La peur
La peur n’est pas réelle. C’est un produit des pensées que vous créez. Le danger est très réel. Mais la peur est un choix.
Will Smith
La peur
La peur n’est pas réelle. C’est un produit des pensées que vous créez. Le danger est très réel. Mais la peur est un choix.
Will Smith
Les chauves-souris sont des animaux fascinants. Il existe 1 200 espèces sur ce nombre,un peu plus la moitié vivent la nuit. Certains vont immigrer la saison froide d’autre hiberner et elle ont une capacité extraordinaire de diminuer leur respiration, leurs battements du coeur et leur température.
Nuage
Par Chloé Gurdjian –
Ce petit mammifère est l’objet de plein de rumeurs, pas toujours très flatteuses. Voici de quoi y voir plus clair !
Pourquoi la chauve-souris s’appelle comme ça ?
Si l’on en croit son nom, la chauve-souris serait dépourvue de poils et aurait des liens de parenté avec la souris. Mais ce n’est pas le cas. Contrairement à la souris, la chauve-souris n’est pas un rongeur. La confusion viendrait d’une mauvaise traduction à l’époque des Romains. La chauve-souris était autrefois appelée « cawa sorix », qui veut dire « chouette-souris », car l’animal ressemble à une souris qui vole la nuit. Mais le terme « cawa » a été transformé en « calva », qui signifie « chauve », d’où chauve-souris. On connait aussi ce mammifère sous le nom de « chiroptère ». En grec, cela signifie « vole avec les mains ».
Comment se déplace-t-elle la nuit ?
Sur les quelque 1 200 espèces de chauves-souris existantes, environ 800 vivent la nuit. Ainsi, elles sont moins en concurrence avec les oiseaux, majoritairement diurnes hormis les chouettes et les hiboux, pour chasser les insectes. Le mammifère arrive à se déplacer dans le noir grâce à l’écholocation. Il émet des ultrasons, pour la plupart inaudibles pour l’homme, puis se sert de leur l’écho pour connaître la position et la taille de sa proie. Cela lui donne une image précise de son environnement. Plus cette dernière est proche de la chauve-souris, plus l’onde revient vite. A noter que chaque espèce possède son propre cri.
La chauve-souris hiberne en hiver
Si certaines espèces migrent à l’approche de l’hiver, lorsque les proies se font rares, d’autres ont choisi d’hiberner. Elles établissent leurs quartiers dans un abri qui leur offre une température et une humidité constantes. Elles subsistent alors grâce à toute la nourriture ingérée pendant l’été. Afin de préserver un maximum d’énergie durant leur hibernation, les fonctions vitales des chauves-souris fonctionnent au ralenti. Ainsi, l’animal ne respire qu’une fois toutes les trois minutes, et le coeur ne bat que 10 fois par minute au lieu de 400 fois ! Enfin, sa température corporelle passe d’environ 38°C à une dizaine de degrés. Réveiller un animal qui hiberne est très dangereux pour lui car cela lui fait brûler énormément d’énergie.
Pourquoi dort-elle la tête en bas ?
Seul mammifère capable de voler, la chauve-souris a opté pour cette technique afin d’échapper aux prédateurs. Cette position lui permet de s’envoler plus rapidement, sans avoir à prendre d’élan, car elle n’a qu’à se laisser tomber. Le corps s’est évidemment adapté afin d’éviter que le sang ne stagne dans le cerveau. De plus, son poids tire sur les tendons, ce qui bloque ses griffes sur la branche à laquelle elle est suspendue.
La chauve-souris, un vampire ?
Les chauves-souris se nourrissent de fruits, de nectar, d’insectes, et parfois de batraciens ou de petits poissons. Mais trois espèces vivant en Amérique Latine se nourrissent bien de sang. Il s’agit du vampire commun, du vampire à pattes velues et du vampire à ailes blanches. Mesurant environ 9 cm, ces petits animaux ont des dents acérées qui leur permettent de blesser leur proie sans que celle-ci ne s’en aperçoive. Il s’agit en général d’animaux d’élevage comme les chevaux et les vaches, d’oiseaux, mais l’homme peut aussi rarement être pris pour cible. La chauve-souris, dont la salive est anticoagulante, lèche le sang qui sort de la plaie. C’est de cette façon qu’elle peut transmettre des maladies, dont la rage.
Lors des fusillades ont parle beaucoup des tueurs et de ceux qui sont mort. Alors qu’on n’entend pas parler de ceux qui ont survécu. Aux États-Unis, en 2017, près de 40.000 personnes ont été tuées par balle. Probablement, qu’il y aurait encore plus de blessés que de morts, c’est beaucoup pour un pays qui tienne tellement fort à leurs armes supposément pour les protégés. Les survivants même légèrement blessés risque de souffrir pendant des années des séquelles physiques et aussi psychologiques.
Nuage
Il est temps de s’intéresser à la souffrance des victimes de blessures par balle ayant survécu. | Hailey Kean via Unsplash
Repéré par Odile Romelot
Repéré sur Washington Post
Longtemps après la guérison de leurs blessures physiques, les victimes de fusillades continuent de souffrir de séquelles mentales.
Des chercheurs américains se sont intéressés à un sujet qui passe souvent inaperçu: les séquelles mentales des fusillades sur les victimes. Chômage, toxicomanie et syndrome de stress post-traumatique sont observés dans une bien plus grande mesure chez les survivant·es d’une fusillade, jusqu’à plusieurs années après les faits.
Les auteurs de l’étude, des chirurgiens traumatologues de l’Université de Rochester, observent qu’«en ce qui concerne les armes à feu, nous, en tant que société et en tant que chercheurs, accordons beaucoup d’attention aux décès. C’est sur cela que se concentre souvent l’indignation du public».
Et cela se fait au détriment des blessé·es, même léger·es, dont la santé mentale fait rarement l’objet d’un suivi médical ou psychologique.
«Nous avons découvert que ces patients ont des problèmes de santé physique et mentale à long terme qui ne disparaissent pas avec le temps», explique Michael Vella, l’un des auteurs.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont chaque année concernées.
Des victimes oubliées
Rien qu’en 2017, près de 40.000 personnes ont été tuées par balle aux États-Unis. Il est difficile d’estimer le nombre de blessé·es, mais il serait largement supérieur à celui des morts. Autant d’individus dont on ne parle pas souvent au niveau politique et rarement dans la sphère médicale ou médiatique.
Les chercheurs ont donc procédé à un examen des dossiers des 3.088 patient·es blessé·es par balle conduit·es au centre de traumatologie de l’université de Philadelphie ces dix dernières années. Parmi les survivant·es, ils sont parvenus à en retrouver 183 qui ont accepté de participer à l’étude en comparant leur vie avant et après le drame.
En analysant les résultats, ils ont constaté que plus de la moitié des patient·es souffraient d’un syndrome de stress post-traumatique. Parmi celles et ceux qui n’avaient subi que des blessures légères, au moins 33% étaient concerné·es par ce syndrome.
«Il s’agit de patients que nous congédions des urgences et que nous renvoyons dehors, souvent sans suivi ni évaluation des blessures mentales à long terme auxquelles ils peuvent être confrontés au cours des mois suivants», déplore Michael Vella.
Deux biais existent dans cette étude, reconnus par leurs auteurs: l’échantillon des victimes est mince et il est possible que les personnes les plus touchées n’aient pas voulu ou pu s’exprimer sur le sujet.
D’où la nécessité de conduire de plus amples recherches dans ce domaine, longtemps laissé de côté par les médecins du fait de son caractère politique et polémique. Regrettant que la littérature scientifique soit principalement centrée sur les personnes décédées par balle, les chercheurs souhaitent que soient examinées les conséquences à long terme sur les survivant·es, afin que «ce genre d’analyse nous aide à comprendre tout le fardeau de la violence armée».
Le stalkerware a l’origine était à l’origine de surveiller les enfants ou les employeurs, ce que je ne suis pas d’accord .. Il semble être utilisé aussi pour espionner les moindres faits et gestes d’une personne. Un organisme travaille pour des victimes de violence conjugale, de harcèlement, d’abus et de fraude. Le but est d’informer les gens des possibilités d’être espionné avec leur téléphone, mais il y a des moyens de prévention. Ce que je ne comprends pas, pourquoi Google, Apple et autres autorisent que ces applications soit offertes a tous.
Nuage
Les personnes qui soupçonnent leur partenaire ou ex-partenaire d’avoir installé un logiciel espion sur leur appareil sont souvent sans ressource.
PHOTO : GETTY IMAGES / ANTONIO GUILLEM
Radio-Canada
Des entreprises de cybersécurité, des organismes venant en aide aux victimes de violence conjugale et des activistes numériques ont formé cette semaine une coalition visant à freiner la propagation de « stalkerware », ces applications de surveillance de téléphone qui permettent d’espionner son conjoint ou sa conjointe à son insu, et à venir en aide aux victimes.
Stalkerware est une contraction de stalker
(harceleur) et software
(logiciel). Ces applications peuvent être téléchargées sur le téléphone d’une victime à son insu et permettent de surveiller à distance ses faits et gestes.
Avec elles, on peut notamment être au fait des appels téléphoniques, des messages texte, des courriels, des activités en ligne, de la liste de contacts, de l’agenda électronique et de la position géographique de sa victime. Dans certains cas, il est même possible d’allumer le microphone de son téléphone ou de prendre des photos.
Lorsqu’il est conçu pour fonctionner de manière furtive, sans notification, le stalkerware peut être un outil robuste pour le harcèlement, la surveillance, la fraude et l’abus. Ce genre d’abus peut être terrifiant et traumatisant, et soulève des préoccupations en matière de sécurité et vie privée, a expliqué la directrice du Réseau national de centres sur la violence domestique, Erica Olsen, par voie de communiqué.
Son organisme figure parmi les dix qui forment la Coalition Against Stalkerware (coalition contre le stalkerware). Des entreprises d’antivirus comme Kapersky et la firme de cybersécurité Malwarebytes figurent aussi parmi les organisations membres.
La coalition a lancé mardi le site web StopStalkerware.org (Nouvelle fenêtre), qui offre des ressources pour les victimes de ces applications. Le but est de sensibiliser le public quant à leur existence et de rediriger les victimes vers les organismes. Il est pour l’instant seulement disponible en anglais.
D’après les informations sur le site web, 70 % des femmes victimes de cyberharcèlement ont aussi vécu de la violence domestique ou sexuelle. Il s’agit, selon la coalition, d’un phénomène genré.
Stopper le stalkerware
Ces applications sont souvent présentées comme des outils destinés aux parents qui veulent surveiller leurs enfants ou aux employeurs pour leur permettre de surveiller leur personnel alors qu’elles sont principalement utilisées pour espionner des partenaires.
C’est entre autres pour cette raison que les différents logiciels d’antivirus pour téléphones cellulaires ne les détectent pas toujours comme étant des logiciels malveillants. La coalition espère donc établir des normes sur le stalkerware pour toute l’industrie de la cybersécurité et permettre aux victimes de détecter si ces applications se trouvent sur leur téléphone à leur insu.
À terme, le but serait carrément de rayer le stalkerware de la carte numérique.
Nous voulons que ces applications soient désactivées, que le développement d’applications de la sorte soit interrompu et que les personnes qui se servent de stalkerware soient emprisonnées pour avoir collecté des informations numériques hautement personnelles, a expliqué Eva Galperin, directrice de la cybersécurité de l’Electronic Frontier Foundation, une organisation de protection des libertés sur Internet membre de la coalition.
Des trucs pour vous protéger
Un harceleur a besoin d’avoir physiquement accès à votre appareil mobile et doit connaître son mot de passe pour installer une application. Changez le mot de passe régulièrement et gardez-le secret.
Des spécialistes affirment que si vous soupçonnez qu’un logiciel-espion a été installé sur votre téléphone, l’effacer ou tenter de l’éteindre pourrait attiser la colère de votre harceleur et vous mettre en danger. Diana Galeano, du refuge pour femmes Nellie’s de Toronto, conseille à ses clientes de faire inspecter leur téléphone par leur fournisseur d’accès afin qu’il vérifie si des applications suspectes s’y trouvent et de changer de téléphone au besoin.
La Tamise, l’Elbe, le Rhin, la Seine, le Tibre, l’Ebre, le Rhône, la Loire et la Garonne, non ce ne sont pas des réponses de nos mots croisées, mais des fleuves en Europe qui sont contaminées par des microplastiques et des microbilles. Des prélèvements ont été faits pour comprendre la provenance de toute cette pollution de plastiques.
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Photo: franz12 / Istock.comHuit millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans l’océan.
Les microplastiques sont partout dans les grands fleuves européens: c’est le triste constat de la mission Tara, de retour samedi en Bretagne après six mois de recherches sur neuf fleuves du Vieux continent, sur fond de préoccupation grandissante autour de cette source de pollution majeure.
«On a systématiquement trouvé du microplastique», sur 45 sites répartis sur la Tamise, l’Elbe, le Rhin, la Seine, le Tibre, l’Ebre, le Rhône, la Loire et la Garonne, au large, dans l’estuaire et sur trois autres emplacements plus en amont des cours d’eau, révèle Jean-François Ghiglione, scientifique du CNRS responsable de l’expédition, à quelques heures du retour de la goélette à son port d’attache, Lorient. «C’est assez dramatique», tranche-t-il.
Les scientifiques sur Tara s’intéressent depuis 2010 aux microplastiques (un à cinq millimètres) car ils en ont pêché partout au cours de diverses expéditions.
D’où la volonté de se concentrer sur les fleuves, pour savoir «d’où ils viennent, où ils vont, comment ils s’accumulent», explique Jean-François Ghiglione.
Huit millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans l’océan, dont 80% vient de la terre, selon des estimations.
Les scientifiques ont longtemps pensé que ces déchets se décomposaient en pleine mer sous l’effet des vagues et du soleil. Mais les 46 scientifiques de 17 laboratoires impliqués dans cette mission unique ont constaté qu’ils sont déjà dégradés dans les fleuves.
«Il faut arrêter le flux» de déchets plastiques sur terre car il est impossible de nettoyer les océans, insiste Romain Troublé, directeur général de la fondation Tara Expéditions.
L’Union européenne, deuxième plus gros pollueur après l’Asie selon Tara, interdira certains objets en plastique à usage unique en 2021. La France travaille actuellement à une loi sur la lutte contre le gaspillage et pour l’économie circulaire. Mais une des mesures phares, la consigne des bouteilles plastiques, semble toutefois avoir du plomb dans l’aile après que le président de la République Emmanuel Macron a dit qu’elle ne se ferait pas sans l’accord des maires.
Une annonce accueillie avec «inquiétude» par la fondation Tara, qui milite avec des ONG pour une réduction de l’usage et des déchets plastiques, avance Henri Bourgeois Costa, porte-parole mission plastique de la fondation.
Radeau pour espèces invasives
Au cours de leur mission, les scientifiques ont effectué des prélèvements à la surface de l’eau, plus en profondeur et sur les berges. Ils ont récolté des débris de plastique, mais aussi placé des moules et des plastiques «témoins» dans des nasses pendant un mois. L’objectif est de comprendre d’où viennent ces plastiques, mais aussi leur impact sur les organismes marins et leurs effets sur la chaîne alimentaire.
Les 2700 échantillons vont à présent être analysés en laboratoires et les conclusions seront connues d’ici deux ans.
«C’est une opportunité d’avoir (…) une vision globale sur l’ensemble de l’Europe», souligne Leila Meistertzheim, biologiste.
Les premières observations permettent déjà de dire que ces microplastiques comprennent des microbilles présentes dans des dentifrices et des cosmétiques, en plus des particules issues de plus gros déchets.
Lors d’une mission en Méditerranée en 2014, il était apparu que les principales sources de microplastiques étaient «le secteur de l’emballage, de la pêche, les fibres textiles» synthétiques, énumère Stéphane Bruzaud, spécialiste des polymères.
Reste à voir si la provenance sera la même ou pas dans les fleuves.
Ces microplastiques peuvent relarguer leurs additifs dans l’eau ou absorber des polluants. Ce qui pose problème quand ils sont ensuite ingérés par des poissons, dont certains sont consommés par les humains.
«Il y a un cocktail d’additifs qui vont polluer l’environnement, d’où l’idée de simplifier la formulation des plastiques», indique le chercheur.
Les microplastiques posent aussi problème car ils peuvent servir de radeaux pour des bactéries pathogènes ou des espèces invasives.
Les jeunes qui vont dans les réseaux sociaux peuvent être influencés par des personnes douteuses. Ce qui montre que les parents doivent être vigilants avec leurs enfants qui vont dans les réseaux sociaux. Dans ce cas-ci, ont voit que tout est mit en branle pour protéger les enfants.
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Un utilisateur d’Instagram invitait des jeunes à relever des défis dangereux, à les filmer et à en publier la vidéo.
PHOTO : GETTY IMAGES
Radio-Canada
Strangulation, automutilation, se jeter devant un véhicule en mouvement : un compte Instagram qui incitait les jeunes à relever des défis dangereux et à se filmer a provoqué des inquiétudes dans des écoles de la Mauricie.
Le compte privé, qui a été supprimé au cours des dernières heures, était suivi par 1200 personnes, dont quelques dizaines d’élèves des écoles de la Commission scolaire de l’Énergie. Selon la Sûreté du Québec (SQ), son propriétaire résiderait dans la région de Shawinigan.
Ce sont des mères de l’école Val-Mauricie qui ont pris connaissance de ce compte et qui ont alerté la direction de l’établissement scolaire.
Dans le groupe, il y avait des élèves de l’école, et des élèves d’autres écoles aussi, mentionne la directrice, Carolyn Rouillard.
Même si les jeunes ne relevaient pas nécessairement les défis sur le terrain de l’établissement, l’école Val-Mauricie a envoyé une lettre aux parents, les invitant à discuter du phénomène avec leurs enfants. Les parents des élèves concernés ont également été convoqués par le personnel de certaines écoles.
Pour nous, c’était important d’avoir une prévention et d’avertir les parents concernés et également d’intervenir auprès des élèves, indique le directeur général de la Commission scolaire de l’Énergie, Denis Lemaire, en entrevue à l’émission Facteur matinal.
La Sûreté du Québec indique pour sa part qu’une enquête est en cours.
S’il est déterminé que des actions criminelles ont été commises, le dossier sera soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales, indique la porte-parole régionale de la SQ, la sergente Éloïse Cossette. C’est une situation où on se retrouve avec des adolescents qui compromettent leur sécurité, donc c’est préoccupant.
Elle précise qu’un policier affecté aux interventions en milieu scolaire se chargera au cours des prochaines semaines de discuter de ce cas précis avec les élèves de la région de Shawinigan. La direction de l’école Val-Mauricie dit surveiller la situation et se prépare à intervenir à nouveau si un autre compte du genre émergeait sur les réseaux sociaux.
Les Vikings pouvaient donner comme sépulture un bateau, plusieurs ont été trouvé. En Norvège, ils ont trouver 2 dans 1. Une femme qui sans doute avait une grande influence dans la communauté a été mise dans un bâteau-tombe, par-dessus un autre bâteau-tombe qui était plus vieux de 1200 ans. Peut-être qu’ils avaient un lien de parenté
Nuage
Par Emeline Férard –
Dans le centre de la Norvège, des archéologues ont mis au jour un étrange bateau-tombe viking abritant les restes d’une femme décédée au IXe siècle. Sa particularité ? Le bateau a été placé dans un autre bateau-tombe cent ans plus vieux.
C’est un nouveau mystère archéologique qui vient de voir le jour en Norvège. En octobre dernier, des chercheurs ont découvert un bateau-tombe viking remontant au IXe siècle dans une ferme du village de Vinjeøra dans le centre du pays. Longue de sept à huit mètres, la structure abritait les ossements d’une femme inhumée aux côtés de nombreux objets.
Une telle sépulture n’est pas une surprise pour les spécialistes. On sait depuis longtemps que les Vikings inhumaient leurs morts au sein de bateaux qui faisaient office de tombes. De nombreux exemples ont été retrouvés en Scandinavie. Toutefois, celui de la Norvégienne a montré une particularité plus inhabituelle : il a été placé dans un autre bateau plus grand et fabriqué cent ans plus tôt.
Deux bateaux en un
Plus de mille ans après leur inhumation, le bois des bateaux avait pourri et il ne restait qu’une infime partie de la coque du plus petit. En analysant les structures, les archéologues du NTNU University Museum ont toutefois pu observer que les rivets de ces derniers étaient encore dans leur position originale et donc qu’ils avaient affaire à deux bateaux et non un bateau unique.
« J’avais entendu parler de plusieurs bateaux-tombes enterrés dans une même zone, mais jamais d’un bateau enterré dans un autre bateau », a expliqué au site Norwegian SciTech News Raymond Sauvage, spécialiste qui a dirigé les fouilles . « Depuis, j’ai appris que quelques bateaux-tombes double avaient été trouvés dans les années 1950 à Tjølling, dans le sud du comté norvégien de Vestfold ».
Comme le premier, le second bateau de neuf-dix mètres n’était pas vide. Il contenait les ossements d’un homme inhumé avec plusieurs armes – une lance, un bouclier et une épée à un seul tranchant – qui ont permis de remonter à l’origine de la sépulture.
« Le style des épées change au fil des siècles, ce qui signifie que nous pouvons dater cette tombe avec certitude au VIIIe siècle », a-t-il précisé.
Pourquoi cet homme et cette femme ont-ils été inhumés ensemble alors qu’ils sont morts à quelque cent ans d’écart ? C’est la question que tente désormais de résoudre les archéologues. Mais la piste la plus simple pourrait être la bonne : selon Raymond Sauvage, il est tout à fait possible que les défunts soient apparentés.
Reconstitution de ce à quoi pouvaient ressembler la femme et l’homme placés dans leurs bateaux-tombes respectifs. – Arkikon/NTNU University Museum
« La famille était très importante dans la société de l’ère Viking, à la fois pour marquer son statut, sa puissance et pour renforcer ses droits de propriété », a-t-il justifié.
Ainsi, les Vikings du village de Vinjeøra avaient probablement une idée très claire de l’identité des défunts qui se trouvaient dans les différents monticules funéraires.
« Dans ce contexte, il est raisonnable de penser que les deux [défunts] ont été enterrés ensemble pour marquer l’appartenance de la ferme à la famille, dans une société où la plupart des gens n’écrivaient pas », a poursuivi l’archéologue.
Une broche riche en informations
Cette hypothèse est renforcée par les objets découverts dans le petit bateau-tombe suggérant que la femme n’était pas n’importe qui. Bien que le temps et les conditions environnantes n’aient pas épargné les ossements, les fouilles ont permis de constater que la défunte était vêtue d’une robe ornée de deux grosses broches en bronze ainsi que d’une broche en forme de crucifix.
Cette dernière a livré de précieuses informations sur la femme et sa communauté.
« La décoration et le design [de la broche] nous indiquent qu’elle provient d’Irlande et qu’elle faisait autrefois partie d’un harnais », a commenté Aina Heen Pettersen, chercheuse au Département des études historiques de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU).
Cette broche en forme de crucifix trouvée parmi les ossements serait d’origine irlandaise et aurait appartenu à un harnais. – Raymond Sauvage/NTNU University Museum
« Il était fréquent que les Vikings récupèrent des éléments décoratifs des harnais et les réutilisent comme des bijoux », a-t-elle ajouté. « Plusieurs attaches situées au dos de cette broche ont été préservées et étaient utilisées pour fixer les bandes de cuir au harnais. Les nouveaux propriétaires vikings ont attaché une épingle à l’une des fixations pour que cela puisse être utilisé comme une broche ».
Les archéologues pensent que ces bijoux étaient généralement portés par les individus qui avaient pris part aux expéditions ayant permis de les récupérer.
« Qu’il s’agisse de raids, de commerce ou d’autres expéditions, les voyages vikings occupaient une place centrale dans la société nordique. Cela signifie qu’il était important de participer à cette activité, non seulement pour les biens matériels, mais aussi pour élever son propre statut et celui de sa famille », a précisé Aina Heen Pettersen.
La défunte aurait donc occupé une place particulière dans sa communauté. Tout comme sa sépulture. Les spécialistes ont constaté que les deux bateaux-tombes étaient placés au sommet de la plus grande colline de la zone funéraire, surplombant le fjord. Une localisation qui suggère que la sépulture formait peut-être comme un monument dans le paysage.
Les archéologues espèrent désormais faire de nouvelles découvertes pour éclairer l’histoire de cette femme et de sa communauté. Malgré une centaine d’années d’exploitation, des artéfacts pourraient encore se cacher dans le sol de la ferme. De nouvelles fouilles seront ainsi entreprises l’été prochain. Des analyses ADN vont également être menées sur les ossements de la défunte.