Les jugements
Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses.
Epictète
Les jugements
Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses.
Epictète
Les phoques et les otaries se ressemblent mais sont deux espèces bien différentes et heureusement ces différences sont très faciles à distinguer
Nuage
Par Chloé Gurdjian
Si ces deux mammifères marins se ressemblent beaucoup, ils appartiennent pourtant à deux familles différentes. Voici des repères pour les différencier.
Attention aux oreilles
Les phoques et les otaries ont beau se ressembler, il s’agit de deux animaux bien distincts. Le phoque appartient ainsi à la famille des phocidés, tout comme l’éléphant de mer et le léopard de mer. L’otarie, elle, appartient à la famille des otariidés. Première différence – visible – entre eux, le phoque ne possède pas de pavillon au niveau de l’oreille. A l’inverse, les oreilles de l’otarie sont bien visibles.
Une démarche opposée
Autre différence majeure, ces deux carnivores n’ont pas les mêmes nageoires. Celles de l’otarie sont plus grandes. Ainsi, elle peut se redresser sur ses nageoires pectorales et avancer en faisant des petits bonds. Sous l’eau, elle les utilise comme des palmes. De leur côté, les phoques ne peuvent se déplacer sur le sol qu’en rampant, plus adaptés à la vie aquatique. Lorsqu’ils nagent, leurs nageoires restent plaquées contre leur corps.
Une différence de taille
Si jamais vous croisez un groupe de ces animaux, voici un autre élément qui vous permettra de faire la différence. Chez les phoques, le dimorphisme sexuel est peu marqué. Cela signifie que les mâles et les femelles font sensiblement la même taille. A l’inverse, les otaries mâles sont bien plus imposants que les femelles, faisant parfois jusqu’à trois fois leur poids.
Une répartition distincte
Il existe en tout 18 espèces de phoques. La majorité vit dans les eaux polaires et subarctiques, mais certains individus évoluent dans des zones tempérées. Les 14 espèces d’otaries vivent quant à elles principalement dans l’océan Pacifique et dans les mers australes
Avec de la patience, un peu d’adaptation, il est possible d’avoir à établir une communication de base avec un chien. C’est ce qu’une orthophoniste a réussi cet exploit.
Nuage
par Adrien Gingold
Une orthophoniste américaine a créé un clavier spécial pour que sa chienne puisse lui parler. Et apparemment, ça marche : Stella connaîtrait pour le moment 29 mots et fait même des phrases, nous apprenait le Daily Mail jeudi 7 novembre.
Stella, 18 mois, est un bouvier australien croisé chien léopard catahoula. Sa maîtresse, Christina Hunger, lui a appris à exprimer ses envies grâce à un clavier spécialement adapté. L’expérience a commencé alors que Stella avait à peine huit mois : sur une planche posée par terre, sa maîtresse a positionné des boutons de différentes couleurs, exprimant chacun un mot différent. Lorsque Stella appuie sur un bouton, une voix énonce le mot en question.
« La façon dont Stella utilise les mots pour communiquer est semblable à celle d’un enfant de 2 ans », explique Hunger, qui emploie avec sa chienne les mêmes techniques d’apprentissage qu’avec les enfants à qui elle aide à mieux communiquer.
Sur les spectaculaires vidéos qu’elle publie sur ses réseaux sociaux, on peut notamment voir Stella appuyer sur quatre boutons différents pour composer la phrase : « Stella veut jouer dehors », avant de se diriger vers la porte. Dans une autre vidéo, Stella demande à aller à la plage. Lorsque Christina Hunger lui répond « plus tard », la chienne donne clairement à voir sa déception, laissant échapper de petites plaintes tristes.
Et Stella progresse, selon Hunger :
« Elle me surprend continuellement, c’est vraiment stupéfiant. Chaque jour, elle me dit un truc encore plus cool que la veille. » Une fois, Stella a dit : « Je veux que Jake vienne » (le compagnon de Christina). Lorsqu’il est arrivé, la chienne s’est précipitée sur le bouton « contente ».
Pour le moment, Stella connaît 29 mots différents qu’elle utilise au quotidien, et Christina compte lui en apprendre beaucoup d’autres.
Source : The Daily Mail
Quand une population perds sa liberté, il faut s’attendre à des manifestations. À Hong Kong, la violence est devenue à l’ordre du jour pour accéder un à la démocratie. Des étudiants s’efforcent de faire tomber l’économie et prennent tous les moyens possibles pour manifester. Plus le temps passe, plus les actions, la violence augmentent.
Nuage
Photo: Anthony Kwan/Getty ImagesManifestation à Hong Kong le 17 novembre 2019
La police de Hong Kong a prévenu dans la nuit de dimanche à lundi qu’elle envisageait l’utilisation de «balles réelles» face aux «armes létales» utilisées contre elle durant les affrontements autour d’un campus devenu ces dernières heures la principale base arrière de la contestation pro-démocratie.
Après qu’un policier a été blessé dimanche par une flèche tirée par un manifestant autour de ce campus cerné par des barricades en flammes, la police a lancé dans la nuit son avertissement sur l’utilisation de «balles réelles», le premier de ce type depuis le début des protestations.
Depuis juin, l’ex-colonie britannique de 7,5 millions d’habitants est secouée par la pire crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, nourrie par la mainmise grandissante de Pékin et le recul des libertés, une contestation qui a atteint cette semaine de nouveaux sommets de violence.
Les médias officiels ont plusieurs fois averti que l’armée chinoise, stationnée dans la région semi-autonome, pourrait intervenir pour mettre au pas la contestation.
Le président Xi Jinping a adressé cette semaine sa mise en garde la plus claire à ce jour, affirmant que la contestation menaçait le principe «Un pays, deux systèmes» qui a présidé à la rétrocession.
«Besoin d’une base»
Dimanche soir, des centaines d’activistes étaient retranchés dans l’Université polytechnique de Hong Kong (PolyU), à Kowloon, où ils ont allumé de grands feux pour empêcher la police de la reprendre et maintenir le blocage du Cross Harbour Tunnel, tunnel routier desservant l’île de Hong Kong fermé depuis mardi.
Dans la matinée, des partisans du gouvernement pro-Pékin s’étaient rassemblés pour déblayer les barricades bloquant l’entrée du tunnel, mais des manifestants sont intervenus pour les en empêcher, entraînant de premiers heurts avec la police.
Au crépuscule, la police tentant de reprendre le contrôle d’un pont piétonnier qui enjambe le tunnel a été accueillie par un déluge de cocktails Molotov qui ont causé des incendies, brûlant le pont et un véhicule blindé.
A Kowloon, des militants se cachant derrière des parapluies ont lancé jusque dans la nuit des cocktails Molotov vers la police, qui lançait des gaz lacrymogènes.
Auparavant des militants avaient repoussé la police qui tentait de pénétrer sur le campus en tirant des pierres avec une catapulte depuis le toit de PolyU.
Un journaliste de l’AFP a vu sur un toit faisant face à la police un détachement d’archers masqués armés d’arcs de compétition et flanqués de guetteurs utilisant des jumelles. Des archers masqués patrouillaient le campus, selon lui.
La police, dénonçant l’utilisation d’«armes létales», a diffusé des photos montrant une flèche plantée dans le mollet d’un de ses agents, qui a été hospitalisé.
«Me battre jusqu’au bout»
Les manifestants cherchent à garder le campus comme base pour lancer de nouvelles actions lundi
Nous avons besoin «d’une base pour entreposer notre matériel et nous reposer la nuit, avant la bataille du lendemain matin», a expliqué Kason, un étudiant.
«J’ai peur. Il n’y a pas de sortie, tout ce que je peux faire c’est me battre jusqu’au bout», a confié un autre militant.
Ils ont promis de poursuivre lundi les blocages pour «étrangler l’économie» d’un des principaux hubs financiers de la planète, désormais en récession.
Un tract posté sur un forum préconisait pour lundi «une action à l’aube»: «Levez-vous tôt, visez directement le régime, étranglez l’économie pour accroître la pression».
La contestation était montée d’un cran lundi dernier avec une nouvelle stratégie baptisée «Eclore partout» («Blossom Everywhere»), qui consiste à multiplier les actions – blocages, affrontements, vandalisme – pour éprouver au maximum les capacités de la police.
Conséquence: un blocage général des transports en commun, qui a considérablement compliqué la vie des employés allant au travail. Les autorités ont dû fermer des écoles et de nombreux centres commerciaux.
Le gouvernement a annoncé que les écoles demeureraient fermées lundi.
Le mouvement avait débuté en juin par le rejet d’un projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine. Le texte a été suspendu en septembre, mais la mobilisation avait entretemps considérablement élargi ses revendications pour demander le suffrage universel, plus de démocratie et une enquête sur les violences policières.
Soldats chinois dans la rue à Hong Kong
La détermination des manifestants s’est heurtée à l’intransigeance des autorités, faisant basculer la région dans une spirale de violence.
Deux personnes ont été tuées depuis le début du mois.
Samedi, des soldats de la garnison de l’Armée populaire de libération (APL) sont brièvement sortis de leur caserne à Hong Kong pour participer au nettoyage des rues. Une apparition rarissime – l’armée chinoise fait normalement profil bas à Hong Kong – et fortement symbolique: la dénonciation des ingérences chinoises dans les affaires hongkongaises est au coeur des revendications des manifestants.
Le gouvernement local a indiqué n’avoir «pas sollicité» l’aide des soldats chinois, qui ont «pris cette initiative eux-mêmes».
Après cette initiative, l’activiste pro-démocratie Joshua Wong a appelé dimanche le gouvernement allemand à cesser d’entraîner l’armée chinoise, dans un entretien au quotidien allemand Bild. Amnesty International, cité par Bild, a abondé dans son sens, estimant que « le gouvernement allemand devrait (…) cesser immédiatement toute coopération militaire » avec la Chine.
Je ne sais pas si la crise de quarantaine existe vraiment, il est vrai que cette période peut être un tournant dans la vie qui n’est pas nécessairement négative. Cependant, on nous parle tellement de cette crise que je me demande si parfois elle n’est pas tout simplement psychologique.
Nuage
Sam Wordley/Shutterstock.com
Dans l’imaginaire collectif, le cap de la quarantaine marquerait un basculement voire la survenue d’une crise présentée comme inéluctable… De quoi parle-t-on ? S’agit-il vraiment d’une « crise » ou simplement d’une étape de la vie ?
Tentatives de réponses.
En premier lieu, « l’expression crise de la quarantaine n’est pas bien nommée », à en croire la psychologue Valérie P. « Il serait préférable de parler de crise de milieu de vie », comme l’appellent d’ailleurs les Anglo-Saxons : « midlife crisis ».
Mais encore faut-il qu’il y ait crise ?
« Cet âge est certes le moment d’un bilan personnel comme professionnel car on éprouve la sensation de basculer vers une autre tranche de vie. Et donc de s’interroger : qu’ai-je accompli jusqu’ici ? Et maintenant, quels sont mes objectifs ? Ce questionnement et le changement de cap qui peut l’accompagner ne correspondent pas à une crise s’ils sont mûrement réfléchis ». En revanche, « c’en est une lorsque le changement en question intervient subitement et qu’il est incompréhensible pour l’entourage ».
Davantage d’expérience
Quelques chercheurs ont étudié le phénomène. A l’Université d’Arizona de Tucson, le psychologue David Almeida s’est penché sur les « facteurs de stress multiples », à cette période de la vie ? Peuvent-ils générer une crise ?
« Non, au contraire. Globalement, ils apparaissent mieux gérés avec l’expérience voire considérés comme autant de challenges », souligne-t-il.
Susan Krauss Whitbourne, sa consœur de l’Université du Massachusetts à Amherst a mis en avant les bienfaits d’un changement préalable de travail. Par exemple, vers la trentaine. Il serait en quelque sorte un élément protecteur contre une éventuelle crise de milieu de vie.
« Car les personnes n’ont pas l’impression d’être bloqués dans leur travail, dans leur vie », lance-t-elle.
Dans tous les cas et à l’image Sherry L. Willis, professeur en développement humain à l’Université de l’Etat de de Pennsylvanie, de nombreux scientifiques appellent à la réalisation d’études sur ce « milieu de vie. On s’intéresse beaucoup aux capacités cognitives des bébés et des enfants puis à celle des aînés. Mais bien trop peu à l’entre deux », conclut-elle.
Nous entendons souvent parler de l’AVC chez les adultes et de l’urgence d’agir, mais jamais nous entendons parler de l’AVC chez les enfants et c’est aussi une urgence pour éviter les séquelles voir la mort.
Nuage
Mercredi 6 novembre 2019
L’AVC, plus connu chez les adultes, touche également les enfants. Savoir reconnaître les signes au plus vite est essentiel.
Repérer les signaux d’alerte
Chaque année, un millier d’enfants et d’adolescents sont victimes d’un accident vasculaire cérébral. Comme chez l’adulte, le temps de prise en charge est primordial pour l’AVC, afin d’augmenter les chances de récupération.
Des signes avant-coureurs tels qu’une déformation de la bouche, des troubles de la parole et de la vision, un mal de tête soudain, des vomissements, une faiblesse d’un côté du corps et des crises convulsives doivent alerter. L’arrivée rapide des secours et le transport immédiat de l’enfant à l’hôpital permettent de réduire le risque de séquelles. Plus le cerveau est privé d’oxygène, plus les séquelles seront importantes.
La prise en charge suite à l’AVC
L’accident vasculaire cérébral est la première cause de handicap acquis chez l’enfant. Environ 70% des enfants touchés par l’AVC garderont des séquelles, que ce soit un handicap physique ou une perte irréversible des capacités intellectuelles. Les enfants victimes d’AVC peuvent subir une thrombolyse. Cette technique consiste à injecter un traitement capable de dissoudre le caillot qui bouche l’artère du cerveau causant l’AVC. Cette prise en charge réduit les risques de décès et de handicap de 10%.
Ces risques ont diminué de 20% depuis 2015 par le biais de la thrombectomie mécanique. Cette technique médicale est pratiquée en complément de la thrombolyse pour déboucher l’artère cérébrale responsable de l’AVC. Elle permet d’extraire le caillot sanguin grâce à une sonde introduite dans l’artère en partant de la cuisse.
Stéphanie Haerts
Les Aztèques ont utilisé des chinampas pour l’agriculture. C’est des iles artificielles construites avec des roseaux alimenté par l’eau douce. Il semble que ce système soit accessible partout où il y a l’accès à un lac ou une rivière dans les grandes villes. A la condition que l’eau ne soit pas polluer
Nuage
Nathalie Mayer
Journaliste
Une population en croissance rapide et de moins en moins de terres arables disponibles pour la production alimentaire.
C’est une situation à laquelle Mexico doit faire face depuis plus de 700 ans. Et aujourd’hui, surgissent de plus en plus de centres urbains dans le monde. Pour y remédier, un chercheur propose d’adopter la méthode du jardin flottant imaginé par les Aztèques.
D’ici 2050, notre bonne vieille planète Terre pourrait bien avoir à nourrir quelque 10 milliards d’êtres humains, dont près de 70 % vivront probablement dans de méga-zones urbaines. Roland Ebel, un chercheur de l’université de l’État du Montana (États-Unis), suggère qu’une ancienne technique agriculturale aztèque pourrait alors nous aider à subvenir à nos besoins de manière durable.
Cette technique, c’est celle du chinampa, un terme aztèque que l’on traduit parfois par « jardin flottant ». Car un chinampa, c’est une île artificielle construite à partir de roseaux étalés autour de piquets de bois plantés sous la surface de l’eau douce d’un lac afin de former une clôture sous-marine. Elle favorise le développement d’un enchevêtrement de boues et de végétaux aquatiques qui forment un terreau fertile qui pourra être cultivé toute l’année durant.
Le système est toujours utilisé dans le sud de la ville de Mexico (Mexique). Des chinampas y sont construits en creusant des canaux et en utilisant la terre ainsi déplacée comme base des îles artificielles. Ainsi l’eau du canal remonte par capillarité jusqu’aux plantes. Par nature, les besoins en irrigation des chinampas sont donc très faibles. Leur productivité, en revanche, apparaît extraordinaire. Et les chinampas rendent de grands services en matière de séquestration des gaz à effet de serre et de biodiversité, de filtration de l’eau ou de régulation des microclimats aussi.
Les chinampas – inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987 – génèrent aujourd’hui plus de revenus liés au tourisme qu’à la production agricole. Ici, un ancien chinampa à Xachimilco, un quartier aujourd’hui ouvrier du sud de Mexico. © Jflo23, Wikipedia, CC by-SA 3.0
Une technique applicable à beaucoup de villes
Selon Roland Ebel, de telles organisations pourraient être mises en place dans bon nombre de zones urbaines en pleine expansion. D’ailleurs, le développement des chinampas dans la communauté aztèque correspond à une période de forte croissance de la population urbaine. La méthode aurait participé à un meilleur drainage, à une meilleure aération des sols, à une meilleure rétention de l’humidité pendant la période sèche et à une meilleure fertilité des sols sur le long terme.
Nous reposer sur le savoir de nos ancêtres
Ainsi, le chercheur n’hésite pas à qualifier la méthode de système de production le plus efficace jamais inventé.
« La plupart des ingénieurs optent pour des solutions innovantes : des fermes verticales très complexes, par exemple. Moi, je pense que nous devrions tirer les leçons du passé et nous reposer sur le savoir de nos ancêtres, raconte Roland Ebel. Une utilisation rétablie des chinampas permettrait une production intensive de légumes frais près de Mexico, évitant ainsi les besoins de transport et les conséquences négatives sur la qualité de la production et les émissions de gaz à effet de serre. »
« Où que vous ayez des lacs d’eau douce près d’une grande ville, des systèmes similaires à ceux du chinampa sont envisageables. Cela vaut pour de nombreuses régions du monde », note le chercheur.
Avant d’assurer que les chinampas pourraient même être adoptés dans les petites communautés rurales, en particulier dans les zones humides tropicales.
CE QU’IL FAUT RETENIR