Combien de fois que ce genre de situation s’est présenté avec Donald Trump. Il dit aimer une personne, qu’elle est fiable bla, bla, bla, et si cette personne ne répond pas à ses attentes, il ne le connait pas, ou l’insulte. Ce que je trouve frustrant pour les Américains, c’est que depuis que Donald Trump est au pouvoir, il y a eu plusieurs fautes graves de sa part, mais que cette procédure de destitution pourrait tomber dans le néant juste pour que les républicains ne perdent le pouvoir, même si cela les met dans des situations périlleuses. C’est malheureux !
Nuage
Trump assure ne «pas bien» connaître Sondland
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Donald Trump a livré un bref point de presse devant les médias mercredi devant la Maison-Blanche.
(Washington) Donald Trump s’est efforcé mercredi de prendre ses distances avec l’ambassadeur des États-Unis Gordon Sondland qui a témoigné devant le Congrès dans la procédure de destitution le visant, tout en affirmant que son audition l’exonérait complètement.
AGENCE FRANCE-PRESSE
«Je ne le connais pas très bien. Je ne lui ai pas beaucoup parlé», a déclaré M. Trump depuis les jardins de la Maison-Blanche, avant de s’envoler pour le Texas.
«Ce n’est pas un homme que je connais bien», a-t-il insisté. «Il a au départ soutenu d’autres candidats, pas moi (lors de la primaire républicaine de 2016)», a-t-il ajouté.
Dans un tweet daté du 8 octobre, M. Trump se montrait moins distant avec M. Sondland, qu’il a lui-même nommé au poste d’ambassadeur auprès de l’Union européenne.
«J’adorerais que l’ambassadeur Sondland – vraiment un homme bien et un grand Américain-témoigne», écrivait-il notamment.
Devant les journalistes, le président américain a ensuite lu des notes manuscrites, écrites en très larges majuscules au feutre noir, démontrant selon lui qu’il n’avait jamais rien demandé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky concernant son rival politique Joe Biden.
M. Sondland «a eu une conversation très courte avec moi», a-t-il expliqué, évoquant l’audition, quelques heures plus tôt, de l’ambassadeur devant le Congrès.
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Gordon Sondland avec son avocat Robert Luskin.
«Il a juste dit : que voulez-vous? […] Et voici ma réponse, qu’il a citée. Vous êtes prêts? Les caméras tournent? “Je ne veux rien”. C’est ce que j’ai dit. Je l’ai dit deux fois», a-t-il raconté.
Sur les notes du président, qui étaient visibles, on pouvait lire :
«Je ne veux rien. Je ne veux rien. Je ne veux pas de donnant-donnant. Dites au président Zelensky de faire ce qui est bien. C’est le dernier mot de la part du président des États-Unis».