La prison
La prison la plus difficile à fuir se trouve dans votre esprit
Inconnu
La prison
La prison la plus difficile à fuir se trouve dans votre esprit
Inconnu
Le cerf n’a pas fui voyant l’homme et le chien, heureusement pour l’animal, il n’était pas visé pour la chasse. La photo est très bien réussit, on peut voir ce cerf à 3 bois, un cas sur 1 million et il a été vu aux États-Unis.
Nuage
Un très rare cerf à trois bois observé dans le Michigan
Malgré des commentaires suspicieux de montage Photoshop, le cliché de ce cerf à trois bois est bien authentique. © Steven Lindberg, Facebook
Céline Deluzarche
Journaliste
C’est seulement une fois rentré chez lui qu’un promeneur et ancien chasseur de 75 ans a remarqué que le cerf qu’il venait de photographier un peu plus tôt dans une forêt enneigée du Michigan (États-Unis) possédait trois bois.
Bien qu’il soit accompagné de ses chiens, le cerf ne s’est pas enfui, « probablement parce qu’il était accompagné d’une biche fatiguée qu’il ne voulait pas abandonner », suggère le photographe amateur.
Contrairement aux cornes, les bois sont vascularisés et tombent chaque année. Leur croissance débute au printemps, et à la fin de l’hiver, le bois se détache du crâne et il ne reste qu’un pédicule, à partir duquel repousse le nouveau bois l’année suivante.
Selon un vétérinaire, cité par le Detroit Free Press, la pousse d’un bois supplémentaire représente « moins d’un cas sur un million ».
Elle peut être due à une séparation initiale du pédicule lors de la croissance de l’embryon, ou alors venir d’un dommage du pédicule éclaté en deux qui entraîne la pousse d’un troisième bois. Ce qui n’empêche pas le cerf de mener une vie tout à fait normale, précise le vétérinaire.
Steven Lindberg, un photographe amateur habitant dans le Michigan, a réalisé le cliché de ce très rare cas de cerf à trois bois. © Steven Lindberg, Facebook
Quelle idée de vouloir faire des masques tellement réalistes qu’il est difficile de savoir si une personne a son vrai visage ou un masque. Je ne sais pas en quoi que cela est positif, vue que des criminels les utilisent pour faire leurs méfaits
Nuage
Des masques difficiles à distinguer des visages humains
Le Dr Rob Jenkins présente un masque hyperréaliste.
PHOTO : UNIVERSITÉ DE YORK/PAUL SHIELDS
Les créateurs des masques imaginés dans la série de films Mission impossible avaient anticipé la réalité actuelle.
Les masques en silicone sont devenus si réalistes qu’ils sont de plus en plus difficiles à différencier de réelles têtes humaines, montrent les résultats d’une étude britannique.
En fait, ces masques de plastique imitent non seulement le visage d’une personne, mais également l’ensemble de sa tête.
Les moindres détails, comme les taches de rousseur, les rides, les cicatrices et les cheveux apparaissent aussi vrais que ceux des humains.
PHOTO : UNIVERSITÉ DE YORK/PAUL SHIELDS
Les auteurs de la série Mission impossible ont d’ailleurs incorporé ce type de masques dans la plupart de leurs films.
La génération actuelle de masques est si réaliste que la plupart des gens arrivent difficilement à distinguer un faux visage d’un vrai. Rob Jenkins, Université de York
Les moindres détails, comme les taches de rousseur, les rides, les cicatrices et les cheveux, apparaissent aussi vrais que ceux des humains.
Exemple d’un masque hyperréaliste.
PHOTO : UNIVERSITÉ DE YORK/JET SANDERS
Si vrais que 20 % des participants aux travaux du Dr Rob Jenkins de l’Université de York, à qui on avait présenté deux photographies (visage normal et masqué), n’ont pas été en mesure de savoir quelle personne portait un masque.
Ce taux d’erreur sous-estime probablement la mesure dans laquelle les gens auraient de la difficulté à distinguer un visage artificiel d’un réel à l’extérieur d’une expérience en laboratoire. Rob Jenkins, Université de York
Nos participants avaient plusieurs avantages par rapport aux autres. Nous leur avions clairement indiqué que leur tâche consistait à identifier le masque dans chaque paire d’images, et nous leur avons montré des exemples de masques avant que le test ne commence
, explique le Dr Jenkins.
Exemple d’un masque hyperréaliste.
PHOTO : UNIVERSITÉ DE YORK/JET SANDERS
Différence culturelle
Ces chercheurs en psychologie ont rassemblé des données recueillies au Royaume-Uni et au Japon pour établir s’il existe des différences selon la race.
Leurs résultats montrent que, lorsqu’on demande aux participants de choisir entre des photographies représentant des visages d’une race différente de la leur, les temps de réponse s’allongent de 5 %, et leurs choix sont moins précis.
Crimes et châtiments
Ces visages synthétiques représentent une menace réelle pour la sécurité et la prévention du crime, selon les chercheurs, puisqu’ils peuvent mener à identifier incorrectement des caractéristiques clés de l’apparence d’une personne.
Ainsi, le Dr Jet Sanders explique qu’il existe actuellement des dizaines de dossiers criminels dans lesquels les accusés se sont fait passer pour des personnes d’un âge, d’une race ou d’un sexe différents. Une réalité qui complique évidemment le travail des enquêteurs.
Le psychologue donne l’exemple d’un cas récent d’un membre d’un gang international qui a utilisé un masque hyperréaliste pour usurper l’identité d’un ministre français et ainsi escroquer des chefs d’entreprise de millions de dollars.
L’incapacité de détecter les visages synthétiques peut avoir d’importantes implications dans les affaires criminelles, car les masques hyperréalistes peuvent permettre de mal identifier les principales caractéristiques de l’apparence d’une personne. Dr Jet Sanders
À l’heure actuelle, la confection d’un tel masque coûte un peu moins de 2000 $, mais les experts estiment que ce montant pourrait diminuer dans les prochaines années au fur et à mesure que les techniques de fabrication se préciseront.
Le détail de ces travaux est publié dans le journal Cognitive Research: Principles and Implications (Nouvelle fenêtre)(en anglais).
Grâce aux technologies de plus en plus avancées, des archéologues ont pu retrouver 143 nouveaux géoglyphes de Nazca au Pérou. Bien qu’ils ne savent pas encore leurs significations, ils croient que les grands géoglyphes étaient des lieux de rituels alors que les autres des points de repères.
Nuage
143 nouvelles lignes de Nazca découvertes
Nathalie Mayer
Journaliste
Gravées dans le sol du désert péruvien, les lignes de Nazca, bien que découvertes il y a près de 100 ans, continuent d’intriguer les archéologues. Dernièrement, ils ont toutefois mis au jour 143 nouveaux de ces géoglyphes qui pourraient les aider à mieux comprendre leur signification.
Des créatures vivantes, des objets ou de simples figures géométriques… Quelque part sur la plaine côtière aride du sud du Pérou, de surprenantes lignes sont tracées au sol. Pour certaines, il y a plus de 2.500 ans. Des lignes qui forment des figures pour la plupart tellement grandes qu’il faut prendre de l’altitude pour les discerner. Depuis 1994, elles sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Et on les connait désormais sous le nom de lignes ou géoglyphes de Nazca.
Le saviez-vous ? Les fameuses lignes de Nazca que l’on trouve dans le désert péruvien sont l’œuvre de la tribu amérindienne éponyme. Mais pas que… Et même si plusieurs hypothèses ont été avancées depuis leurs premières observations en 1927, les chercheurs en ignorent encore la signification. Malgré leur aspect spectaculaire, elles ne semblent pas avoir été difficiles à tracer. Simplement en déplaçant des pierres au sol. Les chercheurs estiment ainsi qu’elles ont pu être toutes tracées en moins d’une décennie. |
Après quelque 15 années à étudier ses lignes, des archéologues de l’université de Yamagata (Japon) annoncent aujourd’hui avoir mis au jour dans la région pas moins de 143 nouveaux géoglyphes. Ils représentent des animaux, des personnes et d’autres êtres vivants ou objets. La plupart ont été découverts grâce à des analyses de données 3D haute résolution et à des études de terrain. Mais aussi à l’aide d’un modèle d’intelligence artificielle (IA) développé par des chercheurs d’IBM.
Un serpent à deux têtes en train de dévorer des figures humanoïdes. © Université de Yamagata
Selon les chercheurs, tous ces géoglyphes ont été dessinés entre 100 av. J.-C. et 300 apr. J.-C. En écartant les pierres noires présentes au sol, exposant ainsi le sable blanc caché dessous. Et révélant des dessins d’oiseaux, de singes, de poissons, de serpents, de renards, de félins et même d’humanoïdes.
Une intelligence artificielle (IBM Watson Machine Learning Community Edition), mise au point par des humains d’aujourd’hui, a permis aux archéologues de l’université de Yamagata (Japon) de mettre au jour un géoglyphe imaginé par des populations anciennes et dont la symbolique reste encore mystérieuse. © Université de Yamagata
Lever le voile du mystère des lignes de Nazca
Les archéologues ont classé ces nouveaux géoglyphes selon deux grandes catégories. Les géoglyphes les plus anciens, de « type B » présentent généralement une longueur inférieure à 50 mètres. Le plus petit d’entre eux n’atteint même pas les 5 mètres. Les plus récents, de « type A », sont plus grands. Le plus long d’entre eux dépasserait même les 100 mètres. Et selon les chercheurs, ces derniers devaient représenter des lieux de rituel. Ils y ont trouvé des vases en poterie cassés. Alors que les plus petits géoglyphes, situés le long de sentiers, devaient servir de point de repère pour orienter les voyageurs.
De forme humanoïde, ce géoglyphe de type B. © Yamagata University
Autre différence entre les géoglyphes de type A et ceux de type B : les premiers sont formés de lignes colorées – ou décolorées, selon le point de vue – et les seconds, de surfaces entières de couleur. Pour mieux comprendre ces tracés dans leur ensemble, les chercheurs souhaitent désormais produire une carte de la zone. Et pour cela, s’appuyer un peu plus sur les qualités des IA et notamment, leur capacité à traiter de grandes quantités de données en un temps réduit.
Un poisson. © Université de Yamagata
Les archéologues espèrent également que la publication de leurs travaux aidera à sensibiliser le public à la nécessité de préserver la région, menacée par l’expansion des zones urbaines.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Honnêtement, je croyais que cela se faisait déjà, enfin pour un temps de 2 heures, mais bon. Imaginez refroidir le corps pour le mettre en hypothermie, remplacer son sang par une solution saline, arrêter le coeur, le cerveau est capable de supporter cet état juste assez pour que les médecins puissent opérer et le ramener à la vie en transfusant le sang préalablement réchauffé et repartir le corps pour que le patient puisse revenir à la vie
Nuage
Un patient placé pour la première fois en état de « vie suspendue »
L’EPR (Emergency Preservation and Resuscitation) consiste à placer le corps en hypothermie et à remplacer le sang par une solution saline réfrigérée. © jes2uphoto, Adobe Stock
Céline Deluzarche
Journaliste
Le scénario semble sorti tout droit d’un film de science-fiction. Des chirurgiens ont réussi pour la première fois à placer des patients dans un état de quasi-mort cérébrale pendant deux heures pour les réanimer. Une procédure qui suscite de gros espoirs pour les cas les plus critiques, et qui pourrait redéfinir les critères de la mort.
Un patient vient d’être « ressuscité » avec succès pour la première fois lors d’un essai mené à l’université du Maryland, rapporte le site New Scientist. Il a été placé plus de deux heures dans un état de « vie suspendue », une technique appelée « Emergency Preservation and Resuscitation » (EPR). Celle-ci consiste à placer l’organisme dans un état d’hypothermie profonde (entre 10 °C et 15 °C) en remplaçant le sang par une solution saline, de manière à ralentir le métabolisme. La circulation sanguine est ainsi complètement stoppée, ainsi que l’activité cérébrale, ce qui permet de retarder les réactions chimiques détruisant normalement les cellules non alimentées en oxygène (à 37 °C, le cerveau humain ne résiste normalement que cinq minutes sans être irrigué).
En état de mort clinique pendant deux heures
À cet instant, le patient est en état de mort clinique. Les chirurgiens disposent alors de deux heures maximum pour opérer le patient, avant que ce dernier ne soit réanimé en remplaçant progressivement le liquide de refroidissement par du sang réchauffé. Le cœur du patient doit ensuite redémarrer après réanimation cardiaque. La procédure est cependant très risquée, le patient pouvant développer un « syndrome de reperfusion » lors du rétablissement de l’irrigation, se caractérisant par un ensemble de troubles (œdème tissulaire, hyperkaliémie brutale, acidose métabolique, collapsus…).
Les réanimateurs utilisent déjà ce type de traitement pour les cas critiques de blessure par balle ou par arme blanche, qui ont subi un arrêt cardio-respiratoire et une hémorragie massive. Leurs chances de survie ne dépassent généralement pas les 5 %, d’après les médecins. Mais il s’agit de versions moins agressives reposant sur un refroidissement externe de l’organisme associé à un remplissage vasculaire avec des solutés. Des expériences de « vie suspendue » ont cependant déjà été réalisées avec succès chez des cochons en 2017, qui ont pu être réanimés après trois heures d’arrêt total de leur circulation.
Redéfinir les critères de la mort
Le test mené par Samuel Tisherman, pionnier de la technique EPR à l’université du Maryland, implique 20 patients (la moitié étant placée en état de mort clinique artificielle, l’autre étant traitée à l’aide de méthodes traditionnelles) et devrait se terminer début 2020, où les résultats complets seront dévoilés. Mais selon le New Scientist, un des patients aurait déjà été opéré avec succès. Exceptionnellement et vu les circonstances, la Food and Drug administration (FDA) a autorisé ces essais sans attendre le consentement des patients. Ces tests pourraient non seulement sauver des vies humaines mais aussi amener à une redéfinition des critères de la mort, aujourd’hui basés sur l’absence d’activité électrique du cerveau.
CE QU’IL FAUT RETENIR
La procédure de « vie suspendue » (EPR) permet de placer un patient dans un état de mort cérébrale en le refroidissant et en le vidant de son sang.
Un essai est en cours à l’université du Maryland et un patient en aurait déjà bénéficié.
La procédure est cependant très risquée et réservée aux cas les plus critiques.
Intéressant, nous sommes influencés sur notre mode de vie, notre perception des images peut donc refléter notre environnement. Même si j’habite en ville, et ne sors pas vraiment en dehors de la ville, il semble que je sois toujours en contact avec la nature …
Nuage
Que voyez-vous sur ces images : des objets ou des animaux ?
Voyez-vous des objets ou des animaux sur ces images ? © Ahamed Miflah Hussain Ismail
Céline Deluzarche
Journaliste
Voyez-vous sur ces images un cheval ou une table ? Un éléphant ou un canapé ? Un crabe ou un trousseau de clés ? Si vous avez répondu la seconde proposition, c’est que vous êtes lourdement influencé par votre mode de vie.
Une étude parue dans la revue Proceedings of the Royal Society B s’est penchée sur l’influence de notre environnement sur notre perception des choses. Les chercheurs ont créé des images hybrides superposant des objets fabriqués (maison, voitures, meubles…) et des êtres naturels (animaux et fleurs). Ils ont ensuite soumis ces images à plusieurs volontaires vivant en ville en faisant varier l’intensité de chaque superposition, afin de détecter le seuil de sensibilité à partir duquel on commence à voir une image plutôt que l’autre.
« Chez la plupart des participants, il y a clairement un biais positif envers les images d’objets, spécialement lorsqu’ils sont gros », rapportent les auteurs.
D’après ces derniers, ce biais provient de l’influence de notre environnement quotidien, qui fait que nous avons tendance à interpréter des images comme des objets qui nous sont familiers, comme les voitures ou les maisons que nous croisons au quotidien. Il est d’ailleurs probable que ce biais se renforce au fur et à mesure que nos sociétés vivent dans des milieux de plus en plus humanisés et de moins en moins au contact de la nature, concluent les chercheurs.
La prochaine fois que vous voyez un tuyau d’arrosage dans le jardin, méfiez-vous : c’est peut-être un serpent.
Les tempêtes solaires qui frappent la Terre, on le sait peut avoir des conséquences sur la technologie, mais en la Terre chante lors de ces événements.
Nuage
Écoutez le champ magnétique de la Terre secoué par une tempête solaire
Nathalie Mayer
Journaliste
Des astronomes de l’Agence spatiale européenne (ESA) ont compilé des données d’archive de la mission Cluster. Ils en ont tiré un enregistrement du chant magnétique de la Terre lorsqu’elle est frappée par une tempête solaire.
L’objectif de la mission Cluster, lancée par l’Agence spatiale européenne (ESA) en 2000, est d’étudier les interactions entre le vent solaire et la magnétosphère terrestre. Et aujourd’hui, des chercheurs dévoilent un incroyable enregistrement réalisé par les quatre satellites en orbite autour de notre planète. Celui d’un étrange chant issu d’ondes générées dans le champ magnétique de la Terre lorsque celui-ci subit l’attaque d’une tempête solaire.
« Les tempêtes solaires modifient profondément les régions touchées. Ces collisions avec des particules chargées libèrent des ondes magnétiques beaucoup plus complexes que nous le pensions », raconte Lucile Turc, astronome à l’ESA.
Par « temps calme » en effet, les enregistrements s’arrêtent sur des fréquences uniques. Mais lorsque des tempêtes éclatent, les fréquences de ce champ magnétique apparaissent non seulement deux fois plus élevées mais aussi plus variées.
Des ondes plus complexes que prévu
Poussées par la tempête solaire, les ondes poursuivent leur route vers notre planète. Jusqu’à atteindre une région dans laquelle les particules solaires sont ralenties. La région dite du bow shock.
« Les ondes magnétiques modifient le comportement du bow shock et ainsi possiblement la manière dont l’énergie de la tempête est contrôlée. Après cela, les champs magnétiques de la Terre entrent en résonance avec les fréquences des ondes, de quoi propager la perturbation magnétique jusqu’au sol », explique Lucile Turc.
Reste maintenant à comprendre le mécanisme de formation de ces ondes complexes. Parce que c’est par leur intermédiaire que les tempêtes solaires impactent nos technologies. Mais aussi parce que les champs magnétiques sont omniprésents dans l’espace et que comprendre ce qui se joue aux abords de la Terre pourrait éclairer les interactions qui se produisent
Le champ magnétique de la Terre au cours d’une tempête solaire, plus varié et haut. © Martin Archer, Queen Mary University of London, CC by-SA 3.0 IGO