature du fragment avec certitude. Des analyses supplémentaires vont être menées pour apporter de nouveaux arguments. Les archéologues comptent également retourner sur le terrain pour découvrir, peut-être, d’autres artéfacts.
Il y a des enfants qui sont plus débrouillard que d’autres, il y a aussi la nécessité d’agir et le contexte social qu’il faut prendre en considération. Ce petit Vietnamien est vraiment débrouillard, c’est malheureux quand même que ses grands-parents n’ont pas voulu, mais sa ténacité va peut-être l’aider à se tirer d’affaire.
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par Adrien Gingold
Dévoilé dans une vidéo postée dimanche 24 novembre sur Facebook, le sort de ce petit Vietnamien a bouleversé tout le pays : depuis la mort de ses parents, Dang Van Khuyen, 10 ans, travaille, mange et vit seul. Et comme nous l’apprenait le site VN Express vendredi 29 novembre, il refuse de se faire adopter.
Dang a perdu sa mère très jeune et vivait avec sa grand-mère pendant que son papa allait chercher du travail. Mais au décès de son papa, la grand-mère de Dang Van Khuyen s’est remariée avec un homme d’un autre village, laissant l’enfant seul face à son destin.
Son père n’envoyant plus d’argent à la maison, il a vite dû trouver seul le moyen de survivre. Dans une vidéo déchirante d’un média vietnamien, on peut voir le jeune garçon planter des légumes dans un champ et récolter des pousses de bambou pour le dîner, chez lui, seul dans une cabane isolée.
Quand le papa est décédé, le professeur du jeune garçon a réussi à récolter assez d’argent pour que celui-ci soit enterré près de là où vit son fils, et il a prévenu les autorités locales de la situation du jeune homme. Aucun de ses grands-parents n’ayant souhaité le recueillir, une famille d’accueil était la dernière solution, mais Dang a refusé.
Après la médiatisation de son histoire, les propositions et aides ont commencé à affluer pour venir au secours de l’orphelin de 10 ans. Malgré sa situation, il n’a jamais manqué une seule journée d’école.
Source : VN Express
Une feuille d’un arbre plus grand que la majorité du gens, c’est immense.C’est un arbre découvert en Amazonie, il y a quelques années, mais n’avait ni fleur, ni fruit. Ils ont quand même trouver des graines qu’ils ont fait pousser, suite à cela, ils ont pu décrire cette nouvelle plante
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Les feuilles de cet arbre d’Amazonie sont plus grandes qu’un être humain
Crédits : Rogério Gribel
par Malaurie Chokoualé Datou
Une espèce d’arbres qui pousse dans l’Amazonie vient tout juste d’être officiellement baptisée. Au début du mois de novembre, une étude a été publiée dans la revue Acta Amazonica par des chercheurs·euses de l’Institut national de recherche amazonien (INPA) de Manaus, au Brésil.
Après des années de patience, iels ont enfin pu répertorier cette espèce particulière, appelée Coccoloba gigantifolia, dont les feuilles sont plus grandes qu’une personne adulte, rapportait EcoWatch le 28 novembre.
Cet arbre a pourtant été aperçu pour la première fois en 1982. Les chercheurs·euses savaient qu’il s’agissait d’une espèce de Coccoloba, mais iels ne parvenaient pas à l’identifier plus précisément. En effet, les spécimens qu’iels observaient n’avaient ni fleur ni fruit, des éléments capitaux pour décrire une nouvelle espèce végétale.
Crédits : Rogério Gribel
En 2005, les scientifiques ont finalement réussi à recueillir des graines d’un arbre. Iels les ont planté sur le campus de l’INPA, et iels ont attendu. Leur patience a été récompensée en 2018, quand l’un des arbres plantés a fleuri et produit des fruits, leur fournissant enfin le matériel botanique nécessaire pour décrire cette nouvelle espèce.
Endémique de l’Amazonie brésilienne, plus précisément dans le bassin de la rivière Madeira, Coccoloba gigantifolia est un arbre de 10 à 15 m de haut. Ce sont surtout ses feuilles qui interpellent les chercheur·euses, car elles peuvent mesurer jusqu’à 2,50 m de long. Vu sa rareté et sa présence dans un paysage en perpétuelle mutation, les auteur·e·s ont recommandé de l’inscrire sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Source : EcoWatch
Une grosse étude étendue sur 10 pays pendant 16 ans sur plus de 400 000 personnes sur l’effet des boissons sans sucre. Il est vrai qu’avec des édulcorants, il n’y a pas de calorie, cependant les récepteurs dans les intestins croient qu’il y a des calories au menu, mais non. Le cerveau n’aime pas trop cela alors il nous dit ça goûte le sucre, mais il manque quelque chose, alors, encore, j’en veux encore … Reste à savoir pourquoi des gens prennent quand même du poids ? Est-ce la mauvaise combinaison d’aliment ? Le corps se rebelle ?
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Une boisson gazeuse
PHOTO : RADIO-CANADA
Vous buvez « diète » tout en prenant du poids? Vous n’êtes pas le seul, et voici pourquoi.
Denis Gagné
Même s’ils en boivent de moins en moins, les Canadiens consomment chacun en moyenne 53 litres de boissons gazeuses sucrées par année et plus de 17 litres de boissons gazeuses dites « diètes ».
L’attrait du diète
, c’est l’absence de sucre, la promesse du zéro calorie. Et si le goût sucré demeure, c’est grâce aux édulcorants, des molécules de synthèse qui imitent le goût du sucre.
Bref, on en boit sans prendre de poids. Du moins, c’est ce qu’on veut croire.
Une étude publiée cet automne dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) sur la consommation de boissons gazeuses vient cependant remettre les pendules à l’heure.
Et l’étude est majeure : elle a été menée auprès de plus de 450 000 personnes dans 10 pays d’Europe sur une période de 16 ans.
Or, elle révèle une prise de poids chez beaucoup de personnes qui consomment des boissons avec édulcorants.
Pourquoi? André Marette, chercheur et professeur titulaire à la Faculté de médecine de l‘Université Laval, explique :
On sait maintenant qu’il y a des effets directs de ces édulcorants, de ces molécules chimiques, sur le microbiote intestinal. Ces molécules activent des récepteurs dans l’intestin et probablement nous font croire qu’on a une prise de calories, mais les calories, il n’y en a pas. Donc, que fait le cerveau? Il nous dit de consommer plus, parce qu’il faut compenser le fait qu’on a eu un goût sucré, mais pas de calories.
L’étude de JAMA est une des premières grandes études épidémiologiques qui a permis de cerner vraiment l’impact séparé des boissons sucrées et des boissons édulcorées. André Marette, auteur du livre La vérité sur le sucre
L’étude avance aussi, tout comme une autre publiée par la Harvard Medical School et une encore dans l’American Journal of Clinical Nutrition, que les gens qui consomment deux verres et plus par jour de boissons gazeuses, sucrées ou non, ont plus de risques de mourir prématurément.
Ce qui a été observé, parce que ce sont des études observationnelles d’associations, précise André Marette, c’est que les grands consommateurs de boissons sucrées, même de boissons sucrées édulcorées avec des faux sucres, développent plus de risque pour l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires.
Mais il est encore trop tôt pour sauter aux conclusions, avertit la directrice de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’Université Laval.
Ce qui est très délicat et auquel il faut toujours faire attention, c’est que la partie de la population qui est attirée par ces boissons a d’autres facteurs de risque. Sylvie Turgeon
Est-ce que la prise de boissons sucrées édulcorées est un marqueur d’une mauvaise hygiène de vie qui fait que les gens qui consomment ces boissons ont beaucoup d’autres facteurs de risque qui mènent à ces problèmes? On ne le sait pas, renchérit André Marette.
Mais pour lui, il est clair cependant que l’ingestion de molécules chimiques comme l’aspartame et l’acésulfame de potassium n’est pas sans conséquence pour l’organisme.
La recherche, elle est là. Il faut que Santé Canada et d’autres organismes fassent vraiment une réévaluation du risque associé à ces produits, pas seulement le risque pour la toxicité et le cancer, mais le risque pour des complications métaboliques à long terme qui vont mener éventuellement à plus d’obésité, peut-être plus de diabète et peut-être des maladies gastro-intestinales, espère André Marette.
La lumière rouge est allumée, il faut vraiment qu’on soit conscient de ça et qu’on éduque la population de faire attention à ces produits. André Marette
Et le stévia?
Devrions-nous alors nous tourner vers les boissons qui utilisent plutôt un édulcorant d’origine naturelle?
André Marette, qui travaille actuellement sur l’impact des méthodes industrielles de transformation du stévia, reste prudent.
« C’est vrai que ça vient d’une plante, c’est déjà un avantage par rapport à un produit chimique comme l’aspartame. Mais encore faut-il qu’on fasse des recherches rigoureuses », avertit-il.
« Il y a beaucoup de recherches qui ont été faites sur le stévia, souvent des recherches qui ont été financées par l’industrie. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas de la bonne recherche, nuance le chercheur, mais qu’il faut quand même avoir de la recherche indépendante ».
L’Antarctique a été longtemps considéré comme un lieu a des températures extrêmes. Un endroit dure, mais fragile. Avec les changements climatiques, le tourisme et les scientifiques qui apportent des plantes et des insectes qui risquent de tout changer la biodiversité de cet endroit.
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Photo: iStockChaque année, 50 000 touristes se rendent en Antarctique
Sur la minuscule partie du continent antarctique où la neige fond au printemps, des mousses, lichens et herbes, des mouches et des mites, et des colonies de micro-organismes mangent, vivent et se reproduisent depuis des millions d’années.
«La densité est égale à, ou dépasse, ce qu’on trouve dans des régions tempérées voire tropicales», dit Peter Convey, spécialiste de l’écologie terrestre de l’Antarctique. Par endroits vivent de microscopiques arthropodes, les collemboles. «Il peut y en avoir un million par mètre carré», dit le scientifique.
Cette riche biodiversité est préservée dans un équilibre ancien par le froid extrême et l’isolement de l’Antarctique, continent plus grand que l’Europe et le plus isolé de la planète, entouré par un puissant courant marin.
Mais les milliers de chercheurs et 50 000 touristes qui s’y rendent chaque année risquent de rompre cet équilibre en apportant avec eux plantes et insectes. Une herbe, Poa annua, s’est ainsi déjà installée sur certaines îles. Deux mouches ont aussi été importées par les humains.
Il peut arriver que des espèces parviennent à voler ou voguer naturellement depuis la pointe de l’Amérique du Sud à un millier de kilomètres, mais ces migrants naturels ne s’établissent pas. «99% des espèces invasives viennent avec les humains», précise à l’AFP Peter Convey, qui en dénombre une centaine depuis deux siècles.
Le chercheur argue, avec un collègue du British Antarctic Survey dans une étude publiée mercredi dans la revue Science Advances, que le réchauffement climatique faciliterait l’implantation des espèces invasives, quand bien même il resterait moins marqué qu’ailleurs sur la planète, comme c’est le cas aujourd’hui (l’Arctique, moins protégé, se réchauffe vite aujourd’hui).
«Le changement climatique réduit les barrières à l’entrée, cela facilite l’entrée et réduit les problèmes empêchant l’établissement», explique Peter Convey.
Au rythme actuel de réchauffement, la superficie de terre sans glace permanente dans la péninsule antarctique (dans l’ouest) augmentera de 300% dans le prochain siècle. Une espèce importée aura beaucoup plus de terrain à coloniser, dit-il.
Avec plus de terres et plus d’eau liquide en raison de la fonte, la vie va exploser, et probablement intensifier la concurrence entre espèces. Des herbes l’emporteront sur des mousses. Les mouches locales rivaliseront avec les étrangères. L’effet exact est difficile à prédire.
Le Traité de l’Antarctique (1959) a inscrit le principe de la protection de l’environnement antarctique.
Si le débat actuel est dominé par la crainte de la fonte des glaces, les auteurs insistent que les activités humaines dans l’océan austral et sur le continent «auront, en réalité, probablement un bien plus grand impact sur les écosystèmes antarctiques que le changement climatique lui-même».