Le pire et le meilleur
Mais si tu sais que le pire peut arriver à n’importe quel moment, ça signifie que le meilleur aussi peut arriver sans crier gare, non?
Jandy Nelson
Le pire et le meilleur
Mais si tu sais que le pire peut arriver à n’importe quel moment, ça signifie que le meilleur aussi peut arriver sans crier gare, non?
Jandy Nelson
Vous ne seriez sans doute pas surpris de savoir que 85 % du papier d’emballage est vendu en décembre, raison de plus pour raconter son origine. Cependant, il faut savoir aussi que juste au Canada, si chaque personne utilisait du papier ou sacs cadeaux recyclés, nous pourrions couvrir 45 000 patinoires, avec le papier économisé d’après Zero Waste Canada. Si vous optez pour du papier d’emballage vendu dans les magasins, évitez les papiers métalliques ou translucides, ils ne sont pas recyclables.
Nuage
La brève histoire de l’emballage cadeau
Le papier d’emballage existe depuis des centaines d’années.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / CORINNA VANGERWEN
Les Canadiens dépensent chaque année des dizaines de millions de dollars pour acheter des cartes, des paquets-cadeaux et du papier d’emballage. La pratique de l’emballage cadeau existe depuis des siècles, mais la tradition aurait débuté en Asie avant d’arriver en Occident. Voici une brève histoire de l’emballage cadeau.
En Chine, les premières traces de l’emballage cadeau remontent à la dynastie des Song du Sud au 11e siècle. Il s’agit d’enveloppes appelées chih pao. Il s’agit d’un genre de papier d’emballage fait de chanvre, de fibres de bambou et de paille de riz.
En Corée, la technique du bogaji daterait de la période des Trois Royaumes, sans doute dès le premier siècle.
Au Japon, dans les années 1600, la technique du furoshiki est utilisée, à partir d’un tissu.
Emballer ses cadeaux grâce à la technique japonaise Furoshiki pour réduire la quantité de déchets.
PHOTO : YOUTUBE
En Occident, il faut en revanche attendre quelques siècles de plus pour voir apparaître la mode de l’emballage cadeau. Ce sont les bourgeois de l’époque victorienne en Angleterre qui furent les premiers à l’utiliser, vers le début du 19e siècle.
Ils emballent alors leurs cadeaux avec du papier de tissu décoratif, des rubans et de la dentelle.
Ce n’est toutefois qu’en 1917 que le papier décoratif se démocratise réellement. Deux frères à la tête du magasin d’articles de papeterie Hallmark, à Kansas City dans le Missouri, connaissent une très bonne saison de vente durant le temps des Fêtes.
Leur papier de tissu qui sert à emballer est rapidement épuisé. Ils décident alors de le remplacer par du papier français qu’ils commencent à vendre pour 10 cents la feuille. L’idée remporte un franc succès auprès de leurs clients.
Ils récidivent l’expérience les deux années suivantes, toujours durant le temps des Fêtes, jusqu’à ce que cela devienne une véritable industrie lucrative.
Les présentateurs du programme télévisé pour enfants Blue Peter de la BBC, Valérie Singleton et Christopher Trace, en 1963.
PHOTO : GETTY IMAGES / BOB HASWELL
Le papier emballage se pare de rubans dès les années 1930 et de divers motifs de plus en plus sophistiqués.
L’avènement de la société de consommation et des grands magasins dans les années 1950-1960, après les années de vaches maigres de la 2e guerre mondiale, participe aussi à ce succès grandissant du papier emballage pour les cadeaux.
Selon les dernières données de Statistique Canada, les ventes d’articles de papeterie bondissent de 85 % en décembre par rapport à la moyenne mensuelle le reste de l’année.
Il semble toutefois y avoir une nouvelle volonté de réduire son empreinte écologique à l’approche des Fêtes. Dans un sondage mené auprès de 1530 Canadiens par la firme Léger pour le compte de l’émission Les éclaireurs de Radio-Canada, 46 % des répondants disent avoir modifié leur comportement en ce qui a trait à la consommation.
Camille Feireisen
Pour une fois, une erreur de Donald Trump a été positive, bon peut-être pas pour les Américains, mais pour les Canadiens plus précisément à Calgary. Son lapsus a fait une publicité gratuite pour une entreprise de chaussettes fusées et comme c’est le temps des fêtes, il y a plus de vente et une paire de chaussettes de vendue, l’entreprise donne 3 paires à des organismes de charité. Sacré président, il a réussit quand même a faire un peu de bien à son insu
Nuage
Le président Trump lors d’un point de presse à la Maison-Blanche.
PHOTO : ASSOCIATED PRESS / ANDREW HARNIK
Radio-Canada
Un lapsus du président américain Donald Trump, mardi soir, a profité à une petite entreprise de chaussettes de Calgary.
Alors qu’il s’adressait à une foule rassemblée à Boca Raton, en Floride, le président américain a voulu dire que les États-Unis avaient établi un autre record boursier, mais au lieu de parler du stock market [marché boursier], il a plutôt parlé de sock rocket [chaussette fusée].
Sur les médias sociaux, les internautes se sont bien amusés de l’erreur et l’expression #sockrocket est rapidement devenue tendance sur le réseau social Twitter.
À Calgary, l’entreprise Sock Rocket a aussi profité de la méprise. Cette compagnie vend des chaussettes avec des motifs colorés depuis plus de trois ans.
Tommy Zizian est le fondateur de l’entreprise. « J’ai trouvé ça drôle », dit-il.
Le mot-clic sockrocket existait avant ça, mais c’est certain que ça lui a donné un élan. Nous avons eu plus de publicité en une journée que depuis notre création, il y a trois ans! Tommy Zizian, fondateur de Sock Rocket
Nous avons envoyé un message à Donald Trump le remerciant de la publicité gratuite et lui demandant d’acheter des chaussettes.
Tommy Zizian ajoute qu’il a reçu plus de commandes venant des États-Unis depuis l’incident.
Avec Noël, c’est vraiment arrivé au moment parfait, dit-il.
Pour chaque paire achetée, l’entreprise donne trois paires de chaussettes à des organismes de charité comme Centraide.
Tommy Zidian est heureux de savoir que ces organismes profiteront aussi de cette erreur.
Avec les informations de l’émission Eye Opener
Au lieu de laisser de l’espace dans un coin tranquille aux vaches, on leur offre des casques de réalité virtuelle. Elles pourront voir des champs d’herbes verdoyantes pour apaiser leur stress et augmenter leur production de lait. C’est ce qu’expérimente une ferme laitière en Russie. Alors qu’on nous dit que nous sommes trop longtemps devant les écrans … on met les vaches devant un écran
Nuage
Si les résultats continuent d’être positifs, il est envisagé de déployer le projet de réalité virtuelle à d’autres fermes laitières.
PHOTO : MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION DE MOSCOU
Radio-Canada
Une ferme laitière russe a choisi de munir ses vaches de casques de réalité virtuelle afin de réduire leur inquiétude extrême.
Selon une déclaration du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation de Moscou, cette expérimentation a eu lieu à la ferme RusMoloko, située dans le district de Ramensky, au sud-est de la capitale russe.
Le système de réalité virtuelle, qui offre « une simulation unique de champs estivaux », aurait augmenté l’humeur générale du troupeau ayant servi de cobaye.
« Des études menées dans les fermes laitières de plusieurs pays montrent que lorsque les vaches sont dans une atmosphère calme, la quantité – et parfois la qualité – de leur lait augmente de façon marquée », affirme le ministère dans sa déclaration.
L’équipe de recherche responsable de l’expérimentation examinera les effets du programme sur le long terme. Si les résultats continuent d’être positifs, il est envisagé de déployer le projet à d’autres fermes laitières.
Avec les informations de BBC
Un cas rare de jumeaux sont nés en Inde. Des jumeaux conjoints, un corps à 2 têtes et 3 bras. Il est clair que ces enfants ne pourront jamais être séparés par chirurgie à cause des organes qu’ils partagent. Leur espérance de vie va dépendre de leur santé, mais des jumelles siamoise américaines ont réussit à devenir enseignante dans une école primaire Pour voir la vidéo d’Abigaïl et Brittany cliquer ici. Au moment de cette vidéo a été tournée en 2017, elles avaient 27 ans.
Nuage
Les enfants siamois représentent une naissance sur 50.000 à 100.000. © Cater News
Naissance rare. Un enfant siamois vient de naître en Inde. Le premier cas d’enfant à deux têtes connu date du XIIe siècle. Depuis, bien que la science n’ait toujours pas dévoilé l’origine de leurs naissances, une théorie semble l’emporter.
Un couple du village de Basauda, en Inde, vient d’accueillir un bébé rare dans leur famille. Celui-ci est pourvu de deux têtes et trois bras. Initialement, l’échographie laissait penser que la mère donnerait naissance à des jumeaux. Siamois, l’enfant souffre d’une pathologie appelée Dicephalic parapagus, ce qui signifie que deux cerveaux partagent le même corps, et sont liés par un pelvis et un abdomen communs. Plus exactement, on parle de Dicephalic parapagus tribrachius, puisqu’il a développé trois bras : « tri » pour « trois » et « brachius » pour « bras ».
Les enfants siamois ne représentent qu’une naissance sur 50.000 à 100.000. Parmi eux, les jumeaux à deux têtes ne sont que 11 %. L’extrême rareté de ce phénomène induit que les scientifiques n’ont pas la possibilité de l’étudier correctement. Ainsi, on n’en connaît pas la cause exacte. La théorie la plus plébiscitée stipule que cela viendrait d’un échec de la séparation des embryons.
Plus que de l’ADN en commun…
Chez les humains, il existe trois types de jumeaux : dizygotes, monozygotes, sesquizygotes. Les dizygotes sont issus d’une double ovulation, qui conduit à une double fécondation, et à des « faux jumeaux ». Les monozygotes proviennent d’une seule ovulation avec une seule fécondation, mais la cellule œuf se sépare en deux, formant par la suite deux individus parfaitement identiques. Tandis que les sesquizygotes, encore plus rares, ont le même ADN maternel mais un ADN paternel distinct car un seul ovule a été fécondé par deux spermatozoïdes.
Dans le cas des jumeaux conjoints, on assisterait donc à des jumeaux monozygotes. Et pour une raison que l’on ignore, la cellule œuf ne se séparerait que partiellement, aboutissant à deux individus qui partagent une partie de leur corps. Selon l’endroit où les corps sont fusionnés, ainsi qu’en fonction des organes et membres partagés, une opération chirurgicale peut permettre de séparer les deux bébés. Malheureusement, pour les jeunes Indiens, cela sera impossible. En effet, ils ont plusieurs organes vitaux en commun, en particulier le cœur… Ce qui n’est pas bon signe pour leur espérance de vie. Ils sont actuellement sous observation 24 h/24 à l’hôpital Vidisha Sadar.
Un animal sauvage meurt de vieillesse, par un prédateur, ou par accident est un chose, mais quand il meurt à cause de nos déchets cela est inacceptable. Qu’importe le pays, le plastique à usage unique doit absolument cesser, les autres déchets mieux gérer pour éviter que cela se retrouve dans la nature et que des animaux en meurent.
Nuage
Photo prise le 25 septembre 2019 et diffusée le 26 novembre 2019 par les autorités environnementales en Thaïlande montrant des vétérinaires se préparant à examiner un cerf sauvage retrouvé mort dans le Parc national de Khun Sathan© Office of Protected Area Region 13/AFP/Handout
Bangkok (AFP)
Un cerf sauvage a été découvert mort en Thaïlande avec dans l’estomac 7 kilogrammes de sacs en plastique et autres déchets, ont annoncé mardi les autorités en lançant une mise en garde contre le fait de jeter des ordures dans les eaux et les forêts du pays.
La Thaïlande est le premier consommateur de plastique au monde, les habitants de ce pays d’Asie du sud-est utilisant chacun jusqu’à 3.000 sacs en plastique à usage unique par an pour envelopper des courses ou la nourriture achetée dans la rue.
Des animaux marins comme les tortues et les dugongs (vaches marines) ont déjà été découverts morts en Thaïlande, l’estomac rempli de déchets en plastique. C’est dorénavant le tour d’animaux terrestres.
Le cadavre du cerf, âgé de dix ans, a été découvert dans un parc national de la province de Nan à quelque 630 km au nord de Bangkok, selon les autorités.
Une autopsie a permis de découvrir « des sacs en plastique dans son estomac, ce qui constitue l’une des causes de sa mort », a expliqué Kriangsak Thanompun, directeur de la zone protégée du Parc national de Khun Sathan.
Les sacs contenaient du marc de café, des emballages de nouilles instantanées, des sacs poubelle, des serviettes et même des sous-vêtements selon des photos fournies par le parc.
Cette découverte survient quelques mois après l’odyssée d’un bébé dugong, Mariam, devenu star des réseaux sociaux en Thaïlande.
Le petit animal est mort en août d’une infection aggravée par des déchets plastiques trouvés dans son estomac après avoir été retrouvé en mai échoué sur une plage. L’affaire a relancé le débat public sur la nécessité pour la Thaïlande de lutter contre son addiction aux plastiques.
La perte du cervidé sauvage constitue « une nouvelle tragédie », a estimé M.Kriangsak. « Cela démontre que nous devons prendre au sérieux le plastique à usage unique (…) et réduire son usage », a-t-il ajouté en appelant à utiliser plutôt « des produits en harmonie avec la nature ».
Plusieurs grandes chaînes de vente au détail, dont les magasins 7-Eleven, se sont engagées à cesser la distribution de sacs en plastique à usage unique d’ici janvier prochain.
Comme chien et chat, n’est pas nécessairement inné. Une chienne errant a pris des chatons sous sa protection en Ontario. Ils étaient tous abandonnés à leur sort alors que l’hiver cogne à la porte. Heureusement, ils ont été recueillis par un refuge, car je doute que les chatons aient pu survivre plusieurs jours sans lait maternel.
Nuage
FACEBOOK/PET AND WILDLIFE RESCUESerenity et les chatons
Comme chien et chat?
En Ontario, cinq chatons abandonnés ont été retrouvés blottis contre un chien errant les protégeant du froid, et le refuge qui les a accueillis a depuis reçu des dizaines de demandes d’adoption de tout le continent.
Par une nuit glaciale, Serenity, comme elle a été baptisée par les sauveteurs, a été découverte par des passants dans un fossé au bord de la route près de Chatham, en Ontario (est) la semaine dernière.
Couverte de neige par -3 degrés, la bâtarde âgée de deux ans offrait la chaleur de son corps à une portée de chatons noirs «blottis contre elle», a raconté lundi à l’AFP Myriam Armstrong, porte-parole d’un refuge pour animaux.
«Les chatons n’auraient pas survécu au froid de l’hiver canadien sans l’aide de cette chienne”, a expliqué Mme Armstrong
FACEBOOK/PET AND WILDLIFE RESCUESerenity et les chatons
Les compagnons d’infortune ont alors été amenés au refuge, où ils se sont réchauffés et restaurés.
Leur improbable amitié, à l’encontre des clichés sur l’animosité entre félins et canins, a été largement relayée sur les réseaux sociaux et a amené plus de 30 personnes à leur offrir une maison, juste à temps pour les fêtes de fin d’année.
Les circonstances de la rencontre entre Serenity et ses chatons adoptifs âgés de cinq semaines restent mystérieuses, mais l’affection de la chienne envers eux est restée intacte, même après leur arrivée au refuge.
Selon Mme Armstrong, plusieurs personnes ont proposé de les adopter ensemble, si possible, mais les chatons auront encore besoin de quelques semaines pour reprendre du poil de la bête.