Intelligence
La plus haute forme d’intelligence humaine est la capacité d’observer sans juger
Inconnu
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La plus haute forme d’intelligence humaine est la capacité d’observer sans juger
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Une chouette et un hibou sont deux espèces différentes, mais ils sont de la même famille. Leur différence est généralement simple sauf pour certains oiseaux comme le afghan des neiges.
Nuage
Une chouette en plein vol© Pixabay
Par Chloé Gurdjian
Ces deux rapaces se ressemblent comme deux gouttes d’eau ! On fait le point pour vous aider à y voir plus clair et faire la différence entre eux.
Deux espèces différentes
Peut-être pensiez-vous que la chouette est la femelle du hibou. Il faut dire que ces deux oiseaux se ressemblent tellement qu’on pourrait croire qu’ils font partie de la même espèce. Et pourtant, il n’en est rien. Hiboux et chouettes sont deux animaux bien différents, mais ils appartiennent en revanche à la même famille, celle des rapaces. A noter que le mâle de la chouette est donc la chouette mâle, et la femelle du hibou est donc le hibou femelle.
Leurs ressemblances
Dur, dur de différencier ces deux volatiles, tant ils se ressemblent physiquement. Ils ont un bec crochu, idéal pour découper leurs proies, une grosse tête ronde, la capacité de tourner leur tête à 270°, et de grands yeux ronds.
Leurs différences
C’est bien simple, il n’y en a qu’une ! Les hiboux ont des aigrettes sur le dessus de la tête, contrairement aux chouettes. Les aigrettes sont deux petites touffes de plumes qui ressemblent à des oreilles. Elles ne servent pourtant pas du tout à entendre. Si on ne sait pas réellement à quoi elles servent, on suppose qu’elles permettent surtout de refléter l’humeur de l’animal. Elles peuvent peuvent par exemple se dresser en cas de stress.
Attention au piège !
Mais comme rien n’est jamais simple, certains hiboux ont des aigrettes… presque inexistantes. C’est notamment le cas du harfand des neiges. L’animal a été rendu célèbre grâce à la saga Harry Potter. Le jeune sorcier avait ce type d’oiseau pour fidèle compagnon, baptisé Hedwige. Décrite dans la version française comme une chouette, Hedwige est en réalité bien un hibou !
La nuance de l’anglais
Cette erreur peut s’expliquer par une petite subtilité de langage. Les Anglais ne font en effet pas de distinction entre les chouettes et les hiboux, désignés tous les deux par le mot « owl ».
Le riz est un aliment de base pour beaucoup de peuples, et c’est aussi une céréale que les enfants aiment bien. Malheureusement, le riz est sensible à l’arsenic qui se trouve dans l’eau et avec la hausse des température, il sera de plus en plus contaminé.
Nuage
Réchauffement climatique : deux fois plus d’arsenic dans le riz
Céline Deluzarche
Journaliste
La hausse des températures pourrait entraîner une concentration deux fois plus élevée en arsenic dans le riz récolté en 2100, avec pour conséquence une chute de rendement de 40 %. Une catastrophe pour les habitants dont l’alimentation repose en grande partie sur cette céréale, mais aussi pour tous les consommateurs de riz dans le monde, qui risquent de manger du riz davantage contaminé.
Plusieurs études ont déjà mis en évidence l’impact négatif d’une hausse des températures et du CO2 atmosphérique sur le riz, avec notamment des grains plus petits ou moins riches en nutriments (voir ci-dessous). Mais un autre facteur pourrait faire encore plus chuter les rendements : l’arsenic. Selon une nouvelle étude parue le 1er novembre dans Nature Communications, le réchauffement climatique va entraîner un doublement de la concentration en arsenic inorganique dans le riz avec, pour conséquence, un effondrement des rendements de 40 %.
Les microbes libèrent l’arsenic inorganique dans l’eau
Dans de nombreuses régions du monde, notamment au Bangladesh et en Chine, l’arsenic naturellement présent dans la roche contamine les nappes phréatiques qui alimentent les stations de pompage en eau potable. Il est soit stocké sous forme minérale dans le sol, inaccessible aux plantes, soit il reste dilué dans l’eau sous forme inorganique et peut être absorbé par les plantes. Or, le riz, dont les racines poussent dans l’eau, est particulièrement sensible à l’arsenic inorganique. À chaque cycle d’irrigation avec de l’eau contaminée, l’arsenic s’accumule dans le sol.
« Or, le sol regorge de bactéries et micro-organismes qui déterminent si l’arsenic reste sous forme minérale ou s’il passe sous forme inorganique », explique Scott Fendorf, coauteur de l’étude et professeur à l’université de Stanford.
Sous l’effet de la hausse des températures, les micro-organismes relâchent une plus grande partie de l’arsenic dans l’eau qui va donc s’accumuler dans le riz.
« Une fois absorbé par la plante, l’arsenic inhibe l’absorption des nutriments et diminue la croissance et le développement des plantes », poursuit Scott Fendorf.
L’impact du réchauffement climatique et de l’arsenic sur le rendement du riz. Barres pleines : variations du rendement avec des faibles teneurs en arsenic (7,3 mg/kg). Barres quadrillées : variations du rendement avec des fortes teneurs en arsenic (24,5 mg/kg). © E. Marie Muehe et al, Nature Communications, 2019.
L’arsenic, deux fois pire que le réchauffement climatique pour le riz
Dans leur expérience, les chercheurs ont recréé en serre les conditions d’un réchauffement de 5 °C et d’une concentration atmosphérique en CO2 double de celle d’aujourd’hui (scénario le plus pessimiste du GIEC). Ils ont fait varier la teneur en arsenic du sol de 7,3 mg/kg à 24,5 mg/kg, correspondant à des arrosages plus fréquents en eau contaminée. Ils ont constaté un doublement de la teneur en arsenic dans le riz ainsi qu’une chute de rendement de 40 %, encore plus forte que celle attribuée au changement climatique seul (16 %). Autrement dit, l’arsenic est un facteur négatif pire que le réchauffement climatique pour le rendement du riz.
Les jeunes enfants très exposés au riz contaminé à l’arsenic
« En 2100, la Terre comptera environ 10 milliards d’habitants, ce qui signifie que 5 milliards de personnes seront dépendantes du riz pour leur alimentation », alerte Scott Fendorf.
L‘autre problème, c’est que l’arsenic n’est pas seulement toxique pour le riz, mais aussi pour les humains. Sur le long terme, ce semi-métal entraîne des lésions cutanées, des troubles digestifs et des cancers. Un lien a aussi été établi avec les maladies cardiovasculaires et le diabète. Les contaminations ont lieu via l’eau de boisson, mais surtout par les aliments dont les cultures ont été irriguées par l’eau chargée en arsenic — notamment le riz.
« C’est très préoccupant pour les jeunes enfants, s’inquiète E. Marie Muehe, l’auteur principale. Comme ils sont plus petits, cela signifie qu’ils absorbent plus d’arsenic par rapport à leur poids corporel ».
En 2018, le Conseil supérieur de la Santé belge recommandait de limiter la consommation de riz pour les femmes enceintes et les enfants, et de faire bouillir le riz dans une grande quantité d’eau.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Le riz est particulièrement sensible à l’arsenic inorganique présent dans l’eau.
En modifiant l’écosystème microbien du sol, le réchauffement climatique va accroître l’arsenic absorbable par le riz, aboutissant à une chute de 40% des rendements.
L’arsenic est aussi toxique pour l’Homme, notamment pour les enfants en bas âge.
Ouf, ce n’est pas dans le but de remplacer l’exercice physique, par du plasma, sinon, cela serait le comble de la paresse. Cependant, cette pilule pourrait quand même aider des personnes qui ne peuvent pas faire du sport
Nuage
Une souris sédentaire à laquelle on injecte du sang de souris ayant couru pendant 28 jours dans une roue bénéficie des mêmes bienfaits physiques. © BillionPhotos.com, Adobe Stock
Céline Deluzarche
Journaliste
Bénéficier des bienfaits de l’exercice physique tout en restant affalé sur son canapé, c’est possible. Enfin, chez la souris.
Des chercheurs de l’université de Stanford en Californie ont ainsi découvert que des souris sédentaires auxquelles on injecte du plasma de souris active présentent davantage de cellules cérébrales et moins d’inflammation, à l’instar de leurs cousines qui avaient couru dans une roue pendant 28 jours. Ces souris obtiennent aussi de meilleures performances à des tests de mémoire et d’apprentissage.
Il semblerait que le sport altère l’expression de certains gènes. Certaines protéines, dont le taux augmente avec l’activité physique, auraient ainsi la capacité de réduire l’inflammation dans le cerveau, suggèrent les chercheurs, dont l’étude a été publiée sur le site de pré-publication bioRxiv. La clusterine, en particulier, semble jouer un rôle important. Les chercheurs ont constaté que des individus souffrant de troubles cognitifs légers voyaient leur taux de clusterine augmenter après 6 semaines de sport, s’accompagnant d’une meilleure endurance et d’un accroissement de leur capacité aérobie.
La clusterine pourrait-elle constituer de « l’exercice en pilule » ? Probablement pas, car les innombrables bienfaits du sport ne peuvent pas être reproduits avec une seule protéine. Cette piste pourrait cependant être utilisée pour les personnes n’étant pas en mesure de faire du sport, comme des patients atteints d’arthrite invalidante. À moins que cela ne fournisse une nouvelle idée de dopage…
Il a dû avoir des malentendus, des surprises surprenantes pour tous ceux qui ont reçu des sms 9 mois après que l’auteur l’a envoyé.
Nuage
Une bonne excuse pour ne pas répondre | Alex Ware via Unsplash
Repéré par Nina Pareja
Repéré sur NBC News
Ce n’est pas une histoire de fantômes.
La flèche de cupidon a été retenue pendant neuf mois avant de dégainer des textos en pleine nuit à des milliers de personnes aux États-Unis. Sur les réseaux sociaux, le phénomène a rapidement été qualifié de ghost texts, «textos fantômes». Certain.es ont reçu des messages de leur ancien crush à qui ils ou elles n’adressent plus la parole, d’autres de leurs parents, une jeune femme a reçu un texto de son père décédé des mois plus tôt.
Utilisant des opérateurs mobiles différents, beaucoup ont d’abord cru à un gigantesque hack ou à un vol de numéros. Finalement, il s’agit simplement d’un bug à retardement dû à un fournisseur de réseau tiers, Syniverse, l’un des nombreux intermédiaires du complexe réseau américain de téléphonie mobile chargés d’assurer la transmission dans les zones où la couverture réseau est défaillante.
Dans la nuit du 14 février 2019, l’un des serveurs utilisés par Syniverse s’est éteint et a gelé l’envoi de 168.000 messages. Quand le serveur a été réactivé dans la nuit du 6 novembre 2019, les anciens textos ont été envoyés automatiquement.
L’entreprise Syniverse est employée par des opérateurs équivalents à Orange ou Bouygues en France pour organiser et faciliter l’envoi des 18 milliards de SMS échangés quotidiennement aux États-Unis. Elle fonctionne donc avec un système de stockage des données mais, en principe, les messages ne sont pas conservés plus de 72 heures.
Ce bug de la Saint-Valentin est en fait un parfait révélateur de la complexité des réseaux de téléphonie dans le monde.
Il semble que les analyses américaines des cas de pneumonie liée à la vapoteuse commence a donner des réponses. Les coupables sont l’acétate de vitamine E et le THC vendu sur le marché noir. Cependant rien ne dit sur les cigarettes électroniques fumée avec du THC est sans danger pour le moment.
Nuage
Les autorités médicales américaines dévoilent vendredi midi qu’elles ont trouvé un composé suspect, l’acétate de vitamine E, dans les poumons de victimes de la vague de pneumonies liées au vapotage. De plus, le problème semble être lié à du THC contrefait obtenu sur le marché noir.
MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE
« C’est une percée », a dit Anne Schuchat, directrice adjointe aux Centres de contrôle des maladies (CDC) du gouvernement américain, pendant une conférence de presse téléphonique ce midi. « C’est la première fois qu’on identifie une toxine potentielle dans des échantillons biologiques des patients, pris dans l’endroit où la blessure a eu lieu, les poumons. Jusqu’à maintenant, nous n’avions identifié l’acétate de vitamine E que dans des échantillons de liquides pour vapoteuses. »
Le nombre de cas de pneumopathies liées au vapotage continue d’augmenter aux États-Unis. Jeudi, les CDC ont mis à jour le nombre de victimes (2051, contre 1890 une semaine auparavant) et de morts (39, contre 37 une semaine auparavant) d’EVALI (le nom scientifique de la vague de pneumopathies liées au vapotage). En date du 29 octobre, Santé Canada recensait cinq cas au Canada, dont deux au Québec.
L’acétate de vitamine E, utilisée comme « agent de viscosité » pour vapoter du THC, un ingrédient actif du cannabis, a été retrouvée dans du liquide pulmonaire de tous les 28 patients testés. Ce liquide a été recueilli dans le cadre des soins cliniques pour la pneumopathie, aux quatre coins des États-Unis.
Du THC a été également retrouvé dans le liquide pulmonaire de 23 des 28 patients. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas vapoté du THC, a prévenu Benjamin Blount, le biologiste qui a mené l’analyse.
« On ne s’attend pas à retrouver du THC dans les poumons, mais dans l’urine, alors c’est une proportion très élevée », a dit M. Blount.
Une autre analyse, menée en Illinois, a montré que le risque de pneumopathie grave était particulièrement élevé, entre 8,5 et 9,2 fois plus élevé, pour les vapoteurs qui se sont procuré du THC contrefait appelé « Dank Vapes », ou de manière « informelle ». Cette analyse a comparé les habitudes de 66 victimes d’EVALI avec celles de 4600 vapoteurs, dont 600 qui vapotaient au cannabis.
« Le risque semble être beaucoup plus grand si le vapotage de THC implique des produits achetés de manière informelle », a dit la Dr Schuchat.
La vitamine E fait officiellement l’objet d’une demande de brevet canadien pour un liquide de vapotage au cannabis. La demande a été présentée récemment à l’Office de la propriété intellectuelle du Canada par l’entreprise californienne Constance Therapeutics inc., qui produit des extraits de cannabis à des fins médicales. La vente au Canada de produits du cannabis Constance Therapeutics inc. n’est toutefois pas encore autorisée.
-Avec la collaboration de Tristan Péloquin
Notre alimentation évolue avec les années, de la purée au solide, les goûts se développent. Pourtant, il y a des personnes, surtout des hommes qui demeurent au même stade alimentaire quand ils étaient petits. Ils ne mangent ce qu’ils connaissent et éliminent surtout les légumes, car comme on le sait, les légumes et beaucoup de tout-petits ne font pas toujours bon ménage. Et pour ajouter aux problèmes, avec tout ce qui est vendu pour satisfaire au palais des enfants, ce n’est pas des produits très bons pour la santé.
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Certains hommes n’ont jamais mangé de légumes lorsqu’ils étaient petits et ne voient pas l’intérêt de le faire aujourd’hui. | Oliver Sjöström via Unsplash
Repéré par Odile Romelot
Repéré sur Mel Magazine
Bruce, originaire de Pennsylvanie, est l’opposé parfait d’Alain Passard. Contrairement au chef étoilé, il se targue de n’avoir jamais mangé un seul légume de sa vie. Même quand sa mère assure qu’elle l’a nourri de purée de petits pois lorsqu’il était bébé, il nie. La preuve, il s’étouffe s’il essaie d’avaler des légumes.
Alors Bruce mange du poulet, beaucoup de poulet. Ou des mac and cheese. Ou encore des bagels, des céréales, des pizzas. Et deux fois par semaine, petit plaisir: dix McNuggets et des frites, le tout copieusement arrosé de Coca-cola zéro. Le problème? Bruce a 56 ans et son régime alimentaire est le même depuis qu’il est enfant.
Selon Nancy Rucker, directrice du Duke Center for Eating Disorders, Bruce n’est pas le seul, loin de là, dans ce cas. Elle explique que sur un échantillon de 2.600 personnes se considérant comme des fines bouches, 75% déclarent que leur comportement a commencé dès l’enfance.
Aujourd’hui, lorsque Bruce commande son plat habituel au restaurant, spaghettis et boulettes de viande, il ne panique plus à la vue d’éventuels légumes dans la sauce. Mais il les exclut quand même méthodiquement, par crainte d’infecter le reste de l’assiette.
«Je les mets de côté et continue mon repas», raconte-t-il, tout en reconnaissant que c’est «étrange d’avoir 56 ans et d’entasser tous ces trucs sur le bord de l’assiette».
Habitudes enracinées
Normalement, avec l’âge, les gens abandonnent naturellement le régime alimentaire enfantin, indique David Wiss, un diététicien de Los Angeles.
«Mais beaucoup de gens sont piégés dans une version d’eux-mêmes vieille de 10 ans et n’atteignent jamais l’âge adulte nutritionnel», poursuit-il.
Selon lui, c’est plus souvent le cas chez les hommes, car «traditionnellement, les femmes ont été les gardiennes de la famille et sont plus susceptibles d’adopter un comportement nutritionnel spécifique».
Ally peut le confirmer. Elle a constaté qu’à 28 ans, son petit copain Brad continuait de «manger comme un enfant de 7 ans»: steaks, pâtes, burgers et bagels pizza, accompagnés de lait chocolaté. Brad n’a jamais fait l’effort de goûter les aliments qu’il n’aimait pas lorsqu’il avait 7 ans. Mais lorsqu’Ally le convainc d’essayer, cela fonctionne la plupart du temps, à la surprise de Brad.
Opter pour des alternatives plus saines peut toutefois être un véritable combat pour le mangeur difficile dont les habitudes alimentaires restrictives sont profondément enracinées.
Les aliments ultra transformés, colorés et assaisonnés procurent plus de plaisir que «les aliments entiers, [qui] demandent beaucoup de travail et libèrent moins de dopamine dans le cerveau», détaille David Wiss.
Parfois, le corps est même incapable de décomposer des aliments entiers non transformés (comme les lentilles), parce qu’il ne l’a jamais fait.
Les risques sur la santé sont évidents. Pourtant, peu d’hommes reconnaissent souffrir d’un trouble de l’alimentation. Ils considèrent plutôt que manger ce qu’ils veulent leur permet de s’affirmer en tant qu’individu libre de ses choix. Seulement, lorsque les conséquences de ces choix commencent à apparaître sur leurs corps, ils sont un peu désemparés.